"Finir" au RSA. La vraie histoire derriere les clichés. Avant Premiere.
Le 22 février 2023 à 19:32:07 :
Le 21 février 2023 à 21:10:30 :
Le 21 février 2023 à 13:34:35 :
Le 13 février 2023 à 14:08:42 :
A ce moment la ton cerveau joue contre toi a 100 pourcent tout le temps, tu t HABITUE a cette vie mediocre faite de solitude et de shoot de dopamine facile grace a internet, car cela te permet d"endurer la douleur d'être devenir "RIEN".ouch elle est violente celle là
je me reconnais bien dans certains passages l'op. au départ une succession de mauvais choix ou de malchance. par ordre chronologique je dirais :
- des parents foireux incapables de nous donner le gout du travail, ni de nous expliquer les tenants et les aboutissants du travail, juste "il faut des bonnes notes gneugneu", "il faut le bac gneugneugneu" ( super j'ai un bac S et ensuite ?)
- une mauvaise orientation, les parents comme les conseillers d'orientations complètement paumés, pas foutus de savoir quel secteur est bouché ou non, résultat une licence voire un master dans un domaine merdique
- les premières années de recherche infructueuses, les conseillers qui n'y connaissent rien à ton métier, les employeurs qui veulent des jeunes bac+2 avec autant de compétences qu'un mec qui a 15 ans dans le métier, tout ça payé au smic si t'as de la chance.
Evidemment t'enchaines les refus quand t'as la chance d'avoir un entretien dans l'année , parceque les employeurs vont préférer bosser avec des jeunes femmes plutôt qu'un mec random avec une tête de geek (secteur bouché, mais en plus avec beaucoup de femmes forcément)les années passent et tu te fais happer dans la boucle du temps, tes connaissances elles trouvent du taff, elles font leur vie, elles deviennent proprio, trouvent une femme, font des gosses. et toi tu restes bloqué dans une vie de merde. le pire c'est de voir que certains de tes anciens camarades qui étaient des abrutis au lycée réussissent leur vie.
ouais enfin le French dream tout trace ce n'est certainement pas mon truc, en tout cas.
Quand tu suis le chemin "normal", etudes puis CDI puis mariage puis gosses, puis proprio a credit, puis changement de CDI ou promotion ou evolution de carriere, pour un meilleur salaire et de plus grandes responsabilites, qu'il faut prevoir l'education superieure des gosses, etc,...,
c'est pas non plus la panacee. Apres on va me dire ("bah c'est la vie, tu t'attendais a quoi?", c'est vrai, mais bon,
on est pas bien la, seuls au RSA, a compter chaque centime, et a esperer que le 5 du mois ne tombe pas le samedi ou le dimanche?
Je n'envie personne d'autre.
En fait c est vrai ce que tu dis, même de l autre côté de la rive si j en crois ta situation, la vie est la même pour tout le monde des lors que tes besoins primaires sont comblés. L accomplissement est une variable assez volatile pour beaucoup de gens car ils s enferment dans quelque chose pour ne pas affronter leurs peurs fondamentales. Ça peut être le boulot , une passion etc..ainsi il y aura toujours un moment d euphorie qui remplace un moment de vide et rebolote et on passe sa vie a combler son égo et courir après quelque chose qui n a peu de sens.
La situation sociale ne libere absolument pas de ce vide intérieur , elle permet seulement de nourrir une illusion de sois et accessoirement remplir son frigo.
Apres je te souhaite de connaître la paternité , c est pour moi l'essence même de notre passage sur terre et donne un sens à la vie bcp plus concret
pour la paternite je ne voudrais pas que mon gosse me reproche a ses 18 ans de l'avoir volontairement fait naitre dans le monde de merde qu'on aura dans 25 ans.
Le 22 février 2023 à 20:05:06 :
Le 22 février 2023 à 19:32:07 :
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A ce moment la ton cerveau joue contre toi a 100 pourcent tout le temps, tu t HABITUE a cette vie mediocre faite de solitude et de shoot de dopamine facile grace a internet, car cela te permet d"endurer la douleur d'être devenir "RIEN".ouch elle est violente celle là
je me reconnais bien dans certains passages l'op. au départ une succession de mauvais choix ou de malchance. par ordre chronologique je dirais :
- des parents foireux incapables de nous donner le gout du travail, ni de nous expliquer les tenants et les aboutissants du travail, juste "il faut des bonnes notes gneugneu", "il faut le bac gneugneugneu" ( super j'ai un bac S et ensuite ?)
- une mauvaise orientation, les parents comme les conseillers d'orientations complètement paumés, pas foutus de savoir quel secteur est bouché ou non, résultat une licence voire un master dans un domaine merdique
- les premières années de recherche infructueuses, les conseillers qui n'y connaissent rien à ton métier, les employeurs qui veulent des jeunes bac+2 avec autant de compétences qu'un mec qui a 15 ans dans le métier, tout ça payé au smic si t'as de la chance.
Evidemment t'enchaines les refus quand t'as la chance d'avoir un entretien dans l'année , parceque les employeurs vont préférer bosser avec des jeunes femmes plutôt qu'un mec random avec une tête de geek (secteur bouché, mais en plus avec beaucoup de femmes forcément)les années passent et tu te fais happer dans la boucle du temps, tes connaissances elles trouvent du taff, elles font leur vie, elles deviennent proprio, trouvent une femme, font des gosses. et toi tu restes bloqué dans une vie de merde. le pire c'est de voir que certains de tes anciens camarades qui étaient des abrutis au lycée réussissent leur vie.
ouais enfin le French dream tout trace ce n'est certainement pas mon truc, en tout cas.
Quand tu suis le chemin "normal", etudes puis CDI puis mariage puis gosses, puis proprio a credit, puis changement de CDI ou promotion ou evolution de carriere, pour un meilleur salaire et de plus grandes responsabilites, qu'il faut prevoir l'education superieure des gosses, etc,...,
c'est pas non plus la panacee. Apres on va me dire ("bah c'est la vie, tu t'attendais a quoi?", c'est vrai, mais bon,
on est pas bien la, seuls au RSA, a compter chaque centime, et a esperer que le 5 du mois ne tombe pas le samedi ou le dimanche?
Je n'envie personne d'autre.
En fait c est vrai ce que tu dis, même de l autre côté de la rive si j en crois ta situation, la vie est la même pour tout le monde des lors que tes besoins primaires sont comblés. L accomplissement est une variable assez volatile pour beaucoup de gens car ils s enferment dans quelque chose pour ne pas affronter leurs peurs fondamentales. Ça peut être le boulot , une passion etc..ainsi il y aura toujours un moment d euphorie qui remplace un moment de vide et rebolote et on passe sa vie a combler son égo et courir après quelque chose qui n a peu de sens.
La situation sociale ne libere absolument pas de ce vide intérieur , elle permet seulement de nourrir une illusion de sois et accessoirement remplir son frigo.
Apres je te souhaite de connaître la paternité , c est pour moi l'essence même de notre passage sur terre et donne un sens à la vie bcp plus concret
pour la paternite je ne voudrais pas que mon gosse me reproche a ses 18 ans de l'avoir volontairement fait naitre dans le monde de merde qu'on aura dans 25 ans.
Tu sais le comfort ça date que de 50 ans, y a pas si longtemps la France était agricole et la vie était bien plus dure mais personne n avait ces notions de difficulté.
Si tu donnes a ton enfant toute les prérequis pour affronter la vie , il n y a pas de raison qu on te reproche plus qu un autre.
La notion de faire quelqu un le responsable de son malheur ou de sa situation : état , parents , société, boomer etc... C est une forme de lacheté et une deresponsabilisation.
Le 23 février 2023 à 01:34:03 :
Le 22 février 2023 à 20:05:06 :
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> Le 13 février 2023 à 14:08:42 :
>A ce moment la ton cerveau joue contre toi a 100 pourcent tout le temps, tu t HABITUE a cette vie mediocre faite de solitude et de shoot de dopamine facile grace a internet, car cela te permet d"endurer la douleur d'être devenir "RIEN".
ouch elle est violente celle là
je me reconnais bien dans certains passages l'op. au départ une succession de mauvais choix ou de malchance. par ordre chronologique je dirais :
- des parents foireux incapables de nous donner le gout du travail, ni de nous expliquer les tenants et les aboutissants du travail, juste "il faut des bonnes notes gneugneu", "il faut le bac gneugneugneu" ( super j'ai un bac S et ensuite ?)
- une mauvaise orientation, les parents comme les conseillers d'orientations complètement paumés, pas foutus de savoir quel secteur est bouché ou non, résultat une licence voire un master dans un domaine merdique
- les premières années de recherche infructueuses, les conseillers qui n'y connaissent rien à ton métier, les employeurs qui veulent des jeunes bac+2 avec autant de compétences qu'un mec qui a 15 ans dans le métier, tout ça payé au smic si t'as de la chance.
Evidemment t'enchaines les refus quand t'as la chance d'avoir un entretien dans l'année , parceque les employeurs vont préférer bosser avec des jeunes femmes plutôt qu'un mec random avec une tête de geek (secteur bouché, mais en plus avec beaucoup de femmes forcément)les années passent et tu te fais happer dans la boucle du temps, tes connaissances elles trouvent du taff, elles font leur vie, elles deviennent proprio, trouvent une femme, font des gosses. et toi tu restes bloqué dans une vie de merde. le pire c'est de voir que certains de tes anciens camarades qui étaient des abrutis au lycée réussissent leur vie.
ouais enfin le French dream tout trace ce n'est certainement pas mon truc, en tout cas.
Quand tu suis le chemin "normal", etudes puis CDI puis mariage puis gosses, puis proprio a credit, puis changement de CDI ou promotion ou evolution de carriere, pour un meilleur salaire et de plus grandes responsabilites, qu'il faut prevoir l'education superieure des gosses, etc,...,
c'est pas non plus la panacee. Apres on va me dire ("bah c'est la vie, tu t'attendais a quoi?", c'est vrai, mais bon,
on est pas bien la, seuls au RSA, a compter chaque centime, et a esperer que le 5 du mois ne tombe pas le samedi ou le dimanche?
Je n'envie personne d'autre.
En fait c est vrai ce que tu dis, même de l autre côté de la rive si j en crois ta situation, la vie est la même pour tout le monde des lors que tes besoins primaires sont comblés. L accomplissement est une variable assez volatile pour beaucoup de gens car ils s enferment dans quelque chose pour ne pas affronter leurs peurs fondamentales. Ça peut être le boulot , une passion etc..ainsi il y aura toujours un moment d euphorie qui remplace un moment de vide et rebolote et on passe sa vie a combler son égo et courir après quelque chose qui n a peu de sens.
La situation sociale ne libere absolument pas de ce vide intérieur , elle permet seulement de nourrir une illusion de sois et accessoirement remplir son frigo.
Apres je te souhaite de connaître la paternité , c est pour moi l'essence même de notre passage sur terre et donne un sens à la vie bcp plus concret
pour la paternite je ne voudrais pas que mon gosse me reproche a ses 18 ans de l'avoir volontairement fait naitre dans le monde de merde qu'on aura dans 25 ans.
Tu sais le comfort ça date que de 50 ans, y a pas si longtemps la France était agricole et la vie était bien plus dure mais personne n avait ces notions de difficulté.
Si tu donnes a ton enfant toute les prérequis pour affronter la vie , il n y a pas de raison qu on te reproche plus qu un autre.
La notion de faire quelqu un le responsable de son malheur ou de sa situation : état , parents , société, boomer etc... C est une forme de lacheté et une deresponsabilisation.
merci de ta sagesse mon bon khey, je te souhaite bon retablissement en tout cas
Le 23 février 2023 à 01:34:03 :
Le 22 février 2023 à 20:05:06 :
Le 22 février 2023 à 19:32:07 :
Le 21 février 2023 à 21:10:30 :
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> Le 13 février 2023 à 14:08:42 :
>A ce moment la ton cerveau joue contre toi a 100 pourcent tout le temps, tu t HABITUE a cette vie mediocre faite de solitude et de shoot de dopamine facile grace a internet, car cela te permet d"endurer la douleur d'être devenir "RIEN".
ouch elle est violente celle là
je me reconnais bien dans certains passages l'op. au départ une succession de mauvais choix ou de malchance. par ordre chronologique je dirais :
- des parents foireux incapables de nous donner le gout du travail, ni de nous expliquer les tenants et les aboutissants du travail, juste "il faut des bonnes notes gneugneu", "il faut le bac gneugneugneu" ( super j'ai un bac S et ensuite ?)
- une mauvaise orientation, les parents comme les conseillers d'orientations complètement paumés, pas foutus de savoir quel secteur est bouché ou non, résultat une licence voire un master dans un domaine merdique
- les premières années de recherche infructueuses, les conseillers qui n'y connaissent rien à ton métier, les employeurs qui veulent des jeunes bac+2 avec autant de compétences qu'un mec qui a 15 ans dans le métier, tout ça payé au smic si t'as de la chance.
Evidemment t'enchaines les refus quand t'as la chance d'avoir un entretien dans l'année , parceque les employeurs vont préférer bosser avec des jeunes femmes plutôt qu'un mec random avec une tête de geek (secteur bouché, mais en plus avec beaucoup de femmes forcément)les années passent et tu te fais happer dans la boucle du temps, tes connaissances elles trouvent du taff, elles font leur vie, elles deviennent proprio, trouvent une femme, font des gosses. et toi tu restes bloqué dans une vie de merde. le pire c'est de voir que certains de tes anciens camarades qui étaient des abrutis au lycée réussissent leur vie.
ouais enfin le French dream tout trace ce n'est certainement pas mon truc, en tout cas.
Quand tu suis le chemin "normal", etudes puis CDI puis mariage puis gosses, puis proprio a credit, puis changement de CDI ou promotion ou evolution de carriere, pour un meilleur salaire et de plus grandes responsabilites, qu'il faut prevoir l'education superieure des gosses, etc,...,
c'est pas non plus la panacee. Apres on va me dire ("bah c'est la vie, tu t'attendais a quoi?", c'est vrai, mais bon,
on est pas bien la, seuls au RSA, a compter chaque centime, et a esperer que le 5 du mois ne tombe pas le samedi ou le dimanche?
Je n'envie personne d'autre.
En fait c est vrai ce que tu dis, même de l autre côté de la rive si j en crois ta situation, la vie est la même pour tout le monde des lors que tes besoins primaires sont comblés. L accomplissement est une variable assez volatile pour beaucoup de gens car ils s enferment dans quelque chose pour ne pas affronter leurs peurs fondamentales. Ça peut être le boulot , une passion etc..ainsi il y aura toujours un moment d euphorie qui remplace un moment de vide et rebolote et on passe sa vie a combler son égo et courir après quelque chose qui n a peu de sens.
La situation sociale ne libere absolument pas de ce vide intérieur , elle permet seulement de nourrir une illusion de sois et accessoirement remplir son frigo.
Apres je te souhaite de connaître la paternité , c est pour moi l'essence même de notre passage sur terre et donne un sens à la vie bcp plus concret
pour la paternite je ne voudrais pas que mon gosse me reproche a ses 18 ans de l'avoir volontairement fait naitre dans le monde de merde qu'on aura dans 25 ans.
Tu sais le comfort ça date que de 50 ans, y a pas si longtemps la France était agricole et la vie était bien plus dure mais personne n avait ces notions de difficulté.
Si tu donnes a ton enfant toute les prérequis pour affronter la vie , il n y a pas de raison qu on te reproche plus qu un autre.
La notion de faire quelqu un le responsable de son malheur ou de sa situation : état , parents , société, boomer etc... C est une forme de lacheté et une deresponsabilisation.
J'suis d'accord sur le ppe. mais avoue que 6 000 000 de chomeurs pr 350 000 offres disponibles (et encore ya des rumeurs de pipeau a savoir bcp plus de chomeurs et encore moins d'offres), peu importe les grands principes hollywoodiens de reussite et du struggle for life, ca reste des mathématiques tres difficile a contrer.
C comme tenter de réfuter 1+1=2. Peu importe ta bonne volonté c compliqué..
Pour être dans une situation catastrophique au RSA, tout est vrai.
C'est un concours de mauvaises circonstances, d'environnement et de malchance sociale.
J'étais premier de ma classe tout le long, pas du tout mauvais élève et je m'intéressait a tout.
Appartement maison loué par ma mère.
Harcèlement scolaire pendant longtemps, déjà ça enlève une grande partie du côté social.
Village où les gens sont froids, difficile a sociabiliser et milieu très modeste avec un père absent et une maman qui s'endette pour acheter des choses du quotidien.
Études que j'ai du arrêter pour m'occuper de ma mère qui tombe malade juste au milieu.
Très peu de famille, très peu de connaissances, pas d'amis, pas le profil étudiant top tier donc on se renferme avec les problèmes en se disant qu'on va se concentrer sur l'essentiel.
Pas assez d'argent pour embaucher quelqu'un pour s'occuper de maman, donc pendant 7 ans je me consacre a elle.
Pendant ce temps, pas de travail, permis raté une fois mais ne pouvant pas aller en ville trop cher et pas de bus, je laisse tomber...
On fait ce qu'on peut, même si je travaille énormément a la maison + gérer tout le reste, les gars regardent pas ça, ils voient juste que t'es au RSA donc un branleur alors que tu te sacrifie pour payer le chauffage et les autres factures car les aides baissent drastiquement sous Micron
Les années passent et les gens s'éloignent encore plus...
L'abandon, et le Covid donc la...
Et puis la perte de ma maman il y a deux mois...
Un père alcoolique qui s'est jamais occupé de moi, financièrement et physiquement...
Forcément tout s'enchaîne : factures, funérailles, dettes...
Il est vrai qu'avoir des parents qui gèrent bien leurs affaires c'est un gros plus mais voilà, le RSA c'est souvent un concours de mauvaises circonstances, de mauvais choix et du manque de cercle familial, social.
C'est une réalité.
Je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie maintenant, je pense qu'en France c'est mort. On m'a pourri la vie, abandonné, peu soutenu pour finir avec une détresse financière abyssale et psychologique.
Donc ne jugez pas, certains cas sont vraiment impossible à démêler.
Mais bon faut positiver comme on dit
Je me fais des fiches "dépenses" pour voir comment pas paye trop d'électricité, l'eau, économiser sur tout, repérage de magasins de déstockage, potager intérieur etc.
Tout ça en pleurant parce qu'on a perdu la personne qu'on aimait le plus
Vie de merde mais je vais tenir
Heureusement que ce forum existe sinon je me serais déjà jeté
Le 23 février 2023 à 14:49:18 :
Little15 Courage khey, si ta mère est décédée il y a peu il va falloir que tu prennes le temps pour digérer tout ça. Ne te hâte pas d'entreprendre de grandes choses mais essaie de continuer à faire des activités quotidiennes. L'envie finira par revenir avec le temps
Merci beaucoup kheyou. Je garde le cap malgré tout.
Le 23 février 2023 à 14:54:05 :
Le 23 février 2023 à 14:49:18 :
Little15 Courage khey, si ta mère est décédée il y a peu il va falloir que tu prennes le temps pour digérer tout ça. Ne te hâte pas d'entreprendre de grandes choses mais essaie de continuer à faire des activités quotidiennes. L'envie finira par revenir avec le tempsMerci beaucoup kheyou. Je garde le cap malgré tout.
Je suis sûr que tu seras capable de t'en sortir. Peut-être que tu étais bloqué avec ta mère mais que désormais tu vas pouvoir tenter de t'émanciper pour de bon. Quand il devient nécessaire de s'occuper de soi-même et non des autres, le corps est capable de générer assez d'énergie pour te faire déplacer des montagnes ! J'espère de tout coeur que ce sera ton cas, fais tout pour accueillir et exploiter ce regain d'énergie qui risque d'arriver dans les prochaines semaines
Le 23 février 2023 à 14:57:10 :
Le 23 février 2023 à 14:54:05 :
Le 23 février 2023 à 14:49:18 :
Little15 Courage khey, si ta mère est décédée il y a peu il va falloir que tu prennes le temps pour digérer tout ça. Ne te hâte pas d'entreprendre de grandes choses mais essaie de continuer à faire des activités quotidiennes. L'envie finira par revenir avec le tempsMerci beaucoup kheyou. Je garde le cap malgré tout.
Je suis sûr que tu seras capable de t'en sortir. Peut-être que tu étais bloqué avec ta mère mais que désormais tu vas pouvoir tenter de t'émanciper pour de bon. Quand il devient nécessaire de s'occuper de soi-même et non des autres, le corps est capable de générer assez d'énergie pour te faire déplacer des montagnes ! J'espère de tout coeur que ce sera ton cas, fais tout pour accueillir et exploiter ce regain d'énergie qui risque d'arriver dans les prochaines semaines
Merci bien clé ton message est encourageant et beau a lire, en tout cas je suis admiratif des gens d'ici qui comprennent toute cette merde, dans le quotidien je reçois pas d'aussi bonnes ondes .
Ma mère était un frein c'est sur et je pense que tout ça va changer ma vie et il y aura des choses nouvelles après.
Le 23 février 2023 à 14:41:17 :
Pour être dans une situation catastrophique au RSA, tout est vrai.C'est un concours de mauvaises circonstances, d'environnement et de malchance sociale.
J'étais premier de ma classe tout le long, pas du tout mauvais élève et je m'intéressait a tout.
Appartement maison loué par ma mère.
Harcèlement scolaire pendant longtemps, déjà ça enlève une grande partie du côté social.
Village où les gens sont froids, difficile a sociabiliser et milieu très modeste avec un père absent et une maman qui s'endette pour acheter des choses du quotidien.
Études que j'ai du arrêter pour m'occuper de ma mère qui tombe malade juste au milieu.
Très peu de famille, très peu de connaissances, pas d'amis, pas le profil étudiant top tier donc on se renferme avec les problèmes en se disant qu'on va se concentrer sur l'essentiel.
Pas assez d'argent pour embaucher quelqu'un pour s'occuper de maman, donc pendant 7 ans je me consacre a elle.
Pendant ce temps, pas de travail, permis raté une fois mais ne pouvant pas aller en ville trop cher et pas de bus, je laisse tomber...
On fait ce qu'on peut, même si je travaille énormément a la maison + gérer tout le reste, les gars regardent pas ça, ils voient juste que t'es au RSA donc un branleur alors que tu te sacrifie pour payer le chauffage et les autres factures car les aides baissent drastiquement sous Micron
Les années passent et les gens s'éloignent encore plus...
L'abandon, et le Covid donc la...
Et puis la perte de ma maman il y a deux mois...
Un père alcoolique qui s'est jamais occupé de moi, financièrement et physiquement...Forcément tout s'enchaîne : factures, funérailles, dettes...
Il est vrai qu'avoir des parents qui gèrent bien leurs affaires c'est un gros plus mais voilà, le RSA c'est souvent un concours de mauvaises circonstances, de mauvais choix et du manque de cercle familial, social.
C'est une réalité.
Je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie maintenant, je pense qu'en France c'est mort. On m'a pourri la vie, abandonné, peu soutenu pour finir avec une détresse financière abyssale et psychologique.
Donc ne jugez pas, certains cas sont vraiment impossible à démêler.
Mais bon faut positiver comme on dit
Très émouvant, les battants trouvent tjrs le repos de l âme.
Accroche toi, et essaie au mieux de doser les efforts sur les points clés qui te permettront d avancer.
Un permis financé par la région, pôle emploie etc..
Y a des vrais levier a aller chercher je présume si on a pas trop la tête dans le guidon avec l urgence du quotidien
Mais non les khey au rsa le font pour pas être esclave.
Leur temps sert a s'instruire intellectuellement, a coup de vidéo, actualisé sur les réseaux sociaux ou y'a plein de témoignages complotix.
On identifie sds
Ses khey par leur vocabulaire "golem" "triple dossed" "French dream".... Etc
Se sont l'élite bien au dessus des autres, et tellement intelligent qu'ils ont du mal avec les relations humaines.
Souvent seul et puceau... Etc
Bref c'est dur mais l'arrogance et se réconforter dans sa médiocrité est souvent signe d'auto protection comme tu dit l'auteur
Le 23 février 2023 à 14:41:17 :
Pour être dans une situation catastrophique au RSA, tout est vrai.C'est un concours de mauvaises circonstances, d'environnement et de malchance sociale.
J'étais premier de ma classe tout le long, pas du tout mauvais élève et je m'intéressait a tout.
Appartement maison loué par ma mère.
Harcèlement scolaire pendant longtemps, déjà ça enlève une grande partie du côté social.
Village où les gens sont froids, difficile a sociabiliser et milieu très modeste avec un père absent et une maman qui s'endette pour acheter des choses du quotidien.
Études que j'ai du arrêter pour m'occuper de ma mère qui tombe malade juste au milieu.
Très peu de famille, très peu de connaissances, pas d'amis, pas le profil étudiant top tier donc on se renferme avec les problèmes en se disant qu'on va se concentrer sur l'essentiel.
Pas assez d'argent pour embaucher quelqu'un pour s'occuper de maman, donc pendant 7 ans je me consacre a elle.
Pendant ce temps, pas de travail, permis raté une fois mais ne pouvant pas aller en ville trop cher et pas de bus, je laisse tomber...
On fait ce qu'on peut, même si je travaille énormément a la maison + gérer tout le reste, les gars regardent pas ça, ils voient juste que t'es au RSA donc un branleur alors que tu te sacrifie pour payer le chauffage et les autres factures car les aides baissent drastiquement sous Micron
Les années passent et les gens s'éloignent encore plus...
L'abandon, et le Covid donc la...
Et puis la perte de ma maman il y a deux mois...
Un père alcoolique qui s'est jamais occupé de moi, financièrement et physiquement...Forcément tout s'enchaîne : factures, funérailles, dettes...
Il est vrai qu'avoir des parents qui gèrent bien leurs affaires c'est un gros plus mais voilà, le RSA c'est souvent un concours de mauvaises circonstances, de mauvais choix et du manque de cercle familial, social.
C'est une réalité.
Je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie maintenant, je pense qu'en France c'est mort. On m'a pourri la vie, abandonné, peu soutenu pour finir avec une détresse financière abyssale et psychologique.
Donc ne jugez pas, certains cas sont vraiment impossible à démêler.
Mais bon faut positiver comme on dit
Dieu donne les luttes les plus dures aux guerriers les plus forts.
Je vais apporter ma pierre à ce topic des Enfers
Mon parcours :
- bac S à 17 ans
- deux ans de médecine : échec
- deux ans de biologie : j'ai arrêté pour aller en école d'infirmier concours à l'appui
- deux ans d'école d'infirmier : c'est pas fait pour moi
- service civique en milieu hospitalier
- trois ans d'usine, ménage en intérim
- reprise en fac de math via parcoursuped ( )
- L2 validée récemment mais arrêt car pas boursier + plus d'économies
- parallèlement préleveur covid depuis 2021 en pharmacies jusqu'à la fin du covid (ils prenaient tout le monde haha en statut micro-entreprise sans CV ni entretien hein)
- viens de signer un CDI comme rayonniste en pharmacie
+ Jamais au RSA à 29 ans aujourd'hui
Le 23 février 2023 à 22:51:59 :
Je vais apporter ma pierre à ce topic des EnfersMon parcours :
- bac S à 17 ans
- deux ans de médecine : échec
- deux ans de biologie : j'ai arrêté pour aller en école d'infirmier concours à l'appui
- deux ans d'école d'infirmier : c'est pas fait pour moi
- service civique en milieu hospitalier
- trois ans d'usine, ménage en intérim
- reprise en fac de math via parcoursuped ( )
- L2 validée récemment mais arrêt car pas boursier + plus d'économies
- parallèlement préleveur covid depuis 2021 en pharmacies jusqu'à la fin du covid (ils prenaient tout le monde haha en statut micro-entreprise sans CV ni entretien hein)
- viens de signer un CDI comme rayonniste en pharmacie+ Jamais au RSA à 29 ans aujourd'hui
Tu dirais que t'es heureux actuellement kheyou ?
Le 23 février 2023 à 22:51:59 :
Je vais apporter ma pierre à ce topic des EnfersMon parcours :
- bac S à 17 ans
- deux ans de médecine : échec
- deux ans de biologie : j'ai arrêté pour aller en école d'infirmier concours à l'appui
- deux ans d'école d'infirmier : c'est pas fait pour moi
- service civique en milieu hospitalier
- trois ans d'usine, ménage en intérim
- reprise en fac de math via parcoursuped ( )
- L2 validée récemment mais arrêt car pas boursier + plus d'économies
- parallèlement préleveur covid depuis 2021 en pharmacies jusqu'à la fin du covid (ils prenaient tout le monde haha en statut micro-entreprise sans CV ni entretien hein)
- viens de signer un CDI comme rayonniste en pharmacie+ Jamais au RSA à 29 ans aujourd'hui
Parcours lambda de ceux qui se plantent en L1
Franchement personne nous prévient mais les années post lycée sont probablement les pires de la vie
Le 23 février 2023 à 23:07:21 :
Le 23 février 2023 à 22:51:59 :
Je vais apporter ma pierre à ce topic des EnfersMon parcours :
- bac S à 17 ans
- deux ans de médecine : échec
- deux ans de biologie : j'ai arrêté pour aller en école d'infirmier concours à l'appui
- deux ans d'école d'infirmier : c'est pas fait pour moi
- service civique en milieu hospitalier
- trois ans d'usine, ménage en intérim
- reprise en fac de math via parcoursuped ( )
- L2 validée récemment mais arrêt car pas boursier + plus d'économies
- parallèlement préleveur covid depuis 2021 en pharmacies jusqu'à la fin du covid (ils prenaient tout le monde haha en statut micro-entreprise sans CV ni entretien hein)
- viens de signer un CDI comme rayonniste en pharmacie+ Jamais au RSA à 29 ans aujourd'hui
Tu dirais que t'es heureux actuellement kheyou ?
Mieux que le RSA
J'exclus pas de continuer les études ni de faire des formations
Et toi ?
Données du topic
- Auteur
- toto778
- Date de création
- 13 février 2023 à 14:08:42
- Nb. messages archivés
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