[FIC] Les SENTIERS de la DRAGUE
Wurst-Mann Wurst-Mann
01 décembre 2017 à 18:28:55
Alerte
Vachement sympa cette fic
Je vote 1
Et d'où la meuf justifie son coup de genou par sa vengeance envers les mâles cis-blancs, alors qu'on est noir ?
Croire que les f*ministes ont une logique
Non je déconne, c'est une erreur que je te promets de ne plus commettre par la suite.
Vous pouvez Ă©videmment continuer Ă voter !
Ouaip, je veille au grain
Nan mais en vrai, on s'en fout
Continue khey
CHAPITRE 01 - CETTE FILLE
PART 08 : L'injection 2/2
- Vous n'êtes pas très coopérative mon enfant. Enlevez au moins un bouton !
Lola sortit de la chambre allant chercher de l'aide mais cela te laissait à présent seul avec ce clown pervers ! Toi qui avais une horreur des clowns tu étais en panique totale.
- Je peux enfin m'occuper de toi !
Le clown enleva son pantalon rembouré et sa perruque rouge qui laissait à présent place à une chevelure brune dégarni et un pantalon de ville. Il avait tout de même gardé son nez rouge et il ressemblait maintenant davantage à l'artiste de ce matin !
- Wow c'est vrai que tu baves vraiment beaucoup mon enfant. Oh je peux arrêter de dire cette idiote expression maintenant que je suis à découvert. Je ne suis pas du tout Clown, je ne fais pas de jeu d'alcool et je déteste donner du bonheur.
- Et vous ne vous appelez pas Clyne ?
- Ah, Au temps pour moi... qu'est-ce que vous faites ici alors !?
Je suis juste un tueur en série qui me fait passer pour un clown pour tuer mes victimes à l'hôpital. J'en suis à 67 ! Vous avez juste à mettre un nez rouge et un pantalon trop grand pour vous et tout le monde vous prend pour un clown. Le genre humain est exceptionnel de bêtise non !?
- Attendez mais ce ne serait pas plus facile de les laisser mourir sachant que la plupart n'ont que peu de temps Ă vivre ?
- J'y avais jamais pensé tiens. T'as peut-être pas tord.
- Tu seras donc ma dernière victime !
Le clown pas Clown prit l'un des coussins sous toi et te l'enfonça dans la tête. Sur le point de t'étouffer tu pris la planche métallique sur lequel Lola préparait la seringue et tu frappas le clown pas Clown à la tête, le temps qu'il reprenne ses esprits tu avais un peu de temps pour t'enfuir. Pris d'adrénaline tu réussis à t'extraire de ton lit et tu sortis de cette chambre.
- Y a un taré qui arrive ! Y a un taré qui arrive !
Tout en t'enfuyant tu criais cette phrase dans toute pour alerter les autres patients de l'infirmerie qui semblait étonnement très vide et très peu éclairée. Tu ne savais pas si c'était la fatigue ou la peur qui te faisait passer ce dispensaire pour immensément grand. Tu avais en plus l'impression d'être passé plusieurs fois au même endroit et cette course sans fin consommait l'adrénaline qui t'avait permis de courir. Un mini couteau te frollant avant de se planter dans le mur signala que le clown tueur te rattrapait.
- Je suis pas un vrai Clown mais j'ai des vrais jeux de couteaux !
Ne voyant toujours pas le bout de ce cauchemar tu tentais à présent de rentrer dans une chambre mais elles étaient toutes fermées. Plus aucune trace de Lola ou de Madame Silvie dans l'infirmerie, tu étais seul face à la mort.
Après avoir tenté de forcer une vingtaine de porte sans succès tu tombas enfin sur une ouverte. Tu entras immédiatement à l'intérieur avant de fermer juste derrière toi. Le clown tueur ne pouvait à présent plus t'atteindre pendant quelques temps. Dans cette chambre se trouvait une fenêtre donnant sur la rue, ce cauchemar prenait peut-être fin.
- J'avais pas remarqué que l'infirmerie se trouvait aussi haut !
Mince ! Tu te trouvais en fait à une trentaine de mètres du sol ! Qu'est-ce qui était passé par la tête de cet architecte d'avoir construit ça aussi haut. Tu juras passer le reste de ta vie à traquer les architectes incompétents si tu réussissais à sortir d'ici. Tu entendis d'ailleurs les grandes chaussures de clown tueur sur le pas de la porte fermée.
- Heureusement que j'ai fermé la porte. J'ai encore un peu de temps pour réfléchir à un...
Le clown tueur venait de défoncer une nouvelle porte. Il tenait dans les mains une lance pointée dans ta direction.
- Je peux pas mourir comme ça !!!
- Au revoir mon enfant. J'aimerais bien que tu cries quand je t'enfoncerais ça dans le sternum, ça rajoute de la dramaturgie tu vois et ça me fait encore plus kiffer !
Le clown tel un jouteur courut en ta direction. Tu voyais la mort arriver Ă toute vitesse vers toi. C'Ă©tait la fin.
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Tu te redressas sur ton lit tout en tapotant ta poitrine. Bonne nouvelle aucune blessure de lance n'était présente sur ton corps. En regardant autour de toi tu vis que la chambre était plus sombre qu'à ton arrivée, l'horloge au dessus de la porte indiquait 19h33. Près de toi se trouvait 2 feuilles où étaient inscrits quelques mots.
" Bonsoir, je ne pouvais pas rester à ton chevet plus longtemps. Je te laisse donc dormir jusqu'à ce que tu te sentes mieux. Tu rentre chez toi ou rester ici toute la nuit. Si tu décides de partir claque bien la porte de l'infirmerie derrière toi, elle ouvre de l'intérieur mais pas de l'extérieur.
Repose-toi bien
Madame Silvie "
"Hello toi, je sais pas vraiment ce qui s'est passé dès que j'ai commencé à appuyer sur la seringue tu t'es rapidement endormi. J'espère que tout va bien en tout cas. Si tu lis ça c'est que c'est le cas
Bisous. Ton Infirmière "
Après avoir remis ton collier et pris ton sac, tu quittais l'infirmerie. Tu sais les 2-3 agents d'entretien que tu croises avant d'arriver sur la rue. La nuit était tombée sur la Ville Lumière, ta folle journée prenait fin. Rien ne s'était passé comme prévu et encore une fois tu n'avais rien su maîtrisé. Regardant la vitre du métro qui te ramenait chez toi un seul mot te venait à l'esprit devant ton reflet.
FIN DU CHAPITRE 01
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QU'ALLEZ-VOUS FAIRE ?
- Vote 1 : Aller chez toi, ton coloc est sûrement là .
- Vote 2 : Aller chez tes parents ton père est sûrement absent.
Bon début de FIC khey .
Je sais pas trop comment tu t'y prends pour écrire,mais tu pourrais faire comme dans les JDR,tu jetes un dé voir si les kheys réussissent leurs actions,et tu met des probabilité.Par exemple pour le coup de point:
Tu met Vote 1 : "Foutre un coup de poing à Victor, meme si la boxe n'est pas ton fort mais avec un peu de chance il se retrouvera quand même en PLS,2 chances sur 6".Si tu as 1 ou 2 sur ton jet de dés on réussi sinon on rate.
Sinon tu peux aussi laisser les jets de dés cachés,et les proba aussi mais rester sur ce principe ,ça permet de réussir ou de rater su un malentendu,le facteur "chance" pouvant tout changer
Sinon je vote 1)
AlanOnym AlanOnym
02 décembre 2017 à 19:27:30
Alerte
Bon début de FIC khey .
Je sais pas trop comment tu t'y prends pour écrire,mais tu pourrais faire comme dans les JDR,tu jetes un dé voir si les kheys réussissent leurs actions,et tu met des probabilité.Par exemple pour le coup de point:
Tu met Vote 1 : "Foutre un coup de poing à Victor, meme si la boxe n'est pas ton fort mais avec un peu de chance il se retrouvera quand même en PLS,2 chances sur 6".Si tu as 1 ou 2 sur ton jet de dés on réussi sinon on rate.
Sinon tu peux aussi laisser les jets de dés cachés,et les proba aussi mais rester sur ce principe ,ça permet de réussir ou de rater su un malentendu,le facteur "chance" pouvant tout changer
Sinon je vote 1)
Ça me paraît être une bonne idée. Après il faut que je réfléchisse à la manière d'incorporer un tel système sans que ce que je raconte soit trop bordélique (déjà que c'est un peu le cas ) mais je le note dans ma tête
bepis2
03 décembre 2017 à 00:04:43
Alerte
Je vote 2), je veux rencontrer la daronne, probablement une mama.
Le 03 décembre 2017 à 10:48:48 -PARADISTA- a écrit :
AlanOnym AlanOnym
02 décembre 2017 à 19:27:30
Alerte
Bon début de FIC khey .
Je sais pas trop comment tu t'y prends pour écrire,mais tu pourrais faire comme dans les JDR,tu jetes un dé voir si les kheys réussissent leurs actions,et tu met des probabilité.Par exemple pour le coup de point:
Tu met Vote 1 : "Foutre un coup de poing à Victor, meme si la boxe n'est pas ton fort mais avec un peu de chance il se retrouvera quand même en PLS,2 chances sur 6".Si tu as 1 ou 2 sur ton jet de dés on réussi sinon on rate.
Sinon tu peux aussi laisser les jets de dés cachés,et les proba aussi mais rester sur ce principe ,ça permet de réussir ou de rater su un malentendu,le facteur "chance" pouvant tout changerSinon je vote 1)
Ça me paraît être une bonne idée. Après il faut que je réfléchisse à la manière d'incorporer un tel système sans que ce que je raconte soit trop bordélique (déjà que c'est un peu le cas ) mais je le note dans ma tête
bepis2
03 décembre 2017 à 00:04:43
Alerte
Je vote 2), je veux rencontrer la daronne, probablement une mama.
tu peux lire les "Livres dont VOUS êtes le héros" c'est à peu prés dans ce style là quai.
Et excellente suite khey
CHAPITRE 02 : L'ART DE LA RÉPÉTITION
Résumé des épisodes précédents (épisode 09)
Tu es Silvain Mistit, étudiant en LEA à Paris Diderot, la filière de l'élite et tu as craqué sur La jolie brune de ta promo, Lola.
Après un mois à rester passif tu as décidé de reprendre ta drague en main
Un violent combat a éclaté entre toi et Victor le beauf de la promo. Pensant t'en sortir sans égratignure un étonnant coup du sort t'a directement envoyé à l'infirmerie de la fac. Décontenancé par cette matinée ratée, la surprise était totale quand tu as vu Lola s'occuper de toi à l'infirmerie mais remarquant ton état critique elle t'injecte un antidépresseur qui te fait dormir durant des heures. Il est 20h, tu te dirigeais vers l'appartement de tes parents.
Est-ce la bonne décision ?
Part 01 : Tranches de famille
Tu avais décidé de te rendre dans ton foyer familial pour reprendre tes esprits et te remettre de cette si étonnante journée. La seule chose que tu voulais c’était t'allonger sur ton canapé et regarder en boucle les meilleures répliques de ton gourou de toujours, Joey Tribbiany. Tu te disais que tu allais sortir une de ses phrases à Lola si tu la croisais demain. Le signal vocal du métro indiquant ta station d’arrivée te sortit de tes pensées.
Après quelques minutes de marche, tu te trouvais devant la porte de l'immeuble où tu habitais. L'appartement se trouvait au 3 ème étage d'une résidence placée à la périphérie de Paris. Placé dans l'un des derniers endroits populaires de Paris, L'appartement de tes parents était plus grand que la moyenne des foyers Parisiens, cela faisait en effet plusieurs années que vous habitiez ici lorsque les loyers étaient encore à un prix abordable dans le microcosme parisien.
Devant la porte, tu cherchais tes clés à l’intérieur de ton sac qui ressemblait davantage à une poubelle qu’à une besace d’étudiants. La fouille prenait fin quand tu entendis le son caractéristique du métal gris dans cette fameuse poche cachée par un million d’éléments annexes ; tu n'avais même pas imaginé une seconde que.le trousseau pouvait être à l'intérieur.
Il n’y avait aucun bruit dans cet appartement, le seul signe de vie était une lumière allumée sur le salon. C’était sûrement toi qui l'avais laissé allumé en partant dans la précipitation de ce matin. Soulagé de ne pas voir ton père, tu lanças ton sac en l'air et courut en direction de ton si moelleux canapé.
Tu avais enfin une petit moment à toi. Tu enfonças ton casque sur tes oreilles et te dirigeas vers l’onglet favori de Google. Le site « Friends Zone » était déjà ouvert, c'était en effet le site que tu fréquentais le plus avec ton forum favori. C’était parti pour la vidéo intitulée « Best Of Joey Season 1 », tu entendis tout d'un coup une voix grave et imposante qui résonnait sur tous les murs de l'appartement.
Déstabilisé tu fis tomber ton casque au sol dans la surprise.
- Qu'est-ce que tu fais lĂ Ă cette heure !?
- D-d-desolé j’étais à l'infirmerie et j’ai pas p..
- Je m'en fous totalement de ça, tu t'es toujours pas trouvé un petit boulot de soirée !? Tu crois que tu vas toujours pouvoir vivre à mon crochet comme tu le fais ! Quand est-ce que tu vas enfin prendre ta vie au sérieux mon grand !
- Toi tu t’en fous de tout, tu penses que tout va te tomber dans le gosier sans bouger en restant là à regarder tes vieilles vidéos encore et encore. Vous les jeunes, vous aimez perdre votre temps !
- Et voilà manquait plus que ça, l'amalgame pour bien montrer que votre génération était bien mieux que la nôtre, j'attends que tu me sortes ton fameux serment maintenant.
- On avait la notion du travail et de l’argent nous. On a forgé le monde qu'on a voulu de notre sang et de nos larmes. Mais maintenant il n'y a plus aucun respect, plus aucune règle, le Monde n'a plus aucun repère et ne sait plus reconnaître les choses importantes des futilités de votre monde virtuel. Tiens si j’avais énoncé le quart de ta remarque je me serais pris une droite de mon paternel.
- Et allons dans la surenchère !
- Encore une fois ce petit ton insolent avec moi et tu tiendras les yeux au sol jusqu’à la fin de tes jours dès que je m'approcherai de toi, tu m’as compris ? Je suis pas un de tes potes alors tu vas faire preuve d'un peu plus de retenu devant moi, t'es chez moi ici alors tu respectes les règles sinon tu prends tes affaires et tu te barres d'ici.
Ton père semblait attendre que tu lui répondes mais tu te mordas la langue jusqu’au sang pour ne pas réagir à cette puérile menace. Cette fois il ne gagnera pas. Tu te contentas de ramasser ton casque au sol et de le remettre sur tes oreilles sans un mot.
- Bah voilà tu commences enfin à respecter tes aînés, avec un peu de chance tu vas ressembler à ton paternel un de ses jours.
Il attendit encore quelques secondes avant de se diriger vers la cuisine. Du sang dégoulinait des coins de tes lèvres et la douleur ne compensait plus ta volonté de lui répondre. Quelques mots s’échappèrent de ta bouche.
- Comme si j'avais un centième d'envie de te ressembler
- Garde ton Ă©nergie pour trouver du boulot et affronter le monde, ne reviens pas ici tant que tu n'aies pas devenu adulte avec une fiche de paie.
Tu étais à présent assis sur le canapé les 2 poings serrés, le regard noir. Tu avais désormais envie de rien même la compilation des meilleurs blagues de Joey n'y auraient rien fait. Un mélange de haine et de dégout envers ton père et toi-même se dégageait de tes yeux. Les frictions entre ton père et toi n’étaient pas choses rares. Il n'y avait pas un jour où vous ne rentriez pas en conflit quand tu revenais dans ta maison familiale, le moins que l’on puisse dire c'est que vous ne vous entendiez pas.
- Comment Maman a pu se marier avec un type comme lui.
Après être resté quelques heures sur le canapé de ton salon à fixer le plafond rentrant en introspection, tu ramassas ton sac pour te diriger vers ta chambre, la seule chose que tu voulais c'était mettre fin à cette journée
C'était ta chambre d'adolescent, elle n'avait pas vraiment changé depuis des années vu que tu vivais bien plus dans ta colocation qu'ici l'air devenant irrespirable dès que vous étiez toi et ton père dans la même pièce. Il y avait des posters de Prince, ton artiste favori, quelques magazines So Foot trainant sur le parquet où l'on pouvait lire des titres tapageurs comme "Gourcuff, la nouvelle Star de l'OL" ou "Deschamps avec l'OM il a fait !" Si c'était un jour comme les autres tu aurais lu quelques pages de ses vieux magazines ou écouter le dernier EP du Kid de Minneapolis mais ce soir tu n'avais envie de rien, ni même de dormir. Tu changeais de position encore et encore essayant divers méthode inédites qui auraient fait pâlir les créateurs du Kamasutra. Un pied dehors, puis l'autre puis la tête à l'envers et la fenêtre ouverte. Rien n'y faisait.
Dans ces moments où tu étais si triste et dégouté de la vie même quand tu étais plus jeune, seule une personne réussissait à te donner du beau moqueur. C'était Elle.
Silvain n'a pas réussi à dormir de toute la nuit mais une nouvelle journée de profile à l'horizon, Qu'allez-vous faire ?
- Vote 1 : Flâner en ville, tu ferais peut-être de belles connaissances
- Vote 2 : Aller Ă la Fac.
- Vote 3 : Aller chercher du boulot
boulot
CHAPITRE 02 - L'ART DE LA RÉPÉTITION
Résumé des épisodes précédents (épisode 09)
Tu es Silvain Mistit, étudiant en LEA à Paris Diderot, la filière de l'élite et tu as craqué sur La jolie brune de ta promo, Lola.
Après un mois à rester passif tu as décidé de reprendre ta drague en main
Après un violent coup à la tête faisant suite à un combat entre Victor et toi, tu fus directement envoyé à l'infirmerie où c'était Lola, qui s'occupa de toi. Malheureusement pour toi, une surdose de calmant te fit dormir toute la journée.
De retour chez toi, tu te pris une nouvelle fois le bec avec ton père creusant un peu plus le fosset vous séparant. Ta nuit fut donc très compliquée.
Alors que les premiers rayons de soleil émergent du ciel, une nouvelle journée commence. Journée qui pourrait te réserver son lot de surprises.
- Part 02 : Nouveau rayon
Les premiers rayons du jour pénétraient dans l’intérieur de ta chambre et annonçaient la fin de cette si courte nuit où tu n'avais pas réussi à fermer l'œil un seul instant repensant inlassablement aux propos de ton père qui t'avais réellement touché. D'habitude la moindre de ses remarques rentraient dans tes oreilles avant de faire le chemin inverse sans avoir intégré le moindre de ses propos. Mais pas cette fois.
Tu pensais aussi à ton infirmière d'un jour quand tu réussissais à mettre ton père de côté et tu avais cherché des simulacres de stratégies pour revoir ta demoiselle. La seule chose que tu avais d’elle c'était le mot qu’elle avait écrit avant de partir mais dans ton état de morosité aucun plan ne semblait réellement tenir la route.
C'est donc en trainant des pieds que tu te préparas à une nouvelle journée qui semblait déjà trop longue.
Après avoir fini ta toilette et t’être préparé avec les premiers vêtements qui te passèrent sous le nez, tu allumas ta télévision regardant les dernières informations. D'habitude tu partais directement de l'appartement sans regarder aucun media si ce n'est ton forum favori mais ton père n’étant pas la, une petite séance télévisuelle ne te ferait pas de mal.
- Il est près de 6h30 sur BFMTV, les titres de votre journal :
- Ils ne lâcheront rien, c'est ce que répètent les syndicats de la CGT durant les différentes opérations escargots menés dans toute la France. La Loi Travail provoque toujours autant de remous la CFDT appelle d’ailleurs a une grève générale le Mercredi 17 Octobre.
- Bilbo c'est le nom du bébé phoque de fils du président coréen, reportage au plus près de l’événement.
- Les étudiants se préparent à une grande manifestation. Leur représentant parle même de la plus grande action jamais réalisé depuis Mai 68
- Mais d'abord l'information que vous attendez tous : La plus grosse tourte du Monde est enfin prête ! Et c'est en France que ça se passe nos envoyés spéciaux sont sur le terrain et vivent l’événement en direct
Déjà gavé, tu éteignis ton poste. Tu n’avais pas vraiment la tête à aller en cours ce matin, revoir la tête de Victor et de ce public devant lequel tu t’étais humilié t'ennuyais.
Aujourd’hui tu allais donc flâner en ville pour reprendre goût à ta vie.
- Depuis quand il fait si froid Ă Paris putain !?
Malgré ton intermède télévisuelle tu n’avais pas vu la météo sur Paris et ton combo jean + chemise à manche courte n’était pas vraiment fait pour ce genre de climat. Grelottant comme pas possible, ton attitude provoquait regard et autres interrogations des passants.
Tu marchais déjà depuis une bonne vingtaine de minutes recherchant un quelconque divertissement dans cette ville. Mais l'ancienne Lutèce paraissait aussi morne que toi aujourd’hui.
- Mais y a rien Ă faire dans cette ville ou quoi ?! Et vous lĂ !? Vous connaissez une adresse sympa dans le coin ?
- Je vous parle ! Je cherche un truc Ă faire dans cette putain de ville !
- Ah ! Vous êtes touriste c'est ça ?
- Pas du tout je suis Parisien pur souche ! Je connais rien d'autre que ce petit bout d’âme qu'est Paris.
- Ah ça tombe bien, j’ai énormément de mal a me faire remarquer des prestataires de services. Comment prendre un taxi dans cette ville ? À chaque fois que je m’arrête à leur station il y’en a aucun qui s’arrête.
- Ah c'est un piège dans lequel tous les provinciaux tombent. À Paris il faut mettre tout son savoir vivre de côté, dès que vous voyez un taxi, postez vous devant lui en criant Taxiii ! À tous les coups il vous prendra. Il y a une part infime pour qu'il vous écrase mais le risque zéro n’existe pas après tout.
- Vous avez l'air de vous y connaître, vous avez d'autres conseils à donner ?
La personne sortit de sa poche un petit carnet et un stylo et attendait impatiemment une nouveau tip pour mieux vivre Ă Paris
- Entre le 10 et le 25 du mois vous pouvez frauder dans le métro, aucune de chance de vous faire contrôler. Pour ne jamais faire la queue dans quelque endroit que ce ne soit, vous criez n’importe quel Prénom commun qui vous passe par la tête. Et vous vous dirigez vers la personne qui vous paraît le plus timide, il n’osera pas vous foutre un vent et vous gagnerez quelque place.
- Vous ĂŞtes vraiment exceptionnel monsieur, vous devriez Ă©crire un livre !
- Qu'est-ce qui se passe ici ?
- Ce type là , il connaît tout sur Paris c'est tout bonnement fabuleux
- Oh c'est vrai ! Vous saurez comment on drague les Parisiennes ? Elles sont les plus dures Ă attraper j'ai l'impression.
- J’en fait l’amère expérience monsieur, je vous présenterais un ami qui s’y connait bien mieux que moi à ce sujet. Bon faut que j'y aille maintenant
Tu restais finalement près d'une heure de plus à donner pleins de conseils aux passants se réunissant autour de toi. Il y'avait des jeunes, des moins jeunes, des touristes, des provinciaux et même des personnes qu’on pourrait appeler vulgairement des weshs qui t'entouraient. Un groupe de touristes chinois t'avait même suivi durant quelques minutes avant que tu réussisses finalement à leur expliquer que tu n’étais pas un guide.
Tu étais content d'avoir plus aider ses gens avec divers combines et arnaques qu'ils pourraient utiliser pour abuser des pauvres innocents n'ayant rien demandé. Tu avais repris un peu de beau moqueur et la nuit horrible que tu venais de passer semblait loin, malheureusement tu redescendis très vite sur Terre quand tu tapotas ta poche.
- Putain on m'a volé mon portefeuille, ca doit être ces weshs, je savais bien que le petit asiatique n’écoutait pas ce que je disais !
Tu te précipitais immédiatement en direction de la place nourri par l’espoir de retrouver les malfrats t'ayant dérobé ton portefeuille. Dans le feu de l'action, tu percutas violemment une personne. Vous étiez tous les 2 tombés au sol mais tu semblais t’être fait bien plus mal que lui vu la vitesse à laquelle tu avais été projeté vers le sol.
- Merde ! Tu peux pas faire attention ! C'est pas vrai t'as cassé mon cadeau !
- D-desolé vieux, j'ai pas fait exprès, il m'arrive tellement de galère en ce moment
- T'as de quoi me rembourser, c'est quand même toi qui m'as foncé dedans ?
- Bah justement je viens de me faire voler mon portefeuille, y'avait tous mes billets à l’intérieur, heureusement que j'ai laissé mes papiers chez moi avant de partir (toute façon tu peux crever pour que je te rembourse)
- Bon on va s'arranger autrement
Tu t’étais écrasé sur un jeune homme mince au port altier qui dégageait une réelle confiance en lui et une grande assurance qui contrastait forcément avec ta posture bien plus recroquevillé et ta tête enfoncée dans tes épaules. Après avoir passé sa main dans ses cheveux remettant en place sa coupe coiffée décoiffée, il reprit.
- J'ai passé énormément de temps à trouver ce cadeau maintenant qu'il est en miettes je suis un peu dans la merde. Et c'est quand même un peu de ta faute, Mec. Donc tu vas m'aider à trouver un meilleur cadeau que j'avais acheté et en moins cher. Deal ?
- J'ai l'impression que ça ressemble plus à un ordre qu’à une question. Je me sens pas en l’état de courir pour que tu me laisses tranquille donc j'accepte cette mission.
- T'es un bon gars, moi c'est Milan, Ă©tudiant glandeur.
- Je suis Silvain Mistit, looser au grand cœur.
Il te tapota lourdement sur l’épaule comme signe amical.
Tu viens de casser le cadeau d'un passant en voulant remettre la main sur ton portefeuille, ne pouvant pas le rembourser tu es contraint de l'aider à trouver un cadeau dans les rues de Paris. Espérons que tu réussisses au plus vite cette mission pour repartir à la recherche de ton bien.
superframboise superframboise
17 décembre 2017 à 15:25:25
Alerte
Je croyais que la fic Ă©tait morte, content que tu sois de retour
Content de te revoir aussi Non je compte bien continuer cette fic même si personne ne lit . Ça me fait de l'exercice d'écriture et je prends plaisir à développer cette histoire.
CHAPITRE 02 - L'ART DE LA RÉPÉTITION
Résumé des épisodes précédents (épisode 11)
Tu es Silvain Mistit, étudiant en LEA à Paris Diderot, la filière de l'élite et tu as craqué sur La jolie brune de ta promo, Lola.
Après un mois à rester passif tu as décidé de reprendre ta drague en main
Après un violent coup à la tête faisant suite à un combat entre Victor et toi, tu fus directement envoyé à l'infirmerie où c'était Lola, qui s'occupa de toi. Malheureusement pour toi, une surdose de calmant te fit dormir toute la journée.
De retour chez toi, tu te pris une nouvelle fois le bec avec ton père creusant un peu plus le fosset vous séparant. Ta nuit fut donc très compliquée.
Partant Ă la recherche du wesh t'ayant fait les poches, tu percutas un jeune homme et cassa son cadeau. Tu es donc contraint de l'aider Ă trouver un nouvel objet Ă offrir.
Que va bien pouvoir encore te réserver cette journée ?
Part 03 - L'Étudiant glandeur 1/2
Il te tapota lourdement sur l’épaule comme signe amical.
Tu viens de casser le cadeau d'un passant en voulant remettre la main sur ton portefeuille, ne pouvant pas le rembourser tu es contraint de l'aider à trouver un cadeau dans les rues de Paris. Espérons que tu réussisses au plus vite cette mission pour repartir à la recherche de ton bien.'''
Vous partites Ă la recherche d'un nouveau cadeau.
- Je suis allé dans des tas de magasins mais j'ai rien trouvé à part la breloque que t'as cassé !
- Quelqu’un que je connais depuis beaucoup de temps et j'aimerais offrir quelque chose de bien cette fois-ci. Je suis pas vraiment doué en cadeau.
- (Comme si je l’étais plus que toi…) Oh pas de soucis.y a pleins de boutiques sympas.
Vous vous arrêtiez tout d'abord devant un magazine Zara à la recherche de la perle rare mais très vite vous eutes la sensation de voir les mêmes vêtements partout que ce soit accroché sur le dos du mannequin ou portés par les clients du magasin.
Déguerpissant au plus vite de cette usine, Vous passiez ensuite par la FNAC, le magasin n’était pas vraiment rempli ce qui n’était pas étonnant pour un jour d'octobre en fin de matinée, cela ne te dérangeait pas, bien au contraire vous pourriez trouver quelque chose d’intéressant bien plus facilement de cette façon. Une jolie hôtesse vous accueillit
- Bonjour puis-je vous aider ?
- Oh oui Mademoiselle. Je cherche un cadeau pour une amie, il me faut la perle rare, vous avez des idées ?
- Appelez-moi Clotilde, pas besoin de toutes ses formules de politesse
- Clotilde. C'est un beau prénom, ça. Il vous va parfaitement. Moi, c'est Milan, Looser au Grand cœur
- (C'est mon expression ça !)
La jeune femme pencha la tête lançait un regard en coin à ce type. Elle ne t’avait un seul instant porté une quelconque attention ses yeux plongés dans ceux de Milan. La question que tu te posais sur les véritables intentions de cette femme trouvait enfin quelques réponses.
Tu la comprenais un peu en même temps, Milan était beau, grand, confiant, il avait tout pour plaire. Même si tu l’enviais l’intérêt qu'il provoquait chez les gens tu n’avais aucune animosité particulière envers lui, il avait l'air d’être un type plutôt sympa qui se prenait pas vraiment la tête.
Voyant que ton camarade et l’hôtesse continuèrent leur jeu de séduction, tu tentais de filer aussi furtivement que possible enchainant les petits pas en arrière. Tu étais désormais à quelques mètres de Milan, à deux doigts de sortir de son champ de vision.
- Nous avons des magnifiques casques Beats by Dre en promotion, ça pourrait vous plaire.
- Ça serait pas mal ça Clotilde. T’en penses quoi mec !?
Tu avais manqué l'occasion de t'en aller, Clotilde vous emmenait à présent dans le rayon acoustique du magasin, vous montrant le casque qu'elle avait tant vanté auprès de Milan. Malgré la joie de l’hôtesse à vous exposer son produit, Milan semblait déçu et déclina dès qu'elle le lui proposa.
Tu n’entendis pas le reste de la conversation, en effet tu avais réussi à t’éloigner d'eux te dirigeant vers la sortie du magasin. Tu avais perdu assez de temps ici, même si tu étais peiné de laisser ton nouveau camarade en plan tu savais qu’il allait réussir à trouver la perle rare seule, après tout tu étais plus un boulet qu'une personne d’une grande aide dans ce magasin.
- Putain mais c'est toi le fdp qui a volé mon porte-monnaie !
Un wesh survêt sur les bras, pantalon de sport sur les genoux étaient en train de jouer au dernier F1 2017 dans le magasin. Tu reconnus le type qui t’avais volé ton portefeuille.
- Et wesh t'es ki ?! Laisse moi ou sur la tête de ma mère je t’encastre !
- On jure pas sur les mères, viens par ici.
Le wesh jeta la manette vers toi mais tu l'évitas de justesse. Une grande course poursuite se lança dans le magasin. Le wesh se déplaçait sans mal entre les clients du magasin tandis que tu t'empalais dans chacun d'eux dès lors que tu essayais de les éviter. Il était en train de te disperser. Le wesh asiatique était maintenant à quelques mètres de la sortie tandis que tu ramassais les restes d'une grand-mère que tu avais littéralement étalé sur le sol.
Alors que tout espoir de retrouver ton portefeuille semblait perdu, le wesh trébucha après qu'une personne du magasin lui fit un croche-pied. Il s’écrasa honteusement en plein dans le rayon DVD à 10 euros qui lui tombèrent sur la face la seconde d'après. Tu t’empressas de ramasser ton portefeuille tombé de la poche du délinquant dans les vapes.
- Ça t'apprendra à voler dans les poches des autres, petit merdeux. Se faire assommer par les dizaines de comédies de Jennifer Aniston, quelle tristesse !
- (Y’en a qui sont pas mal pourtant) Merci Milan, j’avais plus aucune chance de le retrouver s'il était parti plus loin.
- T’étais parti où mec ? J'ai tourné de l'œil et t’étais plus là !
- No-Non-non je cherchais juste un cadeau dans mon coin. Ne crois pas que j'ai voulu filé en douce discrètement ahah, t'as trouvé d'ailleurs ?
- Clotilde est partie dans la réserve chercher leur dernière livraison, j'espère que ce sera bien mieux que ce qu'elle m'a présenté jusqu'à présent. Tu sais ça veut dire quoi Clotilde en vieux latin ?
L’hôtesse arriva les mains pleines de marchandises. Courte sur patte, les chaînes Hi-Fi et autres ordinateurs étaient bien plus lourds et grands qu'elle. Elle semblait tituber sous ses marchandises tellement à elle avait du mal à les porter. Enfin arrivée à l’établi, elle balança tout sur la table et lâcha un grand ouf de satisfaction, témoignant de la difficulté de la tâche qu'elle venait d'effectuer.
- Et voilà , la crème de la crème de ce qu’on s'est fait livrer ce matin. Vous devriez trouver votre bonheur là -dedans. J'ai sué pour les avoir vous avez intérêt à en prendre un !
- Veuillez m'excuser, Clotilde mais ça ne fera pas l'affaire.
- Je pense que les cadeaux high-tech ne lui plairont pas forcément. Vous devez sûrement m'en vouloir de vous avoir tant embêté, je ne voulais pas vous déranger à ce point veuillez m'excuser. Je repasserai peut-être au début de soirée, passez-moi votre numéro pour que vous l’étiez au jus dès nouveaux produits
Milan n'avait même pas jeté un coup d'œil à la marchandise rapportée par l’hôtesse et s’était contenté d’objecter son offre dès que les produits étaient sur la table. Elle semblait dégoutée d’avoir fait tout cela pour rien mais le combo regard ravageur et sourire en coin de Milan lui fit oublier cette déception. Elle s’exécuta et donna son numéro à ton camarade.
Vous étiez maintenant dans la rue à la recherche d’une nouvelle piste de cadeau.
CHAPITRE 02 - L'ART DE LA RÉPÉTITION
Part 03 - L'Étudiant glandeur 2/2
- Le courant avait l'air de passer avec l’hôtesse. Vous devriez peut-être organiser un rendez-vous.
- Oh tu sais la vente c'est un jeu de séduction entre l'acheteur et le vendeur. + Tu as de l'emprise sur l'autre, + tu as de chance d'avoir ce que tu veux. Elle le savait aussi bien que moi, c'est pour ça qu’elle m'a sorti les produits de sa remise. J'ai vu la date de livraison et ils ont été acheminé la semaine dernière et pas aujourd’hui.
- Non c’était bien la date d'aujourd’hui.
- Merde ! J'allais pas acheter un produit high-tech de toute façon, je te rappelle que ta mission était de trouver un produit pas cher et unique !
- ( Comme si ça se trouvait à tous les coins de rue, putain !) Tiens pourquoi pas ce magasin ?
Tu ouvris une porte que beaucoup de clients ont du traverser au vu de sa vétusté et son usure. À l’intérieur, vous découvriez une véritable capsule temporelle. C’était comme un bric-a-brac de tout ce qu’on pouvait trouver comme objet.
De l’élément le plus commun au plus excentrique, de gadget contemporain à l'outil du millénaire dernier. Quelques centimètres de poussière recouvraient certains d'eux. Une profusion d’objets naissaient dans chaque recoin du magasin. Leur nombre se comptait à l'infini, à chaque fois que vous pensiez avoir fait le tour, vois découvriez une nouvelle pièce cachée par une montagne de tasses, lampe, bougies, et boudoirs.
Une lumière attira tout à coup attention dans une partie plus en retrait du magasin : dans un coin où était empilé divers objets n'ayant plus aucune utilité dans notre siècle, votre œil fit attirer par quelque chose de brillant.
Tu n'arrivais pas à savoir si cette lumière si étincelante venait de l'objet où si elle était juste réfléchi sur ce dernier. Posant délicatement les autres objets qui se tenaient sur elle, tu contemplais enfin pleinement cette sublime relique doré. Elle était en totale contraste avec les autres éléments qui l'entouraient, malgré un âge marqué comme en témoignait les coins froissés et mouillés de la pochette, une certaine pureté du neuf se dégageait du merveilleux objet.
- J'en crois pas mes yeux, où t'as déniché ça !?
- C'est étrange à dire mais je l'ai comme senti, elle m'a attiré vers elle. Comme si elle m'appelait.
- On l'a trouvé ! C'est exactement ça qu’il me faut ! Elle va être ravie !! Putain j'arrive pas à croire que t'aies trouvé ça !
Vous aviez déniché La perle rare, celle qu’on ne voit qu'une seule fois dans une vie avant de regretter le reste de ses jours de n’avoir pas sauté sur l’occasion. C’était le 44 Tour de Bobby Lawman, le roi du Blues ayant œuvré pendant + de 20 ans et ayant marqué de sa patte toute la musique. Même toi qui ne t'y connaissais pas vraiment en musique savait à seul point il était difficile de tomber sur un vinyle de Roi du Blues surtout celle qui était l'une de ses toutes premières œuvres.
- Bonjour Monsieur Ă combien vous vendez ce vinyle ?
- 80 euros ! Merde. Je savais que ce genre de pièce coûtaient une fortune. On va devoir se rabattre sur autre chose Silvain
- Ça doit faire dans les 15 euros. C'est une très bonne affaire Milan !
- Je n'ai que 10 euros Ă vous donner. Deal ?
- Il m'est impossible de descendre aussi bas mon jeune ami
- Pourtant c'est ma dernière offre.
- Qu'est-ce que tu fais putain !? Tu sais Ă quel point ce disque est rare ! MĂŞme si elle disque Ă©tait Ă 300 euros, ce serait une bonne affaire. Tu prends pas ce cadeau je me barre !
Tu tirais sur la manche de Milan tout en lui criyant dans l'oreille ces mots mais ton camarade n'en avait rien à faire de tes menaces. Une bataille de regard s'était en effet lancée entre Milan et le vieux marchand, au vu de son sourcil droit à demi levé c'était loin d’être la première fois que le Marchand avait affaire à un têtu client, Milan se défendait comme il pouvait en variant l’intensité de son regard lorsqu’il bougeait la tête mais l'affrontement semblait tout de même déséquilibré. Dans la surprise générale il déclencha une vague de sourcils déstabilisant le vieillard qui lâcha le regard.
- Oh ma suzette ! C'est plus du tout pour moi toutes ses conneries. Vivement que Didier transforme ce magasin en sex shop ça me fera des vacances.
Milan, victorieux, donna les 10 euros au marchand et se promenait maintenant fièrement son trophée sous le coude. T’étais content pour lui et étonné par l’aplomb dont il venait de faire preuve. Tu te promettais de travailler ton regard tous les jours désormais afin d'avoir le revolver dont parle tant Monsieur Lavoine. Sorti de ce sanctuaire, tu avais assuré avec brio mais pas sans mal ta mission, il était tant que la route de Milan et toi se séparent.
- Merci pour ton aide, sans toi je serais jamais allé dans cet endroit. Elle va être ravie
- C'est rien tu m’as toi aussi permis de récupérer mon portefeuille. Je pense que je vais y aller, à bientôt
- Attend mec t'es libre Vendredi prochain ?
- Il y’a une fête Vendredi, ce serait sympa que tu viennes t'es pas pris de tête, tu vas bien t'amuser Je te présenterais au reste du groupe ne t'en fais pas pour ça, tu te sentiras pas seul.
- (Ça fait longtemps qu’on m’avait pas dit que j’étais quelqu’un de cool, putain !) laisse-moi réfléchir.
Qu’allez-vous faire ?
- Vote 1 : Tu acceptes l’invitation
- Vote 2 : Tu rejettes l'invitation
Je suis sur que notre cible c'est sa copine d'ailleurs
CHAPITRE 02 - L'ART DE LA RÉPÉTITION
Résumé des épisodes précédents (épisode 12)
Tu es Silvain Mistit, étudiant en LEA à Paris Diderot, la filière de l'élite et tu as craqué sur La jolie brune de ta promo, Lola.
Après un mois à rester passif tu as décidé de reprendre ta drague en main
Après un violent coup à la tête faisant suite à un combat entre Victor et toi, tu fus directement envoyé à l'infirmerie où c'était Lola, qui s'occupa de toi. Malheureusement pour toi, une surdose de calmant te fit dormir toute la journée.
De retour chez toi, tu te pris une nouvelle fois le bec avec ton père creusant un peu plus le fosset vous séparant.
Après avoir flâné en ville, tu aides un certain Milan a trouvé un cadeau pour une de ses connaissances. Satisfait de ton aide, il t'invite à une soirée qui se tiendra Vendredi prochain.
Part 04 - De souvenirs et de foule
L'hésitation ne fut pas longue et tu acceptas l'invitation de Milan. Ravi, il te passa son numéro et quelques unes des informations nécessaires pour retrouver les lieux de la fête.
- T'as bien compris ? Vendredi prochain. On sera à la cool, en mode décontract. Pointe toi vers 22h. Tchao mec, à Vendredi. Et encore merci pour le cadeau.
Tu saluas ton camarade par un choc d'épaules, puis il s'éloigna, se confondant désormais dans la foule compacte qui occupait les rues de Paris. Les avenues de la ville Lumière étaient à présent noirs de monde témoignant de l'heure avancée de la journée. L'angle de ton portable indiquait 16h43.
- Fichtre (arrête avec les expressions de vieux) ! j'ai pas pu passé toute la journée à chercher un cadeau !?
Tu continuais de parcourir les trottoirs de Paris. Une vibration fit trembler la poche gauche de ton jean :
" 06 37 70 24 *6 vous a envoyé un message : Ouais mec, c'est Milan. Je te rappelle l'adresse de la fête. Elle se déroulera le 11 Avenue de République.
TChao Mec.
Pendant que tu lisais ce message, une lumière attira ton regard dans la vitrine se tenant en face de toi. Tu te plantas devant elle, les yeux écarquillés et brillants. Tu posas tes 2 mains sur le verre pour mieux la contempler.
Entouré de divers jouets et figurines, une danseuse juste-corps sur la peau tournait dans une petite boîte rose où était moulée une inscription indiquant "Le rêve infini". Tu te tenais en fait devant la boîte à musique que ta mère faisait retentir dans ta chambre juste que tu dormes dans tes premières années d'existence.
___________________ https://youtu.be/z1EjzJT1OOM ___________________
Malgré la vitre qui empêchait tout son de se diffuser dans la rue, tu entendais cette merveilleuse musique se jouer dans ta tête. Ça faisait une éternité que tu n'avais pas entendu cette douce mélodie retentir, tu sentais ton corps se réchauffer et ce petit moment de bonheur fit place à une profonde tristesse. Ton téléphone retentit une nouvelle fois.
- je sais que c'est toi ! j'ai ton gros visage qui s'affiche Ă l'Ă©cran
- Oui..euh je voulais juste savoir si ça allait vu que t'es pas venu en cours aujourd'hui ?
- C'est pas vraiment ton genre de t'inquiéter pourtant. Sinon oui je vais bien, le mal de tête s'en va peu à peu.
- Génial ! T'as sûrement eu le temps de testé mon jeu alors ?
- AllĂ´ooooo ? Je t'entends plus ?
- Moi je t'entends bien pourtant.
- Je rentre dans un tunnel Ronan, on se parle plus tard Cruche Criche Croche.
Tu mis fin à l'appel et décida de rentrer à ton appart. Regardant une dernière fois la danseuse tournée sur sa scène de 10 centimètres, tu te dirigeas désormais vers la bouche de métro la plus proche.
Elle était noire de monde, tu n’avais plus vu ça depuis qu'un chien avait été retrouvé sur les voies il y a quelques mois. À première vue vous étiez près d'un demi-millier sur cette voie, les gens étaient amassés comme des sardines avant la livraison du lundi matin et un simple éternuement d'un passager aurait fait tomber des franciliens sur la voie électrique.
Une grande tension se dégageait, les visages marqués et fermés des voyageurs témoignaient des heures qu'ils avaient enduré dans cette égout électrique
Tu te demandais si attendre ici était une bonne solution quand tu aperçus de l'autre côté de la voie une sorte de rame cachée où un métro attendait depuis quelques minutes maintenant. Au bord de l'asphyxie, tu sortis au plus vite de cette masse informe pour te rendre dans ce métro secret.
Tu empruntas un petit couloir qui te mena directement vers cette rame. Le métro secret semblait vide, tu pouvais entendre tes pas résonner sur les parois et autres vitres du train. Il était, en plus de cela, très peu éclairé, la profondeur de vue était donc assez faible et il était très difficile de savoir ce qu'il y avait à plus de 3 mètres.
- C’est peut-être pas une si bonne solution finalement.
C'est vrai que tu ne savais rien de la destination vers laquelle allait ce train et tes déductions sur son trajet était peut-être complètement fausse. Tu n’eus pas le temps de prendre ta décision quand le signal sonore se fit entendre accompagnant la fermeture des portes.
L'ambiance était toujours très sombre, et la vision de l'espace encore difficile. Le train était maintenant en marche, pendant que tu continuais à marcher dans les allées du wagon vides. C’était un nouveau modèle de train, les wagons étaient donc reliés les uns aux autres et constituaient un unique tronc où tout le long était accessible.
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Alors que tes pas étaient les seuls bruits qui résonnaient dans le wagon, un son provenant d'une source devant toi arrivait à tes oreilles, il semblait venir d'un instrument, plus précisément d'un instrument à corde. La note s'estompa avant de nouveau faire résonner tes tympans.
Les pincements de corde étaient désormais accompagné d'une voix humaine chantant une note aussi pure que le La d'un diapason. Elle faisait à présent varier l'intensité de ses cordes provoquant de magnifiques variations. Si sa voix était aussi significative et originale c'est parce qu'elle mêlait vocalises quasi divines résonnant dans tout le train à une touche rauque marquant sûrement une tendance au tabagisme.
Tu te laissais à présent guider par ses sons comme enivrer par une sublime mélodie. Après quelques pas, tu vis une chevelure blonde éclairée par une lumière jaune crépitante au dessus d'elle. Elle était assise au sol malgré les strapontins vides qui se tenaient près d'elle, le dos tourné à toi elle continuait de jouer quelques notes de ses instruments. Arrivant à son niveau tu posas ta main sur son épaule, le regard hagard.
Qu'allez-vous faire ?
- Vote 1 : Continuer Ă crier jusqu'Ă que l'un de vous meurt Ă©touffer
- Vote 2 : Essayer de calmer la jeune femme
- Vote 3 : Continuer ton chemin comme si de rien n'Ă©tait
Données du topic
- Auteur
- -PARADISTA-
- Date de création
- 18 novembre 2017 Ă 13:22:05
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