Le monde du travail me rend totalement fou
Le 19 juin 2017 à 21:38:15 Witherspoon23 a écrit :
Je crois que l'environnement de travail joue un rôle fondateur dans notre épanouissement, si il s'agit d'un lieu connu et qu'on éprouve une certaine lassitude avec une fréquentation quotidienne de celui-ci, on peut légitimement se poser des questions.
Mais pour un changement radical il faut des moyens, du courage et de la patience.
Sauf que si tu as déjà une vie ancrée avec divers crédits, une compagne... cela complique le projet.
La chose la plus importante c'est que tu as conscience que cette situation n'est pas jouable sur le long terme, alors que la plupart des gens insistent dans cette direction par défaut.
Il y a aussi que vivre coûte cher !
Là je suis en stage, mes parents m'aident car je ne touche pas assez mais une fois mes études terminées ça deviendra beaucoup plus compliqué d'arrêter et de chercher autre chose : il faudra bien vivre pendant ce temps !
Le 19 juin 2017 à 21:50:35 Cool a écrit :
Raison pour laquelle l'op je me suis mis comme entrepreneur / indépendant, mes affaires fonctionnent bien et je décide moi-même de mes heures de travail + je peux bosser soit chez moi soit en allant chez le client.
Dans quel domaine et comment as-tu fait ?
Evidemment que j'envisage aussi la question mais j'ai quatre difficultés majeures :
- Trouver les financements de départ ou un prêt de la banque si entreprenariat
- Avoir de la crédibilité, ne serait-ce qu'à mes propres yeux, afin de trouver des clients si je suis indépendant
- Le fait qu'on me dise qu'au final, en indépendant, on travaille deux fois plus qu'en tant que salarié
- Le fait que je n'ai pas de véritable expertise particulière ou d'idée originale à vendre
Le nombre de fainéant pseudo dissident ici mon dieu
Le problème c'est que vous êtes resté trop longtemps le cul visé sur une chaise ça vous à changé
Le 19 juin 2017 à 21:46:20 _sunsh_ a écrit :
Perso je me vois bosser en esclave pendant quelques annees en profitant du chomage en attendant la mise en place d'un revenu universel/autre solution suite à la robotisation massive que arrive. Je vivrais avec mes economies + RU, j'essaie deja de me faire de l'argent pas moi meme via trading etc pour garantir mon futur je me vois pas bosser toute ma vie je me foutrais en l'air avant si j'en suis obligé
Je ne veux pas te décourager mais ça a quand même peu de chances d'arriver avant une bonne poignée de décennies...
Le 19 juin 2017 à 21:49:21 Loubard101 a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:43:13 karatouchka a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:29:43 Dragon01234 a écrit :
Le 19 juin 2017 à 19:59:49 karatouchka a écrit :
Le 19 juin 2017 à 19:54:07 grosbizz a écrit :
Putain je me reconnais dans ce que tu écris sur ton travail oO c'est exactement ce que je ressens, je bosse dans une agence bancaireExprimez-vous svp.
J'ai vraiment besoin de vous lire, le pire des sentiments que je ressens c'est la culpabilité car quand je dis ce que je fais on me dit que j'ai de la chance (à juste titre je le sais bien). Alors que je suis obligé de me médicamenter pour pas me tuer lol...T'as pas de la chance, t'as pas une bonne vie, c'est pas ça la vie qui rend heureux, à vendre ton unique temps de vie entre 10 et 20e de l'heure... comme 95% des gens, comme du bétail.
J'espere tellement réussir à échapper à ça et pas finir par changer consciemment ou non, d'avis. C'est du gachis quoiqu'on puisse en dire ou pire, en penser.
Mon avis subjectif est que ma vie est horrible, mais si je la compare (ce que certes on doit éviter au maximum de faire) elle est plutôt confortable.
IRL je peux pas me plaindre les gens ne comprennent pas. Quand on me demande d'expliquer pourquoi je me sens mal, les fois où je me décide à l'avouer, j'ai l'impression que mes arguments sont dérisoires. Y a que sur ce forum où des types ressentent parfois ce que je ressens, je veux dire avec autant d'intensité que moi et sans penser que j'exagère ou que je fais ma mijaurée.Moi aussi, j'ai un peu honte de me plaindre IRL donc je le fais sur le forum seulement. Avec mon salaire et mon taff, ça semblerait insensé pour la plupart des gens de m'entendre dire ça, mais je pense sincèrement que cette situation n'est pas enviable. Le truc c'est que la plupart des gens ne voient que le salaire, et plus tu gagnes d'argent, moins t'as le droit d'être malheureux.
C'est un peu ça, oui.
Et en même temps je veux bien comprendre que ce soit encore plus insupportable de donner 40h de sa vie pour quand même culpabiliser quand tu prends une pinte au bar.
Le 19 juin 2017 à 22:02:36 spf1 a écrit :
Va dans la fonction publique, tu seras moins sujet au jugement des autres
Ouhla, perso où je bosse c'est des commérages H24.
Le 19 juin 2017 à 21:55:47 Dragon01234 a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:43:13 karatouchka a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:29:43 Dragon01234 a écrit :
Le 19 juin 2017 à 19:59:49 karatouchka a écrit :
Le 19 juin 2017 à 19:54:07 grosbizz a écrit :
Putain je me reconnais dans ce que tu écris sur ton travail oO c'est exactement ce que je ressens, je bosse dans une agence bancaireExprimez-vous svp.
J'ai vraiment besoin de vous lire, le pire des sentiments que je ressens c'est la culpabilité car quand je dis ce que je fais on me dit que j'ai de la chance (à juste titre je le sais bien). Alors que je suis obligé de me médicamenter pour pas me tuer lol...T'as pas de la chance, t'as pas une bonne vie, c'est pas ça la vie qui rend heureux, à vendre ton unique temps de vie entre 10 et 20e de l'heure... comme 95% des gens, comme du bétail.
J'espere tellement réussir à échapper à ça et pas finir par changer consciemment ou non, d'avis. C'est du gachis quoiqu'on puisse en dire ou pire, en penser.
Mon avis subjectif est que ma vie est horrible, mais si je la compare (ce que certes on doit éviter au maximum de faire) elle est plutôt confortable.
IRL je peux pas me plaindre les gens ne comprennent pas. Quand on me demande d'expliquer pourquoi je me sens mal, les fois où je me décide à l'avouer, j'ai l'impression que mes arguments sont dérisoires. Y a que sur ce forum où des types ressentent parfois ce que je ressens, je veux dire avec autant d'intensité que moi et sans penser que j'exagère ou que je fais ma mijaurée.Quel que soit le critere que tu choisis pour te comparer, y'aura toujours des gens qui te sont inferieurs et d'autres qui te seront superieurs, et ca ne voudra pas dire que toi tu es forcement bon ou mauvais... tout est relatif
Ensuite le bonheur est subjectif, ce n'est pas un modele tout pret qui defini qui peut etre ou non heureux. Beaucoup de nos semblables choisissent la voie de la facilité, ou adopte tel systeme parce qu'on leur a inculqué et qu'il ne l'ont pas remis en question. Tant mieux, notre société a besoin de toutes ces personnes pour fonctionner (au pire illusoirement)
Pour les autres, à qui cette solution ne convient pas et qu'ils se refusent d'accepter, faut savoir que notre modele n'est pas du tout le seul proposé en ce monde, et que selon nos capacité et notre motivation on peut en adopter certains... ou encore se créer le sien
Je ne demande qu'à trouver ce modèle alternatif qui me convienne. Mais je ne trouve rien de convaincant, ou que ne nécessite pas un isolement presque total (et le renoncement au confort, ce que je pourrais tolérer si je vivais dans une grande communauté vibrante qui me nourrisse socialement, sans ça j'ai besoin au moins d'un ordinateur et d'internet je crois bien).
Le 19 juin 2017 à 20:58:16 PES-MasterRace a écrit :
Vous avez voulu faire des études pour frimer avec une belle voiture, acheter des fringues à 150€ et payer votre maison en 15 ans au lieu de 20.Moi à 16 ans je stoppais l'école, à 18 ans je passais mes permis et à 19 j'étais sur la route.
Et je suis plus heureux que vous.
Le 19 juin 2017 à 21:56:34 HowItWorks a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:38:16 karatouchka a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:27:53 HowItWorks a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:19:59 karatouchka a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:13:07 HowItWorks a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:09:22 karatouchka a écrit :
Le 19 juin 2017 à 20:58:39 Salvatio a écrit :
Tu aurais du réfléchir à ça bien avant et faire un métier qui t'épargnait ce genre de vie.Je ne sais toujours pas quel pourrait être ce métier, alors à 17 ans...
Parfois un même métier dans des environnements de travail différents n'a rien à voir.
Combien as-tu d'expériences professionnelles ? As-tu vécu cette situation chez une autre société ?Je me répète, mais l'informatique c'est très vaste, et la culture d'entreprise sera sensiblement différente selon que l'on est en ESN, en client final, en startup ou en agence web.
Peut-être est-ce simplement ta société actuelle qui ne te donne pas satisfaction (en ne t'impliquant pas davantage, en ne reconnaissant pas ton travail ou en ne te challengeant pas assez..), mais dans une autre société ou une autre structure cela pourrait être complètement différent.
Bon, je dois avouer que c'est ma toute première expérience.
Mais je t'assure, cette agence est vraiment bien, je sais très bien qu'il s'agit d'une bonne expérience professionnelle en parler aux autres de mon master me confirme dans cette opinion. J'ai des responsabilités alors que je n'ai aucune expérience, et sans dire qu'on me reconnaît dans mon travail si on ne m'a fait aucun compliment on ne m'a encore fait aucun reproche.Après tu as peut-être raison. Mais je sais pas, mon mal-être est tellement gigantesque, et l'opportunité qui m'a été donnée tellement enviable, que j'ai l'impression que c'est vraiment mon cerveau qui couille totalement. Je supporte pas rien que les procédures, les clients, le vocabulaire, les anglicismes, le réseautage, ça c'est pour le milieu mais y a ne seraient-ce que les heures passées au travail ou le fait d'avoir la même fonction pendant plusieurs années.
Les anglicismes c'est assez commun dans le milieu informatique et encore plus dans la communication. C'est ridicule mais on s'en fout à force. Du genre "on time-boxe le kick-off car la deadline est proche" .
Concernant les clients, tu peux les éviter. Je connais des chefs de projet en interne dont les clients sont d'autres services internes (et pas des clients d'autres sociétés). Mais bon la communication et le contact avec les clients font tout de même partie intégrante de ce travail.
Concernant la fonction, généralement il ne faut pas rester plus de 2-3 ans dans le même poste. Si tu n'as pas de perspectives d'évolution il faut alors la chercher ailleurs, quitte à effectuer le même job ailleurs ce qui te permettra de voir une autre façon de travailler et d'autres pratiques.
C'est clair que ceux qui s'encroûtent dans un même job pendant des années ne sont pas à prendre en exemple. J'ai l'exemple d'anciens collègues qui ne valent rien sur le marché, malgré le nom connu sur leur cv de mon ex-employeur.
On voit que tu connais ça : c'est exactement ce genre de phrases.
Auxquelles je bite rien, je dois les faire répéter. Y' en a je sens que ça les frustre, ils me prennent un peu pour un imbécile ou du moins un incompétent à cause de ça. Ca fait tellement de mal à l'égo, quand en plus ma faculté à m'exprimer est une des seules qualités que je me reconnais...Cela est normal de ne rien comprendre au début. Mais c'est l'affaire de quelques semaines le temps de se familiariser avec le vocabulaire usuel de l'entreprise (ainsi que les abréviations et jargon qui n'existent qu'ici).
Personnellement lors de mon premier stage je ne comprenais rien non plus. Mais il ne faut pas hésiter à demander autour de toi des explications, ça te permettra de davantage te sentir comme appartenant à l'entreprise.
J'ai davantage l'impression que ta mauvaise expérience vient d'une mauvaise intégration (dont tu n'es pas responsable - c'est à l'équipe de t'intégrer et à l'entreprise de développer sa culture d'entreprise) que du travail en lui-même.
J'ai le souvenir d'un ancien stagiaire qu'on avait pas mal taquiné qui était parti de chez nous avec les larmes aux yeux car il s'était éclaté au sein de l'équipe humainement parlant, même si le travail n'était pas des plus intéressants.
Peut-être bien oui, mon isolement des autres participe à mon insatisfaction générale.
Mais déjà ça n'est pas que ça et j'en suis sûr, mais surtout ce sont globalement des gens sympas. En dehors du milieu professionnel j'ai beaucoup de mal à m'intégrer aux groupes que je ne constitue pas moi-même, mon problème ne vient pas de ma timidité donc à force d'aborder des gens j'ai fini par avoir un entourage qui me ressemble mais que j'ai bâti "pièce par pièce" si je puis dire.
Dès que ce sont des personnes lambdas tirées au sort je n'arrive jamais à m'intégrer, je ne sais pas quoi dire parce que je n'ai aucun centre d'intérêt en commun et on me considère alors comme un "étranger", sans forcément d'animosité mais pas de sympathie non plus. J'y suis forcément aussi pour quelque chose...
Le 19 juin 2017 à 21:57:34 actionbronson a écrit :
L'auteur ton cas c'est globalement le cas de tout les stagiaires que ça soit les collègues qui deviendront jamais vraiment des potes, forcément tu les vois 6 mois dans ta vie, moi dans ma boite même les mecs en CDI on pas plus de relation que ça hors du taff et il y a pas vraiment d'activité mise en place par l’entreprise, la plupart des gens se disent juste bonjour/en revoir et 2/3 conneries autour de la machine a café
Pareil pour les périodes ou tu trouves le temps long ou t'as rien a faire on a tous connu ça, après normalement plus tu avances dans ton stage et tes expériences plus tu dois être autonome et ça dépend si ça t'arrives tout les semaines ou juste de temps en temps mais parle en a ton maitre de stage.
Bref te fais pas trop de souci ton sentiment changera avec le temps et avec ton expérience.
Je sais bien que je suis pas le seul, mais quand même en arriver au point de perdre 10kg en même pas deux mois, faire de l'eczéma partout sur le corps et avoir envie de pleurer en permanence je pense que c'est un extrême que peu de stagiaires atteignent, en tout cas aucun parmi les types de mon master
" Mais comment la minorité tord la majorité pour qu'elle accepte de s'adapter à elle ? "
Je pense qu'il ne faut pas rentrer dans un rapport de force qui ne servirait à rien mais juste accepter les différences de chacun et se dire qu'on ne peut pas traiter un groupe de vingt personnes d'une seule façon alors que c'est le cas par cas et l'individualité qui reste la racine quoi qu'on en dise,on va prendre un exemple tous bête :
Un prof qui a ses élèves devant lui sait très bien que tous n'ont pas les mêmes capacités,la même intelligence,la même capacité de travail,motivation,envie d'apprendre,sensibilité,les même chances pour leur avenir en fonction de leur milieu social/bulle familiale dans laquelle ils grandissent ainsi que l'argent des parents en question,mais c'est mieux de maintenir cette fable qui nous explique que l'égalité des chances existe et que tous est possible,même si on connaît la dure réalité des choses au fond de soi sans avoir le droit et l'autorisation de le dire,par tabou social et hypocrite assumé.
Une vraie école devrait transmettre un programme adapté à tous les profils pour qu'ils puissent se concentrer uniquement sur ce qu'ils aiment,balancer des programmes sans âmes à une masse d'élèves à la chaîne et toute la journée,comme on jette du grain à des animaux pour les engraisser,ce n'est pas de l'apprentissage mais de l'abrutissement et la négation et destruction du potentiel de chacun,surtout lorsque les méthodes se basent sur du "par cœur" neuf fois sur dix à recracher bêtement à la reprise le Lundi.
Le 19 juin 2017 à 22:03:11 [[Gladiator]]2 a écrit :
Le nombre de fainéant pseudo dissident ici mon dieuLe problème c'est que vous êtes resté trop longtemps le cul visé sur une chaise ça vous à changé
Très probablement oui, mes souffrances sont celles dont l'oisiveté permet le luxe, j'en suis conscient et je me déteste encore plus pour cette raison
l' auteur je suis comme toi, je suis manager export dans un pays de l' Est. Bref le travail je hais ca vraiment meme si il y a une bonne ambiance je suis bien intégré mais ca me saoule de devoir me coltiner des clients francais désagréables, avoir a démarcher ect
Les seules choses qui me font tenir sont :
- Ma femme, et la possibilité d' avoir une maison
- Le football ma passion tant que je peux encore jouer .... J' ose pas imaginer quand je devrais stop ma carriere ....
Le 19 juin 2017 à 22:11:06 karatouchka a écrit :
Le 19 juin 2017 à 21:57:34 actionbronson a écrit :
L'auteur ton cas c'est globalement le cas de tout les stagiaires que ça soit les collègues qui deviendront jamais vraiment des potes, forcément tu les vois 6 mois dans ta vie, moi dans ma boite même les mecs en CDI on pas plus de relation que ça hors du taff et il y a pas vraiment d'activité mise en place par l’entreprise, la plupart des gens se disent juste bonjour/en revoir et 2/3 conneries autour de la machine a café
Pareil pour les périodes ou tu trouves le temps long ou t'as rien a faire on a tous connu ça, après normalement plus tu avances dans ton stage et tes expériences plus tu dois être autonome et ça dépend si ça t'arrives tout les semaines ou juste de temps en temps mais parle en a ton maitre de stage.
Bref te fais pas trop de souci ton sentiment changera avec le temps et avec ton expérience.Je sais bien que je suis pas le seul, mais quand même en arriver au point de perdre 10kg en même pas deux mois, faire de l'eczéma partout sur le corps et avoir envie de pleurer en permanence je pense que c'est un extrême que peu de stagiaires atteignent, en tout cas aucun parmi les types de mon master
Ha oui effectivement là c'est un plus extreme que le spleen de fin d'études et la peur d'entré dans la vie active
Après je pense que ça vient de toi tu "suréagis" par rapport au angoisse naturelles des stagiaires
Le mieux serait de consulter un médécin/psy je pense ou que t'essayes de sortir de ta zone de confort.
Donc, imaginons.
Cette nuit, un miracle se produit : tu te lèves le matin et tu es enfin heureux à ton travail. Qu'est-ce qui aura changé, concrètement, dans ton travail, dans ton rapport aux autres ?
Données du topic
- Auteur
- karatouchka
- Date de création
- 19 juin 2017 à 19:45:55
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