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Jour 5 :

Réveil en douceur à 8h20. J'ai passé une excellente nuit et comme à l'accoutumée, aussitôt couché, aussitôt endormi. C'est un plaisir que je n'avais pas eu depuis longtemps.
Mais pas le temps de rêvasser, mon hôte m'indique que je dois être prêt dans 10 minutes, il m'en faudra moins de 3. Pas de petit-déjeuner, pas l'envie. Mon genou me fait encore souffrir.

Je suis prêt à partir, mes vêtements sont propres et je suis reposé.

Encore des adieux, j'appréhende. Mais là, ça ira, même si le pincement au cœur est bien là, pas de larmes. Je ne suis pas non plus triste de partir. Je ne dirai pas qu'il n'y a pas eu de feeling, mais j'ai ressenti une certaine distance entre nous, bien que je partage en partie sa vision de la vision et que nous avions des points communs. Au final, c'est peut-être mieux comme ça.

Aujourd'hui sera une petite journée, parce que mon genou me fait souffrir. C'est donc parti pour 20 kilomètres.

Tout d'abord, je profite de la fraicheur si salvateur pour ma peau et mon esprit, avant de succomber de nouveau sous les rayons du soleil.

Je prends quelques photos, fais quelques courses pour mon petit-déjeuner. Je prends mon temps, profite de l'instant présent, à fond. J'écoute, je regarde la ville prendre vie et les portugais vaquer à leur occupations. C'est un beau spectacle.

Rien de spécial pour la première partie de la journée, mais je déguste au niveau du genou, je dois vraiment trouver au plus vite un coin ou dormir, sinon mon voyage risque de tourner court.

J'arrive dans une petite ville. Je fais le plein (beaucoup trop comme d'habitude, par peur de manquer). Il est pas loin de 12h et profite donc de cet instant pour acheter de quoi me restaurer à midi. Je commet la même erreur que le jour 4 et prends de la charcuterie, du fromage... Dehors, le soleil approche les 25°. Je joue une de fois de plus avec le feu, mais prends le pari de trouver rapidement un endroit ou planter ma tente.

J'enfourche mon vélo avec l'idée de trouver un coin au plus vite. Mais les kilomètres défilent et je ne trouve rien. A plusieurs, j'essaye des chemins qui s'enfoncent loin de la nationale sur laquelle je roule mais c'est à chaque fois un échec. Un chemin à même failli me ramener à la ville d'où je venais...
Tant pis, je m'arrête à fois que je trouve de l'ombre, histoire de...

Apparaît donc une sorte de maison abandonnée, avec beaucoup d'ombre, de l'herbe plutôt plate. Jackpot ! Je n'hésite pas et m'arrête à cet endroit, qui à première vue parait agréable et sans défauts...

Il est un peu plus de 12h et ma journée est terminée. De toute façon, je n'ai, pour ainsi pas envie d'en faire plus et mon genou me fait mal.

Je check Google Map et m'aperçoit que j'ai fais 6 kilomètres entre la ville ou j'ai acheté ma nourriture et mon emplacement. J'espère que mon repas que j'ai acheté ne sera pas le dernier.

Je jette un œil dans la soi-disant maison, pensant y "planter" ma tente pour la journée (ou au moins me poser sur du dur) et j'ai la surprise de découvrir que c'est une ancienne écurie. Ca pue, il y a des crottes et de la paille par terre, mais ce n'est pas dérangeant.
Tant pis pour le dur.

Ma tente est posée, mais j'oublie que le soleil est à son zénith et il fait bien trop chaud à l'intérieur et je ne veux pas épuiser des réserves d'eau rapidement. Bien qu'il y ai une maison à deux pas.

Pour situer ou je suis c'est à quelques centaines de mètres de la route, avec une seule maison à 50 mètres et un bar à 150 mètres.

C'est l'heure du repas et je prépare mon "plat" avec un peu d'appréhension. 6 kilomètres sous près de 25°, c'est clairement pas le top pour conserver des aliments aussi fragiles.
J'hume, jette un œil aux aliments, ça à l'air bon. Je croque, c'est bon !

Je me pose un instant, fais le vide et regarde l'horizon. Magnifique, une fois de plus. Je ne sais plus pourquoi je mange, puisque le spectacle qui m'est offert me suffit me comble.
L'instant présent est si fragile mais tellement bienfaiteur. Regarder le paysage qui ne ferai pas, à première vue, affluer les touristes, me suffit à moi. Je suis bien, seul. Seul à apprécier ce qui m'est offert. Je me sens privilégié.

Je passe un bonne partie de la journée à écouter la musique et à lire, laissant mon corps se régénérer. Je me suis même peut-être endormi, en tout cas, lorsque que j'ouvre les yeux, il est près de 15h. Je suis tiré de mes rêveries parce que des idées me triturent l'esprit : la maison en face de moi m'intrigue. J'aimerai quand même aller jeter un œil, mais c'est pas le genre de la maison. Je suis timide en général et je ne vois pas très bien comment aborder la personne, ni quoi dire...
Mais quand même, je suis en vacances, c'est un défi que je me suis lancé et je ne peut rentrer en France sans avoir essayé...
Je prends mon courage à deux main et retire mes écouteurs. Je vide une bouteille d'eau et prétexterai vouloir de l'eau.

Je fonce et sonne.
Deux chiens m'accueillent bruyamment. S'ensuit une petite dame. Je lance quelques mots en portugais en agitant ma bouteille d'eau par dessus son grillage, pour me faire comprendre plus facilement.
Elle me demande en portugais quelle langue je parle, je répond que je suis français.
La petite dame sourit et me répond en français...

Je n'ai jamais trop cru en des forces supérieures ou mystiques qui, pour quelques raisons que ce soit, punirait ou récompenserai un être humain pour chaque bonne ou mauvaise action, mais c'est la question que je me suis posée lorsque je l'ai entendue me parler en français. Combien de chance y avait t'il pour que je crèche à quelques mètres de chez une portugaise parlant français dans un coin perdu ? Quasiment aucune, et pourtant... Comme si c'était le destin. Sans mon genou, ma flemme du jour ou quoi que ce soit d'autre je serai sans doute passé à côté de cette maison à moitié repeinte. Comme si cette dame, cette maison abandonnée et moi étions détermines à nous rencontrer. C'est très difficile à expliquer et ça peut paraître abusif mais c'est ce que j'ai ressenti à ce moment-là.

Je lui explique mon problème et va, dans une très gentillesse me remplir ma bouteille. Elle me propose même bien plus, un bidon de 5L, pour que je puisses boire, me laver... Je rigole de la chose et lui explique que je voyage à vélo et que c'est bien trop lourd et trop encombrant. Elle sourit et me fait entrer.
Elle cultive depuis quelques temps pleins de légumes et agrumes : céleri, laitues, citrons, menthe, oranges, tomates...
Elle me demande si c'est moi qui ai planté ma tente et j'acquiesce, elle me trouve courageux.

Elle en profite pour me parler un peu d'elle. Elle a vécu quelques années à Montréal, puis est es revenue au Portugal définitivement. Je ne me souviens plus très bien de la suite. Elle me fait visiter et me fait gouter certaines espèces de sa plantation. Je suis ravi et savoure ce moment, très rare et très précieux. Elle me prépare un sac avec de quoi manger : laitue, oranges, céleri...

J'apprécie le geste et ne sais pas comment la remercier. J'ai pas envie de la quitter, je l'aime déjà et je souhaite que ce moment dure plus longtemps. J'aimerai vraiment rester, mais ce n'est pas possible, tant pis. Les au revoir sont toujours à la hauteur des salutations, pleins d'émotions et je me remercie intérieurement d'avoir eu le courage d'avoir sonné chez la dame. Elle me souhaite une bonne soirée et une bonne nuit. En cas de problème cette nuit, je peut sonner chez elle, je ne sais toujours pas si c'était de l'humour ou la vérité mais cette phrase, je ne l'ai pas oubliée. La gentillesse n'a pas disparue. J'essaye tout de même une dernière chose et lui demande si il est possible de prendre le petit-déjeuner chez elle, sur le ton de plaisanterie. Pas de réponse, tant pis. Je ne la reverrai plus.

Je rejoins ma tente, les yeux pleins d'étoiles, encore sous l'euphorie de cette rencontre.

Mon récit se doit d'être le plus véridique possible et je ne mentirai pas : je n'ai quasiment rien mangé.

Pour des raisons d'hygiène, j'ai préféré joué la sécurité. Je ne m'étais pas lavé les mains depuis quelques jours et les risques d'être malade étaient, je le pense, élevés. Je n'ai que de l'eau pour laver mes aliments, ce qui n'est pas génial. De plus, si je suis malade, je n'ai que des médicaments contre la diarrhée, le reste de ma trousse de secours étant inutile si j'ai des problèmes gastriques. Je mangerai quand même la salade, mais sans faim, puisque j'ai mangé un peu avant. Je laisse le reste à contrecœur.

Et à ce moment que j'ai fais ma première erreur. Un de mes bagages était à même sol, à moitié fermé. Ca n'a pas loupé, mon bagage est infesté de fourmis. Une trentaine je dirai, que je noie tant bien que mal à coup d'eau. Je ramasse comme je peut les cadavres, mais les bestioles semblent plus nombreuses à chaque fois que j'en tue. Et je suis à court d'eau. Je ne peut pas retourner chez la dame et tente un joker : le bar, à 150 mètres.

Il n'y à pas grand monde, seul une vielle dame étend du linge. Le reste de la troupe, que des hommes, sont dans un bar étriqué. Je demande de l'eau, usant de la même technique que j'ai utilisée plus tôt. Mais pour les fourmis, je ne sais pas l'expliquer et le spectacle que j'ai donné a du être drôle.
Je me met un peu à l'écart après avoir rempli une première fois ma bouteille d'eau et essaye d'en finir. Une salve ne suffit pas et je rempli de nouveau ma bouteille d'eau et repart de nouveau en guerre, une fois de plus sans succès. Re-remplissage. Je commence un peu à avoir honte de gâcher de l'eau de cette façon, mais je n'ai pas le choix. Pour détendre l'atmosphère je lance un 'Tudo bém ?' à la vieille dame, qui répond. Mais je ne comprends rien et je lui fait comprendre. Je lui dis que je suis français, que je ne parle que très peu portugais. Elle glousse et continue son discours. Moi, je repart à la chasse !
Cette salve sera la bonne !
Mais, un monsieur, en voiture, visiblement énervé me fait comprendre que je ne suis pas le bienvenue. Il ouvre sa vitre et me lance une tirade en hurlant que je ne comprends pas, sauf "propriété privée (en portugais)". Je comprends et bat en retraite, je remercie la dame et m'excuse. Elle me sourit et me dis qu'il n'y à pas de problème, ce qui n'est pas le cas du monsieur, qui continue à hurler. Chose drôle, elle prends ma défense. Je pars sans demander mon reste, mais je suis quand même très gêné d'avoir causé ce problème. Pour l'anecdote, je les entendais se disputer de là ou j'étais.

Fin de journée mouvementée, mais je suis content, j'ai pu créer du contact, parler un peu, ça me satisfait, c'était aussi un des buts de mon voyage...

Je me couche donc, après avoir profité une dernière fois du paysage. Je vais vivre l'un de mes pires nuits de toute ma vie.

Je me réveille en sursaut, il fait toujours nuit. J'ai un mauvais pressentiment.
J'écoute attentivement et crois halluciner mais c'est bien la réalité : j'entends des bruits de pas. Je tends l'oreille, oui, des bruits de pas. Grosse poussé d'adrénaline : mon cœur bat à tout rompre, mon souffle deviens court, je me crispe. J'essaie de rassembler mes idées, à rationaliser la chose mais rien y fait, j'entends quelqu'un marcher à 2-3 mètres de ma tente. J'hésite une seconde à sortir, mais pour faire quoi ? Je réfléchis à toute vitesse et élabore des plans stupides : la dame à qui j'ai parlé ? Un animal ? Un fantôme ? Je ne suis même pas sur de vouloir savoir.
La chose marche, je l'entends nettement : comme si quelqu'un tournait en rond, ses pas couchant l'herbe avec un bruit si caractéristique. Je ne bouge pas, je ne sais pas quoi faire, donc j'attends. J'aimerai me réfugier chez la dame, mais si c'est une mauvaise personne, je serai sans doute mort avant d'y parvenir. Les bruits de pas continuent à faire des ronds, puis disparaissent. Je tends encore plus l'oreille. Non, rien, c'est terminé. Les bruits de pas ont disparu aussi brutalement qu'ils sont apparus. A l'heure actuelle, je ne sais toujours pas ce que c'était. La reste de la nuit sera mauvaise.

Plus qu'environ un mois avant mon départ pour l'Allemagne

Je me suis fait un fichier Google Sheets pour tracker toutes mes dépenses, j'en suis déjà à presque 1000 euros:

• Billet d'avion Auckland-Frankfurt: 550 euros
• Inscription Workaway: 28 euros
• Sac à dos de voyage 70L: 111 euros en occasion (bonne affaire par contre, il vaut 380 euros neuf et est en super etat)
• Liseuse Kindle Touch: 64 euros (occasion, j'ai déjà plusieurs centaines de livres dessus grace aux kheys et à la rivière )
• Carte -25% Deutsche Bahn pour les trains allemands: 39 euros
• Assurance voyage espace Shengen pour 6 mois: 168 euros
• 1 Nuit en auberge avant d'aller à mon premier workaway: 17 euros
• Billet de train Frankfurt-Aichstetten pour rejoindre mon hote: 22 euros

Total: 998 euros

Mais je compte rester en Europe pour quelques mois voir un an donc ça devrait se rentabiliser facilement en faisant attention et en utilisant les combines de prolos

Et puis si j'arrive à me débrouiller seul comme ça comme un vagabond pendant plusieurs mois en dépensant le minimum et en faisant appel à l'hospitalité des habitants, je pense que je reprenderai grandement confiance en moi

Et je deviendrai un vrai polyglotte

Grâce à ce topic, je pars en Thailande pendant 1 mois cet été.

Premier voyage en asie et surtout premier voyage SEUL. je vais sans doute avoir beaucoup d'adrénaline au moment d'embarquer dans l'avion

Merci beaucoup mes kheys

Le 26 avril 2017 à 03:36:48 Lachaim3 a écrit :
Plus qu'environ un mois avant mon départ pour l'Allemagne

Je me suis fait un fichier Google Sheets pour tracker toutes mes dépenses, j'en suis déjà à presque 1000 euros:

• Billet d'avion Auckland-Frankfurt: 550 euros
• Inscription Workaway: 28 euros
• Sac à dos de voyage 70L: 111 euros en occasion (bonne affaire par contre, il vaut 380 euros neuf et est en super etat)
• Liseuse Kindle Touch: 64 euros (occasion, j'ai déjà plusieurs centaines de livres dessus grace aux kheys et à la rivière )
• Carte -25% Deutsche Bahn pour les trains allemands: 39 euros
• Assurance voyage espace Shengen pour 6 mois: 168 euros
• 1 Nuit en auberge avant d'aller à mon premier workaway: 17 euros
• Billet de train Frankfurt-Aichstetten pour rejoindre mon hote: 22 euros

Total: 998 euros

Mais je compte rester en Europe pour quelques mois voir un an donc ça devrait se rentabiliser facilement en faisant attention et en utilisant les combines de prolos

Et puis si j'arrive à me débrouiller seul comme ça comme un vagabond pendant plusieurs mois en dépensant le minimum et en faisant appel à l'hospitalité des habitants, je pense que je reprenderai grandement confiance en moi

Et je deviendrai un vrai polyglotte

Félicitations
Fais-nous part de ton expérience en Allemagne

Le 26 avril 2017 à 08:47:50 Unfoundable a écrit :
Grâce à ce topic, je pars en Thailande pendant 1 mois cet été.

Premier voyage en asie et surtout premier voyage SEUL. je vais sans doute avoir beaucoup d'adrénaline au moment d'embarquer dans l'avion

Merci beaucoup mes kheys

De rien

Le wwoofing fonctionne bien au Japon ?

Je rentre dans qq jours en France et je bad sévèrement en y pensant. Le Japon est très intéressant je trouve.

Avec un WHV c'est encore plus intéressant, mais en attendant un vrai job stable avec le WHV, vous pensez que c'est faisable le wwoofing pour commencer les premières semaines ?

Hwasa tu m'as quand même l'air d'être un sacré cas soc'

Le gars qui a peur de tomber malade par ce qu'il c'est pas lavé les mains comme si il était au fin fond de l'Inde et qui gaspille 5L d'eau pour se débarrasser de 3 fourmis au lieu de les dégager à la main ou en secouant son sac

Le 26 avril 2017 à 12:17:43 GreenVodka2 a écrit :
Le wwoofing fonctionne bien au Japon ?

Je rentre dans qq jours en France et je bad sévèrement en y pensant. Le Japon est très intéressant je trouve.

Avec un WHV c'est encore plus intéressant, mais en attendant un vrai job stable avec le WHV, vous pensez que c'est faisable le wwoofing pour commencer les premières semaines ?

Oui il y a ProlixJapan qui fait ça

C'est un khey du forum, il a fait quelques topics et il a une chaîne YouTube

https://www.youtube.com/channel/UCLhZZtj0Ra44PisliJFEMzw/videos

Il arrive à vivre en dépensant très peu d'ailleurs

Le 26 avril 2017 à 12:17:43 GreenVodka2 a écrit :
Le wwoofing fonctionne bien au Japon ?

Je rentre dans qq jours en France et je bad sévèrement en y pensant. Le Japon est très intéressant je trouve.

Avec un WHV c'est encore plus intéressant, mais en attendant un vrai job stable avec le WHV, vous pensez que c'est faisable le wwoofing pour commencer les premières semaines ?

Oui bien sur, comme dans tout les pays du monde mais il c'est plus difficile au niveau administratif je pense
Tu as également un nombre limité de jours (90) aussi

Cette idée me tente pas mal aussi

Le 26 avril 2017 à 12:35:59 FragileMerguez a écrit :
Hwasa tu m'as quand même l'air d'être un sacré cas soc'

Le gars qui a peur de tomber malade par ce qu'il c'est pas lavé les mains comme si il était au fin fond de l'Inde et qui gaspille 5L d'eau pour se débarrasser de 3 fourmis au lieu de les dégager à la main ou en secouant son sac

Je suis parti sans carte vitale et je suis pas sur que mon assurance soit optimale. J'étais dans la merde en cas de problèmes, dans un coin paumé. J'ai préféré jouer la sécurité.

C'est facile de dire quand on est dans son confort, chez soi, mais une fois sur la route, livré à toi même, c'est une autre paire de manches, crois-moi

J'ai passé 20 jours sans me laver du tout en pleine Himalaya, jamais je n'ai eu la peur de chopper un truc, tu risques pas grand chose ! Au pire un ptit mal de ventre.

Je sais ce que ça fait de se faire réveiller en pleine nuit par des pas ahah, on se fait des films - pour rien, quand l'adrénaline monte

Euuuh WTF http://www.workaway.info/551138949215-en.html

Je rêve ou il fait de la culture de cannabis OKLM, je sais pas si c'est interdit en Colombie mais quand même...

Bordel