[FIC] Les SENTIERS de la DRAGUE

Première fois que j'ai droit à un tel honneur, merci khey . J'accepte le titre.

Sinon, comme personnage, je dirais Cazales, rsaiste, aveyronais, obsédé par les créatures de légendes (fées, dragons, goblins, vouivre, tarasques, etc), les tueurs en série et le gaz moutarde, le genre de mec bizarre qui fait flipper en soirée et que tu te demandes si tu vas pas le retrouver dans les pages faits divers un jour.

C'est noté Thiriodrakondas, mais je te préviens déjà, il va pas apparaître tout de suite.

J'entends bien Khey Bepis, je fais le test pour voir si ça rajoute quelque chose dans la fic et si je vais refaire ce système ou pas

Le 17 janvier 2018 à 20:20:48 _Paradista a écrit :
C'est noté Thiriodrakondas, mais je te préviens déjà, il va pas apparaître tout de suite.

J'entends bien Khey Bepis, je fais le test pour voir si ça rajoute quelque chose dans la fic et si je vais refaire ce système ou pas

C'est pas grave khey, je suis déjà bien content d'avoir un personnage dans une fic

Darkbed

18 janvier 2018 à 00:17:23
Alerte
1 elles sont malaisabtes tes soirees quai

Mes soirées sont avec Slipman et toi ?

Je viens d'écrire la sweet, il ne me reste plus qu'à stickeriser et enlever les fautes

Au programme, des flics, des pétasses et des appels malaisants

CHAPITRE 03 - LA SOIRÉE

Part 08 - Gueule de bois (1/2)

______________________ https://youtu.be/yrB0ySDZPTg ______________________

Le regard au loin, perdu dans les profondeurs de l'horizon parisien, tu profitais des dernières nuées nocturnes dans lequel baignaient les toits, rêvant aux aurores pleines de promesses et de possibilités qu'allaient t'offrir, sûrement, les prochains rayons de soleil pour -L- et toi.

- Putain ça caille ici.

Le fine brise de fin octobre caressait ta peau ébène nue et provoquait une poussée de chair de poule sur tes bras. C’était un coup à attraper une crève mal amenée. Il était temps de te réchauffer dans l'appartement du 11eme arrondissement.
____________

Les vestiges de la fête baignaient dans leur saleté et vomis ; 2, 3 fêtards jusqu'au boutistes dansaient peinement sur la piste recouverte de meubles cassés et de bric à bac de déchets, inertes comme vivants. Les gris visages pales des comateux allaient de pair avec les moroses rideaux déchirés surplombant les fenêtres brisées. Alors que l'appartement baignait il y a quelques minutes encore dans d’éclatantes et verdoyantes couleurs vives renvoyant à la passion qui animait les acteurs déchaînés de la soirée tout semblait désormais plus triste, plus terne.

Rien n'avait vraiment changé aux premiers abords, pourtant, tout était différent maintenant.

2 personnes n'en avaient parallèlement que faire du pathétique émanant du délabré appartement, trop occupés à se ploter ou à enfoncer leur langue au fond de la gorge de l'autre. Le BCBG Jean-Sébastien et Thyrine prenait du beau temps dans ce désastre organisé qu’était la cuisine du 3eme étage. La bonne nouvelle c'est que JS ne te taperait plus sur le système avec son exposé de ses couilles, la mauvaise c'est qu’il se réveillerait sûrement avec une mauvaise surprise s'il ne prenait pas ses précautions (en latex).

La Belle envolée, tu n'avais plus grand intérêt à rester ici. Tu cherchais Milan pour le remercier de t'avoir invité, il était accompagné de l’omniprésente mais non moins peste à la queue de cheval.

- Salut gros, je vais y aller. C’était vraiment une soirée sympa, riche en trucs bizarres mais bien énorme.

- Au plaisir mec, dommage qu’on n'est pas pu davantage discuter, une nouvelle occasion se représentera sûrement. J'oubliais, on est dans la même promo donc on se reverra.

Dans un geste affectueux, Milan claqua son épaule contre la tienne quand quelque chose le stoppa net dans son mouvement. Sa mine avait radicalement changé et il regardait fixement le bas de ta mâchoire.

- Qu'est que c’est que ça ? T'as chopé un numéro ?

- Euh ouais… c'est une longue histoire. J’ai parlé à une fille sur un toit, on a sympathisé et elle m’a laissé ça, tu vois. Mais c'est rien du tout…ahah il s'est rien passé…

Le visage de ton camarade était plus marqué, ses sourcils plus retroussés. Même si Lola avait insisté sur le fait qu'elle ne sortait pas avec lui, tu ne savais pas exactement quelle était la nature de leur relation, tu ne savais même pas si Lola ne venait pas griller sa clope à tes côtés après avoir couché avec lui.

Cette situation t'indisposait grandement. Tu tentais donc difficilement de parler d’autre chose ou de rester le plus évasif possible sur la provenance de ses 10 numéros mais Milan voulait des comptes.

- C'est qui cette fille ?

- Je crois pas que tu la connaisses.

- Je connais tout le monde ici, vas-y décris là moi.

- Une brune assez rousse à la peau blanche tendant vers le foncé. Elle est petite mais pas vraiment, tu vois..

- Une brune qui est en même temps rousse ? Petite et grande ? Je comprends rien.

- En fait je ne la voyais pas bien avec le mauvais éclairage donc je peux pas vraiment te dire. Il faut vraiment que je te laisse… merci encore. Passe une bon week-end, au revoir Loreline

- ..

Mal à l'aise tu détalas aussi vite que possible évitant un interrogatoire plus poussé de Milan. Tu touchais ton cou vérifiant que ton collier était encore là, ses divers claquements en attestaient. Tu pouvais partir. Vite.

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A l’étage d'un bâtiment de l’avenue de la République, 2 jeunes personnes observent une troisième s'en aller.

- « Petite mais pas vraiment » même un enfant ment mieux que cet abruti. Comment Lola peut même avoir envie d’adresser la parole à ce genre de sous-être, sa chatte doit lui démanger.

- Tu pourrais arrêter de parler comme une peste, s'il te plaît.

- Monsieur a soudainement des couilles qui poussent dans son slibard ? Par contre quand c'est pour remettre à sa place des vauriens, tu tremblotes comme une carpe qu'on sort de l'eau.

- Je me casse.

Le jeune homme s’éloignaient de la fenêtre, se séparant de sa compagnie féminine.

- Personne ne veut sortir avec des carpes, Milan ! Fais toi greffer des balls, des bonnes grosses balls avec la taille de balle de golf !!!

- Qui c’est qui crie comme ça ?

- Ferme la, Kim Jong.

- http://image.noelshack.com/fichiers/2017/22/1496590336-blockhead-d.png

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Sur l'avenue de la République, tu pensais encore à l’étrange discussion que tu avais eu avec Milan. Les premiers rayons solaires n'éclairaient toujours pas le ciel parisien mais les premiers lève-tôt pointaient déjà le bout de leur nez sur les routes et allées du quartier. Paris ne dormait jamais, constamment éveillée et survitaminée. C’était ce que tu adorais dans cette ville, son dynamisme incessant. À toute heure de la journée, été comme hiver, qu'il pleuve ou neige elle vivait.

Dans tes pensées, tu entendis les sirènes bleues retentir à quelques dizaines mètres de ta position. Les flics étaient arrivés au bâtiment où tu t'amusais il y a un instant. Quelques 6 véhicules des forces de l'ordre accompagné d'une patrouille d’intervention était amassé sur les lieux de la fête du siècle.

Depuis les évènements récents du champ de Mars mettant à mal une partie du plus beau monument du Monde, la mairie soutenue par l’état Français avait doublé les équipes de sécurité en ville intervenant aussi bien pour des véhicules mal garées que pour une simple incivilité. Même cracher par terre pouvait te coûter une intervention musclée accompagnée en option d'un coup de matraque bien placée et 56 heures de garde à vue dans des locaux bondées.

Qu'aurait pu bien se passer si tu étais resté plus longtemps à la soirée ? Aucune idée, dans tous les cas tu avais bien fait de décamper au plus vite.

Le trajet du retour se déroula sans réel encombre mais avec l’habituelle bonne humeur des franciliens matinaux s’engouffrant dans les premiers métros déjà pleins de la capitale.

- Il va se grouiller le petit merdeux !

Pour n'importe quel individu ce genre de remarque était agressive mais quand elle venait d'un habitant de la mégalopole française, ces mots spontanés signifiaient qu'il était bien réveillé prêt à attaquer une nouvelle grande journée. Il en fallait de l’énergie pour faire tourner cette grande start-up européenne qu’était la Babylone Française.

À la porte de chez toi, Monsieur Sanchez ne te sortit pas pour te faire part d'un énième problème de tapage ou d'une fête des voisins prochainement organisée. Tu jetas même un coup d'œil au judas de sa porte mais aucun globe oculaire ne te fixait de l'autre côté de la porte. Un samedi matin à cette heure si matinale, on avait tous droit à son petit repos, non ?

Le bazar de ton appartement te rappelait celui dans lequel tu venais de sortir dans une bien moindre mesure évidemment. Quelques bouteilles de Jack traînaient tout de même dans les quatre coins du salon et des top pendouillaient sur la lampe centrale encore allumée du salon.

Même si tu savais que Jimmy prenait en ce moment même du plaisir avec une fille tu mourrais d’envie de lui montrer au plus vite la marque du succès de ton pari. Tu te précipitas donc dans la nouvelle chambre de ton coloc manquant par la même occasion de te casser la gueule par 2 fois sur des chaussettes hautes.

Sous la couette, le Dom Juan hawaïen d’origine se reposait aux côtés de Zala, la connasse qu'il avait baisé dans ton ex lit. Il aurait pu au moins changer de compagne nocturne. Pour la première fois, une même fille se tenait dans son lit 2 fois à quelques jours d'intervalle et ça devait être celle que tu détestais le plus.

- Yo Jimmy, c’est moi.

- Monte dans la barque, Rose. Je monterai dans le prochain.

- Hey Jimmy, réveille-toi !

- Hein !? Ah c'est toi Vieux frère. Putain c’est quoi que je vois à ton cou !? T'as réussi !!

- Lâche-moi, putain, tu m'étrangles. Tu risques en plus d'effacer le numéro.

Jimmy te sauta au cou pour te prendre dans ses bras. Tu réussis après une dizaine de secondes de lutte à te sortir de ses pattes.

- Bah raconte, Mec. On va pas y passer 2 heures !!

CHAPITRE 03 - LA SOIRÉE

Part 08 - Gueule de bois (2/2)

- Bah raconte, Mec. On va pas y passer 2 heures !!

Tu t'exécutas d’énoncer en détail tout ce qui venait de se passer. Tu étais surpris par la façon dont Jimmy t'écoutait. Ses yeux émerveillés brillaient à chacune de tes phrases comme un gamin devant un conte qu’on lui narrait avant que ses paupières ne se ferment. D'habitude il en avait rien à foutre de ce que tu pouvais lui dire ponctuant ses phrases par « Sérieux, Vieux frère ? » pour faire semblant de te suivre. Cette étrange réaction était sûrement corrélée au fait qu'il n’avait pas l’habitude que tu lui raconte des histoires en rapport avec le sexe opposé.

- Maintenant je sais ce que tu ressens quand je te parle de mes Games même s'il y'a clairement moins d'action dans les tiennes !

- Je déteste ça

- C’est ça... Je vois toujours une bosse sur ton jean quand j’en parle ! C'est le Jimmy effectivement, mon gars ! Aussi universelle que Victor Hugo ! Bref continue !

Son état d’émerveillement était quelque fois stoppé par les remarques agaçante de sa collègue féminine.

- Et la, il y a de la fumée à la porte d’entrée tu vois. Et il y a 3 ombres indiscernables qui se tiennent juste derrière et d'un c…

- Tu peux te taire, s'il te plaît !? Y’en a qui essaie de dormir.

- Laisse-le raconter, Zala ! Et après, Silvain !?

- Une d’entre elle parle dans le salon et là…

- Chut putain, elle est à chier ton histoire. Va la raconter au salon ou au clodo en bas de l'appartement.

- T'es chez moi ici, sale conne !!

Zala se leva tout à coup du lit.

- C'est qui que tu traites de sale conne !? Va te faire foutre !

- Tais-toi Zala !! Et il se passe quoi après !?

- Ouais ferme là, Zala.

- Tu vas le laisser me parler comme ça ?

- On t'a dit de te casser Zala.

- Parle bien petite merde. En plus ton histoire c'est du Fake, tu sais comment je le sais ? Parce que t'es moche et con, personne voudrait inviter un mec comme toi.

- Et toi t'es une pétasse au gros cul !!

Zala, string comme seul appareil partait de la chambre en te faisant un doigt d'honneur dressé fièrement jusqu’au moment de refermer la porte.

- Alors !? Alors !?

L’émerveillement de Jimmy continuait tout au long de l’histoire surtout au moment où tu lui parlas des toits, un sentiment de fierté maître à élève s’affichait presque sur son visage jusqu’au moment où il sut l'identité de la personne t’ayant embrassé le cou.

- Qu'est-ce qui ne va pas ?

- j'espère que c'est pas cette Lola qui t'a laissé ton numéro ? Hein, Vieux frère ?

- Bah si, pourquoi ? Tu sais très bien que je veux la chopper. Je vois pas ce qu’il y a de choquant.

- T'abuses, mec.

- Mais quoi !?

- Si je t'ai proposé ce pari, c’était pour une raison simple : te faire penser à autre chose que cette fille pas que t'aies davantage envie de te la faire !

- Lola est vraiment cool, je t'assure. En plus d’être incroyablement belle.

- T’en a des milliards des filles comme elle, Vieux frère.

- Tu l'as même pas vu.

- Dis-moi où je m’arrête.

Jimmy mimait le grossissement d'une poitrine avec ses mains te demandant la taille de bonnet qu'elle faisait.

- C'est pas ça, idiot ! Je te jure, il y a quelque chose de spécial chez elle.

- C'est ce qu'ils disent tous…

- Comment ça ?

- Je me comprends. D'ailleurs, ton Padre a appelé, mec. Et il était pas content. Il voulait te parler au sujet du travail. Je pouvais pas en placer une.

- Allô Silvain ?

- Arrête Zala, je suis occupé ! B-bonjour Monsieur Mistit, ça va bien chez vous ?

- Passe-moi Silvain.

- Il n'est pas là Monsieur. Je peux prendre un message, si vous le voulez, j-je ne vous oblige à rien bien évidemment.

- Dites-lui qu'il doit m’appeler au plus vite. J’espère pour lui qu'il s'est trouvé un emploi, cette fois je ne me contenterai pas de le menacer.

- Oui Monsieur je lui dirais. Oh putain ! Tu fais chier Zala, c'est pas le moment ! Excusez-moi Monsieur Mistit, je disais que je lui passerai le message mais vous savez en ce moment c'est difficile de trouver un bon job… allô ? Allôoo ?

- Putain, il va encore me rabâcher ça pendant des semaines… Désolé de t’avoir fait subir ça Vieux.

- Tu vas l'appeler ?

- Je sais pas encore. Aujourd’hui j'ai prévu d'aller voir un ancien pote d’enfance. J’ai pas envie que ça plombe ma journée en plus je sais très bien ce qu'il va me dire.

- Il était vraiment vénère, ça a presque empêché Zala de finir ce qu'elle faisait

- Pas de détail, s'il te plaît

- Et voilà la bosse !

- C'est ton futal qui est comme ça !

★ Ton père vient de te laisser un message au sujet de l’emploi que tu devais trouver. QUE COMPTES-TU FAIRE ? ★

• Vote 1 : Appelez ton père même si tu n'as toujours pas trouvé d'emploi.
• Vote 2 : Te préparer pour aller voir ton ami d'enfance.

Ribauchard

19 janvier 2018 à 00:18:08
Alerte
La 2) , on commence a devenir alpha nous

Tu dis sûrement ça a cause de la réaction qu'il a eu auprès de Zala ?

Ils peuvent pas s'encadrer et ça fait ressortir en Silvain une certaine agressivité naturelle, déjà à cause de ce qu'elle a fait dans sa chambre avec Jimmy et de 2 parce que leur animosité est "innée" (y a des gens, dès que tu les vois, tu peux pas les encadrer). Il pourrait jamais réagir comme ça (pas pour l'instant en tout cas) avec une fille comme Loreline.

Mais c'est vrai que cette quête lolesque va le mener dans une évolution passant par une prise de confiance (qui a déjà commencé)

CHAPITRE 03 - LA SOIRÉE

Part 09 - La Bonne personne (1/2)

Ton paternel allait attendre. Tu n'allais pas gâcher ta journée avec une énième embrouille au sujet d'un emploi que tu n'avais toujours pas daigné chercher. Il était tellement préoccupé par ton insertion professionnelle que ça en devenait agaçant, le travail n’est pas un finalité mais un moyen.

- Faut le comprendre Vieux Frère, y a de moins en moins d'emploi pour les jeunes surtout ces temps-ci.

- Tu te mets du côté de son côté maintenant. Excuse-moi Jimmy, mais tu n'as pas idée de comment il est à ce sujet. Sur tous les sujets d'ailleurs, tu vois le mot excès ? Bah il est au dessus de ça. Puis qu'est-ce que t'en sais de la dynamique du marché du travail, je sais même pas ce que tu fais de tes journées quand je suis pas là.

- Mais je travaille !

- Dans quoi ?

- Si je te le dis, je serai obligé de te tuer

- Fais-le avant le coup de fil à mon père alors

- Non j'ai envie de voir ça

- Bon, faut que je me change. Merci pour tes vêtements que tu m’as prêté. Tu m'as littéralement sauvé la mise.

- De rien. Mais tu repars déjà ?

- J'ai prévu de revoir Berthold, un pote d’enfance aujourd’hui. D'ailleurs faut que je le prévienne.

Après avoir enregistré le numéro de Lola dans ton téléphone et effacé la marque de son baiser qui resterait néanmoins ancré dans ta tête à jamais, Tu avais proposé à Berthold de passer une partie de la journée avec lui.

Berthold, durant une partie des années collège, vous aviez fait les 400 coups ensemble, dans l'insouciance de l’âge bête. Tu ne comptais plus les heures de colle que vous aviez récolté pour indiscipline en classe, tags sur les tables et même bataille dans la cantine. Le plus gros scandale que vous aviez causé fut le trafic de ballon du gymnase que vous revendiez aux autres camarades friands de sport. La gifle stratosphérique que ton père t'infligea quand vous vous êtes faits prendre la main dans le sac à ballon Nike réchauffaient encore ta joue gauche.

Le plus surprenant dans vos coups d’éclat se trouvait dans le fait que c’était toi le cerveau et ton ami l’homme à tout faire dans vos combines mais prime de risque oblige il récoltait tous les lauriers et affections des autres membres de la classe, filles comprises. Mais jamais au grand jamais tu ne lui en as voulu d’être plus populaire que toi. L'essentiel était bien ailleurs.

Le temps de faire tourner puis sécher une machine, tu te mangrais un bout dans la cuisine ouverte où la pimbêche de Jimmy était plantée. Tu n’hésitas pas à lui piquer une tasse du café qu'elle avait préparé.

- Je dois avouer que ton café est pas mal.

- Je t'ai pas donné l'autorisation d’y toucher, je suis pas là pour nourrir les assistés.

- Dommage, c’est la seule chose qui aurait pu tenter Jimmy de te faire rester.

- Qu’est-ce que tu sais de notre relation ? On est sur la même longueur d'onde sur tous les plans, jamais il ne me jetterait comme une moins que rien. Tu vas devoir t'habituer à mon « gros cul » il va rester longtemps dans les parages.

- J’éclate de rire ! T'es qu'un autre trophée sur son armoire, et pas le plus clinquant en plus. En tout cas t’es la fille la plus drôle qu’il a ramené depuis un moment… 2 semaines au moins.

- Qu'est-ce que t'y connais toi ? À te branler sur une fille que t'auras jamais jusqu’à éjaculer en pleurant sur ta main, t'es pitoyable à en pleurer.

- Vraiment la plus marrante.

- Putain il se passe quoi ici !? Viens là ma belle.

Jimmy apparut alors que Zala tenait fermement la cafetière bouillante dans les mains sonnant la fin de ce nouvel échange avec la conquête de ton coloc. Tes vêtements secs, tu enfilas un slim des plus communs accompagné d'une chemise même pas repassée. Tu n'allais pas à un rendez-vous galant, pourquoi se soigner ?

- Bon j'y vais Jimmy, passe une bonne journée.

- Toujours, Vieux frère !

- Au revoir ma Zala !

- Casse-toi vieille merde.

C'est sur cette belle parole que tu quittas ton appartement, Monsieur Sanchez toujours absent du palier.

_____________________

Durant tout le trajet, tu repensais aux marquants moments que tu avais passé avec Berthold. Vous étiez vraiment proches, c’était même celui qui s'apparentait le plus à ton meilleur ami à cette époque.

Avec tous ses beaux souvenirs ré émergents à la surface, tu te demandais ce qui avait bien pu se passer pour que vous vous perdiez autant de vue. Ton dernier souvenir avec lui remontait à une séance de Wolverine, et quel souvenir (de merde) ! Le film brillait par sa médiocrité. C’était peut-être le fatal mais terriblement juste jugement du temps qui vous avait fait prendre 2 chemins différents. Qu’importe, aujourd’hui tu étais heureux de le revoir.

Arrivé dans les beaux quartiers Parisiens ou vous vous étiez donné rendez-vous, aucune trace de Berthold dans les horizons mais les cafés étaient déjà noirs de monde, habituelle pour un Samedi début d’après-midi. Tu l’appelais à plusieurs reprises, en vain. Son absence te laissait le temps de jeter un œil à ton forum favori, ces derniers jours tu avais moins l’occasion d’être à l’affût des bouffonneries de tes kheys.

Mais ce n’était pas la période la plus faste du forum, le seul topic intéressant concernant la mise en place d'un numéro anti relou par 2 SJWs afin que les filles puissent donner un faux numéro à des mecs un peu trop collants. Légèrement en stress, Tu vérifias même que Lola ne t'avait pas écrit ce numéro sur la gueule. Ouf ce n’était pas le numéro anti-relou qu’elle t'avait donné.

Berthold était toujours injoignable, le temps se faisait long et tu ne trouvais pas meilleure idée de le combler que de raconter ta dernière nuit sur ton deuxième site préféré après Friends Zone, le site recensant toutes les infos de ta série préférée. Après l'habituelle « baise-la » du first ou les menaces de ddb par manque de photos dans ton topic on te conseillait de passer la seconde avec elle – une redite du first soit dit en passant -

Berthold avait déjà une heure et demi de retard et l'agacement apparaissait sur ton visage et dans ta gestuelle, tu envoyas même en pleine gueule d'un gosse son ballon qui avait roulé jusqu’à tes tennis.

Un taxi s’arrêta alors près de toi, le visage de ton ami ressortant par la fenêtre.

- Regardez qui voit là ! Mon black préféré ! Désolé du retard mais j'ai une surprise pour toi !

- T’es en retard ? J'avais même pas vu l'heure passée, tiens ! Une surprise ? Fallait pas Berthold.

- Je t'ai ramené quelqu'un !

Un familier visage féminin sortit de l’autre coté de la voiture.

- Ah Isabelle, t'es venu… J'en conclus que vous êtes toujours ensemble après toutes ses années.

Isabelle avait été dans le même collège que vous mais ne s’était jamais retrouvé dans ta classe. Tu n’avais jamais eu de réelle affinité avec elle contrairement à ton ami.

- Bab et moi ne sommes jamais séparés depuis le collège. C'est ma petite sucrerie à moi.

- Et toi t'es ma grosse sucrerie. Bette d'amour

Bab et Bette se donnèrent à présent un baiser esquimaux juste à côté de toi qui, d'un sourire gêné, détournais le regard.

En une fraction de seconde tu étais retourné en 4eme, ce n'est pas juste le temps qui vous avait éloigné Berthold et toi mais une entité palpable et visible : Isabelle. Un beau jour d'hiver, ils s’étaient croisés tu ne sais où dans l'enceinte de votre établissement signant leur début de leur relation et la fin de la vôtre. Après leur rencontre, ils passèrent l'ensemble de leur pause à découvrir la biologie à 2. Vos coups d’éclats se faisaient de plus en plus rares, à l'instar des soirées passées à spammer la console de jeu chez lui au profit d'Isabelle. Le coup fatal fut porté le jour où il refusa de manger avec toi pour déjeuner chez sa petite amies Depuis ce jour, Tu détestas les amourettes scolaires

- Excusez-moi de vous déranger… on peut aller s'asseoir…

- J’adore ton petit nez, Bab

- J'adore la douceur du tiens, Bette

- Qu'est-ce que vous dites du Café Positivité ? Ça a l'air bien sympa.

- Bof… il y a toujours pleins de bruits dans cet endroit. Et c'est rempli de gens bizarres. Allons au Starbucks, hein Bette.

- Évidemment Babinette

Les 2 amoureux se dirigeaient vers l'une des enseignes du géant américain de café sans même attendre ton opinion. Après avoir commandé tu te posas sur une des tables donnant sur la rue. Tu venais de remarquer un détail qui t'avait depuis le début échappé. Les tourtereaux portaient les colliers en cœur dont l'un possède une partie du symbole amoureux tandis que l'autre porte la seconde partie.

CHAPITRE 03 - LA SOIRÉE

Part 09 - La Bonne personne (2/2)

Les 2 amoureux se dirigeaient vers l'une des enseignes du géant américain de café sans même attendre ton opinion. Après avoir commandé tu te posas sur une des tables donnant sur la rue. Tu venais de remarquer un détail qui t'avait depuis le début échappé. Les tourtereaux portaient les colliers en cœur dont l'un possède une partie du symbole amoureux tandis que l'autre porte la seconde partie.

- T'as pris quoi Silvain ?

- Un chocolat chaud et toi ?

- On a pris un double capuccino supplément crème.

- Parle nous de toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? Ça doit faire un bail qu’on s'est pas vu !

- Tu sais, Il n'y a pas grand-chose à raconter.

- Arrête de te la jouer ! Tu fais quoi comme études, tu vis où, y a pleins de choses à dire !

- Je suis en 1ere année de LEA à Diderot, je vis en collocation en plein Paris, c'est sympa même si des fois on prierait pour être seul quelqu’un temps. Sans que quelqu’un soit toujours collé à vous 24h/24, vous voyez ?

- Pas vraiment.

- LEA ? C'est génial, ça ! Nous on est en CPGE de commerce à Henri IV, on espère intégrer HEC à la fin des concours et des 2 ans de travail intense.

- Henri IV, c'est pas la meilleure prépa de tout Paris !?

- C'est ce que les classements disent mais nous on regarde pas vraiment ce genre d’éléments. On veut juste arriver au bout de notre projet qui serait déjà un bel accomplissement.

- Elle est loin l’époque où on foutait que dalle en classe, hein Silvain !?

- Ahah !

- Ouais grave…

Bab et Bette constituait un de ses couples qui utilisaient constamment le « On » ou le « nous » après avoir totalement banni de leur langage une quelconque marque de l’individualité pourtant naturelle chez l'Homme. Ça y’est à présent tu les voyais comme une masse informe où l’on ne pouvait distinguer le corps de l'un séparé de l'autre, Berthold et Isabelle était devenue BabBette, un monstre à 2 têtes parlant à l'unisson.

BabBette se lançait une nouvelle fois dans des déclarations et Gimmicks propres aux amoureux, ils imaginaient un avenir commun s’étalant déjà sur plusieurs dizaines d’années. Il parlait d’enfant, de maison, de bridge. Oui de bridge. BabBette décrivait leur futur avec un tel aplomb qu'il avait pris 30 ans en une gorgée de chocolat au lait et ça t'effrayait. Serais-tu aussi perché qu’eux, un de ses jours ? Aussi mielleux qu'agaçant ? Tu te juras que jamais au grand jamais, tu ne serais que le quart de ce qu’était BabBette.

Alors que La masse informe mélangeaient leur fluide salivaires durant une vingtaine de minutes faisant de toi la troisième roue crevé d’un vélo de cycliste professionnel, la discussion retourna en un rien de temps sur toi et tes relations.

- C’est quand que tu nous présentes une chérie, Silvain ?

- Mais quand vous le voulez ! Il faudrait organiser un dîner, Papa, Maman…

- Ça te ferait le plus grand bien. On te sent triste et fatigué. Il est peut-être temps de te caser.

- Tu te tiendras droit et fier ; un grand sourire se dessinera nuit et jour sur ton visage.

- Me caser ? Je fais pas ma crise de la trentaine en jalonnant les bars de la Capitale à la recherche d’une compagne, je viens d’être majeur ; j'ai toute la vie devant moi pour penser à des parties de bridge au coin du feu un mardi après-midi. Si c’est ça la vie de couple, ça me fait pas rêver.

- Le prend pas mal Silvain, on disait ça pour t'aider.

- Merci mais je suis très bien célibataire. Il y a plein de bénéfices à être célibataire, t’as toute la place dans le lit, t'as de compte à rendre à personne, je fais ce que je veux à l'heure que je veux. C'est ma vie et elle me plaît.

- T'as sûrement raison. On a sacrifié tout ça pour apprécier autre chose. Quelque chose de génial et magique, un présent en commun et je t'assure que ça vaut tous les célibats du monde.

- Je t'assure que non.

- On connaît des tas de personnes qui étaient dans la même situation que toi fier de la liberté qu'offrait leur situation amoureuse puis ils ont rencontré l'amour au coin d'une rue et toutes les idées sur le couple, l'amour, la vie à 2 a radicalement changé. Évident, il faut rencontrer la Bonne personne qui te fera redéfinir tes priorités, mais dès que tu la trouveras tu le sauras, Silvain. Dès que tu la trouveras tu comprendras.

- La bonne personne.

________________ https://youtu.be/wEwouUjDTTE ________________

Tu passas le reste de l’après-midi avec tes 2 camarades te rappelant les bons souvenirs de votre jeunesse tandis qu'ils te racontaient leur histoire en commun. Longtemps tu en avais voulu à Isabelle de t'avoir volé son pote et à Berthold de t'avoir abandonné mais maintenant que tu les voyais 6 ans plus tard toujours aussi accro l'un à l'autre, toute l’amertume laissait place à un profond respect pour les 2 tourtereaux. Ils s’étaient trouvés et une sincérité passionné de dégageait de chacun d'eux envers l’autre.
Il était temps de vous dire au revoir. À la sortie du café tu pris intensément l'un et l’autre dans tes bras.

- Allez, lâche nous Silvain.

- Laisse-le, il est heureux de revoir ses amis.

- Prenez soin de chacun de l'un de l’autre, aussi bien que vous l’avez fait depuis tout ce temps

- Promis.

- …

Bab et Bette rentrèrent dans un taxi. Tu les regardais prendre de la distance avec une légère mélancolie. Les années passaient et tout changeait, l’enfance ne devenait plus qu'une Madeleine de Proust qui ressurgissait une fois à l’autre tandis que la vie d’adulte profile à l'horizon mais Berthold l'appréhendait avec la bonne personne atténuant cette peur de l'inconnu que nous connaissons tous. La bonne personne.

FIN DU CHAPITRE 03

★Une nouvelle semaine commence pour Silvain. Une semaine décisive si vous faites le bon choix. QU'ALLEZ-VOUS FAIRE ? ★

• Vote 1 : Flâner en ville
• Vote 2 : Aller en cours

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