Topic de mitsuia :

Votre avis sur les femmes perverses narcissiques

Supprimé

Je vois ça réponds en parti à ma réponse c’est bien que tu es pu te libérer à travers la parole et non pas les médicaments que je trouve sans intérêt surtout dans nos cas je pense en tout cas j’espère que tu réussiras ton but ce genre de discours prouve qu’on peut s’en sortir mais c’est difficile quand on vient de très loin mais pas impossible honnêtement j’ai vraiment rien à ajouter tes mots sont très juste et ça se voit que tu sais de quoi tu parles

Ça fait du bien de lire ça nonobstant ça apaise l’esprit nofake mais bon les émotions j’ai vraiment du mal à les contrôler donc ça me fait sans cesse régresser

J’ai pas le courage d’affronter les choses si je trouve un bon psy et que j’arrive à remonter la pente j’ai peur de rechuter ( dépression chronique selon le psychiatre )

Comment éviter les rechutes juste en se rattachant à la parole ?

Oui car c’est souvent l’enfant qui subit les traumatismes qui resurgissent étant adulte comme tu parles beaucoup de la mère tu dois t’intéresser à la biologie sensorielle et l’impact sur les enfants ?

Au début je trollais un peu car il y avait mon harceleur celui dont tu as fait l’analyse lol mais en vérité je me mets dans aucune case

Y'a pas de soucis. Après je ne peux pas répondre à toutes tes interrogations, d'une parce que j'ai une connaissance que partielle, et que malgré les livres que j'ai lu c'est avec ma psy et de moi même que j'ai appris de l'autre et en général.

J'ai pris connaissance d'un savoir déjà su en lisant certains bouquins. C'est con mais dire que la vérité sort de la bouche des enfants il y'a de ça en réalité. On s'empeche moins de dire les choses enfant qu'adulte, on a pas cette pudeur quant à nos sentiments, on se permet de piquer de crises, de pleurer, on est sans filtre, sans censure.

Pour tes émotions je comprends même si nous sommes tous différents. Auparavant j'étais anesthésié je ressentais rien et c'est en traversant une certaine "folie" que j'ai pu aller mieux. Et ça demande une confiance en l'autre.

Je remercie ma psy de ne pas m'avoir abandonné à des moments cruciaux là où d'autres se seraient barres en courant ou auraient pleuré avec moi ce qui ne m'aurait pas aidé. Elle m'a de manière symbolique simplement tendu un miroir lentement pour que je réussisse à symboliser les choses non symbolisées par le passé.

Je me suis permis de pleurer face à elle car je lui faisais confiance , et parfois pour calmer les pleures je partais en fou rire tout de suite après donc ca me parle quand tu dis troller au début comme poir éviter de parler de ce qui te peine, on préfère s'en détacher voire en rire.

Comment éviter les rechutes, y'a pas de recette magiques, c'est selon chacun, ce qui nous fait tenir. Tu parlais tout à l'heure de ton chat et de tes dessins animées, de tes souvenirs d'enfance. Ce qui peut te faire tenir ça peut être un objet transitionnel, on pense souvent au doudou mais c'est très caricatural.

La voix c'est un objet transitionnel, la voix de la mère à laquelle on peut s'attacher. Au sein de ma thérapie c'était les livres, j'empruntai parfois des bouquins imprégnés de son odeur mêlé à la clope. Et une fois en sortant,j'étais sur la route et j'ai halluciné son visage pendant quelques secondes, je me sentais tellement bien.

Après c'est le transfert que je faisais avec elle, elle incarnait un coup la figure maternelle qui accueille, que je désire tout en m'angoissant et parfois la figure paternelle. Quand elle était absente je la désirais, quand elle était face à moi je la fuyais du regard, c'était un trop plein pour moi, mais en refusant de la voir je sais que je refusais de me voir moi.

La biologie je m'en suis un peu détaché alors qu'auparavant j'étais un peu fataliste, scientiste et peut être aussi un peu hypocondriaque à faire moults analyses. Mais telle l'hysterique on ne trouvait rien d'organique, c'était une conversion d'un conflit psychique sur le corps avec une sensation de nœuds partout.

J'ai bien aimé certains bouquins de dolto même si on la résume à la dame à la radio elle avait certaines intuitions cliniques étant je pense elle même connecté à l'enfant en elle, et des concepts justement sur l'image et le stade du miroir un peu différente de celle de lacan avec l'image inconsciente du corps.

C'est important aussi le savoir universitaire, les livres sur le développement de l'enfant, mais c'est pas de ca je trouve que j'ai appris. Ça formate plus que ça n'ouvre, on a besoin de cette part sensible, c'est pourquoi les dialogues de platon parlent autant, car ils communiquent à notre part sensible par des images et de la symbolique et non de manière purement rationnelle.

C'est comme certains psy et psychanalystes qui parlent dans un langage trop éloigné de l'autre, avec une rigueur extrême et un jargon parfois imbitable. C'est pourquoi on a besoin d'image et dolto avait cette intelligence d'expliquer des conceps compliqués en mots simples et en image.

Je me ferme aucune porte que ce soit en terme de psychologie, bio, neurosciences, psychanalyse, mais ce que je préfère c'est le domaine de l'éducation. A la manière de dolto alors qu'avant je ne désirais rien, je pense que j'aurai aimé maintenant comme elle disait être "médecin d'éducation" .

Je te souhaite d'aller mieux, de t'ouvrir aux autres et à toi même, de t'accrocher à quelque chose et j'espère que tu rencontreras une personne en qui tu as confiance afin d'entretenir une bonne relation thérapeutique.

Le 18 décembre 2022 à 16:45:15 :
Un peu comme les enfants en grandissant j’ai compris que j’avais le droit d’être qui j’ai envie et aimer des choses et ça m’a libérée

C’est bizarre dit comme ça mais je me sentais en prison j’avais l’impression de ne pas avoir le droit d’aimer des choses

Si tu connais le film Mathilda j’avais un peu la même famille

J’ai toujours été humilié sur mes capacités et vécu des injustices je l’exhibe car ce n’est plus une fail aujourd’hui j’ai confiance en ça j’ai confiance en ce que j’aime mais j’ai des gros problèmes relationnels et une image de moi même extrêmement dégradée

Cà va venir, je connais très bien : je viens d'une famille dysfonctionnelle qui m' causé beaucoup de torts : perte de confiance en moi, dépendance affective, etc... et tout çà à fait que j'ai rencontré pendant longtemps des personnes toxiques : tout le temps, à se remettre en question et à faire des efforts pour reproduire encore et encore les mêmes schémas : je suis un homme, et je dois te dire que plus d'une fois, j'en voulais tellement à la terre entière : à péter les plombs, que j'aurais pu tuer quelqu'un pour une simple petite remarque.

Aujourd'hui, j'ai compris que çà n'était pas de ma faute, mais par contre, ce que je veux faire : c'est humilier toutes ces personnes de par ma réussite professionnelle : et je vais me défoncer pour réussir, pour leur montrer à quel point la bien pensance et le conformisme de toutes ces personnes toxiques ne leur permettra jamais d'atteindre ce que je vais avoir :noel:

Une fois j'ai même piqué une crise de jalousie avec ma psy, je me suis énervé face à un couple de patient parce que j'avais attendu quelques minutes. J'aurais pu me morfondre, m'excuser mais ça servait à rien, j'avais peur d'être passé pour un taré, et finalement j'ai vu que c'était une scène qui se répétait qui n'avait pas été symbolisé. Je n'avais jamais exprimé de jalousie envers le puiné, mais c'est une haine nécessaire et qui doit être exprimée et non refoulée sinon on peut être constamment jaloux pour un rien.

J'étais comme ronge de l'intérieur par mes émotions, constamment mal aux ventes, aux yeux, fatigué, épuisé de lutter contre ce conflit psychique.

Sur le coup j'ai flippé, j'en étais arrivé à les insulter, j'ai pensé qu'elle allait me foutre dehors. Après y'a aussi le fait qu'à ce moment je prenais justement du concerta et ça augmentait mon agressivité mais ma réaction était tout de même démesurée

Dans un sens oui je suis plus stable car je ne répéterais pas ce genre de comportement que j'ai pu justement symboliser. Ce qui est symbolisé ne se répètera pas à travers les symptômes ou dans les rêves. Je faisais souvent les mêmes rêves d'ailleurs, à consonnance sexuelle et violente

La morale c'est pas de piquer des crises, mais de parler, de tuer le père non pas de maniere réelle mais symbolique par la parole, et c'est pareil pour la jalousie ou la colère ou d'autres affects. La parole doit remplacer l'agir et le passage à l'acte, c'est pourquoi il faut s'accrocher à la parole, ça nous permet d'éviter de passer à l'acte ou de somatiser

Le 18 décembre 2022 à 16:45:15 :
Un peu comme les enfants en grandissant j’ai compris que j’avais le droit d’être qui j’ai envie et aimer des choses et ça m’a libérée

C’est bizarre dit comme ça mais je me sentais en prison j’avais l’impression de ne pas avoir le droit d’aimer des choses

Si tu connais le film Mathilda j’avais un peu la même famille

J’ai toujours été humilié sur mes capacités et vécu des injustices je l’exhibe car ce n’est plus une fail aujourd’hui j’ai confiance en ça j’ai confiance en ce que j’aime mais j’ai des gros problèmes relationnels et une image de moi même extrêmement dégradée

Je comprends, personnellement j'associais de par mon éducation en partie l'autre et le plaisir à un danger.

Comme l'hysterique au sein d'une relation sexuelle, et ceci même étant un homme, je me donnais mais je ne livrais pas. Je ne prenais pas plaisir malgré l'acte, malgre l'érection et l'éjaculation, j'avais comme un trop plein que je ne savais gérer.

Je pensais que ce qqui me peinait était d'être seul, alors que c'était au contraire ce trop plein. L'enfant peut par exemple subir des attouchements sans même parler de viol, mais que l'un des parents aide l'enfant à faire sa toilettes intimes comme une agression. Comme un trop plein, alors que pour l'adulte ça sera plaisant de se caresser le clito ou le gland, pour l'enfant ce sera vécu comme un débordement pulsionnel non symbolisable. Également s'il voit une scène qu'il ne peut mettre de mots dessus. C'est vécu comme une effraction du psychisme comme un traumatisme selon la sensibilité de chacun

Surtout si l'enfant est né prématurément, c'est pourquoi je pense on retrouve une proportion d'individu autiste plus grande chez les prématurés et les enfants qui sont séparés tôt de leur mère. Car tout est une historie de relationnel, comme disait winnicott un bébé ça n'existe pas, dans le sens que sans sa mère un bébé n'existe pas, il existe à travers le regard de celle ci

Ca libère oui, surtout que de mon côté ça m'inhibait dans tout, dans ma capacité à faire une activité que j'aime voire même dans ce que je pouvais manger, je ne prenais pas plaisir à ça comme le plaisir était connoté comme etant interdit, dangereux.

C'est bien que tu puisses dire que tu as des problèmes, c'est que tu es en demande. Faire comme je faisais et font tout un tas de gens, aller chez le médecin pour qu'il mette un mot sur nos symptômes, intestins irritable, fatigue chronique, tocs, anxiété généralisée, au lieu de dire oui j'ai un problème. Et admettre un problème relationnel c'est se remettre en question, mes soucis d'eczéma, de fatigue chronique, de dépression j'ai compris également que c'était un problème d'ordre relationnel, avec l'autre.

Je le voyais directement sur ma peau, les rougeurs disparaissaient en symbolisant des choses, en exprimant des émotions, en pleurant face à ma psy, preuve que c'était d'ordre relationnel et non biologique, génétique ou autre.

c'est quoi son instagram ?
ouh la daronne perverse narcissique ici
je ne vous cache pas que je suis pas le plus stable des mecs
ca m a valu une vie un peu hors du commun je dirais

Données du topic

Auteur
mitsuia
Date de création
18 décembre 2022 à 13:13:15
Date de suppression
17 septembre 2023 à 23:52:00
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