Mon histoire, mon projet, aurais-je le soutient des khey ?
SuppriméLe lendemain, Greta passe à l'appart. Elle me dit que je ne vais pas bien.
Je ne démords pas et continue de revenir sur l'avortement.
Mon frère entre-temps, fort de son expérience, a instruit Greta d'appeler une ambulance, qui m'attendait.
Elle voulait que je descende avec elle. Je refuse. Elle descend. Et commence à faire des allers-retours, certainement pour prendre les instructions des médecins et ambulanciers m'attendant en bas.
Je ne laisse entrer qu'elle, la clé dans la serrure. Les entrevues sont rapides, je la supplie de rester avec moi. Qu'elle a juste à m'avouer la vérité.
Petit à petit s'attroupe sous le balcon une petite foule de voisin, tous masqués. (c'était la période du masque obligatoire)
Je reconnais certain membre de la famille de Greta, prend quelques vidéos, leur criant "Vous n'avez pas honte ?! ".
Un camion de pompier avec une Ă©chelle immense avait Ă©galement fait son apparition.
J'Ă©tais au 3eme Ă©tage.
A un moment, j'appelle la police. Je leur dis que j'étais harcelé et que je me sentais en danger.
Ils me demandent s'ils peuvent intervenir.
Je donne le feu vert.
Dans les minutes qui suivirent, je vois l'échelle télescopique du camion s'activait avec pompiers et flics dessus.
Je comprends que c'est la fin, et dans un dernier acte dramatique, je feins de vouloir sauter du balcon.
La plateforme était déjà arrivée à mon niveau. Un pompier m'attrape et me rentre dans l'appart, au même moment la porte de l'appart s'ouvre et en peu de temps, il y a 10 flics et pompier dans la pièce.
Ils essayent de me maitriser à 3 sur moi, mais la folie décuplait ma force.
Je résistai vaillamment et Greta hurlais de ne pas me faire de mal.
Moi, je lui disais d'appeler le consulat de France, le ministère des Affaires étrangère.
J'ai fini par me soumettre, ils me font descendre et monter dans l'ambulance. À partir de ce moment, je ne fais que parler français et suis réticent à tout ce qui m'est demandé. Petite camisole, petites restrictions, petite piqure, petit voyage vers l'hôpital psychiatrique.
J'arrive à l'hopital, on me décharge et me place sur un lit avec les restrictions qui s'imposent.
Le coup de soleil que j'avais pris lors de la fête faisait que je pelais comme un serpent. J'étais dégueulasse à voir. Et en attendant que la psychiatre me reçoive, je me retirais la peau morte comme un déglingo (que j'étais, avouons-le).
Après ce qui m'a paru être une éternité, la psychiatre me reçoit pour une évaluation de mon état.
La piqure ne m'avait pas calmé et j'ordonnais d'un ton impérial d'appeler les autorités françaises, que c'était pas légal tout ça.
Bien que mon italien à ce point était très bon, je me refusais de le parler, comme si ça allait changer quoi que ce soit. Juste du français.
Je refusais également tout prélèvement sanguin et covid évidemment.
La psychiatre me place en traitement sanitaire obligatoire.
Je me souviens qu'ils m'ont emmenée dans un service où j'étais attaché au lit, avec des patients en liberté.
L'un d'eux était très effrayant. Il avait des tatouages partout, jusqu'au crâne. Il venait me voir, comme s'il sentait ma peur
Je craignais pour ma vie.
Je me souviens avoir dû me contorsionner dans des positions extrêmes, étant restreint au lit, pour appuyer sur le bouton rouge à ma droite pour appeler une infirmière.
Je me souviens que l'infirmière est arrivée avec une seringue et que je me suis excusé comme une victime pour l'appel, afin de ne pas me faire piquer.
Après une nuit comme ça, j'ai cédé et je les ai laissés faire leur stupide test.
Le lendemain, je suis admis dans une partie de l'hĂ´pital ou c'est moins effrayant.
On pouvait fumer toutes les heures, et la bouffe Ă©tait potable.
Petits cachetons tous les matins et tous les soirs.
Les patients dans ce service n'avaient pas l'air du tout d'ĂŞtre dangereux ou instables. Je jouais aux cartes avec certains, conversait avec d'autres.
Je partageais ma chambre avec un homme complétement muet. Il ne disait pas un mot. Sa peau était dans une sorte d'état de décomposition, ça dégoulinait de partout.
Il avait toujours des démangeaisons.
La seule chose notable qu'il faisait était de charger le plus vite possible dans le service, traversant tout le couloir pour ensuite se jeter comme un taureau contre la porte du service. C'était déchirant.
Plusieurs fois, j'interposais sa course effrénée, prenant le choc à la place de la porte et le serrais dans mes bras.
J'espère qu'il a trouvé le chemin de la sortie.
J'avais l'impression de pouvoir le guérir, les psychiatres appellent ça la pensée magique. Magique ou pas, à la fin de mon séjour, sa peau était guérie et il balbutiait quelques mots.
Greta est venue me visiter une fois, je ne pouvais la voir qu'Ă travers la porte. Elle m'apportait des cigarettes et m'a offert une paire de Birkenstock que je voulais depuis longtemps.
J'ai pleuré très fort en la voyant, elle aussi. La porte en verre nous séparait.
J'ai passé 10 jours à l'hôpital. Les journées étaient monotones et étaient rythmées par les pauses clopes et les repas. J'avais pris l'habitude d'allumer la télé de la salle commune, mettre la radio et danser.
Mon frère également à fait le déplacement jusqu'à Milan, m'a donné un vieux tel pourris, se moquant de moi et aussi pour transmettre aux médecins le traitement qui l'avait stabilisé.
J'étais déjà stabilisé dès le jour 2 en réalité. Je m'exprimais très bien, d'une manière fluente et dynamique.
Lorsque mon billet de retour pour la France fut sécurisé par mon frère, ils m'ont laissé sortir.
Greta est venue me chercher. J'Ă©tais fou de joie.
On passa une dernière nuit ensemble, ou nous avons fait l'amour, cette fois avec capote.
Le lendemain, on me portait à l'Aéroport et j'atterrissais à Bruxelles où mon frère est venu me récupérer et me rapporter chez lui à Lille.
Cette nuit-là , j'ai eu l'une des plus forte gastrite de ma vie. Mon frère me faisait boire de l'eau chaude en masse et me pliait en deux pour essayer de m'aider.
Voici quelques extraits du rapport de psychiatrie :
Et une photo de moi petit, je suis à gauche, à droite, vous pouvez voir mon Grand-Père ce Russe deter :
Le 20 octobre 2023 Ă 20:38:10 :
ça se trouve l'OP t'es juste devenu un de ces clochards qui me demande des thunes à Lille flandres ou Masséna
Non, mais je vais justement en venir Ă los famosos clochard de Lille
Le 20 octobre 2023 Ă 20:51:17 :
Le 20 octobre 2023 Ă 20:42:06 :
Le 20 octobre 2023 Ă 20:39:09 :
l’op tu me fends le cœur no fakeJe me suis remis, ne t'inquiète pas kheyou. Ça a été peut-être la meilleure chose qui aurait pu m'arriver no fake
la meilleure chose qui puisse t’arriver est ton retour au Haqq
Je l'ai déjà dit, l'Islam fait partie intégrante de mon système spirituel. N'oublie pas que Dieu nous a laissé le libre arbitre.
Le 20 octobre 2023 Ă 20:56:11 :
Le 20 octobre 2023 Ă 20:51:17 :
Le 20 octobre 2023 Ă 20:42:06 :
Le 20 octobre 2023 Ă 20:39:09 :
l’op tu me fends le cœur no fakeJe me suis remis, ne t'inquiète pas kheyou. Ça a été peut-être la meilleure chose qui aurait pu m'arriver no fake
la meilleure chose qui puisse t’arriver est ton retour au Haqq
Je l'ai déjà dit, l'Islam fait partie intégrante de mon système spirituel. N'oublie pas que Dieu nous a laissé le libre arbitre.
Données du topic
- Auteur
- Lockon-Stratos
- Date de création
- 18 octobre 2023 Ă 21:09:26
- Date de suppression
- 6 mai 2024 Ă 20:35:00
- Supprimé par
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