Le 18 décembre 2022 à 16:04:34 :
Le 18 décembre 2022 à 16:02:21 :
Le 18 décembre 2022 à 15:47:09 :
Je fais en sorte d’aider les autres avec des mots avec mes situations
J’ai pas de prétention même quand je suis méchante ou sarcastique je simule je m’en fous tellement de tout que ça devient inquiétant je devrais me donner la mort sur la minute
Tu devrais parler à quelqu'un surtout, va voir une psy. C'est pas en dévoilant ton intimité, ta faille, tes blessures, dire que tu as subis des attouchements et des actes pédophiles sur un forum que tu vas être aidée.
Ca c'est de la parlotte stérile sans importance comme on le ferait à un bar.
J’étais suivis en cmp et ils s’en foutent j’ai déjà parler avec bcp de gens en cmp et c’est souvent à la chaîne des cases comme tu dis
Je pense que je suis condamnée à être mal et oui tu as raison c’est vraiment parler pour aucune finalité en dehors de se faire du mal j’ai conscience de tout ça mais ça n’y change rien
J’ai pas l’impression d’être réparable donc ça me donne pas la motivation de voir un psy j’en ai vue plusieurs à plusieurs périodes de ma vie très souvent j’arrive pas à m’exprimer sur ce qui me fait souffrir j’ai de la déréalisation sévère
Ca peut être long. J'ai longtemps été en errance médicale, et maintenant je reprends mes études, je souhaite devenir eje dans les crèches. Comme quoi rien n'est perdu
J'ai aussi côtoyé les cmp et je suis du même avis. C'est à la chaîne, pareil également avec certains psychiatres, 15min à peine, et si tu rentres pas dans la case, si tu prends pas le traitement tu dégages.
Y'en a même une qui me categorisait à la limite de la structure psychotique, me parlait de dysharmonie, voulait que je prenne de l'abilify et que l'on ne guérit pas par la parole. Bref c'était l'inverse de ma vision des choses, le traitement étant pour elle le tout, la parole la bequille
J'ai fini par trouver une psychologue avec qui je me suis senti en confiance, et c'est le principal. Afin de pouvoir régresser pour réparer comme tu dis, de lâcher prise, de se permettre de pleurer, d'exprimer de la colère, de tout dire.
Comme elle m'a dit par le passé, en renonçant au traitement j'ai fais le choix de la parole, alors il fallait que je m'accroche à cette parole.
Essaie de t'accrocher toi aussi à ta parole et non à celle d'un autre, d' un beau parleur, ni même la mienne, mais à ta parole, à ce que tu ressens dans l'enfant qui sommeille en toi.
J'ai pu discuter avec une femme à propos de ça, au sein de sa thérapie elle regressait. C'était une italienne, et elle se sentait comme la petite Thérèsa qu'elle était parfois, elle revivait son traumatisme qui est singulier, elle revivait ces coups, ces maltraitances, ces fantasmes violents non symbolisés.
C'est ce que fait normalement le thérapeute comme le disait nasio, il entend et ll voit l'enfant qui souffre derrière l'adulte.
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