[Officiel] Les Infirmiers/ères du 18-25

Le 18 juin 2020 à 17:46:56 Nomalaiseplease a écrit :
femmeforumeuse qui se fait enchaîner sur le fofo et sur infirmiers.com

Elle résume pourtant ce que pensent pas mal d'infirmiers... Pas étonnant que ça fasse hurler les plus zélés d'entre nous (qui font d'ailleurs souvent partie du "problème").

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, ''''''''''il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite'''''''''').

Je suis d'accord ,il y a une routine qui peu s'installer dans le métier d'infirmier,mais la possibilité de changer de service aide pour sa, c'est vrai qu'on répète souvent les mêmes actes (prise de constantes,pose de perfusion) pour le reste je suis pas d'accord .
Des motifs d'admissions différents,des patients qui sont chacun différent dans leurs façon de ressentir la douleur,des patients qui se détériore d'autre qui s'améliore ,face a tout sa tu cogite forcément, je la trouve là ma stimulation intellectuelle, réfléchir à comment tu peu améliorer la prise en charge.

Le 18 juin 2020 à 18:07:39 OtterHolms a écrit :

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, ''''''''''il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite'''''''''').

Je suis d'accord ,il y a une routine qui peu s'installer dans le métier d'infirmier,mais la possibilité de changer de service aide pour sa, c'est vrai qu'on répète souvent les mêmes actes (prise de constantes,pose de perfusion) pour le reste je suis pas d'accord .
Des motifs d'admissions différents,des patients qui sont chacun différent dans leurs façon de ressentir la douleur,des patients qui se détériore d'autre qui s'améliore ,face a tout sa tu cogite forcément, je la trouve là ma stimulation intellectuelle, réfléchir à comment tu peu améliorer la prise en charge.

Franchement, quand tu as fait le tour d'à peu près tous les services (j'ai un peu tourné au pool), tu constates que c'est quasiment toujours la même chose partout. Et de toute façon, tes compétences s'arrêtent là où commence la vraie réflexion autour de la prise en soin (logique, tu n'es pas médecin).
Rajoute à ça un système dysfonctionnel et (surtout) un environnement composé presqu'entièrement de débiles mentaux (tes collègues as et ide), tu as de quoi déprimer complètement.
Depuis que j'ai commencé, j'ai l'impression de devenir plus con jour après jour.

Allez, disons que la pédiatrie c'est un peu à part parce que tu es vraiment "accaparé" par tes patients, mais le reste franchement...

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite).

Ce mépris de classe est abjecte.
Si tu ne te plais pas, va a l'afpa faire une formation chauffagiste, 1 an de formation et tu commences ta carriere à 3000€.
Macon aussi c'est pas mal, tu gagnes bien, tu retapes tout le temps des maisons différentes, si tu as du gout tu peux faire des belles choses, et il en manque.
Un garagiste n'a certe qu'un CAP et gagne plus que toi, mais peut on se passer d'un garagiste ?! Arretez de vous croire au centre du monde

Le 18 juin 2020 à 18:27:10 DerBoomer- a écrit :

Le 18 juin 2020 à 18:07:39 OtterHolms a écrit :

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, ''''''''''il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite'''''''''').

Je suis d'accord ,il y a une routine qui peu s'installer dans le métier d'infirmier,mais la possibilité de changer de service aide pour sa, c'est vrai qu'on répète souvent les mêmes actes (prise de constantes,pose de perfusion) pour le reste je suis pas d'accord .
Des motifs d'admissions différents,des patients qui sont chacun différent dans leurs façon de ressentir la douleur,des patients qui se détériore d'autre qui s'améliore ,face a tout sa tu cogite forcément, je la trouve là ma stimulation intellectuelle, réfléchir à comment tu peu améliorer la prise en charge.

Franchement, quand tu as fait le tour d'à peu près tous les services (j'ai un peu tourné au pool), tu constates que c'est quasiment toujours la même chose partout. Et de toute façon, tes compétences s'arrêtent là où commence la vraie réflexion autour de la prise en soin (logique, tu n'es pas médecin).
Rajoute à ça un système dysfonctionnel et (surtout) un environnement composé presqu'entièrement de débiles mentaux (tes collègues as et ide), tu as de quoi déprimer complètement.
Depuis que j'ai commencé, j'ai l'impression de devenir plus con jour après jour.

Allez, disons que la pédiatrie c'est un peu à part parce que tu es vraiment "accaparé" par tes patients, mais le reste franchement...

Je suis d'accord les dysfonctions du système pèse lourd, c'est vrai que le moral prend des coups 100% d'accord avec toi.

''Et de toute façon, tes compétences s'arrêtent là où commence la vraie réflexion autour de la prise en soin (logique, tu n'es pas médecin)

Là je suis pas d'accord encore ,c'est clair tu peu faire ton travail en mode robot piquer donner laver etc etc ,mais franchement avec des médecins qui passe deux minutes dans les chambres ,faut aussi savoir réfléchir et agir ,pour moi on est pas que des simples exécutant même si au vu du salaire et des reconnaissances c'est le cas !.Je peu te citer des exemples de prise charge ou si l'infirmier réfléchis pas 2 minutes l'état du patient part en vrille

un environnement composé presqu'entièrement de débiles mentaux (tes collègues as et ide), tu as de quoi déprimer complètement.

Comme dans tout les métiers on est pas plus ou moins touché, fait comme moi prend une pause de quelque semaines je pense que sa te ferai que du bien.

Le 18 juin 2020 à 11:10:10 OtterHolms a écrit :

Le 18 juin 2020 à 05:03:56 Watzfritz a écrit :
Bonjour mes amis ! Je suis en fin de 3eme annee dernier stage et j'ai une question.

C'est grave si j'ai encore des "à améliorer" sur mon bilan final ? Et quil ne change pas trop de mon mi stage ? Pas e'core fair l'appréciation mais elle devrait être bonne..

J'ai peur de ne pas valider le stage, alors que j'ai un super parcours de stage.....

Non pas grave les "à améliorer" selon moi ,c'est rare que de mettre tout parfait même pour un 3 ème année.Pour ton bilan il faut juste selon moi plus d'acquis que d'améliorer ,en particulier pour les compétences visée selon le semestre,ta bonne appréciation fera le reste

Merci ça me rassure ! Je suis au dernier stage la

Le 18 juin 2020 à 18:01:25 DerBoomer- a écrit :

Le 18 juin 2020 à 17:46:56 Nomalaiseplease a écrit :
femmeforumeuse qui se fait enchaîner sur le fofo et sur infirmiers.com

Elle résume pourtant ce que pensent pas mal d'infirmiers... Pas étonnant que ça fasse hurler les plus zélés d'entre nous (qui font d'ailleurs souvent partie du "problème").

les plus zélés ou ceux qui aiment leur taf et ce qu'ils font

Perso je ne crois pas faire du zèle dans mon boulot AS, juste mon boulot et m'occuper des patients en faisant de mon mieux avec ce que j'ai; j'aime mon taf et j'essaie de bien le faire

[18:27:10] <DerBoomer->

Le 18 juin 2020 à 18:07:39 OtterHolms a écrit :

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, ''''''''''il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite'''''''''').

Je suis d'accord ,il y a une routine qui peu s'installer dans le métier d'infirmier,mais la possibilité de changer de service aide pour sa, c'est vrai qu'on répète souvent les mêmes actes (prise de constantes,pose de perfusion) pour le reste je suis pas d'accord .
Des motifs d'admissions différents,des patients qui sont chacun différent dans leurs façon de ressentir la douleur,des patients qui se détériore d'autre qui s'améliore ,face a tout sa tu cogite forcément, je la trouve là ma stimulation intellectuelle, réfléchir à comment tu peu améliorer la prise en charge.

Franchement, quand tu as fait le tour d'à peu près tous les services (j'ai un peu tourné au pool), tu constates que c'est quasiment toujours la même chose partout. Et de toute façon, tes compétences s'arrêtent là où commence la vraie réflexion autour de la prise en soin (logique, tu n'es pas médecin).
Rajoute à ça un système dysfonctionnel et (surtout) un environnement composé presqu'entièrement de débiles mentaux (tes collègues as et ide), tu as de quoi déprimer complètement.
Depuis que j'ai commencé, j'ai l'impression de devenir plus con jour après jour.

Allez, disons que la pédiatrie c'est un peu à part parce que tu es vraiment "accaparé" par tes patients, mais le reste franchement...

C'est exactement ça, ce manque de stimulation intellectuelle et de réflexion de prise en charge, qui me fait de plus en plus chier
Juste bon à faire en boucle la même chose
Exactement ce qui m'avait donné envie d'arrêter après 1 an de diplôme...
Aujourd'hui 5 ans de diplôme et d'autres services explorés, je retombe dans ces travers

J'ai réfléchi un moment, et on m'a pas mal poussé aussi chez mes collègues à passer le concours IADE .. Mais depuis qq semaines j'ai aussi une autre idée un peu folle qui trotte, la passerelle vers les études de médecine.. Est-ce que je suis fou ?

Le 19 juin 2020 à 00:40:59 bonobonfire a écrit :

[18:27:10] <DerBoomer->

Le 18 juin 2020 à 18:07:39 OtterHolms a écrit :

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, ''''''''''il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite'''''''''').

Je suis d'accord ,il y a une routine qui peu s'installer dans le métier d'infirmier,mais la possibilité de changer de service aide pour sa, c'est vrai qu'on répète souvent les mêmes actes (prise de constantes,pose de perfusion) pour le reste je suis pas d'accord .
Des motifs d'admissions différents,des patients qui sont chacun différent dans leurs façon de ressentir la douleur,des patients qui se détériore d'autre qui s'améliore ,face a tout sa tu cogite forcément, je la trouve là ma stimulation intellectuelle, réfléchir à comment tu peu améliorer la prise en charge.

Franchement, quand tu as fait le tour d'à peu près tous les services (j'ai un peu tourné au pool), tu constates que c'est quasiment toujours la même chose partout. Et de toute façon, tes compétences s'arrêtent là où commence la vraie réflexion autour de la prise en soin (logique, tu n'es pas médecin).
Rajoute à ça un système dysfonctionnel et (surtout) un environnement composé presqu'entièrement de débiles mentaux (tes collègues as et ide), tu as de quoi déprimer complètement.
Depuis que j'ai commencé, j'ai l'impression de devenir plus con jour après jour.

Allez, disons que la pédiatrie c'est un peu à part parce que tu es vraiment "accaparé" par tes patients, mais le reste franchement...

C'est exactement ça, ce manque de stimulation intellectuelle et de réflexion de prise en charge, qui me fait de plus en plus chier
Juste bon à faire en boucle la même chose
Exactement ce qui m'avait donné envie d'arrêter après 1 an de diplôme...
Aujourd'hui 5 ans de diplôme et d'autres services explorés, je retombe dans ces travers

J'ai réfléchi un moment, et on m'a pas mal poussé aussi chez mes collègues à passer le concours IADE .. Mais depuis qq semaines j'ai aussi une autre idée un peu folle qui trotte, la passerelle vers les études de médecine.. Est-ce que je suis fou ?

Oui .
Mais la folie ça peut être cool, alors si le projet te tient à coeur, bah fonce !

Le 19 juin 2020 à 00:40:59 bonobonfire a écrit :

[18:27:10] <DerBoomer->

Le 18 juin 2020 à 18:07:39 OtterHolms a écrit :

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, ''''''''''il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite'''''''''').

Je suis d'accord ,il y a une routine qui peu s'installer dans le métier d'infirmier,mais la possibilité de changer de service aide pour sa, c'est vrai qu'on répète souvent les mêmes actes (prise de constantes,pose de perfusion) pour le reste je suis pas d'accord .
Des motifs d'admissions différents,des patients qui sont chacun différent dans leurs façon de ressentir la douleur,des patients qui se détériore d'autre qui s'améliore ,face a tout sa tu cogite forcément, je la trouve là ma stimulation intellectuelle, réfléchir à comment tu peu améliorer la prise en charge.

Franchement, quand tu as fait le tour d'à peu près tous les services (j'ai un peu tourné au pool), tu constates que c'est quasiment toujours la même chose partout. Et de toute façon, tes compétences s'arrêtent là où commence la vraie réflexion autour de la prise en soin (logique, tu n'es pas médecin).
Rajoute à ça un système dysfonctionnel et (surtout) un environnement composé presqu'entièrement de débiles mentaux (tes collègues as et ide), tu as de quoi déprimer complètement.
Depuis que j'ai commencé, j'ai l'impression de devenir plus con jour après jour.

Allez, disons que la pédiatrie c'est un peu à part parce que tu es vraiment "accaparé" par tes patients, mais le reste franchement...

C'est exactement ça, ce manque de stimulation intellectuelle et de réflexion de prise en charge, qui me fait de plus en plus chier
Juste bon à faire en boucle la même chose
Exactement ce qui m'avait donné envie d'arrêter après 1 an de diplôme...
Aujourd'hui 5 ans de diplôme et d'autres services explorés, je retombe dans ces travers

J'ai réfléchi un moment, et on m'a pas mal poussé aussi chez mes collègues à passer le concours IADE .. Mais depuis qq semaines j'ai aussi une autre idée un peu folle qui trotte, la passerelle vers les études de médecine.. Est-ce que je suis fou ?

Non, fonce.
T'es fou d'envisager la passerelle par contre. J'y crois pas trop perso, à mon avis il n'y aura qu'1% des dossiers qui seront retenus (peut etre que d'autres quisont mieux renseignés sur la nouvelle réforme me contrediront). Autant tenter une PACES si tu as quelques sous de côté.

Si tu veux essayer un nouveau service, je te conseille la pédiatrie. C'est particulier, faut aimer. Mais si ça te plait, ça peut te redonner envie d'aller bosser le matin. Même chose pour certains services de soins palliatifs (des vrais hein, pas des pseudos-EHPAD), mais c'est pareil, il faut aimer car c'est assez spécial.
Si t'es dans le sud est, je peux te donner des noms en mp...

Si vous pensez que 99% des collègues sont des débiles arrêtez de vous faire du mal et partez.

Qu'est-ce que vous voulez qu'on vous dise ?

Rien, on emmerde personne et on veut simplement pouvoir déprimer en paix et de façon anonyme sur notre forom préféré.

Le 19 juin 2020 à 00:40:59 bonobonfire a écrit :

[18:27:10] <DerBoomer->

Le 18 juin 2020 à 18:07:39 OtterHolms a écrit :

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, ''''''''''il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite'''''''''').

Je suis d'accord ,il y a une routine qui peu s'installer dans le métier d'infirmier,mais la possibilité de changer de service aide pour sa, c'est vrai qu'on répète souvent les mêmes actes (prise de constantes,pose de perfusion) pour le reste je suis pas d'accord .
Des motifs d'admissions différents,des patients qui sont chacun différent dans leurs façon de ressentir la douleur,des patients qui se détériore d'autre qui s'améliore ,face a tout sa tu cogite forcément, je la trouve là ma stimulation intellectuelle, réfléchir à comment tu peu améliorer la prise en charge.

Franchement, quand tu as fait le tour d'à peu près tous les services (j'ai un peu tourné au pool), tu constates que c'est quasiment toujours la même chose partout. Et de toute façon, tes compétences s'arrêtent là où commence la vraie réflexion autour de la prise en soin (logique, tu n'es pas médecin).
Rajoute à ça un système dysfonctionnel et (surtout) un environnement composé presqu'entièrement de débiles mentaux (tes collègues as et ide), tu as de quoi déprimer complètement.
Depuis que j'ai commencé, j'ai l'impression de devenir plus con jour après jour.

Allez, disons que la pédiatrie c'est un peu à part parce que tu es vraiment "accaparé" par tes patients, mais le reste franchement...

C'est exactement ça, ce manque de stimulation intellectuelle et de réflexion de prise en charge, qui me fait de plus en plus chier
Juste bon à faire en boucle la même chose
Exactement ce qui m'avait donné envie d'arrêter après 1 an de diplôme...

Et pourtant les formateurs n’arrêtent pas de nous dire que nous ne sommes pas que des exécutants et qu'il y a beaucoup de réflexion dans le boulot au quotidien.
Dans les faits comme toi je m’aperçois que c'est beaucoup de train-train et de protocoles à suivre.

Sinon il ne faut pas être puériculteur pour bosser en pédiatrie?

Le 17 juin 2020 à 19:10:27 OtterHolms a écrit :

Le 17 juin 2020 à 18:59:47 Ingaa a écrit :

Le 17 juin 2020 à 18:27:17 OtterHolms a écrit :

Le 17 juin 2020 à 16:30:54 Ingaa a écrit :

Le 17 juin 2020 à 12:56:49 femmeforumeuse a écrit :
Sérieux, y'en a encore qui veulent devenir infirmier?
Mec, je suis en 3 è année, il n'y a pas pire que de devenir infirmier. Hier je devais aller faire signer une feuille de stage, j'ai attendu 1 h pour que l'inf me signe ma feuille. Je la voyais courrir partout, être appelée de partout, elle avait même pas le temps de signer une putain de feuille.
Les kheys qui veulent devenir IDE, réflechissez beaucoupppppp!

Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est un taf où tu fais le boulot de 2 tout seul, 0 reconnaissance, salaire merdique de 1500€ en début de carrière pour un bac+3.
Les études ? N'en parlons même pas, tu fais le taf des AS (nettoyage de culs), de ASH (ménage), et d'IDE.

Des kheys et kheyettes ide m'avaient dit sur le forum de ne pas faire ce métier, j'ai insisté et là je regrette déjà alors que je suis même pas encore diplômée...
Fuyezzzzzzzz

Oui je connais le métier, je compte pas me tourner les pouces, et je compte bien morfler comme jamais mais c'est ce qui m'intéresse. Si tout le monde se dit ça y'aura plus d'infirmiers dans 20-30 ans.

En attendant j'ai toujours pas ma place après 2 ans à attendre désespérément une place...

Soit pas trop pressé de morfler sinon le truc c'est que comme l'arrêt du concours date de 2 ans ,il fraudais l'avis de tout nouveau étudiant inf ,ayant passé le concours j'ai pas trop de recul sur le nouveau mode d'admission ,pas sûr que les IFSI est plus de recul non plus.

Pour les prépas ils en existait des privées assez cher (2000 -3000 euros) pour préparer au concours, mais il existait aussi des pépas publics en plus petit nombres et gratuites.Peut être qu'elles existent encore ,parce que les payantes valais pas trop le coup avant ,c'est peu être différent maintenant.Tu peu aussi chercher les IFSI où il y a plus de place disponible, dans d'autre régions, et faire des vœux sur parcoursup pour y aller.

Le métier d'inf est pas simple mais il faut pas regarder que le négatif, alors bon courage.

Il n'y a plus de place dans tous les IFSI, les gens se retrouvent 1500ème dans la file d'attente comme moi, sauf que moi ça fait 2 années de suite c'est vraiment injuste...

Plus de place dans les IFSI de l'APHP, d’Alsace? ou de L'Oise ? j'ai un doute.2 ans sa doit paraître long mais lâche pas l'affaire.

Les admissions se font sur Parcoursup, une sorte de tirage au sort pour savoir qui bénéficiera d'une place. C'est malheureusement le cas, plus aucune place encore une fois, 2 ans que j'essaie d'entrer en première année, et il n'y a pas d'autres moyens d'y entrer.

[09:19:06] <DerBoomer->

Le 19 juin 2020 à 00:40:59 bonobonfire a écrit :

[18:27:10] <DerBoomer->

Le 18 juin 2020 à 18:07:39 OtterHolms a écrit :

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

> Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, ''''''''''il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite'''''''''').

Je suis d'accord ,il y a une routine qui peu s'installer dans le métier d'infirmier,mais la possibilité de changer de service aide pour sa, c'est vrai qu'on répète souvent les mêmes actes (prise de constantes,pose de perfusion) pour le reste je suis pas d'accord .
Des motifs d'admissions différents,des patients qui sont chacun différent dans leurs façon de ressentir la douleur,des patients qui se détériore d'autre qui s'améliore ,face a tout sa tu cogite forcément, je la trouve là ma stimulation intellectuelle, réfléchir à comment tu peu améliorer la prise en charge.

Franchement, quand tu as fait le tour d'à peu près tous les services (j'ai un peu tourné au pool), tu constates que c'est quasiment toujours la même chose partout. Et de toute façon, tes compétences s'arrêtent là où commence la vraie réflexion autour de la prise en soin (logique, tu n'es pas médecin).
Rajoute à ça un système dysfonctionnel et (surtout) un environnement composé presqu'entièrement de débiles mentaux (tes collègues as et ide), tu as de quoi déprimer complètement.
Depuis que j'ai commencé, j'ai l'impression de devenir plus con jour après jour.

Allez, disons que la pédiatrie c'est un peu à part parce que tu es vraiment "accaparé" par tes patients, mais le reste franchement...

C'est exactement ça, ce manque de stimulation intellectuelle et de réflexion de prise en charge, qui me fait de plus en plus chier
Juste bon à faire en boucle la même chose
Exactement ce qui m'avait donné envie d'arrêter après 1 an de diplôme...
Aujourd'hui 5 ans de diplôme et d'autres services explorés, je retombe dans ces travers

J'ai réfléchi un moment, et on m'a pas mal poussé aussi chez mes collègues à passer le concours IADE .. Mais depuis qq semaines j'ai aussi une autre idée un peu folle qui trotte, la passerelle vers les études de médecine.. Est-ce que je suis fou ?

Non, fonce.
T'es fou d'envisager la passerelle par contre. J'y crois pas trop perso, à mon avis il n'y aura qu'1% des dossiers qui seront retenus (peut etre que d'autres quisont mieux renseignés sur la nouvelle réforme me contrediront). Autant tenter une PACES si tu as quelques sous de côté.

Si tu veux essayer un nouveau service, je te conseille la pédiatrie. C'est particulier, faut aimer. Mais si ça te plait, ça peut te redonner envie d'aller bosser le matin. Même chose pour certains services de soins palliatifs (des vrais hein, pas des pseudos-EHPAD), mais c'est pareil, il faut aimer car c'est assez spécial.
Si t'es dans le sud est, je peux te donner des noms en mp...

Si vous pensez que 99% des collègues sont des débiles arrêtez de vous faire du mal et partez.

Qu'est-ce que vous voulez qu'on vous dise ?

Rien, on emmerde personne et on veut simplement pouvoir déprimer en paix et de façon anonyme sur notre forom préféré.

Je connais personne qui a fait cette nouvelle passerelle, je sais pas trop à quoi m'attendre
Après paces j'avais déjà tenté (y'a 8 ans déjà bordel) mais j'étais trop jeune j'avais lâché en cours de route

Pédiatrie c'est intéressant mais j'ai pas cette fibre vers les enfants
Autant j'en ai pris en charge en chirurgie ça me dérangeait pas, mais faire que ça, ça me branche pas trop
Paliatifs ca me parle plus
(merci pour les contacts, mais je suis à l'opposé, dans le nord ).

Les kheys, vous pensez que j'ai mes chances de bosser en Suisse ?
J'ai clairement un dossier en béton. Je suis encore ESI.

Limite je suis près à les supplier pour qu'ils me prennent.
Je suis issue d'une famille de prolo, et clairement même si on ne fait pas ce métier pour l'argent,j'ai envie de bien gagner ma vie. ( je sens venir les jean bonnes soeurs, tout le monde aime l'argent)
Gagner 1500 euros (ma pote qui vient d'être diplômée gagne 1400 euros la honte pour un pays développé ). c'est pas trop pour moi. Envie de sortir de mon monde de prolo

Le 19 juin 2020 à 16:34:15 Dozo75 a écrit :

Le 19 juin 2020 à 00:40:59 bonobonfire a écrit :

[18:27:10] <DerBoomer->

Le 18 juin 2020 à 18:07:39 OtterHolms a écrit :

Le 18 juin 2020 à 17:54:45 DerBoomer- a écrit :

> Je suis hyper jalouse de voir des gens de mon lycée avec un niveau médiocre qui gagnent beaucoup mieux leur vie que moi dans quelques mois avec un taf plus posé.

C'est ce que je me dis souvent en pensant à tous les illettrés que je connais qui taffent confortablement dans un bureau et qui sont en train de dormir pendant que je me casse le dos à 5h du matin pour gagner moins qu'eux, le tout dans un système qui fonctionne mal et en faisant un travail abrutissant (car oui, entre les collègues AS et IDE complètement débiles et le fait de répéter les mêmes paroles et les mêmes actes pour 95% du temps, ''''''''''il n'y a aucune stimulation intellectuelle dans le métier d'infirmier, et on déprime vite'''''''''').

Je suis d'accord ,il y a une routine qui peu s'installer dans le métier d'infirmier,mais la possibilité de changer de service aide pour sa, c'est vrai qu'on répète souvent les mêmes actes (prise de constantes,pose de perfusion) pour le reste je suis pas d'accord .
Des motifs d'admissions différents,des patients qui sont chacun différent dans leurs façon de ressentir la douleur,des patients qui se détériore d'autre qui s'améliore ,face a tout sa tu cogite forcément, je la trouve là ma stimulation intellectuelle, réfléchir à comment tu peu améliorer la prise en charge.

Franchement, quand tu as fait le tour d'à peu près tous les services (j'ai un peu tourné au pool), tu constates que c'est quasiment toujours la même chose partout. Et de toute façon, tes compétences s'arrêtent là où commence la vraie réflexion autour de la prise en soin (logique, tu n'es pas médecin).
Rajoute à ça un système dysfonctionnel et (surtout) un environnement composé presqu'entièrement de débiles mentaux (tes collègues as et ide), tu as de quoi déprimer complètement.
Depuis que j'ai commencé, j'ai l'impression de devenir plus con jour après jour.

Allez, disons que la pédiatrie c'est un peu à part parce que tu es vraiment "accaparé" par tes patients, mais le reste franchement...

C'est exactement ça, ce manque de stimulation intellectuelle et de réflexion de prise en charge, qui me fait de plus en plus chier
Juste bon à faire en boucle la même chose
Exactement ce qui m'avait donné envie d'arrêter après 1 an de diplôme...

Et pourtant les formateurs n’arrêtent pas de nous dire que nous ne sommes pas que des exécutants et qu'il y a beaucoup de réflexion dans le boulot au quotidien.
Dans les faits comme toi je m’aperçois que c'est beaucoup de train-train et de protocoles à suivre.

Sinon il ne faut pas être puériculteur pour bosser en pédiatrie?

De toute façon les formateurs, quand ils ne forcent pas avec leur pédagogie infantilisante (voire débilisante) ils ne racontent que des conneries (par naïveté ou malhonnêteté, c'est à toi de juger...).

De plus en plus c'est vrai. Ils veulent arriver à un 100% de puers d'après ce qu'on m'a fait comprendre. Après tout dépend du service, du CH, de la cadre et de ton profil. Je te cache pas que les cadres sont plutôt contentes d'avoir quelques hommes, et les enfants aussi d'ailleurs.

Le 19 juin 2020 à 22:31:02 femmeforumeuse a écrit :
Les kheys, vous pensez que j'ai mes chances de bosser en Suisse ?
J'ai clairement un dossier en béton. Je suis encore ESI.

Limite je suis près à les supplier pour qu'ils me prennent.
Je suis issue d'une famille de prolo, et clairement même si on ne fait pas ce métier pour l'argent,j'ai envie de bien gagner ma vie. ( je sens venir les jean bonnes soeurs, tout le monde aime l'argent)
Gagner 1500 euros (ma pote qui vient d'être diplômée gagne 1400 euros la honte pour un pays développé ). c'est pas trop pour moi. Envie de sortir de mon monde de prolo

Je sais pas pour les hôpitaux suisses, mais sache que c'est de plus en plus difficile de vivre en tant que travailleur frontalier (à moins que tu cherches à t'installer en Suisse, mais dans ce cas méfie toi, car le salaire ne doit pas être bien plus élevé qu'ici par rapport au niveau de vie).