[CELESTIN] C'est quoi ce torchon Célestin ?
Récap
Arc 1 : Sur la sellette
chapitre 1
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chapitre 2
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chapitre 3
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Chapitre 4 :
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Chapitre 5
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Chapitre 6
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Chapitre 7
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Chapitre 8
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Chapitre 9
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Chapitre 10
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Chapitre 11
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Chapitre 12
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Chapitre 13
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Chapitre 14
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Chapitre 15
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Chapitre 16
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Chapitre 17
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Chapitre 18
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Chapitre 19
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Chapitre 20
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Chapitre 21
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Chapitre 22
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Chapitre 23
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https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1201088987
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Chapitre 24
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1201209451
Chapitre 25
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1201958931
Chapitre 26
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1202074459
Chapitre 27
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https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1202766643
Chapitre 28
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https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1203688059
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Chapitre 29
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https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1204292459
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Chapitre 30
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https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1205014987
Chapitre 31
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https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1207828723
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1207828907
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Chapitre 32
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https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1208485547
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Chapitre 33
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1209155227
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1209155251
Chapitre 34
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1209832139
Chapitre 35
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1210501771
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1210501851
Chapitre 36
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1211251787
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1211251827
Chapitre 37
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1212004579
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1212004611
Chapitre 38
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1212758219
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1212758395
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1212758507
?
? 1
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1197716987
? 2
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1197988387
?3
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1199963747
?4
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1209310099
les complots
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1209310099
Autres :
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1201223923
Statistiques heures de votes ( un seul vote possible si j’ai bien fait le bouzin. )
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Sondage résultats des choix du chapitre précédent :
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A) à RT France, pour faire l’interview tant demandée par Flantier
Vous auriez su la réelle raison de sa venue
B) Près du salon de tortue, afin de voir si Pâtisser y va vraiment.
Le big pâtissier y serais aller, il n’est pas aussi idiot.
C) à la rédaction, pour discuter de ce débat avec Gérard.
Il aurait dit oui direct.
D) au QG de Vanessa, pour parler du débat avec elle.
Elle vous aurai révélé son secret, un ou deux chapitres plus tard.
Arc 2 Chapitre 1
A) à RT France, pour faire l’interview tant demandée par Flantier.
Mardi 21 juillet 2026
- Heu, tu vois le mec qui m’attendais la dernière fois,en bas de mon immeuble ?
- ben en fait il viens de chze RT France, et il veux m’interviewer sur l’insécurité en France.
- D’accord. Tu veux que je te déposes là-bas ?
Une vingtaine de minutes plus tard, vous arriviez devant les locaux de RT france. Vous saluez Louise, et entrez à l’accueil.
- Bonjour, je cherche Monsieur Hubert Flantier.
- Attendez … oui, il est arrivé la récemment. Vous êtes ?
- Attendez ici, je vais l’appeler.
Quelques minutes plus tard, le journaliste arrivait à l’accueil.
- Je suis ravi que vous ayez accepté ma proposition J’aurais préféré que vous m’appeliez, afin qu’on convienne d’un rendez-vous, mais qu’à cela ne tienne. Je fais venir des techniciens, qui seront là dans l’heure. En attendant, passons dans mon bureau, voulez-vous ?
- Heu, oui. Mais dites-moi, pourquoi moi spécifiquement ?
- Vous êtes journaliste. Vous avez révélé une affaire de drogue au sein des candidats à la présidentielle. Vous avez été poursuivi en pleine rue. Vous avez du vous cacher. Vous en connaissez un rayon, sur l‘insécurité. Et c’est tout mon sujet.
- Mais, qu’est-ce que je peux vous apprendre de nouveau, alors ?
- Et bien tout ce qui ne fait pas la une des journaux. Tout ce que vous n’avez pas encore révélé, ou que vous ne pouvez pas révéler.
- Et bien, j’ai bien quelques petites choses, dont-
- s’il vous plaît, gardez tout pour l’interview, ne me gâchez pas le plaisir de la découverte.
Hubert vous conduit à la salle d’interview, et vous offre une boisson en attendant les techniciens, et, une fois arrivés, et les caméras et micros mis en place, l’interview put débuter.
- Dernièrement, dans les évènements qui ont secoués Paris, la ville de toute les lumières, dans lesquels vous semblez être fréquemment impliqué, on ressent comme un remous étrange, comme si l’on dérangeait les ombres abyssales de ce monde. Beaucoup connaissent la petite insécurité. Le vol à la tire, le braquage de boutique, le cambriolage, les agressions racistes, mais vous, vous avez été confronté à une tout autre type d’insécurité, voire de violence. Celle d’en haut.
- Alors, avant de commencer, comment ça vous tombe dessus ? Comment ces déferlements de violences tels que vous les avez vécu, peuvent faire apparition dans votre vie, mais celle aussi de tout un chacun, de n’importe qui, au final ?
- Et ben, heu… contrairement à la violence d’en bas, qui vous tombe dessus sans que vous n’ayez rien demandé, celle d’en haut, c’est celle qu’on dérange. Vous en avez parlé comme des abysses, mais c’est plutôt l’inverse qu’il faudrait voir. C’est un peu la puissance d’un être divin qu’on a dérangé, frustré, énervé, qui s’abat sur vous. Sans pour autant qu’ils soient des êtres divins. Le fait que la terre regarde aux cieux, ça les dérange.
- Vous ne pensez pas qu’ils vous voient comme leurs égaux ?
- Évidemment. Pour commencer avec la première affaire, mineure, semble-t-il, mais qui aura son intérêt plus tard, vous avez, le mois dernier été le témoin oculaire du l’accident du Quick sur les champs-élysée. Comment est-ce que vous avez pris cet évènement ? Qu’est-ce que ça a dclenché chez vous ?
« Il sait que j’étais dans la voiture. Pourquoi il fait comme si de rien n’était ? Il veut qu’on reste sur la version officieuse ? Pourquoi il commence par ça ? C’est qui ce type ? »
- Heu, oui. Tout a été très rapide. D’abord j’ai entendu la voiture déraper, et je me suis retourné, pour la voir s’écraser dans la façade du Quick. Quelques instants après, la voiture de police arrivait, et les agents menottaient les délinquants. Je les avait vu sortir de la voiture, et même si un incendie s’était déclaré, je pensais que tout allait bien se dérouler. Les délinquants étaient sous contrôle, et tout le monde se tenait loin du feu. Je ne pensais pas pouvoir être plus utile à la situation, alors, j’ai continué mon chemin. Et c’est là qu’il y a eu l’explosion. J’étais heureusement suffisamment loin pour ne subir aucun dommage permanent. Mais les deux agents et les trois délinquants, puisqu’un d’entre eux était resté encastré dans la voiture, furent tous soufflés par l’explosion.
- Ensuite, il s’est avéré que le conducteur de la voiture était un des dealeur qui dealent en bas de mon immeuble. Donc, pas quelqu’un que je connaissait énormément, mais e savais qui c’était. Mais le plus étrange, c’est que l’on m’a confié que la barre de direction de la voiture a été scié, ce qui a provoqué l’accident. Les amis, et surtout la mère de ce dealeur m’ont demandé d’enquêter sur le cas. Ils proposaient même de payer.
- Non, puisque j’avais du travail qui m’attendait ailleurs, mais, je ne suis pas fermé. Si un jour j’ai plus de temps libre, j’envisagerais peut-être la chose.
- Très bien. Passons aux choses sérieuses maintenant. L’affaire Cécilien de Lavergeture. Trois articles ont été publiés sur sa personne, révélant sa consommation de drogues. Par mesure de prévention, pendant la publication, vous vous êtes cachés, et vous aviez eu raison. Comment vous vivez cela ? Est-ce que c’était une première ?
- Pour moi, oui. Devoir se cacher en raison des informations qu’on détient, se cacher parce que l’on fait éclater la vérité, parce que notre vie est potentiellement en jeu, oui, pour moi c’était la première fois. Manifestement pas pour le patron, ni pour mes autres collègues. Mais, que l’on soit à ce point en danger, simplement pour avoir révélé la vérité, pour moi qui n’a jamais été exposé à de tels dangers auparavant, c’est … ça fait peur. Ouais. La, en fait, on réalise qu’on est en vie uniquement parce que les autres le veulent bien.
- Pendant cette période ou vous vous êtes terrés, il y a eu un autre évènement, auquel vous avez pris part. Une course poursuite en plein Paris, avec des rafales de mitraillette. Comment est-qu’on en arrive là ?
- Et bien, pendant cette période, ma collègue, Louise, est retournée chez elle, chercher des affaires. Et là, elle a vu quelqu’un sous sa voiture, qui après inspection, on s’est rendu compte que la barre de direction avait été scié.
- Comme sur l’accident du Quick.
- Exact. Et je pense qu’en fait, sur l’accident du Quick, puisque c’est le conducteur de la voiture, qui m’avait fourni les informations primaires, on a voulu se débarrasser de lui. Puis, de la même manière, on a voulu se débarrasser de ma collègue.
- Oui. Puis, on est tous rapidement remonté dans les voitures, sauf celle de Louise, et on s’est enfui. J’imagine que c’était un piège pour nous attirer moi, en particulier, puisque après on a été pris en chasse, mon meilleur amis et moi.
- Vous rentrez dans le métro, en voiture. Celle-ci ne supporte pas les escaliers, et sur les quais, alors que les truands sont toujours à vos trousses, on voit arriver une nouvelle personne pour vous aider.
- Oui. C’est l’un des hommes de main d’une des candidates qui nous a offert sa protection. Et celle-ci est efficace. Mais ça soulève un problème plus grand, c’est que, on est obligés de recourir parfois à des moyens totalement illégaux pour seulement survivre, lorsque l’on est confronté à une telle violence. Pour notre propre sécurité, on est obligé d’être la cause de l’insécurité. Finalement, contre l’insécurité ordinaire, on peut compter sur la police, mais contre l’insécurité, presque d’état, on ne peux plus compter que sur soi-même et nos amis.
- Je vois. Et finalement, la dernière affaire. Les coups de feux, entendu, dernièrement, qui ont encore fait la une.
- … je … je ne sais pas si je peux encore vous le révéler, mais je vais quand même le faire. La révélation de la consommation de drogues de Cécilien de Lavergeture, c’était que la moitié de l’affaire. En réalité, tout est parti lorsque j’ai été témoin d’un enlèvement de gamin en plein métro parisiens. J’aurais pu me dire « Bah, c’est Paris. », mais j’avais besoin d’un scoop pour garder mon boulot, alors j’ai sauté sur l’occasion. J’ai suivi la camionnette avec Bob, un collègue de la rédaction. On a noté l’adresse ou ils se sont arrêté, et l’on est revenus plus tard avec plus de moyens d’enregistrements, et de monde. On avait le choix entre explorer la cave ou la bibliothèque. On a exploré la bibliothèque et c’est là qu’on a trouvé les traces de drogues. Mais, plus tard, on a vu les mêmes hommes de mains qui plus tard attaqueront la rédaction lors de notre absence, déménager une caisse, qui pouvait contenir un humain. Là, on n’était que sur de la spéculation. On s’imaginaient qu’il enlevait des enfants. On en a déduit plus tard, en révélant que c’était lui qui consommait la drogue trouvée sur place, que c’était aussi lui qui était en charge de ce laboratoire, ou du moins de ces enlèvements. Malheureusement on n’a pas put en savoir plus. Ils sont partis sans rien laisser derrière eux, si ce n’est des locaux minés.
- Et c’est là que l’affaire des coups de feu dans le quartier résidentiel intervient.
- Oui. Plus tard, un collègue, Charles, a senti le filon, est s’est démené pour retrouver où avait été transférés le matériel qui se trouvait dans la cave.
- Oui. Il avait même réussi à prendre des images. Mais il s’est fait capturer, et nous avons du aller le chercher. Avec la compagnie de nos protecteurs, nous sommes rentrés dans l’adresse indiqué, mais de manière furtive. On a été repérés, et c’est là qu’on éclaté les coups de feu. Et, comme notre collègue, nous avons été faits prisonniers.
- Cécilien de Lavergeture m’a, personnellement posé un dilemme. Je pouvais choisir de sauver soit les images, soit mon collègue. Mon collègue est toujours en vie.
- Heureusement, ça se finit bien, cette fois-ci. Mais, votre collègue … Charles, ne vous a-t-il pas raconté ce qu’il y a vu dans ce laboratoire ?
- Aha, heu. Je ne sais pas s’il fabule. Il m’a dit avoir vu des corps dans d’immenses cuves, modifiés, piqués de produits étranges. Et il seraient appelés les « golem de la république ». C’est, ce, ça peut paraître étrange, et porter à rire. Moi-même, je ne sais pas encore trop quoi faire de cette information.
- il faut la prendre très aux sérieux, M.Célestin. La science est bien plus évoluée aujourd’hui que ce que l’on croit. Si ce que votre collègue raconte est vrai, c’est une percée majeur qui est en train de se produire, et elle est dangereuse pour tout le monde.
- Renseignez-vous sur les découvertes faites par les citoyens russes après la révolte de 2025 et le renversement de Poutine. C’est terrifiant.
- Pour finir, de russe à français, de citoyens d’un pays nouvellement libéré, à un citoyen d’un pays, sans vous offenser, en berne, en chute libre, comment vous prenez, le fait que, même votre gouvernement est source d’insécurité ? Voire même, qu’il vous veut du mal ?
- … ce … c’est immonde. On est le pays de la liberté. Des droits de l’homme. C’est le premier mot de notre devise nationale, on s’est bâti sur cette notion depuis la révolution. Pas au même point que les États-Unis, mais y’a un principe de base. De vous a moi, j’ai presque l’impression que les dynamiques de nos deux pays s’échangent.
- Très bien. Est-ce qu’il y a quelque chose que vous voudriez ajouter ?
- Heu, oui. Vous avez eu vent du meurtre de l’amie de ma collègue, Camille.
- C’est une affaire dont j’ai entendu parler, oui. Le principal suspect serait le patron de la Crémaillère.
- Exact. Elle aurait été tuée lors d’une soirée privée dans cette boîte de nuit. Et l’on est invités, mes collègues et moi, à l’une de ces soirée privée, demain. On va pouvoir lever le voile.
- Si je me permets, peut-être pourrais-je être aussi de la partie ?
- Je pense que ça devrais pouvoir se faire. Soyez en bas de chez moi vers 21h45.
- Et bien parfait. Je crois que je n’ai plus rien à rajouter.
- Je vous suis reconnaissant alors, pour cette interview, et de nous avoir accorder de votre temps.
Hubert Flantier fit faire une copie de l’interview en brut, qu’il vous donna, afin que les révélations puissent aussi bénéficier à votre journal, et vous rentriez chez vous.
Demain … vous saurez.
Mercredi 27 Juillet 2026, 21h45.
Vous descendez de votre immeuble. Hubert Flantier est déjà là. Louise arrive dans sa mini rouge.
- Un collègue de chez RT France. Il veut aussi en voir.
- Mouais. Vous êtes au courant que c’est probablement très risqué ?
- Je sais me défendre, ne vous en faites pas.
- J’imagine que plus on est, moins on risque. Aller, montez.
6 Rue de Verdun. Vous retrouvez Charles, Bob, et Michel. Les deux techniciens ont emportés avec eux des glacières sacoches isothermes.
- Ben, pourquoi vous vous trimballez ça ?
- Les consos en boîte, ça coûte une burne. J’ai apporté des sandwichs.
Bob s’approcha et vous montra la sacoche, pleine de sandwichs. Il ouvrit, une poche dans la doublure, révélant pleins d’appareils.
- Ils sont bien emballés dans de l’alu, bien protégé des ondes.
« C’est pour passer le sas IEM ! Oh les génies ! »
- Ben écoute, c’est super, on aura pas à se ruiner à l’intérieur.
Vous pénétrez dans la crémaillère. Là, une file, constituée majoritairement de chances s’est formé partant de la porte dérobée que vous avez découverts la dernière fois. Autour de la file, deux personne distribuaient aux gens des couteaux aiguisé comme des rasoirs. Lorsqu’ils arrivèrent à votre hauteur, et cous tendirent les lames, Bacar Trouer apparut.
- Non, pas eux. Ce sont mes invités personnels.
Il vit les deux sacoches de Bob et Michel.
- Qu’est-ce que vous avez là-dedans ?
Les deux techniciens ouvrirent les sacoches, et en montrèrent les contenus au tenant de la boîte de nuit.
- Des consommations personnelles ?
- On n’a pas vu de bar lors de notre dernière visite.
- Il y en a un, mais il n’est pas facile à deviner. Je vais laisser passer pour cette fois, vous ne saviez pas.
Ce fut bientôt votre tour de prendre le monte charge. Le « tac » caractéristique de la dernière fois, indiquant que l’impulsion à été envoyé, puis la longue descente. Les portes s’ouvrirent sur l’immense puits, éclairés par les spots bleus, violets, verts, caractéristiques des boîtes de nuits, la musique à fond, le sol vibrant sous l’effort des haut-parleurs à cracher les basses.
- Venez, montons à la première coursive ! Hurla Bacar Trouer.
Là étaient installées plusieurs tables et chaises. Entretemps, Bob et Michel avaient réussi chacun a sortir un instrument, le cacher, et démarrer un enregistrement, sans se faire repérer par Bacar.
https://www.youtube.com/watch?v=U2VquHtBaVw
Pendant que vous vous installiez, d’un signe de la main, Bacar indiqua au DJ de changer la bande son. Les lumières cessèrent de bouger, et changèrent du bleu, vert, ou violet, à un rouge vif. Bacar s’adressa à la foule, en bas du puits, sur la piste de danse.
Un cri de liesse lui répondit.
- FRERES AFRICAINS ! SOEURS OPPRIMEES ! QUE VOULONS-NOUS ?
- MORT AUX BLANCS ! MORT AUX BLANCS !MORT AUX BLANCS !MORT AUX BLANCS !MORT AUX BLANCS !
- CE SOIR ENCORE, LA CREMAILLERE VOUS OFFRE VOTRE REVANCHE SUR L’OPPRESSEUR ! SUR LE COLONISATEUR ! SUR LE VOLEUR !
La foule en liesse, vous pouviez voir les couteaux dressés vers le haut du puits, pendant que le foule hurlait sa colère.
- AUJOURD’HUI EST UN JOUR DE GLOIRE ! CAR MOI, BACAR TROUER, NE VOUS OFFRE PERSONNE D’AUTRE QUE PIERRICK NEMMOUR !
https://youtu.be/UWrExhXl3aw?t=667
Du bas du puits, des spots lumineux éclairèrent le haut du puits, tandis que les autres lumières, multicolores reprenaient un rythme de boîte de nuit.
Du haut du puits, ligoté à une crémaillère, attaché à une chaîne, Pierrick Nemmour, descendait lentement vers le bas du puits, vers la foule, les couteaux acérés dirigés vers le pauvre hère, impuissant.
- DU SANG ! DU SANG ! DU SANG ! DU SANG ! DU SANG !
Depuis les coursives, on s’amusait à faire balancer la crémaillère, à lui imprimer un mouvement de rotation.
Bacar se retourna vers vous.
- Vous n’êtes les bienvenues ici uniquement pour voir le plus grand défenseur de votre race mourir sous vos yeux. Nous somme ici, moi et les mien, pour mettre fin au blancs, qui n’ont fait que détruire tout ce à quoi ils ont touché à travers l’histoire. Nous sommes ici pour vous exterminer.
Il s’en alla, puis, avant d’être hors de porté de voix, ajouta :
- Ne vous inquiétez pas, vous sortirez vivants d’ici. Vous pourrez témoigner comme bon vous chante, personne ne vous croira jamais. Et puisque vous ne pouvez pas apportez de preuve vidéo … Quoi qu’il en soit, vous êtes désormais libres de vos mouvements. Mais si j’étais vous, j’éviterais la piste de danse.
Sur ce, le patron de la crémaillère disparu. Immédiatement, Louise se pencha depuis la rambarde de la coursive, pour assister au spectacle de haine et d’horreur se déroulant sous ses yeux.
Attaché à la crémaillère, Pierrick Nemmour était lacéré de coups de couteaux sauvages, infligés en rythme. Sur la piste de danse, on se poussait, se bousculait, pour pouvoir porter un coup à l’envahisseur tant haït. On bondissait, quitte à retomber sur les lames des autres, pour pouvoir lacérer une partie encore vierge de tout coup.
Les techniciens s’amusaient avec la chaîne, la faisant descendre, puis remonter, au gré de leurs envie. Lorsque la pinata vivant était haute dans le puits, les participants les plus féroces exécutaient des sauts formidables, lacérant d’un revers les mollets, le ventre, le visage pour les plus habiles.
Lorsque l’ensemble baissait, la foule s’agrippait à la crémaillère, ou à la victime elle-même, pesait de tout son poids pour la faire encore descendre. Les mains et les bras par dizaines faisaient descendre le supplicié, comme dévoré par des milliers de dents, le faisant progressivement disparaître, comme dans des sables mouvants humains. Puis, d’un coup, Nemmour réapparaissait, comme sorti de nulle part, ensanglanté, le visage déformé par la douleur, les vêtements et la chair en lambeaux, un œil en moins, un couteau dans l’abdomen.
Et le manège recommençait. Il s’agissait de faire durer le plaisir.
Vous pouviez voir les larmes de Louise tomber sur la foule. Vous deviniez dans la musique assourdissante ses cris de désespoirs, impossible à entendre. Bob et Michel, bien qu’horrifiés n’en perdaient pas une miette. Malgré ses expériences de journaliste de guerre, Charles affichait une mine tout aussi ravagée. Hubert était impassible, mais vous voyiez ses doigts légèrement trembler.
Vous vous approchez de Louise, et remarquez des cicatrices sur ses poignets. Elles ne dataient pas d’aujourd’hui. Vous tentez de la réconforter. Elle ne réalise même plus votre présence. Elle n’est plus que souffrance.
Une giclée de liquide vous parvient au visage. Du sang. Du sang couvre la piste de danse. Du sang couvre les murs de la piste de danse. Du sang recouvre les participants, les lames, les rambardes.
La soirée continua. Les lames filaient, le sang giclait, les bouches hurlaient, la sueur coulait, les êtres bondissaient. Un coup. Puis un autre. Puis encore un autre. Vous pouviez voir les chair se séparer sous les lames. Désormais presque aucun endroit du corps n’était vierge de lacération. Elle se concentraient sur l’abdomen. Tant et si bien que celui-ci finit par s’ouvrir, laissant les tripes pendre mollement, tandis que la foule criait sa victoire.
La musique se tut. Le DJ annonça la suite de la soirée, comportant encore plusieurs victime, tandis que Pierrick Nemmour était remonté, son sang pleuvant encore sur la foule. . Vous décidiez de partir. Tandis que vous vous dirigiez vers la sorti, tout les regards se dirigeait sur votre groupe. Tous. Même le DJ. Même le staff. Vous étiez les intrus. Vous deviez disparaître. Vous deviez disparaître de leur territoire. Vous deviez disparaître et leur laisser la place.
https://www.youtube.com/watch?v=3TNK916Pjto
L’ascenseur vous ramena au rez-de-chaussé. Vous sortiez de la boîte de nuit. Vous apercevez le camion réfrigérant. Louise s’effondre, pleurant de tout son soul. Bob, Michel, et Hubert s’allument une cigarette. Charles et vous, restez plantés là, à écouter les criquets, et à essayer de réaliser ce à quoi vous venez d’assister.
Bob et michel, après leur première cigarette, regardèrent la mémoire de leurs instruments.
- Le discours … la musique … les cris …
- On a un scandale dans la boîte.
- Célestin, je pourrais vous parler, en privé, un petit moment ?
Vous vous éloignez un instant.
- Voilà, je vous doit la vérité. La Russie voit la situation française avec un œil rempli d’ambition. D’ambition de conquête. C’est pour cela que je suis envoyé en France.
- Exact. Et vous savez, comme moi, que le nouveau régime russe, comparé à ce qu’il était sous Poutine, et comparé à beaucoup de pays de l’union européenne, est bien meilleur.
- C’est pas le genre de révélations qu’on fait après une seule entrevue …
- Non, en effet. Mais je suis convaincu qu’étant témoin de la chute irrémédiable de votre pays, vous ne voulez que son bien. La Russie peut vous aider, dans cette optique. La russie peut vous aider à remettre le pays sur pieds. À vous détacher de la main des US. Et je m’engage là-dessus : la Russie ne vous demandera rien en retour.
- Oui. Parce que malgré les kilomètres qui séparent nos pays, malgré les différents diplomatiques des dernières années, la Russie, aime toujours la France, comme sa lointaine amie.
- … Et vous voulez quoi de moi ?
- Devenez ma source. Je pourrais vous échanger les informations contre de l’argent, des biens, ou des services.
- Je pense que juste l’espoir qu’un jour mon pays renaîtra de ses cendres, c’est pas mal …
- Je tiens à vous rendre la pareille.
- Je .. j’y réfléchirais. Mais en attendant, un secret pour un secret : Quand lors de l’interview, vous disiez que je devait m’inquiéter des golems de la république, sérieusement. En Russie, vous en avez eu ?
- … Oui. Des très aboutis. Des êtres sans âmes, qui se fondent au quotidien dans la masse, diffusant leur propagande. Et qui, à la moindre contradiction, se transforment en hideux démons, à la force titanesque, prêts à écarteler, déchiqueter quiconque. Il en reste encore parmi la population russe, mais qui sais combien …
Vous revenez vers vos compagnons.
- Les enregistrements, on va bien entendu en faire des articles.
- Mais nous, qu’est-ce qu’on va faire de nous ?
A) Demain, c’est thérapie.
B) On va prendre une pause, chacun de notre côté
C) On fait une coloc. On se quitte plus, et on veille les uns sur les autres.
D) Vous demandez au patron si vous pouvez prendre des vacances au states.
E) On continue notre vie, comme s’il ne s’était rien passé.
Dangerosité : Orange
1) Accepter la proposition de Flantier.
2) Refuser la proposition de Flantier.
Dangerosité : Verte.
Nombre de morts : 34.
Données du topic
- Auteur
- exumorefic
- Date de création
- 16 avril 2023 à 20:39:32
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