[RISITAS] Le bièrevirus, une histoire de dépression et de mariage (saupoudrée de pistaches)
Le 02 décembre 2022 à 21:43:43 :
Incroyable Et super que tu sois si actif !
Petite question, ton départ en Allemagne ça remonte à combien de temps du coup ?
Et si le spoil est accepté , t'es toujours avec elle ?
Merci du commentaire, clé. 😄
T'as pas dû payer assez attention lors de ta lecture, j'ai laissé pas mal d'indicateurs de temps posés ça et là dans le récit. Mais ça fait un peu plus d'un an que j'y suis. 😉
Peut-être bien, mais t'en penses quoi ? Trop beau pour être vrai ou conte de fées du 21ème siècle ? 😏
Le 02 décembre 2022 à 21:48:02 :
Ahi on est de la meme région du coup.
Il semblerait bien, sauf que mon parcours m'a amené à finir du Côté Obscur de Chypre, désolé, clé. 🫣
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Ahi on est de la meme région du coup.
Il semblerait bien, sauf que mon parcours m'a amené à finir du Côté Obscur de Chypre, désolé, clé. 🫣
Y'à pas de mal, elles sont charmantes ces bougresses, dur de rester fidèles à ces racines parfois.
Partie 40 - Le 8ème passager
Après une nuit de sommeil bien méritée, je prenais de nouveau la route pour me rendre dans mon nouveau bureau. 30 minutes à rouler dans le noir, serpentant dans des petites routes escarpées de la campagne germanique. L'expérience était à la fois belle et inquiétante.
Je me garais sur le parking jouxtant le bâtiment et commençais à en chercher l'entrée. Le froid de novembre mordait mon visage et mes multiples allers-retours ne me permettaient toujours pas de trouver par où entrer. Finalement, je baissais les bras et décidait d'appeler la collègue de travail dont j'avais le numéro.
- Allô, Jax ?
- Salut Sabine, désolé de t'emmerder avec ce genre de questions, mais... Par où est-ce qu'on rentre dans votre bâtiment, les seules portes que j'ai trouvé sont fermées.
- Ah zut ! Tu es garé où ?
- J'ai suivi la route principale qui mène à l'usine, et je me suis directement garé sur le grand parking à droite.
- Bon, ben remonte dans ta voiture et reviens légèrement sur tes pas, tu prends la route qui va descendre sur ta gauche, et tu verras, quelques mètres après, toujours sur ta gauche, il y aura notre parking. T'es garé chez nos voisins, là.
- Effectivement, je suis pas au bon endroit. Et après, je rentre par où ?
- Par le côté livraison, à gauche du quai de chargement.
- Merci, à tout de suite.
Je suivais les instructions de Sabine et arrivait dans le zone de production. Ne sachant trop où aller ensuite, je donnais le nom de ma collègue et l'on me conduisait aux bureaux où je faisais enfin la rencontre de Sabine et du collègue que j'allais remplacer : Vince.
Les consignes qu'on leur avait donné pour cette matinée étaient simples (nous ne travaillions que la matinée, les vendredis) : boire des cafés, apprendre à se connaître et me faire découvrir l'entreprise. Ma foi, le programme paraissait appréciable.
Les quelques heures se passaient tranquillement, entre présentations personnelles, remise de mon nouveau matériel, cafés et rigolade. J'avais quitté Clément pour retrouver deux collègues du même acabit, j'étais refait.
Une fois de retour dans mon nouveau chez-moi, je remplissais un peu mon frigo et effectuais mon baptême de jambon cru fumé au bois de la Forêt Noire... Bordel de merde ! Un pur délice. J'attrapais un bagel au sésame, le coupais en deux, passais les deux moitiés au grille-pain, attrapais quelques tranches de fromage au beurre (une spécialité locale de fromage à pâte dure, affiné entre 3 et 4 semaines), les plaçais entre mes deux moitiés tout juste grillées et y ajoutais la touche finale : le jambon cru de la Forêt Noire... Mon meilleur assemblage de produits locaux pour les petites fringales.
Je me remettais de mes émotions culinaires avec une petite sieste et installais mes affaires dans l'appartement. Quand, au milieu de l'après, la sonnerie du téléphone retentit.
- Hey, Jax. Je prends la route d'ici quelques minutes, tu peux m'envoyer ton adresse ?
- Salut Yvan. Tu déconnais pas, alors. Tu viens vraiment ce week-end ?
- Ouais ! Alors envoie ton adresse, je devrais partir vers 17h.
- T'es au courant que tu vas en avoir pour presque 8 heures de trajet ?
- Ouais, ouais, allez, envoie ton adresse !
Le bougre était motivé et j'accédais à sa requête. Selon les informations à ma disposition, il devait arriver vers 1h du matin... SI SEULEMENT !
- Alors comme ça, il va vraiment venir ?
- Bah oui, plan à la zob, encore au dernier moment. Du grand Yvan.
- J'entends... Et il est censé arriver quand ?
- Vers 1h du matin.
- Ah oui, il a un brin de retard, là. Il est presque 2h.
- Et tu crois qu'il m'aurait prévenu qu'il allait avoir du retard, l'animal ? Bah non, je suis crevé et comme un con je reste debout parce qu'avec son talent habituel, je suis sûr qu'il va se perdre en arrivant.
- Courage, avec un peu de chance, il arrive bientôt.
- J'espère pour lui, parce que je commence à galérer à garder les yeux ouverts.
Quelques minutes plus tard.
- Allô Jax, désolé de t'appeler si tard, j'ai pris un peu de retard, mais je devrais plus tarder à arriver.
- Ah putain ! C'est pas trop tôt ! Le GPS t'indiques combien de temps ?
- Environ une heure.
J'avais envie d'exploser un truc.
Jean tentait tant bien que mal de me soutenir par ses messages, mais j'étais fatigué de ces conneries. Je décidais de prendre quelques minutes de sommeil, le temps qu'Yvan arrive enfin à destination.
Vers 3h du matin...
- Jax, je suis là, mais je sais pas si je suis vraiment à la bonne adresse, tu peux venir ?
- Ouais... Laisse-moi le temps de mettre un manteau et mes chaussure et j'arrive.
Je descendais et sortais dans la rue. Les températures négatives me gelaient jusqu'aux os. J'apercevais enfin la voiture d'Yvan et lui faisais signe avant de le rejoindre. Et alors que je m'approchais de la voiture, la portière côté passager s'ouvrait et laisser apparaître... Jean !
- Qu'est-ce que c'est que ces conneries, encore ?
Jean, voyant ma mine déconfite, saupoudrée d'envie de découper des margoulins en fines lamelles sanguinolentes, m'expliquait la situation. Yvan l'avait attrapé au dernier moment en mode "Tu verras, Jax sera super content" avant de partir. Il faut savoir que je ne suis pas hyper friand de surprises, et encore moins quand je suis fatigué, que mon appartement n'est clairement pas adapté pour accueillir du monde et que les gens ont un retard aussi énorme.
Le sentiment de joie à l'idée de passer un week-end en bonne compagnie était quelque peu teinté de violence.
Partie 41 - La fable de l'ours et du canard
Maître Yvan, sur un matelas affalé,
Tenait en son sommeil de sonores ronflements,
Maîtres Jean et Jax, excédés de ces bruits incessants,
Tinrent à peu près ce serment :
" Putain ! Par ses pieds, je m'en vais le tirer,
Et dans la cuisine à double tour l'enfermer !
- Ma foi mon bon Jean,
Compte sur moi séant
Pour de ce pas l'éjecter."
Les deux compères, se levant de leur couche
Commencent à attraper Maître Yvan.
Réveillé par l'agitation alentours, Maître Yvan se plaint :
"Mes bons messieurs, merci de ne point me réveiller,
Je suis las et fatigué, alors merci de me laisser reposer."
Les deux larrons, interloqués se regardèrent
Et dans un éclat de rire éclatèrent
Devant tant d'ironie dévoilée.
Sachez mes bons lecteurs, qu'un ours en hibernation
Il vaut mieux ne pas déranger,
Mais que la situation, au moins
Apporte une certaine cocasserie.
.
.
.
- Le mec nous dit de la fermer, mais c'est lui qui nous empêche de dormir depuis qu'il est là.
- 'Tain, les gars, vous abusez !
Nous nous sommes retenus de ne pas le jeter tout simplement par la fenêtre du premier étage, dans le froid et la douceur relative des pavés.
Après une nuit plutôt courtes entrecoupés de rires nerveux, j'offrais à la troupe un café bien mérité pour illuminer nos gueules enfarinées. Yvan avait été le seul à pouvoir profiter de quelques heures de sommeil, mais entre deux et quatre heures, disons que la différence n'est pas des plus flagrantes.
Nous nous décidions à marcher un peu dans la ville. C'était une bonne occasion de la découvrir en bonne compagnie, n'ayant pas eu le loisir de le faire de moi-même, étant arrivé 48 heures plus tôt.
Repérant une cabane en bois installée à l'occasion de l'approche des fêtes hivernales, nous décidions de prendre notre déjeuner sur place.
Après avoir rempli les formalités d'usage (p'tite signature au bas d'un formulaire pour pouvoir nous prévenir en cas de contamination au coronabribus ), nous nous installions à l'intérieur de la cabane.
Le feu de bois du poêle au coin de la pièce était une bénédiction en cette froide période, et nous commandions tous une bonne pinte histoire de réchauffer nos entrailles.
- Pfiou ! N'empêche, j'ai vraiment cru que t'allais nous défoncer la gueule, hier soir. Ta tête quand tu nous as vu...
- Te dire que ça ne m'a pas traversé l'esprit serait vraiment malhonnête.
- Ouais, désolé... Mais t'es quand-même content de nous voir, non ?
- Bien sûr, mais je t'avouerais que je suis encore en train de digérer le plan à la zob et tes ronflements, donc vas-y mollo aujourd'hui.
- C'est clair, et le pire c'est que tu nous as engueulé alors que c'est toi qui empêchais tout le monde de dormir.
- Vous m'avez attrapé par les pieds !
- C'était l'option la plus pacifique qu'on avait envisagé, crois-moi.
Vous savez, des fois je me dis que c'est fatigant d'avoir ce genre de mec dans ma vie, mais on finit par se rappeler de ces aventures avec une certaine tendresse quelque temps plus tard. Puis ça partait d'une bonne intention (certains diront sans doute que le dernier Reich aussi).
Nous continuions de profiter de notre samedi ensemble, et surtout d'une sacré sieste dans l'après-midi, afin de rattraper les heures de sommeil subtilement dérobées par Yvan la nuit précédente.
Le soir, nous repérions un restaurant pour aller nous sustenter dans de bonnes conditions. L'élément du menu qui avait attiré notre regard ? Du canard rôti !
Edit : repost
Partie 41 - La fable de l'ours et du canard
Maître Yvan, sur un matelas affalé,
Tenait en son sommeil de sonores ronflements,
Maîtres Jean et Jax, excédés de ces bruits incessants,
Tinrent à peu près ce serment :
" Putain ! Par ses pieds, je m'en vais le tirer,
Et dans la cuisine à double tour l'enfermer !
- Ma foi mon bon Jean,
Compte sur moi séant
Pour de ce pas l'éjecter."
Les deux compères, se levant de leur couche
Commencent à attraper Maître Yvan.
Réveillé par l'agitation alentours, Maître Yvan se plaint :
"Mes bons messieurs, merci de ne point me réveiller,
Je suis las et fatigué, alors merci de me laisser reposer."
Les deux larrons, interloqués se regardèrent
Et dans un éclat de rire éclatèrent
Devant tant d'ironie dévoilée.
Sachez mes bons lecteurs, qu'un ours en hibernation
Il vaut mieux ne pas déranger,
Mais que la situation, au moins
Apporte une certaine cocasserie.
.
.
.
- Le mec nous dit de la fermer, mais c'est lui qui nous empêche de dormir depuis qu'il est là.
- 'Tain, les gars, vous abusez !
Nous nous sommes retenus de ne pas le jeter tout simplement par la fenêtre du premier étage, dans le froid et la douceur relative des pavés.
Après une nuit plutôt courtes entrecoupés de rires nerveux, j'offrais à la troupe un café bien mérité pour illuminer nos gueules enfarinées. Yvan avait été le seul à pouvoir profiter de quelques heures de sommeil, mais entre deux et quatre heures, disons que la différence n'est pas des plus flagrantes.
Nous nous décidions à marcher un peu dans la ville. C'était une bonne occasion de la découvrir en bonne compagnie, n'ayant pas eu le loisir de le faire de moi-même, étant arrivé 48 heures plus tôt.
Repérant une cabane en bois installée à l'occasion de l'approche des fêtes hivernales, nous décidions de prendre notre déjeuner sur place.
Après avoir rempli les formalités d'usage (p'tite signature au bas d'un formulaire pour pouvoir nous prévenir en cas de contamination au coronabribus ), nous nous installions à l'intérieur de la cabane.
Le feu de bois du poêle au coin de la pièce était une bénédiction en cette froide période, et nous commandions tous une bonne pinte histoire de réchauffer nos entrailles.
- Pfiou ! N'empêche, j'ai vraiment cru que t'allais nous défoncer la gueule, hier soir. Ta tête quand tu nous as vu...
- Te dire que ça ne m'a pas traversé l'esprit serait vraiment malhonnête.
- Ouais, désolé... Mais t'es quand-même content de nous voir, non ?
- Bien sûr, mais je t'avouerais que je suis encore en train de digérer le plan à la zob et tes ronflements, donc vas-y mollo aujourd'hui.
- C'est clair, et le pire c'est que tu nous as engueulé alors que c'est toi qui empêchais tout le monde de dormir.
- Vous m'avez attrapé par les pieds !
- C'était l'option la plus pacifique qu'on avait envisagé, crois-moi.
Vous savez, des fois je me dis que c'est fatigant d'avoir ce genre de mec dans ma vie, mais on finit par se rappeler de ces aventures avec une certaine tendresse quelque temps plus tard. Puis ça partait d'une bonne intention (certains diront sans doute que l'enfer en est pavé).
Nous continuions de profiter de notre samedi ensemble, et surtout d'une sacré sieste dans l'après-midi, afin de rattraper les heures de sommeil subtilement dérobées par Yvan la nuit précédente.
Le soir, nous repérions un restaurant pour aller nous sustenter dans de bonnes conditions. L'élément du menu qui avait attiré notre regard ? Du canard rôti !
Partie 42 - Canard ou chien de la casse
Revenons environ un an en arrière, à la sortie du premier confinement. Le bon Yvan venait de passer deux mois enfermé avec sa nana de l'époque et son tout jeune enfant. La période avait été le centre d'un véritable revirement de situation. Lui qui vivait dans un relatif French Dream allait se faire jeter par sa dame, celle-ci estimant qu'avoir deux enfants à gérer (dont un de presque 30 printemps) devenait compliqué.
Yvan s'était donc retrouvé seul dans une grande maison, la mort dans l'âme, privé du plaisir d'avoir une vie de famille qui, force est de le reconnaître, lui apportait une stabilité affective nécessaire.
Depuis lors, il enchaînait les relations sans lendemains et déprimait de ne trouver quelqu'un qui se sentait prêt à partager sa vie. Et même côté boulot, c'était pas la joie.
Bref, revenons à nous moutons, maintenant que vous avez à votre disposition de quoi comprendre un peu mieux le margoulin.
Nous étions accueillis par une grande blonde, dans le plus pur style germanique.
Elle nous installait dans une petite salle à poutres apparentes, fortement décorée de boiseries, de trophées de chasse et de quelques fourrures (que je supposais être synthétiques). Nous étions seuls, les autres clients étant dans une salle moins "VIP".
- Waow, elle est vraiment mignonne, la serveuse.
- Ouais, peut-être, mais t'es au courant qu'elle est en train de bosser et qu'on est là pour manger ?
- C'est clair, t'as déjà dragué presque tout ce qui avait deux chromosomes X, aujourd'hui. Alors freine un peu.
- Carrément, j'ai pas envie qu'on nous fasse sortir parce que tu mets la serveuse mal à l'aise.
- Mais c'est bon ! Je suis pas un animal, non plus.
.
.
.
- Tu nous mets le doute, des fois.
Nous commandions quelques schnaps et des pintes de pils pour commencer notre repas de la meilleure des façons.
- Par contre, les gars, mollo sur la boisson, financièrement je pourrai pas suivre.
- Te bile pas. Yvan, on se partage l'addition de Jean ?
- Allez, ça marche.
Jean étant au RSA, on comprenait que ça le gênait de demander, mais on n'avait pas envie de gâcher son week-end, il n'avait pas tous les jours l'occasion de venir en Allemagne, et pour un restaurant, on pouvait gérer.
Jean et moi nous décidions de porter notre choix sur un demi canard chacun (servi avec des accompagnements locaux), et Yvan choisissait le plat officiel de la ville.
- Alors, messieurs, avez-vous fait votre choix ?
- Pour nous c'est bon, on va vous prendre deux demi canards rôtis avec deux pils supplémentaires, s'il-vous-plaît.
- C'est noté. Et pour monsieur ?
- J'ai un petit doute, vous pouvez m'expliquer ce qu'est le plat local ? J'ai un doute sur les ingrédients.
Yvan avait pourtant fait LV1 Allemand... Il devait pas en rester grand chose.
- En gros, c'est une gamelle avec du porc en sauce et des pâtes.
- Ah, et vous trouvez ça comment, vous ?
- C'est plutôt bon, et si vous n'avez jamais eu l'occasion d'y goûter, je vous le conseille au moins une fois. Comme ça vous pourrez vous faire un avis sur la gastronomie locale.
- D'accord, je prends ça, alors.
- C'est noté. Vous souhaitez boire quelque chose pendant votre dîner ?
- Comme mes amis, mais pour le schnaps, vous auriez un conseil ?
- De quel ordre ?
- C'est lequel votre préféré ?
- Je n'aime pas trop le schnaps. Mais je sais que celui à la mirabelle est apprécié de notre clientèle.
- Je prends ça, alors. Merci de votre gentil conseil.
.
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.
- On est d'accord que ça pue le forceur ?
- J'ai envie de te dire que oui, parce que c'est rare qu'il ait autant de mal à se décider.
Nous n'étions qu'au début du dîner.
Et comme l'avait pressenti Jean, Yvan allait de plus en plus forcer.
Elle était bien charmante, qu'est-ce qu'elle faisait après son service, est-ce que ça fait longtemps qu'elle travaillait ici, ou même qu'elle travaillait dans la restauration tout court, etc... La patience de la serveuse, je vous jure. Le malaise était palpable.
- Je rejoins mon petit-ami après mon service, de toute façon.
Hallelujah, mes frères ! Elle lui mettait enfin un stop qui allait nous conduire à une atmosphère plus respirable !
Au moins, nos plats avaient été délicieux et nous rigolions bien. Mais chaque passage de la serveuse avait mené à une couche additionnelle de "j'me sens seul, tu veux bien être ma copine pour la nuit ?" qui avait réellement fini par mettre Jean et moi dans une PLS mentale tant la pitié s'était emparée de nous jusqu'à ce stop germanique béni des dieux.
Nous retenions de nous esclaffer devant la situation et laissions Yvan apprécier sa libération.
La serveuse repartait. Jean et moi échangions un regard, et alors qu'elle avait passé l'encadrement de la porte, nous étions pris d'un énorme fou-rire.
- 'Tain, vous êtes pas cool, les mecs.
- Mais qu'est-ce que tu racontes, t'as pas capté que la serveuse avait été d'une patience infinie avec toi depuis le début du dîner ?
- Tu te rendais pas compte, ou t'es juste ahuri ?
- Vous abusez, c'était juste pour lui signifier qu'elle me plaisait bien.
- Ta drague était plus épaisse que nos schnaps, c'était insupportable.
- ...
- Allez, digère ta défaite et reviens un peu à la réalité. On est venus en Allemagne pour passer un week-end entre potes et t'as passé ton temps à draguer tout ce qui bouge. Ce serait plutôt à nous de te faire des reproches sur ton attitude.
- Ouais, désolé, mais c'est pas une raison pour se foutre de ma gueule.
Nous finissions notre soirée au restaurant, repus et soulagés d'avoir pu un peu calmer Yvan et sa frénésie de dragueur lourdingue.
La nuit se passait dans les ronflements et de nouveaux plans de meurtre ou d'opérations sans anesthésie contre les végétations, et mes deux amis repartaient dans le courant de la journée du dimanche vers la France.
J'apprenais quelques heures plus tard que Jean avait failli passer à l'acte pour aider Yvan à terminer sa vie plus rapidement lorsque celui-ci avait commencer à critiquer un peu trop la copine de Jean sur son poids (anciennement en surpoids, qui va à la salle 3 jours par semaine à la salle, fait super attention à ce qu'elle mange, etc.). Le week-end avait été riche en émotions.
Le 06 décembre 2022 à 22:16:23 :
Tu régales l'auteur !
Je t'en prie, clé. 😉
Je commence à avoir quelques doutes sur ma capacité à finir avant Noël, cela étant. En continuant à ce rythme et en étalant autant le narratif, j'ai peur que ça ne dure légèrement plus longtemps que prévu.
Du coup, avis à la populace : on accélère un peu dans la narration, ou bien tant pis si ça s'étale encore sur 20 chapitres ou plus ?
Le 06 décembre 2022 à 23:41:08 :
Le 06 décembre 2022 à 22:16:23 :
Tu régales l'auteur !Je t'en prie, clé. 😉
Je commence à avoir quelques doutes sur ma capacité à finir avant Noël, cela étant. En continuant à ce rythme et en étalant autant le narratif, j'ai peur que ça ne dure légèrement plus longtemps que prévu.
Du coup, avis à la populace : on accélère un peu dans la narration, ou bien tant pis si ça s'étale encore sur 20 chapitres ou plus ?
Perso je trouve que ça traine un chouilla sur des choses moins intéressantes, donc je dirais d'accélérer, mais c'est très personnel.
Le 07 décembre 2022 à 02:47:59 :
Le 06 décembre 2022 à 23:41:08 :
Le 06 décembre 2022 à 22:16:23 :
Tu régales l'auteur !Je t'en prie, clé. 😉
Je commence à avoir quelques doutes sur ma capacité à finir avant Noël, cela étant. En continuant à ce rythme et en étalant autant le narratif, j'ai peur que ça ne dure légèrement plus longtemps que prévu.
Du coup, avis à la populace : on accélère un peu dans la narration, ou bien tant pis si ça s'étale encore sur 20 chapitres ou plus ?
Perso je trouve que ça traine un chouilla sur des choses moins intéressantes, donc je dirais d'accélérer, mais c'est très personnel.
Y a pas de soucis, c'est bien parce que j'ai un doute sur ce sujet que je demande si c'est qu'une impression de ma part ou non. 😉
Le 06 décembre 2022 à 23:41:08 :
Le 06 décembre 2022 à 22:16:23 :
Tu régales l'auteur !Je t'en prie, clé. 😉
Je commence à avoir quelques doutes sur ma capacité à finir avant Noël, cela étant. En continuant à ce rythme et en étalant autant le narratif, j'ai peur que ça ne dure légèrement plus longtemps que prévu.
Du coup, avis à la populace : on accélère un peu dans la narration, ou bien tant pis si ça s'étale encore sur 20 chapitres ou plus ?
Personnellement j'apprécie le côté tranche de vie du Risitas, comme tu l'as déjà dit on connait déjà plus ou moins la finalité, donc autant apprécier le voyage.
Comme un vdd je dirais que ça traine un peu sur des anecdotes moins captivantes, mais ne te presse pas, le fait que tu postes à intervalle régulier ça me va.
On l'a passé la partie dépression du risitas ?
Le 07 décembre 2022 à 09:32:04 :
Le 06 décembre 2022 à 23:41:08 :
Le 06 décembre 2022 à 22:16:23 :
Tu régales l'auteur !Je t'en prie, clé. 😉
Je commence à avoir quelques doutes sur ma capacité à finir avant Noël, cela étant. En continuant à ce rythme et en étalant autant le narratif, j'ai peur que ça ne dure légèrement plus longtemps que prévu.
Du coup, avis à la populace : on accélère un peu dans la narration, ou bien tant pis si ça s'étale encore sur 20 chapitres ou plus ?
Personnellement j'apprécie le côté tranche de vie du Risitas, comme tu l'as déjà dit on connait déjà plus ou moins la finalité, donc autant apprécier le voyage.
Le 07 décembre 2022 à 10:17:46 :
je dirais accélère un peu mais ce n'est que mon avis
Okay, je vais voir pour accélérer un peu, sans pour autant négliger le côté tranche de vie complètement. Je suis en déplacement pro pour deux jours, ça me laissera le temps de réfléchir un peu sur la forme par laquelle ça doit se matérialiser. 😄
Le 07 décembre 2022 à 10:21:36 :
Comme un vdd je dirais que ça traine un peu sur des anecdotes moins captivantes, mais ne te presse pas, le fait que tu postes à intervalle régulier ça me va.On l'a passé la partie dépression du risitas ?
Techniquement, ça commence par la dépression (qui revient un peu lors du confinement), depuis on est sur la pente montante. 🙂
J'ai tout lu d'une traite, t'as vraiment une bonne plume
Tu dois faire parti des rares personnes pour qui le confinement a apporté quelque chose de vraiment positif En tout cas, très belle histoire
J'avais déjà entendu parler du site permettant d'échanger de manière épistolaire, tu te souviendrais de son nom ?
Le 07 décembre 2022 à 13:07:27 :
J'ai tout lu d'une traite, t'as vraiment une bonne plumeTu dois faire parti des rares personnes pour qui le confinement a apporté quelque chose de vraiment positif En tout cas, très belle histoire
J'avais déjà entendu parler du site permettant d'échanger de manière épistolaire, tu te souviendrais de son nom ?
Merci du compliment, clé. ☺️
Pour l'app : Slowly. 😉
Le 07 décembre 2022 à 13:13:40 :
Le 07 décembre 2022 à 13:07:27 :
J'ai tout lu d'une traite, t'as vraiment une bonne plumeTu dois faire parti des rares personnes pour qui le confinement a apporté quelque chose de vraiment positif En tout cas, très belle histoire
J'avais déjà entendu parler du site permettant d'échanger de manière épistolaire, tu te souviendrais de son nom ?
Merci du compliment, clé. ☺️
Pour l'app : Slowly. 😉
Top merci
Et pour ce qui est de la narration, me concernant je pense que tu peux continuer ainsi. La lenteur du récit permet de bien visualiser ton histoire
Données du topic
- Auteur
- JaxBade
- Date de création
- 14 novembre 2022 à 21:36:03
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