[FIC] Les SENTIERS de la DRAGUE

CHAPITRE 02 - L'ART DE LA RÉPÉTITION

Part 07 - Jimmy, un ami qui vous veut du bien

Toujours sur les nerfs tu pris le plus gros saut que tu avais dans l'appartement et tu le remplis d'eau, versant ensuite tout son contenu sur les bougies qui tapissaient les sols, tables et fenêtres de ton appart.

Tu faisais les cents pas dans l'appart attendant que Jimmy est daigné venir. Après 547 pas et 2 statuettes de Dieux Grecs en toc fracassées au mur, Jimmy sortit de ta chambre, essoufflé.

- Je sais pas ce que je vais faire de toi. Je paie 2 loyers pour un depuis 2 mois, je te fais aucune remarque a ce sujet et toi tu te permets de monter une fille dans mon lit. Tout Paris s'est donné le mot pour me faire péter un câble, c'est ça ?

- Ah vieux Frère, t'aurais pu frapper avant d'entrer, j'ai mis une chaussette pour te prévenir que j’étais pas tout seul dans ta chambre.

- HEIN ?!?

- À la porte de ta chambre.

- Y'avait rien.

- J'ai du la mettre de l'autre côté.

- Comment tu veux que je le vois alors ? Mais c'est pas ça le problème en fait !

- Bon je t'en veux pas, tu feras plus attention la prochaine fois. T'as vu la déesse que je t'ai ramené dans ton lit. J'ai tellement fait danser ses hanches, tu peux même pas imaginer.

- Comment t'as pu te permettre de baiser dans ma chambre, je veux une bonne raison sinon je te tue, je te jure !

Jimmy s'assit sur le canapé après s’être servi un verre de cocktail. C'était la stratégie qu'il adoptait à chaque fois qu'il y avait une embrouille : l’atténuation. Tu pouvais lui reprocher d'avoir mis l’incendie à un bâtiment, il t'aurait expliquer en quoi c’était pas si grave que ça, pire que c’était un mal nécessaire.

- Tous mes actes sont guidés par un honnête altruisme à ton égard, Vieux frère ? Zala, je l'ai avant tout baisé pour toi.

- Pour moi ? Tu me prends vraiment pour un con.

- Tu devrais lire Cindy Dale et son « Manuel pratique du corps subtil », avant je me demandais pourquoi t’étais bloqué avec les filles et j'ai tout compris. C’était à cause de moi ! Tu souffres d'un blocage de l’énergie sexuelle dû au fait que tu vives dans un milieu exclusivement masculin.

- De la psychanalyse à 2 francs maintenant. De mieux en mieux. Je vois toujours pas où tu veux en venir

- Pour débloquer cette énergie, il faut que l'environnement dans lequel tu évolues soit plus propice à l'acte de chair, un milieu où tes forces intérieures peuvent librement s'exprimer. J'invente rien c'est de la science.

- C'est pour ça que t'as pris la décision de lécher plus de moule qu’on en trouve sur le marché de Lille dans ma piaule, c'est ça ?

- E X A C T E M E N T

- Je sais pas pourquoi je suis pas convaincu.

- Tu sais quoi Vieux frère ? je me doutais que tu te montrerais sceptique. Tu te poses trop question, ça bouillonne dans cette tête ahah ! Bon je vais tout t'expliquer, tu vas même rire tellement c'est énorme.

- Je crois pas, non.

- Assieds-toi. Je te raconte d'abord comment j'ai réussi à persuader Zala de venir. Tu vas pas croire ce que j'ai fait, j'l'ai appelé entre 2 morceaux de piano que je faisais mais c'était de la merde, enfin niveau bouillasse qu'on entendait dans les années 90, tu vois, très peu innovant juste pompeux et chiant. Mais bref, je l'appelle et je rapproche le mobile de la télé. Il passait un épisode de Yurimu Stumaro, en VOST pile poil au moment où Mitsuru et Yami se sont donnés rendez-vous sur la côte, tu t'en souviens ? Bah je lui ai fait écouter ça.

- Et Pourquoi t'as baisé dans ma chambre !?

- Elle a adoré l'extrait que je lui ai fait écouter. À vrai dire elle comprenait à peu près ce que Yami disait Mitsuru vu qu'elle prend des cours de Mandarin ! Elle parle 5 langues. Tout à l’heure elle a même joui en Portugais, c’était tellement excitant et marrant à la fois. Ahah mais je digresse. Donc Je reprends le téléphone, je lui sors les plus belles citations de Baudelaire qui me viennent à l'esprit puis j'enchaîne sur une lecture de Rimbaud, c'est un Khey en or, ce type. Elle me dit qu'elle veut passer à l’appartement pour que je lui lises un autre poème mais en face à face, ambiance so intime, tu vois ?

- DIS-MOI POURQUOI TU l’as NIQUÉ DANS MON LIT, MERDE !

- Avant qu'elle n'arrive, je révise mes classiques en lisant mon recueil de poèmes favoris puis je me remets à composer au piano, mais c'est encore plus nul que tout à l'heure. Après je me branle devant la télé puis je prépare l’appart en mettant des tas de bougies un peu partout mais c'était même pas pour elle en fait. C’est juste que j'aime bien quand tout est allumé.

- Bah fallait allumer la lumière Putain !!!

- Non. Je préfère l'ambiance tamisée, so 60's sans gadget et ornements. Que du vrai, de l'organique, rien de fabriquer. Donc je prends un bain mais j'entends quelqu'un frapper à la porte. Du Versace sur les épaules, elle attendait au pas de la porte, Vieux frère. Je l'ai fait entrer dans le salon puis je m’installais au piano lui jouant ce que sa présence m'inspirait. Et là, le déclic. C’était tellement facile Vieux frère, j’étais transcendé même pas besoin de forcer avec des notes exagérées, ça venait tout seul. Je te jure j’étais en transe ! Cette chanson avait provoqué les mêmes sensations sur moi qu'en elle, à peine j’ouvris les yeux après avoir fini mon morceau que je la vis entièrement nue devant moi, tu le crois ça ? On l'a fait sur le piano.

- Ça veut dire que j'ai touché vos liquides tout à l'heure !!?! Tu vois ce que tu me fais faire, je vais tout brûler tu m’entends !!

- 2 fois

- 2 fois + de raison de tout brûler

- Et sur le canapé aussi. Tu sais quoi ? On devrait mieux pas parler de tous les endroits où on l'a fait. Je te conseille juste de moins trainer vers le meuble télé

Tu te lèves dans la précipitation, dégouté parce qu'il venait de te dire

- Quand on a un pote comme ça on a pas besoin d'ennemis. Je sais toujours pas pourquoi tu l'as déglingué dans ma chambre !?!

- Respire Vieux frère. Je suis en train de te répondre. Ne dégage pas autant de mauvaises ondes, tous mes mouvements de hanches libérant cette particulière énergie sexuelle n'auraient servi à rien

- j’en ai marre de tes explications ! J’en reviens pas que t'aies baisé sur mon lit, je te jure je me vengerai !

- On dit faire l'amour, pas baiser. Tu n'apprehendes pas cet acte de la bonne manière. Ce n'est pas quelque chose de sale comme une vulgaire baise. On parle d'une union, d'un contrat charnelle commun où au moins 2 personnes ne font qu'un durant quelques instants. Transformant son « Je »de côté en « Nous ». Une merveilleuse utopie qui se joue sur un lit permettant durant quelques heures de toucher des doigts ce rêve inaccessible qu'est l'amour éternel.

C’était assez drôle d'entendre Jimmy faire l’éloge du coït en argumentant sur sa valeur d'union avec autrui et toutes ses conneries. Lui qui empilait les rencarts et coucheries sans lendemain. Un genre de Dom Juan romantique.

- De toute façon, on n'a pas fait l'amour dans ta chambre si tu veux vraiment le savoir.

- C'est vrai ! Pourtant je vous ai vu dans votre position bizarre là, tu vas me dire que vous faisiez du tricot ?

- Qu'est-ce que t'as vu honnêtement, Vieux Frère ?

- J'avoue, je ne sais pas vraiment. Vous étiez tellement… imbriqués que j'ai rien compris à ce qu’il se passait.

- C’est bien ce que je pensais. En fait dans ta chambre on a pas fait l’amour.

- Ah bon ?!?

- NON. DANS TA CHAMBRE ON A BAISÉ COMME DES CHIENS, C'ÉTAIT SALE, VIEUX FRÈRE !!! T'aurais halluciné, on l’a fait sur la porte, sur la fenêtre, sur le MEUBLE, même sur tes BDs, je crois même qu'un moment on a baisé au plafond, TU LE CROIS ÇA !

- JE VAIS TE TUER GRAND MALADE !

★ Cette fois s'en était trop ! Tu dois faire comprendre à ton ami Jimmy qu'il doit te respecter ! Il a en plus 2 mois de retard sur sa part de loyer à payer ! Que vas-tu faire ? ★

• Vote 1 : L’étrangler jusqu'à qu'il s'excuse
• Vote 2 : Lui demander de partir de l’appartement
• Vote 3 : Balancer sa copine du soir dehors

Merci pour le UP Khey, si y a pas d'autre vote la suite arrive dans quelques instants !

Thiriodrakondas Thiriodrakondas

27 décembre 2017 à 00:25:02
Alerte
La 1)+La 2) si possible.

Tu peux choisir qu'un vote malheureusement.

CHAPITRE 02 - L'ART DE LA RÉPÉTITION

Part 08 - Séismes (1/2)

Jimmy avait dépassé les bornes pour la dernière fois. Tu en avais assez de toutes les merdes qu’il faisait dans ton appartement comme la fois où il a organisé un sacrifice de mouton en plein milieu du salon ou encore la fois où il a fait un concert sauvage juste en bas de ton immeuble ou même la fois où il a organisé un sacrifice de moutons en plein milieu d'un concert. C’était le pire coloc qu'on pouvait avoir et il était temps de lui faire comprendre que sa place n’était plus ici.

- Je suis désolé Jimmy mais je vais te demander de partir.

- Oh c'est pas cool , Vieux frère. Je sais que t’es énervé du fait que j'ai couché avec Zala dans ta chambre mais de là à me demander d'aller dans ma chambre...Pour te faire plaisir j’éteins tout dans une heure comme ça l'affaire est réglée !

- Quoi !?

- T'inquiètes pas je vais tout ranger, t'en fais pas pour ça. Tu peux aller te reposer.

- Nan mais quand je te dis de partir c'est que tu te barres de mon appart, mec. Tu fous le camp !!! Je veux plus te voir !!!

- Ahah, bonne blague, Vieux frère. Bon, ça te dirait de regarder Comment tuer son Boss 1 et 2, je sais que c'est ta comédie préférée avec Jennifer Aniston, je vais chercher le blu-ray !

Lorsque la stratégie d’atténuation ne fonctionnait pas, Jimmy passait à la phase 2, tu l’avais appelé "l’évitement par le plaisir" nommé aussi "la Stratégie de l'homme volage". Elle consistait en la résurgence d’éléments que tu appréciais ou de souvenirs agréables afin de te faire oublier quelque chose qui t'agaçais. C’était plutôt malin, lorsqu’on fait une connerie qui fait chier l'autre il faut toujours essayer de la compenser avec quelque chose qu'il apprécie apprécie afin de mieux faire passer la pilule. Malheureusement pour Jimmy, tu n’étais pas une de ses poufs qui traînaient dans son lit (enfin dans ton lit, aujourd’hui) auxquelles il pouvait faire tout gober – sans mauvais jeu de mot (un peu quand même) - et Jimmy allait très vite le comprendre.

- D’accord, donc tu penses que je blague. Tu vas voir.
D'un pas assuré, tu te dirigeas vers la chambre de Jimmy faisant tomber par la même occasion tous les objets lui appartenant que tu trouvais sous ta main.

- V-vieux frère, qu'est-ce que tu fais ? Non pas le recueil de Verlaine ! T'es pas sérieux, allez calme-toi. Regarde, le film va commencer !

- Tu vas voir si je suis pas sérieux !

Tu défonças la porte de sa chambre d'un coup de pied. Tu commenças tout d'abord par prendre 2-3 de ses vêtements dans tes mains.

- Allez. Joue pas à ce jeu-la Man, pose tout ça. C’est bon.

- Oh mince j'ai tout jeté par la fenêtre !

- C'est toi qui vas devoir tout ramasser, Vieux frère. Tu le sais déjà

- Tu gardes ce ton condescendant ? Si tu comprends toujours pas, on va continuer

Pull, jean, casquettes, chemise, chapeaux, tout y passait. Tandis que la placard de Jimmy se vidait peu à peu un amas de vêtements se formait sur la rue de votre bâtiment. Jimmy tentait d'entraver ton chemin tout en voulant te tempérer

- Tu commences à aller trop loin Vieux frère. Tu peux encore faire marche arrière

- BARRE-TOI D'ICI !

- Tu peux pas me mettre à la porte, je paie mon loyer.

- Après 2 mois d’impayer, le payeur principal peut mettre à la porte l'assisté qui vit avec lui, c'est dans le code civil.

- T'essaies vraiment de jouer sur la persuasion avec moi ? C'est mignon… NON PAS MA COLLECTION DE DE MUSSET !

Tu avais appuyé là où ça faisait mal en jetant par la fenêtre une dizaine de ses livres. Le regard de Jimmy s’était désormais assombri, et le ton léger qu'il tenait avait laissé place à une voix plus grave, plus sentencieuse, plus menaçante.

- Tu veux jouer à ça ?

Jimmy se dirigea vers ta chambre où se trouvait encore Zala tandis que tu restais dans la sienne. Après un léger silence, de violents fracas se faisaient entendre dans l'appartement.

- OH JIMMY, C'EST TROOOOP BOOOON !

- C'est que le début ma belle. Je vais littéralement détruire cette chambre et toi par la même occasion

- ME DIS PAS ÇA !! ÇA ME REND FOLLE !!!!

Tu ne rêvais pas, Jimmy était retourné démonter sa copine d'un soir juste pour te narguer. Des violentes secousses frappaient l'appartement à un intervalle parfaitement régulier. Tu étais quasiment obligé de te tenir à la rambarde soutenant la chambre de Jimmy. Tu continuais a lancer à travers la fenêtre tous les objets de sa chambre quand tu fus déstabilisé par un violent fracas bien plus intense que les autres

- JIMMY, T'AS CASSÉ LE LIT !!!!

- Donne-moi en plus ma belle, on arrive au bout.

- JE PEUX PLUS JIMMY, JE VAIS M'EVANOUIR !!

- BRISOOOOONS CET APART JE T'AI DIIIIT !

CHAPITRE 02 - L'ART DE LA RÉPÉTITION

Part 08 - Séismes (2/2)

- COMO EU POSSO AMAR TANTO O SEU RAIO JIMMY !!!

- C'est gentil ma belle... Ça va Silvain ! Tu t’ennuies pas trop !?

Pendant que Jimmy te narguait dans ta chambre, tu te prenais pour un marchand de poissons à la fenêtre de la sienne

- C'EST LA GRANDE BRADERIE MESDAMES ET MESSIEURS VENEZ VOUS SERVIR DANS CE TAS D'AFFAIRES ?

- Je peux prendre cet album de Bobby Carlton mon cher Monsieur ?

- Allez-y Madame tout est gratuit !

- OHHHHHHH OUIIIIIIII JIMMY C'EST LAAAAAA !!!!!

Tu bouillonnais. Chaque secousse amplifiant ta rage. Tes yeux étaient désormais rouges de sang ; toute la haine et frustration que tu avais engrangé envers Victor, ton père, la jeune compositrice et même Lola était maintenant dirigé vers Jimmy. Les séismes venant de ta chambre était désormais de plus en plus intenses, le rythme de plus en plus frénétique et les intervalles de plus en plus désordonnés. L’échelle de Richter n'aurait pas suffit pour évaluer ce qui se passait dans cet appart. Tu demandais comment cette jeune fille pouvait tenir. C’était inhumain. Mais tu te devais de continuer ta braderie en jetant les derniers livres et albums qui occupaient encore la chambre de ton colocataire

- JE SUIS EN TRAIN DE PARTIR, JE LE SENS !!!! JE VOIS UNE LUMIÈRE BLANCHE !!! C'EST TOI PAPA !?!

- Tiens le coup ma belle, j'ai encore besoin de toi. C'est bon Vieux frère, tu t'es calmé !?! Je peux m'arrêter ou t'es encore décidé à me foutre à la porte ?

Tu n’avais plus rien d'intéressant sous la main. Jimmy était sur le point de remporter cette bataille psychologique. Au bord de la défaite, une ultime idée te traversa l'esprit. Tu déboulas dans le salon et porta à bout de bras son cher piano. En temps normal tu n’aurais pas pu élever le quart du poids de ce monstre d'instrument mais la colère te mettait dans un état quasi second.

- DERNIER ARTICLE DE CETTE GRANDE BRADERIE MESDAMES ET MESSIEURS, UN PIANO À QUEUE QUI À COÛTÉ LA PEAU DU CUL À MON CHER COLOC ! IL EST À VOUS DANS 3…. 2…

- D'accord c'est bon je me casse de l'appart. Pas besoin de le jeter. Sois sympa !

En une fraction de secondes Jimmy, essoufflé et la bite à l'air, était apparu dans sa chambre. Tu savais que cet ultimatum allait le faire réagir mais tu n'imaginais pas aussi rapidement. Des violents coups se firent tout à coup entendre à la porte.

- JE VAIS APPELER LES FLICS, LOOOO ! SENORES, Y A UNE GROSSE FISSURE DANS MA SALLE DE BAIN À CAUSE DE VOS CONNERIES, C'EST QUOI TOUS SES CRIS ET SES SECOUSSES LOOO !

- C'est bon Monsieur Sanchez l'affaire est réglée. Silvain s'est calmé

- VOUS VOUS EN SORTIREZ PAS COMME ÇA SENOR, DES DEMAIN JE FAIS RAPPLIQUER LE BAILLEUR LOOOO !

Monsieur Sanchez frappa une dernière fois à la porte avec ce qui semble-t-il était un pied. Jimmy te supplia de garder Zala dans ton lit, elle qui s’était à présent évanoui après la séance que ton Dom Juan lui avait fait vivre.

- C’était mon Requiem à moi, ahah. Par contre c’est vraiment pas cool Vieux frère. Tu t'en rends compte que tu vas faire dormir dans le si fatale froid d'hiver ton Vieux frère ?

- On est en Octobre.

- Tu sais à quel point je suis frileux. Mais c’est moi qui l’ai cherché après tout, hein Silvain !? C’est ce que tu penses et t’as raison. Si je suis retrouvé mort congelé, tu diras à mes 22 dernières conquêtes que je les aime. J’ai eu une belle vie, Adieu Vieux frère.

- C'est ça allez, au revoir.

Jimmy venait d'entreprendre les phases 3 et 4 de sa stratégie qui consistait en l'accusation et en la pitié mais encore un fois, il échoua. Tu claquas violemment la porte sur son nez provoquant une nouvelle bronca de ton voisin préféré.

- BANDE DE PETITS CONS !!! APPELLE LES FLICS ROBERTA !

Tu regardais Jimmy ramasser les affaires qui s’étaient amassés sur la rue. Sa Tchatche légendaire lui permit de les regrouper chez une de vos voisines du dessous mais il n'avait étonnement pas décidé de dormir là-bas. Ce n’était après tout plus ton problème, il l'avait bien cherché et même si tu appréciais beaucoup Jimmy (on se demande sincèrement Pourquoi) il fallait lui donner une bonne leçon. Tu étais en plus heureux d'avoir pour une fois tenu de bout en bout tête à quelqu’un même si ça ne s’était pas vraiment fait dans le calme.

Un coup d'œil à ta chambre effaça tous les remords que tu aurais pu avoir en mettant Jimmy à la porte. Même Verdun devait avoir une plus belle allure que ta chambre après la guerre qui avait touché ses tranchées. Une fétide odeur de semence se dégageait en plus de la pièce. Jamais tu ne pourrais dormir ici. Zala, recouverte de quelques millimètres de liquides humains, était toujours couchée sur le lit brisé les jambes écartées et les fesses aussi rouges qu’un fer chaud. Tu fermas délicatement la porte en prenant soin d’éteindre la lumière.

Tu t'affalas sur le lit de Jimmy qui était la dernière pièce ressemblant encore à quelque chose dans l'appart. Encore sur les nerfs, seule la pensée d'un avenir plus radieux avec La Belle fille de ta promo pouvait t’apaiser

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https://youtu.be/ftXmvnL0ZOc

Un énorme boucan te réveilla en sursaut. Ça résonnait dans toute la chambre. Chambre où toutes les affaires que tu avais jeté par la fenêtre étaient miraculeusement revenues à leur place. Jimmy fait cogner 2 casseroles en rythme sur la mélodie qui se jouait, le résultat était, il fallait l’avouer, assez plaisant…sauf pour quelqu’un qui venait de se réveiller….

- Allez Vieux frère, on se lève !

- Bordel mais qu’est-ce que tu fous là !? J'étais sûr de t’avoir mis à la porte !

- Exact. Mais je sais que tu dors très profondément passé 3 heures de sommeil et j’avais en plus une alliée dans l'appart.

- Zala ! C'est pour ça que tu tenais tant que je la garde dans ma chambre c'est ça ?

- Pas du tout. Dans tous les cas j'avais un double des clés, Vieux Frère. La joie de la coloc ! Bon assez parler de moi, on a un coaching à entamer !

- Coaching de qui ?

- De qui ? De toi Vieux frère, t’as une fille à pécho !

★ Jimmy veut te coacher. Il sait en effet que tu veux pécho l’une des filles de ta promo. Vas-tu vouloir suivre ses conseils ? ★

• Vote 1 : S'il y a bien un domaine où JIMMY est un crack c'est bien les femmes. Son coaching pourrait être primordial pour la suite.

• Vote 2 : tu n'as aucunement besoin d'un type comme lui pour ta quête lolesque ( Lolesque : (ethymologie : Lolus/Loli, ) tout ce qui est relatif à Lola, prénom caractérisant les belles gosses).

Thiriodrakondas Thiriodrakondas

28 décembre 2017 à 11:19:09
Alerte
La 1), au pire s'il est inutile on le tuera plus tard.

Tu détestes vraiment Jimmy j'ai l'impression ?

Le 28 décembre 2017 à 13:39:35 -PARADlSTA- a écrit :

Thiriodrakondas Thiriodrakondas

28 décembre 2017 à 11:19:09
Alerte
La 1), au pire s'il est inutile on le tuera plus tard.

Tu détestes vraiment Jimmy j'ai l'impression ?

Pas vraiment, il est marrant mais bon, il faut éviter d'être un paillasson quand même, c'est pour notre propre bien.

Pas vraiment, il est marrant mais bon, il faut éviter d'être un paillasson quand même, c'est pour notre propre bien.

Bonne philosophie avoir des couilles ça aidera Silvain à aller plus loin

Ou pas

Sinon La suite arrive avant minuit normalement !

CHAPITRE 02 - L'ART DE LA RÉPÉTITION

Part 09 - Le Loup de Wolf Street (1/2)

- Allez ! Lève-toi, ta future conquête ne va pas s’attraper toute seule ! Vieux frère, on est Jeudi aujourd’hui, durant quelques jours tu vas suivre le SJPPPDB, ça va littéralement te transformer

- Le quoi ?

- Le Super Jimmy Program Pour Pécho Des Bombasses, Vieux frère ! Inspiré des plus grands séducteurs du Monde ! T'as vu le film Hitch ? Tu connais Barney Stinson ? Et bah j'ai regroupé toutes leurs techniques en y mettant la Jimmy Touch qui va t’assurer la chatte de ta prétendante sous 2 semaines.

- C'est Romantique… En fait je voulais te dire que..

- Bon commençons par le commencement, tout d’abord les 5 Points G de la discussion. Dès que tu abordes une fille, il faut.. mince j’ai oublié de te faire signer en bas de ce contrat..

- Qu'est-ce que c'est ?

- Tu acceptes pendant 7 jours de suivre à la lettre le SJ Triple P DB. Aucun abandon n'est toléré et tu consens à ne pas accuser le prof, c’est-à-dire moi, en cas de brûlure, vomissements, perte de membre ou tout autre désagrément.

- Perte de membre, mais c'est quoi ce coaching de taré ?

- On sait jamais ce qui peut arriver, Vieux frère. Où j'en étais ? Oui ! Les 5 Points de la discussion. Attends je vais chercher un stylo et des feuilles pour te faire des dessins de ce que je vais raconter. Signe avant que je ne revienne !

Jimmy était surexcité et parlait tellement vite qu'il en ferait rougir les plus speeds youtubeurs. Tu n'arrivais même pas à en placer une.

- En fait je veux p…

- Tu veux que j’écrive en bleu ou en rouge ? En rouge c'est plus visible. Tu m'entends bien ? Tu m’écoutes ? Tu m’écoutes ? Tu m’écoutes ?

Il parlait encore et encore, sautillant partout. Tu lui mis une grosse baffe qui le fit enfin taire.

- Mais tu vas te calmer, oui ? J'en veux pas de ton programme, j'ai pas besoin de toi pour draguer Lola, j'y arriverais très bien tout seul.

Jimmy te giffla à son tour. C’était mérité.

- Elle s'appelle Lola ? Tu veux que je te sorte ma fiche sur la mythologie des Lola à travers l’histoire ?

- Tu m’écoutes ou pas ? Je te remercie pour tes attentions mais j’en veux pas de ton aide. D'ailleurs t'es toujours pas invité à revenir ici.

- Je fais ça pour toi, Vieux frère. Sans moi tu n'y arrives pas, tu galères déjà a embrasser une vagabonde crade ?

- A-attends mais comment tu sais ça ? Tu m'espionnes ? Tu l'as payé pour qu'elle me chauffe ? Ou pire t'as couché avec elle !!!?!

- Calma, Je suis dans cette chambre depuis plus longtemps que tu ne le penses. Tu sais que tu parles dans ton sommeil, c'est à la fois très bizarre et très drôle

- De toute façon ma décision est prise. Je veux pas de toi, ni comme coach, ni comme coloc !

- Trop tard ! T'as signé le contrat où tu acceptes le coaching et par conséquent les conditions qu'il engage. C'est écrit en tout petit ici, t’es obligé de me réintégrer dans l'appart, d'effacer mon ardoise d’impayé et de m'acheter tous les recueils parlant de Real, Sorry Vieux frère mais je t'ai eu.

Jimmy se lançait à présent dans une sorte de danse de la joie dont lui seul avait le secret. Il balançait ses épaules tout en jouant de ses chevilles donnant à son corps une fluidité assez impressionnante mais tu l’interrompis très vite dans sa célébration.

- J'ai pas signé ton contrat.

- Quoi !!!

- Je savais bien que ce coaching n’était pas désintéressé.

- Bon t'as gagné ! Qu'est-ce que je peux faire pour revenir ici ! Tu peux quand même pas me mettre à la porte. On est comme les culs et chemise, le cul c'est moi ! Hein Vieux frère, ahah.

- ...

- Bon je persuade Zala de coucher avec toi et on oublie tout ?

- Elle fait très actrice porno cette meuf. Tu crois pas ?

- Ne fais pas le difficile ! Une autre proposition, Je te joue toutes les sérénades que tu veux pendant 2 ans, qu'est ce que t'en dis ?

- Loin d’être suffisant.

- Mais qu'est-ce que tu veux !?!?

- J'accepte que tu reviennes dans l'appartement.

- OHHHHHHH, JE SAVAIS QUE TU POUVAIS PAS TE PASSER DE MOI !

- Mais à trois conditions : premièrement ta chambre devient la mienne, je peux plus dormir dans l'autre avec l'odeur de foutre qui s’en dégage et même si t'as sûrement couché ici aussi, au moins je t'ai jamais vu le faire.

- Évidemment que si, rappelle-toi la fois où t…

- J'AI DIT QUE JE T'AI JAMAIS VU LE FAIRE DANS CETTE PIÈCE !!! Deuxièmement, tu paies l’intégralité des 3 prochains mois de loyer et troisièmement, tu ne baises plus personne jusqu’à ce que j'ai pécho Lola.

- (Autant attendre une prochaine éclipse)

- Je t'entends penser !!!

- T'es dur en affaire…

Jimmy, pensif, réfléchit de longues secondes avant de prendre sa décision. Il se lançait dans un étrange rituel : il parlait discrètement à son sexe, son avis et négociant même avec lui.

- Jimmy junior veut bien faire cette effort et moi aussi par la même occasion. Sauf pour la troisième doléance où il demande un aménagement. Jimmy junior ne peut accepter de rater la piscine plus d’une semaine

- Bon...2 semaines et marché conclu mais interdit de baiser ailleurs que dans ma nouvelle ex chambre

- Si on parle juste de baise, d’accord…

- Et de faire l'amour, du coït, du 6 9, bref tous les termes en rapport avec papa dans maman, quoi ! Ne joue pas sur les mots où j'annule tout et tu restes dehors !!!

Tu serras la main de Jimmy comme symbole d’accord entre les 2 partis. Jimmy, souriait étonnement alors que ce marché semblait tout de même tourné à ton avantage

- Pourquoi t'es si content ?

- Tu ne te laisses plus marcher sur les pieds, hein ?

- Oh que non.

Tu souriais à ton tour.

- Maintenant on peut commencer le coaching, Vieux frère !

- J'en veux pas de ta merde !!!

CHAPITRE 02 - L'ART DE LA RÉPÉTITION

Part 09 - Le Loup de Wolf Street (2/2)

Jimmy faisait les allers-retours pour transférer ses affaires dans sa nouvelle chambre.
Il n’était que 6 heures et des poussières mais tu souhaitais arriver plus tôt à la fac afin de retourner à l'infirmerie. Tu espérais en effet tomber sur Lola, l'occasion de discuter enfin avec elle. Après avoir fini ta toilette et enfilé une tenue assez chic, tu étais à la porte.

Monsieur Sanchez te gueula comme à son habitude un bouillasse d'espagnol francisé des qu'il te vit sur le pas de la porte, bouillasse à laquelle tu ne daignais répondre que par un sourire de circonstance qui pouvait aussi se traduire par « j'en ai rien à foutre »

Arrivé à l’entrée de la fac, une lourde ombre se rapprocha de toi. Tu sursautas à sa vue.

- Bordel, je comprends maintenant pourquoi l’autre compositrice a beuglé comme pas possible la dernière fois ! j'ai cru que c’était un fantôme, mon cœur s'est arrêté pendant quelques secondes !

- Ci pas très Charlie tout ça

C’était Fajara, une amie de la fac. Il s'agissait en fait de la première personne avec qui tu avais sympathisé et vous ne vous étiez depuis pas vraiment lâché.

- Oui bon ça va ! C'est pas toi qui va me dire ce qui est Charlie ou ce qui ne l'est pas. Je vais à l'infirmerie mais je sais pas vraiment où elle se trouve. J’étais à moitié mort quand on m’y a emmené.

- Après ton légendaire combat contre Victor !

- Merci de me rappeler des bons souvenirs, c'est vraiment gentil de ta part

- Oh ça va, on peut rigoler. C'est par là

Le chemin qu’emprunta Fajara semblait bien plus rapide que celui que Jenny et Ronan t’avait fait prendre. Malgré toute la bonne intention qu’ils avaient eu, on pouvait dire que c’était un beau duo de bras-cassé.

Les couloirs étaient bien plus occupés qu’on ne l'aurait ou imaginer à cette heure si matinale. Néanmoins la foule se scindait en deux dès que Fajara s’approchait tel Moïse devant la Mer rouge.

- C’est dingue l'effet que peut provoquer un voile sur les gens

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Tout le monde se barre dès qu'il te voit, tu ne le remarques pas ?

- C'est pareil pour tous les étudiants.

- Pas du tout ! Je me prends des tas de coups d’épaules quand je marche, d'habitude. Là c’est le no Man's Land !

- Tu devrais lire le Coran, Silvain. Ça t’aiderait.

- Tu veux me dire en quoi ça m'aiderait à ne plus faire bousculer dans les couloirs, Fajara !?! C’est complètement hors-sujet !

- Tu y trouveras toutes les réponses. Toutes les réponses à toutes tes questions.

Fajara rentra une main à l’intérieur de son voile, fouilla quelques instants puis sortit Le Livre sacré qu'elle te tendit désormais.

- Je veux même pas savoir où il était caché... Comme c'est un cadeau, je suis obligé d'accepter. Et comme tu es une amie je te promets de ne pas lire.

- Quoi que tu fasses, le Coran te ramènera vers lui.

- Comme avec la Force ! L'islam c'est Star Wars en fait !

- Ne blasphème pas ! Sinon je devrais te mettre hors d’état de nuire.

- D-desolé…je crois qu’on est arrivé.

La médecin se tenait devant l'immense panneau gravé de l'inscription «Infirmerie ». Le grand sourire d’hôtesse de l'air de Madame Silvie n'avait pas changé tout comme sa blouse trop blanche et ses talons trop hauts.

- Bonjour, puis-je faire quelque chose pour vous ?

- Excusez-moi Madame, j’étais venu faire panser les blessures il y a 2 jours

- Oh oui, le patient baveux et ses 2 amis hystériques. Je m’en souviens, vous allez mieux ? Votre bassin vous fait moins mal ?

- Je m’étais cogné la tête.

- Oh vous savez tout est lié dans notre si étonnant corps humain.

- Vous avez raison, c'est écrit dans le Coran

- Et...je voulais remercier la jeune fille qui s'est occupée de moi… Est-elle arrivée pour que… je puisse lui parler ?

- Mmmm… Lola ? Non, elle ne travaille avec moi que le Lundi. Elle est stagiaire à temps partiel mais vu qu'on est débordé son rôle est plus important ses derniers temps, c'est pour cette raison qu'elle peut aussi être amenée à m'épauler un mardi ou un autre jour. Mais c'est exceptionnel.

Mince, tu venais d'apprendre que la Belle n’était pas en service aujourd’hui et qu'en plus de cela, la vie des étudiants étaient entre les mains de jeunes n'y connaissant rien à la médecine. Il fallait dire que tu ne croisais que très peu cette fille, tomber sur elle ressemblait presque à un miracle tellement elle se faisait rare. Tu aurais quand même pu choisir une fille moins inaccessible, non ?!

- Eh bien merci Madame… vous la saluerez de ma part…

- Je n'y manquerai pas

Dépité, Tu rebroussais chemin.

Combien de temps allais-tu devoir attendre pour espérer revoir cette fille ?

Seul l'avenir nous le dira.

FIN DU CHAP….

- Attendez Madame, vous n’avez pas son numéro par hasard ?

Fajara venait en 2 secondes de trouver une solution qui pourrait forcer le destin. C’était l'une des raisons pour laquelle tu appréciais cette fille : sa spontanéité – et sa spiritualité qui te permettait de te rappeler à chaque instant pourquoi tu n’étais pas croyant -

- Oui, je peux l'appeler si vous voulez, c'est vous qui décidez.

- Eh bien…

FIN DU CHAPITRE 02

★ QU’ALLEZ-VOUS FAIRE ? ★

• Vote 1 : forcer le destin en appelant Lola, même si tu n'as en fait pas grand-chose à lui dire cet appel permettrait peut-être de créer un contact.

• Vote 2 : Évitons le malaise avec ce genre d'appel. Hugo du cours d'anglais peut en témoigner.

Voici le premier index de la fic

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