Mon histoire, mon projet, aurais-je le soutient des khey ?
SuppriméLe 21 octobre 2023 à 16:34:33 :
Ton histoire est divertissante.Mais la vie que tu décris est celle d'une personne qui a passé sa vie à parasiter, en singeant les identités des groupes hôtes et qui n'assument jamais ses responsabilités.
L’hédonisme des enfants de la caste dominante, qui se font artiste, philosophe...je n'appelle pas cela travaillé.
Tu semble aimer ça, rien d'étonnant.
Content que mon histoire te divertit.
Je ne te démentirai pas sur ton observation. En tout cas pas complètement.
Oui, j'ai traversé des périodes difficiles, oui, j'ai été un parasite pour certains, cherchant surement à m'évader de certains événements et environnements toxiques et difficiles à l'age que j'avais, mais cela ne signifie pas que j'ai jamais évité mes responsabilités.
Au contraire, j'ai appris à surmonter les obstacles et à me forger une identité forte.
Ma vie et ma façon d'être sont bien miennes et n'ont pas été singés de quelques façons que ce soit. Singés sur qui ? Sur quoi ? Mon vécu est unique.
Quant à ta mention de l’hédonisme, laisse-moi te dire que le simple fait d'appartenir à une certaine catégorie sociale ne définit pas la valeur du travail accompli. Chaque artiste, philosophe ou individu créatif a son propre chemin et sa propre histoire à raconter. Le travail n'est pas simplement mesurable par les normes traditionnelles. Il peut se manifester de mille façons différentes.
Je choisis d'embrasser ma vie avec audace, d'apprendre de mes erreurs et de grandir à travers mes expériences. Si cela te dérange, peut-être est-ce parce que cela révèle un miroir que tu n'es pas prêt à regarder en face.
Je te souhaite une réflexion plus profonde sur les chemins que chacun de nous emprunte dans la vie, paix sur toi nonobstant.
J'ai tout lu et c'est super divertissant mais clairement je n'envie pas la vie de l'op. Être un transfuge de classe, servir de "pote qui s'encanaille" pour la jeunesse bourgeoise de Milan et les voir construire leur vie grâce aux parents
Enfin, Certains Kheys parlent de parasite ce qui est peut être extrême mais clairement tu es toxique l'op. Aussi bien pour tes copines que pour ton frère. Le genre de personne que l'on idolâtre au début pour leur charisme et que l'on est content de voir dégager à la fin.
Le 21 octobre 2023 à 18:23:57 :
J'ai tout lu et c'est super divertissant mais clairement je n'envie pas la vie de l'op. Être un transfuge de classe, servir de "pote qui s'encanaille" pour la jeunesse bourgeoise de Milan et les voir construire leur vie grâce aux parentsex: la mère de Greta qui lui achète son appartement tandis que toi, tu restes fauché et ruine ta santé physique et mentale.si rien ne change, dans 20 ans tu es mort dans la solitude la plus totale Enfin, Certains Kheys parlent de parasite ce qui est peut être extrême mais clairement tu es toxique l'op. Aussi bien pour tes copines que pour ton frère. Le genre de personne que l'on idolâtre au début pour leur charisme et que l'on est content de voir dégager à la fin.
Voilà c'est ce que j'aurai écris si j'avais la volonté et l'énergie de te passer le message dans les normes d'une société policée.
J'attends le dernier épisode de ton "requiem for a dream" franco-italien.
Tu écris bien.
Le 21 octobre 2023 à 18:23:57 :
J'ai tout lu et c'est super divertissant mais clairement je n'envie pas la vie de l'op. Être un transfuge de classe, servir de "pote qui s'encanaille" pour la jeunesse bourgeoise de Milan et les voir construire leur vie grâce aux parentsex: la mère de Greta qui lui achète son appartement tandis que toi, tu restes fauché et ruine ta santé physique et mentale.si rien ne change, dans 20 ans tu es mort dans la solitude la plus totale Enfin, Certains Kheys parlent de parasite ce qui est peut être extrême mais clairement tu es toxique l'op. Aussi bien pour tes copines que pour ton frère. Le genre de personne que l'on idolâtre au début pour leur charisme et que l'on est content de voir dégager à la fin.
Ce n'est pas la mère de Greta, mais bien Greta et moi qui avons acheté l'appart. Enfin, au nom de Greta, je payais ma part du crédit. La mère a trouvé l'opportunité et les parents n'ont pas donné un centime.
On a tous une ombre, et lorsqu'elle s'éveille, que tu en prends conscience et que tu l'assumes, tes actions deviendront forcément toxiques, pour certains. Pour d'autre, elles seront peut-être une inspiration, un espoir. Qui ne fait jamais de vague ne s'est probablement jamais jeté à l'eau. Merci pour ton apport nonobstant !
Le 21 octobre 2023 à 17:05:16 :
Le 21 octobre 2023 à 16:57:29 :
Je sors prendre l'air. J'attaque les deux-trois dernières parties ce soir.j'espère c'est un happy ending car je suis autant un cas perdu que toi, mais en plus jeune, ça serait cool de pouvoir me dire qu'on peut toujours se relever
Pour te spoiler, je me suis relevé, sinon je ne serai pas là à écrire et à parler de projet !
Quand on tombe, il faut se relever. Si tu peux éviter de tomber, évite et tiens fort sur tes positions. Parfois, c'est inévitable.
Le 21 octobre 2023 à 21:12:58 :
Le 21 octobre 2023 à 17:05:16 :
Le 21 octobre 2023 à 16:57:29 :
Je sors prendre l'air. J'attaque les deux-trois dernières parties ce soir.j'espère c'est un happy ending car je suis autant un cas perdu que toi, mais en plus jeune, ça serait cool de pouvoir me dire qu'on peut toujours se relever
Pour te spoiler, je me suis relevé, sinon je ne serai pas là à écrire et à parler de projet !
Quand on tombe, il faut se relever. Si tu peux éviter de tomber, évite et tiens fort sur tes positions. Parfois, c'est inévitable.
plus facile a dire qu’à faire mais on verra bien
Le 21 octobre 2023 à 21:14:24 :
Le 21 octobre 2023 à 21:12:58 :
Le 21 octobre 2023 à 17:05:16 :
Le 21 octobre 2023 à 16:57:29 :
Je sors prendre l'air. J'attaque les deux-trois dernières parties ce soir.j'espère c'est un happy ending car je suis autant un cas perdu que toi, mais en plus jeune, ça serait cool de pouvoir me dire qu'on peut toujours se relever
Pour te spoiler, je me suis relevé, sinon je ne serai pas là à écrire et à parler de projet !
Quand on tombe, il faut se relever. Si tu peux éviter de tomber, évite et tiens fort sur tes positions. Parfois, c'est inévitable.plus facile a dire qu’à faire mais on verra bien
Personne n'a dit que c'était facile. C'est du travail, un peu de chance, un peu de karma, du culot et de la résilience. Tu auras peut-être des alliés, du support, peut-être pas. Ne baisse pas les bras. Si tu veux en parler, je suis là !
Ce topic est la preuve que la France est le pire pays au monde
Rien ne se serait passé comme ça si la mère de l’op avait pas décidé d’aller en france
Le 21 octobre 2023 à 15:50:35 :
Le 21 octobre 2023 à 14:54:34 :
L'op tu me fait trop penser à Barry Lyndon
Les gens avec qui tu traine à Milan savent que tu viens d'un milieu prolo ? Et surtout tu ne te sens jamais en décalage avec eux ?Connait pas, mais je vais regarder ça, merci Khey.
Je n'ai jamais caché mon histoire à qui que ce soit. J'ai cependant été très bien éduqué par ma mère et plus qu'un homme de culture, je suis hyper instinctif. Ce qui me permet de tenir des conversations complexes et de comprendre très vite les concepts philosophiques en me les appropriant dans l'instant. Je ne fais donc pas de références culturelles à tout bout de champ.
Je pense que je suis une bouffée d'air pour la plupart d'entre eux. C'est un milieu très sournois ou tout le monde se connait de près ou de loin. Donc ça gossip et ça parle dans le dos constamment. Je n'ai jamais fait cela. J'ai toujours été gentil avec tout le monde, j'écoute et j'interviens quand j'ai un truc à dire.
Aussi, les vécus complexes comme le mien font rêver. Je déstabilise par ma capacité d'action.
Ce sont donc plutôt eux qui se sentent en décalage par rapport à moi. Et mon italien, maintenant parfait, fait argument d'autorité sur mon intelligence. Parfois les gens mettent une demi-heure avant de se rendre compte que je ne suis pas Italien, quand m'échappe un petit accent ou un francisme des familles.Également, on parle de la bourgeoisie qui travaille. Certes, il y a souvent une fortune générationnelle, mais ils ne restent pas là à se tourner les pouces, ils sont bien conscients que c'est la fortune des parents. Ils bossent, même dans les travaux ingrats. Tu n'as pas idée d'à quel point nous ne somme pas si différent que ça au fond et aussi à quel point ils n'en ont pas vraiment grand-chose à faire que tu sois riche ou pauvre.
Bah je te demandais ça parce que je m'identifie à toi sur ce point. Je suis un prolo de cité qui a toujours fréquenté des gosses de bourge, mais j'ai toujours senti une certaine distance avec eux, je voyais qu'on ne menait pas les mêmes vies, qu'on avait pas les mêmes codes et je dirais même qu'ils se sentaient supérieurs à moi à cause de ça...
Néanmoins je me demande si ce n'est pas quelque chose qui caractérise les français parce que j'ai pas mal de potes italiens bourgeois et ils ne sont pas du tout comme ça. Au contraire ils ne jugent pas et sont super ouverts ! D'ailleurs c'est l'une des raisons pour laquelle je kiff trop les italiens
Le 18 octobre 2023 à 21:40:57 :
J'ai lu, continues
Mignon
Palu
Sara est partie. La veille, dans ma rage, quand je pensais qu'elle m'avait trompé, je lui ai même dit d'avorter.
C'est une fille très intelligente, mais elle n'en reste pas moins sensible.
C'était la goutte de trop.
Nous sommes le 1er Février, et je suis au fond du trou. J'ai cependant un entretien avec MEININGER Hotels, pour un poste en service client trilingue qui paye 1600€ par mois en full time. Je suis pris pour commencer le 1er Mars.
Quelques jours passent et nous nous engueulons comme des chiens au téléphone. Je ne veux pas prendre la responsabilité entière de ce qu'il s'était passé, considérant que si elle avait simplement été honnête avec moi, rien ne se serait produit. Même chose qu'avec l'histoire de Robin. Son mensonge constituait le péché originel.
Pour elle, avec son trauma, c'est du fight or flight response. Je ne me sentais incompris et je ne comprenais pas le concept de trauma ou de stress post-traumatique. Pour moi, c'était surtout beaucoup de drame sur quelques chose qui pouvait se résoudre.
Elle m'accusait d'être un pervers narcissique et j'en faisais de même à son égard.
On s'appelait tout le long de la journée pour ses échanges toxiques. Elle me déchargeait violemment toutes mes fautes et mes manquements depuis le début de la relation. Toutes les disputes qu'on avait apparemment réussi à gérer et à résoudre me retombaient dessus en même temps.
Elle déployait tout son logos contre moi, dans un italien que je ne pouvais suivre. Chacun de ses messages me laissait plus confus que le précèdent. Elle voulait que je vaque les lieux sur le champ, ce que je refusais. Elle me laissait donc du temps, puis 15 minutes après, lors de l'appel suivant, rebelotte.
Elle me bouclait dans la culpabilité de mes mots, mes gestes, mes colères, mes addictions, mes négligences. Je n'avais aucune porte de sortie.
Après quelques jours, je suis allé dans le quartier de ses parents, sachant qu'elle avait l'habitude de faire des promenades avec son ami psychologue. Je les croise effectivement au bout de quelques minutes à retracer le chemin le plus probable. Elle m'accorde audience. Je fais pénitence et fais peine à voir. Mais elle n'a plus aucune place dans son cœur pour moi. Elle fume, ce qu'elle avait arrêté depuis qu'on savait pour la grossesse.
Je lui demande pourquoi, elle me dit qu'elle compte avorter. Le cauchemar recommence.
Je suis dépité, mais on se quitte en de meilleurs termes. J'étais sincère. Mais ça ne dura pas longtemps. Les messages et les appels reprirent, et au moindre mot de travers de ma part, elle partait en vrille, invoquant son trauma à tout bout de champ.
Vers mi-Février, elle est toujours chez ses parents et moi toujours chez "nous", me vient ce que je croyais être une crise de gastrite. La douleur est plus vive que d'habitude et porte jusque dans le dos. Je finis par appeler une ambulance et les tests révèlent que j'ai des 2 caillots de presque 3 cm dans la vésicule biliaire. On me transfère dans le service opératoire après m'avoir donné des calmants forts pour la douleur.
Je donne le numéro de mon frère à Sara juste avant que le téléphone s'éteigne pour qu'elle le prévienne.
Je réussis à recharger mon téléphone et à le rallumer environ 1h plus tard. J'appelle Sara, elle est furieuse, me dit que mon frère a dit que je me comportais pareil dans toutes mes relations précédentes. Plus de deal, je devais sortir de nouveau tout de suite de la maison.
Je panique, finir clodo est ma plus grande peur, voir de nouveau ma vie à Milan s'effondrer.
Je prends les escaliers, sort de l'hôpital et me cloitre dans l'appartement. Arrivé là-bas, je sors l'aiguille toujours dans la veine de mon bras gauche. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi longue, je la retire, et je me mets à pisser le sang.
Ma pensée à ce moment ? "Ahah c'est comme ça que tu meurs couillon ?"
J'exerce une pression, et il suffisait en fait de cela pour stopper le flux.
La police vient frapper et sonner à la porte, alertés par l'hôpital. Je ne fais pas un bruit et attends qu'il parte.
Je reste cloitré comme ça pendant un moment, à faire des mudras censé aider le foie et la vésicule. Je venais en effet de lire un livre sur les chakras que Sara m'avait offert, et m'étais mis à vouloir éveiller mon kundalini.
Au bout de deux jours, on sonne à la porte, je m'approche doucement et regarde dans le Judas, c'est Sara.
J'ouvre, elle me prend dans ses bras, je fonds en larme. Je suis sale et puant, affaiblie par ma vésicule.
Elle me fait prendre un bain, me lave de la tête au pied. Nous faisons l'amour. Puis dinons. Je n'en crois pas mes yeux. Elle repart chez ses parents, nonobstant.
Nos communications s'améliorèrent dans les jours suivants, mais ça restait très sensible. Je n'avais pas l'énergie pour me battre.
Trois jours après son passage, je suis en pleine pratique des mudrâ. En état de méditation. Je sens l'énergie bouger. Mon corps se met à vibrer intensément. Puis la douleur revient, encore plus vive que la dernière fois.
Je prépare mon sac à dos avec mon pc, un peu de change et je prends le taxi jusqu'à l'hôpital. Ce taxi ne prenait pas le sans contact et je n'avais ma carte que sur mon téléphone. Je lui dis que ce n'est pas mon problème en argumentant qu'il est censé prévoir aujourd'hui ce genre de situation. Il me dépose quand même à l'hôpital qui n'était pas loin.
Je repasse une nuit aux urgences, m'excuse pour ma fuite précédente et ils m'admettent dans une chambre individuelle. J'ai toujours la CMU française, donc je suis pris en charge complétement. Cimer la France putain.
Je reste une semaine à l'hôpital.
Je suis nourri en intraveineuse.
Après 2 jours, Sara viendra me visiter. Elle m'avait acheté un pyjama en soie et des sous-vêtements. Elle m'annonce qu'elle va procéder avec l'avortement, qu'il n'y avait plus de battement de cœur. Le stress de toute la situation avait apparemment achevé le fœtus. J'accepte et la soutien dans l'épreuve. Intérieurement, j'en mourrai de tristesse, mais j'avais fait ma paix. Elle faisait preuve de tendresse envers moi de nouveau. Je me disais que peut-être, tout n'était pas perdu. Elle me visita pendant quelques jours jusqu'à sa propre hospitalisation.
Au bout d'une semaine, j'allais mieux. Je ne voulais plus me faire opérer et perdre un organe. Je voulais essayer d'au moins réduire la taille des caillots par le biais de médecines alternative. Et je devais commencer mon nouveau travail d'ici à quelques jours. Le chirurgien passa je lui en fis part, et ils me déchargèrent.
J'étais toujours très faible, je prenais le plus de repos possible et j'essayais de soutenir moralement Sara dans son épreuve d'avortement.
Mars arriva, je commençais mon nouveau travail. L'ambiance y était beaucoup mieux que dans mon précédent job.
Mi-mars, c'était l'anniversaire de nos ans de couple. Je l'invitai au restaurant et lui ai offert un pendentif Vivienne Westwood, une designer qu'elle appréciait beaucoup.
Le diner se passa dans la discorde. J'étais toujours amer pour comment les choses se sont déroulées. Je n'acceptais pas son excuse de trauma. Une personne traumatisée ne pouvait se comporter comme tel tout en hurlant qu'elle était traumatisée. C'était de la pure manipulation pour moi.
Je me suis calmé tout de même et sorti du restaurant, nous sommes restés ensemble. Elle était tendre, mais pour moi quelques chose ne tournait pas rond.
Les jours suivants, l'enfer des messages et des appels recommença.
Données du topic
- Auteur
- Lockon-Stratos
- Date de création
- 18 octobre 2023 à 21:09:26
- Date de suppression
- 6 mai 2024 à 20:35:00
- Supprimé par
- Auteur
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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