Ma laideur physique m'a rendu associable.
tu peux faire de la chirurgie pour ton nez
1ère solution: y'a pas des meufs pas bien belles, un peu associales et très intello dans ta promo?
2ème solution: tu bosse à fond, tu défonces tout aux ECN, tu fais une spécialité à salaire bien fat et tu dragues en Lamborghini à 30-35 ans.
Tu as essayé de te construire des passions l'auteur ?
Sport, musique ?
Le 24 mars 2015 à 14:46:55 WestHaven a écrit :
Bonjour, un pavé assez important en approche mais néanmoins INTERESSANT (je pense). Le titre parle de lui même et je vais tenter de vous apporter mon témoignage.Présentation personnelle :
- J'ai 23 ans.
- Je viens d'une famille très aisée.
- J'ai toujours été bon à l'école, bac mention TB.
- Actuellement je suis en 5ème année de médecine.
Jusque là, vous vous dites « encore un mytho milliardaire avec 28cm, coup classique du 18-25 ».
''''
Malheureusement, j'ai une vie assez dégueulasse et je tenais vraiment à en faire part à quelqu'un car ça me perturbe énormément et tous vos conseils / témoignages / troll sont bons à prendre.Je suis laid et ça a empiré à la puberté, au collège, et depuis, physiquement : c'est une horreur. Je suis de petite taille, je souffre d'acné sévère depuis facilement une dizaine d'années, cheveux de mauvaise qualité (que je commence à perdre très légèrement), traits dismorphiques et grossiers.
Durant tout mon collège et mon lycée, je n'étais pas une victime, mais j'ai subi de remarques qui me marquent toujours « putain ce qu'il est moche », « t'es laid », « t'aimes les maths parce que ta gueule c'est une calculette ».
Je suis devenu très silencieux, très froid, avec une certaine haine pour l'état actuel de cette société tournée uniquement sur l'apparence physique. Je me suis réfugié dans le travail, en sachant que de toutes manières, c'était ma seule force et mon seul attout.
Qu'on clarifie les choses, je suis en médecine, mais je déteste ça : trop de travail, c'est lobotomisant, on nous balance des livres et des cours à apprendre par coeur et je fais ça depuis des années. Je n'en peux plus même si je tiens plus ou moins bon. Le problème c'est que beaucoup d'étudiants s'en sortent grâce aux interactions sociales qui les sort véritablement de cette déshumanisation liée aux études : pas moi.
Je suis à la fac depuis 5 ans, je n'ai pas un seul ami, les gens me considèrent comme un mec bizarre.
Je vous vois venir « va en soirée » « sors un peu » : j'ai essayé de MULTIPLES fois (et tellement d'ailleurs, que ça a failli me couter le redoublement de ma 2eme année). Après avoir réussi ce concours atroce de P1 (paces), j'ai voulu tenter ma chance, ça a été une catastrophe. En soirée, trop mal à l'aise pour parler de peur de dire une connerie, pas une seule fille ne m'a approché, je ne me suis pas fait d'amis.Cette laideur m'a véritablement transformé, j'ai perdu espoir, je me suis refermé sur moi même et ça a empiré avec les années. Aujourd'hui, je suis seul, je vis loin de mes parents, pas d'amis, pas de copine, je ne sors plus et je passe parfois plusieurs jours d'affilé sans parler à personne.
Je limite au maximum mes interactions sociales car je ne maitrise pas du tout ce domaine, j'ai une vision abjecte de moi-même et ma vie est d'un ennui assez effroyable. Je me lève, je prends un livre, j'apprends, on recommence le lendemain. Et même en stage dans les services, je bosse seul, on ne m'adresse pas trop la parole à part pour savoir où j'ai mis le bon de radio de Mme X.
Evidemment, je suis full pucix (je n'ai jamais embrassé de fille) même si je m'en fous car tout ce qui m'interesse c'est plutôt l'amour et la tendresse (et pas le sexe).
Ma timidité n'est plus de la timidité car j'ai dépassé ce stade, je n'ai plus peur de parler car je sais que les gens s'en foutent quoiqu'il arrive et n'ayant personne dans ma vie : je n'ai rien à prouver à quiconque. C'est même pire que ça, je suis devenu véritablement ANTISOCIAL.
Ce qui me perturbe le plus en vérité, et c'est là que j'attends vos commentaires, c'est que je sais que ma vie aurait été radicalement différente si je n'avais pas été si laid, si j'avais été plus grand, de beaux yeux, un nez bien droit, des lèvres joliment dessinées, de beaux cheveux...
J'ai compris ça en 2eme année : la désillusion totale. Je me suis mis à sortir et à aller en soirée. Il n'y en a que pour les beaux. J'étais silencieux mais très observateur, plus le mec était beau, plus les filles tourner autour, plus les interactions sociales étaient élevées, plus les gens étaient gentils et aimables avec lui et lui porter de l'interêt.
Au bout de quelques mois de soirées, je rentrais chez moi, dépité, je me regardais dans la glace avec ma gueule dégueulasse en tirant des grimaces et tapant dans les murs à 3h du matin. Finalement, avec la chute de mes résultats et face à mon échec total d'un point de vue social et relationnel, face à cette désillusion malsaine vis à vis de notre société, j'ai repris sérieusement le travail scolaire, de nouveau plongé dans une solitude extrême.
La vérité, c'est qu'aujourd'hui je n'arrive plus à bosser, je ne sais même pas pourquoi je fais ça, je n'aime pas mes études (mais être docteur c'est toujours mieux que de bosser au mac do et je ne compte pas arrêter) et je sais que j'ai de fortes chances de finir seul ou mal accompagné.
Je ne connaitrais jamais de femme jeune / immature, ni d'amour innocent car passé 23 ans, c'est rêver éveillé de penser qu'une fille sympa puisse m'aimer d'un amour non biaisé, comme un premier amour.
Et tout ça, toute cette morosité, pour la simple raison que je suis moche. Voilà, je suis particulièrement moche. Je ne l'ai pas choisi, mais la société a décidé que de ce fait :
je n'aurais pas le droit au même traitement que les autres,
que ma santé mentale serait altérée
que le bonheur, l'épanouissement sociale et amoureux me seraient inaccessibles.Merci à ceux qui ont lu, bonne journée.
Je fais 1m68 pour 68kg (pas gros pas maigre + un peu de muscles)
pas spécialement beau ( )
je ne fais rien de ma vie, j'ai pas de diplôme
pourtant je baise
c'est quoi le problème, tu fais comment l'auteur ?
Le 24 mars 2015 à 15:09:39 WestHaven a écrit :
Le problème je pense, c'est que vous réalisez pas à quel point je suis moche. C'est pas choquant parce que je suis pas déformé non plus, mais un visage et des traits qui sont...Déjà j'ai une acnée assez sévère (pustules etc...) : insoignable. Roacutane etc... = kedal, aucun effet.
J'ai une bosse sur le nez, des points noirs, des sourcils épais, des yeux qui tombent, les cheveux chatains qui frisent un peu... C'est une horreur, faut pas croire que je suis normal physiquement et que je me descends : je suis franchement moche.
Je te bats au niveau laideur, tu veux une description ?
Sinon, tu sais, tu es en médecine et tu as de grosses capacités, donc bon, je pense que u niveau mental tu me surpasses (bon ce n'est pas un exploit, mais bon, tu as plein de qualités "mental").
T'as essayé de go muscu?
Sérieux, go muscu c'est ce qui a de mieux, en plus c'est bien pour le corps
Le 24 mars 2015 à 15:15:17 WestHaven a écrit :
ChemiseJaune > Je compatis. Oui effectivement la taille c'est un déjà un défaut vraiment chaud à surmonter et ça élimine déjà toutes les filles > 1m70 (et elles sont nombreuses...).
j'ai été plusieurs fois en couple avec des nanas entre 1m72 et 1m75. C'est faux, la taille elles s'en osef si tu leur plais avec autre chose
Mec t'es en médecine c'est génial. Moi je suis en paces je travaille nuit et jour et je galère. Faut pas regarder ce qui est mauvais mais regarder ce qui est bon. Moche ou pas tu verras que quand t'auras pris confiance en toi alors tout se passera mieux. Puis descend tes critères de femme, si t'es pas capable de chopper une 10/10 choppe une 5/10 qui t'aimera. C'est mieux.
Sur ce je retourne à mes bouquins...
Je suis imberbe, acné, petit, traits grossiers (mais vraiment grossiers, j'ai une tête de h
Données du topic
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- 24 mars 2015 à 14:46:55
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