[RISITAS] Le bièrevirus, une histoire de dépression et de mariage (saupoudrée de pistaches)
Le 23 novembre 2022 à 21:13:56 :
Ta chère et tendre a pas été très fine sur le coup.
Je peux te dire qu'on avait pas beaucoup rigolé, sur le coup. 😅
Et elle s'en était beaucoup voulue de ne pas y avoir pensé d'elle-même, aussi. 😶
EDIT : Parce qu'elle comprenait très bien les répercussions que ça pouvait avoir là-bas, j'entends.
Sweet
Je voulais te demander l'op, c'est quoi la proportion de vrai dans toute l'histoire ? Parce que certes je me doute qu'il y a du roman, faut bien édulcorer un peu, mais bon pour le reste...
Le 24 novembre 2022 à 00:33:23 :
SweetJe voulais te demander l'op, c'est quoi la proportion de vrai dans toute l'histoire ? Parce que certes je me doute qu'il y a du roman, faut bien édulcorer un peu, mais bon pour le reste...
À part les prénoms, et quelques raccourcis, on dira un bon 90-95% de véracité. 🤔
Le 24 novembre 2022 à 09:07:51 :
J'ai checké sur street view c'est mignon le Cappadoce, vous avez fait de la montgolfière ou c'est juste un délire pour les photos insta ?Vu la rupture de stock de latex j'imagine que les retrouvailles se sont bien passés au plumard
Pas tellement pour Insta, je voulais le faire au moins une fois dans ma vie, par curiosité. J'ai dû sortir mon téléphone une ou deux fois à tout casser pendant le vol, c'est plus intéressant de voir et vivre ces moments avec nos propres yeux. 🫡
Partie 29 - De la sueur et des larmes
- Alors Jax, on aime bien ma fille ?
Cette phrase tournait en boucle dans ma tête ainsi que dans celle de la pauvre Luna.
- Qu'est-ce que je peux lui dire ? Il faut que je les appelle et que je leur explique que c'était une erreur. S'ils s'en rendent compte, mon père aura sûrement une très mauvaise réaction.
- Honnêtement, j'aimerais beaucoup avoir une solution toute trouvée, mais j'ai peur de ne pas t'être d'une grande utilité dans cette situation, je peux pas convaincre tes parents à ta place.
La pauvre Luna passait l'heure suivante à faire les cent pas, tournant et retournant dans sa tête toutes les issues à cette bourde qui pouvait nous coûter très cher.
- Allez, c'est bon. Fous-moi tout sur le dos.
- Comment ça ?
- On va jouer les clichés à fond. J'imagine qu'ici c'est comme ailleurs, vous devez êtres lavés du cervelet par les Américains et vous voyez sûrement les Français comme d'énormes chiens de la casse prêts à sauter sur tout ce qui bouge, non ?
- C'est pas tout à fait ça, mais si on simplifie au maximum, ça s'en rapproche oui.
- Bon, ben t'appelles tes parents et tu dis que j'ai glissé les préservatifs sans que tu y fasses gaffe et que tu ne t'en es rendue compte qu'en arrivant à l'hôtel.
- Tu te rends compte que ça risque de dégénérer pour toi ?
- Si tu joues bien le jeu et que tu leur explique qu'il ne s'est rien passé et qu'il ne se passera rien, je vois pas en quoi. Au pire, je passe juste pour un con de Français.
- Ça pourrait marcher, mais si jamais ils n'y croient pas...
- Écoute, si on le tente pas, et vite, c'est prendre le risque de voir arriver bien pire sur le coin de nos figures.
Elle continuait de parcourir le salon de long en large.
- Je ne sais pas, c'est trop risqué.
- Bon, on va arrêter là, tu attrapes ton téléphone et tu les appelles, c'est pas en paniquant que ça va se résoudre par miracle.
J'attrapais et lui tendais son téléphone. Elle composait le numéro de sa mère.
- Allô, maman ?
- Allô, ma chérie, tout va bien ?
Luna passait aux aveux et me chargeait la mule.
Le stress et la culpabilité qu'elle ressentait finirent par la faire fondre en larmes au téléphone.
Dans notre malheur, nous avions eu la chance que les parents de Luna n'aient pas encore vu le ticket de caisse, ce qui avait fait passer notre plan de rattrapage pour une confession de bonne foi de sa part.
Sachez que jusqu'à présent, ses parents n'ont jamais abordé le sujet avec moi. Peut-être ont-ils considéré que les clichés sur les Français étaient véridiques et que j'avais juste voulu tamponner fourbement leur fille ? Aucune idée sur le fin mot de leur cheminement de pensée, mais toujours est-il que nous étions sortis d'affaire.
Toute l'après-midi se déroulait dans une ambiance maussade, de peur que de nouvelles répercussions ne s'ajoutent à notre précédente situation.
Luna était prostrée dans un coin du salon, dans l'angle du canapé. Je soupçonnais qu'elle ne ressasse tout ça trop longtemps et décidais donc de me mettre aux fourneaux pour la réconforter un peu.
Attirée par mon activité et les délicieuses odeurs qui commençaient à s'échapper de ma casserole, elle vint près de moi.
- Je suis vraiment désolée...
- C'est bon, t'inquiètes pas pour ça.
- Ça aurait pu vraiment mal tourner, tu sais ?
- Mais les faits sont là, tu es toujours ici, tes parents ne t'ont pas sermonné, ni demandé de rentrer chez toi en me laissant ici.
- Merci d'être là.
Elle me serrait dans ses bras et manquait de me faire renverser mon plat.
- Je suis là pour toi, alors c'est normal que je fasse mon possible pour que ça se passe bien. Essaie juste d'éviter de nous remettre dans une situation analogue.
Luna acquiesçait et s'excusait encore de ne pas avoir fait plus attention.
Nous ouvrions quelques bières et savourions un bon repas. Cela allégea la tension des heures précédentes et nous permit de repartir du bon pied pour les prochains jours.
L'incident diplomatique était clôturé et notre séjour ne pouvait que bien se passer.
Repost suite à un acte de la modération (si je peux avoir une explication sur le pourquoi du comment, je suis preneur). 😶
Partie 29 - De la sueur et des larmes
- Alors Jax, on aime bien ma fille ?
Cette phrase tournait en boucle dans ma tête ainsi que dans celle de la pauvre Luna.
- Qu'est-ce que je peux lui dire ? Il faut que je les appelle et que je leur explique que c'était une erreur. S'ils s'en rendent compte, mon père aura sûrement une très mauvaise réaction.
- Honnêtement, j'aimerais beaucoup avoir une solution toute trouvée, mais j'ai peur de ne pas t'être d'une grande utilité dans cette situation, je peux pas convaincre tes parents à ta place.
La pauvre Luna passait l'heure suivante à faire les cent pas, tournant et retournant dans sa tête toutes les issues à cette bourde qui pouvait nous coûter très cher.
- Allez, c'est bon. Fous-moi tout sur le dos.
- Comment ça ?
- On va jouer les clichés à fond. J'imagine qu'ici c'est comme ailleurs, vous devez êtres lavés du cervelet par les Américains et vous voyez sûrement les Français comme d'énormes chiens de la casse prêts à sauter sur tout ce qui bouge, non ?
- C'est pas tout à fait ça, mais si on simplifie au maximum, ça s'en rapproche oui.
- Bon, ben t'appelles tes parents et tu dis que j'ai glissé les préservatifs sans que tu y fasses gaffe et que tu ne t'en es rendue compte qu'en arrivant à l'hôtel.
- Tu te rends compte que ça risque de dégénérer pour toi ?
- Si tu joues bien le jeu et que tu leur explique qu'il ne s'est rien passé et qu'il ne se passera rien, je vois pas en quoi. Au pire, je passe juste pour un con de Français.
- Ça pourrait marcher, mais si jamais ils n'y croient pas...
- Écoute, si on le tente pas, et vite, c'est prendre le risque de voir arriver bien pire sur le coin de nos figures.
Elle continuait de parcourir le salon de long en large.
- Je ne sais pas, c'est trop risqué.
- Bon, on va arrêter là, tu attrapes ton téléphone et tu les appelles, c'est pas en paniquant que ça va se résoudre par miracle.
J'attrapais et lui tendais son téléphone. Elle composait le numéro de sa mère.
- Allô, maman ?
- Allô, ma chérie, tout va bien ?
Luna passait aux aveux et me chargeait la mule.
Le stress et la culpabilité qu'elle ressentait finirent par la faire fondre en larmes au téléphone.
Dans notre malheur, nous avions eu la chance que les parents de Luna n'aient pas encore vu le ticket de caisse, ce qui avait fait passer notre plan de rattrapage pour une confession de bonne foi de sa part.
Sachez que jusqu'à présent, ses parents n'ont jamais abordé le sujet avec moi. Peut-être ont-ils considéré que les clichés sur les Français étaient véridiques et que j'avais juste voulu tamponner fourbement leur fille ? Aucune idée sur le fin mot de leur cheminement de pensée, mais toujours est-il que nous étions sortis d'affaire.
Toute l'après-midi se déroulait dans une ambiance maussade, de peur que de nouvelles répercussions ne s'ajoutent à notre précédente situation.
Luna était prostrée dans un coin du salon, dans l'angle du canapé. Je soupçonnais qu'elle ne ressasse tout ça trop longtemps et décidais donc de me mettre aux fourneaux pour la réconforter un peu.
Attirée par mon activité et les délicieuses odeurs qui commençaient à s'échapper de ma casserole, elle vint près de moi.
- Je suis vraiment désolée...
- C'est bon, t'inquiètes pas pour ça.
- Ça aurait pu vraiment mal tourner, tu sais ?
- Mais les faits sont là, tu es toujours ici, tes parents ne t'ont pas sermonné, ni demandé de rentrer chez toi en me laissant ici.
- Merci d'être là.
Elle me serrait dans ses bras et manquait de me faire renverser mon plat.
- Je suis là pour toi, alors c'est normal que je fasse mon possible pour que ça se passe bien. Essaie juste d'éviter de nous remettre dans une situation analogue.
Luna acquiesçait et s'excusait encore de ne pas avoir fait plus attention.
Nous ouvrions quelques bières et savourions un bon repas. Cela allégea la tension des heures précédentes et nous permit de repartir du bon pied pour les prochains jours.
L'incident diplomatique était clôturé et notre séjour ne pouvait que bien se passer.
Le 24 novembre 2022 à 06:12:33 :
Le 24 novembre 2022 à 00:33:23 :
SweetJe voulais te demander l'op, c'est quoi la proportion de vrai dans toute l'histoire ? Parce que certes je me doute qu'il y a du roman, faut bien édulcorer un peu, mais bon pour le reste...
À part les prénoms, et quelques raccourcis, on dira un bon 90-95% de véracité. 🤔
Le 24 novembre 2022 à 12:56:01 :
Le 24 novembre 2022 à 06:12:33 :
Le 24 novembre 2022 à 00:33:23 :
SweetJe voulais te demander l'op, c'est quoi la proportion de vrai dans toute l'histoire ? Parce que certes je me doute qu'il y a du roman, faut bien édulcorer un peu, mais bon pour le reste...
À part les prénoms, et quelques raccourcis, on dira un bon 90-95% de véracité. 🤔
Ahaha, j'avais estimé que mon histoire sonnerait trop vraie pour qu'on ait besoin de me le demander, mais apparemment c'était pas évident. 😅
Bah écoute, j'ai envoyé un email de réclamation à JVC, mais pour le moment pas de réponse (et honnêtement, je comprends pas pourquoi la partie 29 ne passe pas, m'enfin...).
Histoire giga quali, plume réelle. Fav + sweet
Et j'espère qu'avec ta douce vous coulez des jours heureux (et que t'as pas été enterré vivant pour l'achat de capotes)
Le 24 novembre 2022 à 14:15:26 :
Histoire giga quali, plume réelle. Fav + sweetEt j'espère qu'avec ta douce vous coulez des jours heureux (et que t'as pas été enterré vivant pour l'achat de capotes)
Merci pour le commentaire, clé. Je poste la sweet dès qu'on me dira pourquoi elle a été supprimée coup sur coup.
Au pire des cas, je vous donnerai une heure de rendez-vous et la posterais une troisième fois. Vous aurez une dizaine de minutes pour la lire avant qu'on la voit disparaître de nouveau.
Coup-bas pour essayer de gratter des indices, mais il faudra être patient.
Repost (sans certains autocollants, je suppose qu'un ou deux d'entre-eux ont posé problème)
Partie 29 - De la sueur et des larmes
- Alors Jax, on aime bien ma fille ?
Cette phrase tournait en boucle dans ma tête ainsi que dans celle de la pauvre Luna.
- Qu'est-ce que je peux lui dire ? Il faut que je les appelle et que je leur explique que c'était une erreur. S'ils s'en rendent compte, mon père aura sûrement une très mauvaise réaction.
- Honnêtement, j'aimerais beaucoup avoir une solution toute trouvée, mais j'ai peur de ne pas t'être d'une grande utilité dans cette situation, je peux pas convaincre tes parents à ta place.
La pauvre Luna passait l'heure suivante à faire les cent pas, tournant et retournant dans sa tête toutes les issues à cette bourde qui pouvait nous coûter très cher.
- Allez, c'est bon. Fous-moi tout sur le dos.
- Comment ça ?
- On va jouer les clichés à fond. J'imagine qu'ici c'est comme ailleurs, vous devez êtres lavés du cervelet par les Américains et vous voyez sûrement les Français comme d'énormes chiens de la casse prêts à sauter sur tout ce qui bouge, non ?
- C'est pas tout à fait ça, mais si on simplifie au maximum, ça s'en rapproche oui.
- Bon, ben t'appelles tes parents et tu dis que j'ai glissé les préservatifs sans que tu y fasses gaffe et que tu ne t'en es rendue compte qu'en arrivant à l'hôtel.
- Tu te rends compte que ça risque de dégénérer pour toi ?
- Si tu joues bien le jeu et que tu leur explique qu'il ne s'est rien passé et qu'il ne se passera rien, je vois pas en quoi. Au pire, je passe juste pour un con de Français.
- Ça pourrait marcher, mais si jamais ils n'y croient pas...
- Écoute, si on le tente pas, et vite, c'est prendre le risque de voir arriver bien pire sur le coin de nos figures.
Elle continuait de parcourir le salon de long en large.
- Je ne sais pas, c'est trop risqué.
- Bon, on va arrêter là, tu attrapes ton téléphone et tu les appelles, c'est pas en paniquant que ça va se résoudre par miracle.
J'attrapais et lui tendais son téléphone. Elle composait le numéro de sa mère.
- Allô, maman ?
- Allô, ma chérie, tout va bien ?
Luna passait aux aveux et me chargeait la mule.
Le stress et la culpabilité qu'elle ressentait finirent par la faire fondre en larmes au téléphone.
Dans notre malheur, nous avions eu la chance que les parents de Luna n'aient pas encore vu le ticket de caisse, ce qui avait fait passer notre plan de rattrapage pour une confession de bonne foi de sa part.
Sachez que jusqu'à présent, ses parents n'ont jamais abordé le sujet avec moi. Peut-être ont-ils considéré que les clichés sur les Français étaient véridiques et que j'avais juste voulu tamponner fourbement leur fille ? Aucune idée sur le fin mot de leur cheminement de pensée, mais toujours est-il que nous étions sortis d'affaire.
Toute l'après-midi se déroulait dans une ambiance maussade, de peur que de nouvelles répercussions ne s'ajoutent à notre précédente situation.
Luna était prostrée dans un coin du salon, dans l'angle du canapé. Je soupçonnais qu'elle ne ressasse tout ça trop longtemps et décidais donc de me mettre aux fourneaux pour la réconforter un peu.
Attirée par mon activité et les délicieuses odeurs qui commençaient à s'échapper de ma casserole, elle vint près de moi.
- Je suis vraiment désolée...
- C'est bon, t'inquiètes pas pour ça.
- Ça aurait pu vraiment mal tourner, tu sais ?
- Mais les faits sont là, tu es toujours ici, tes parents ne t'ont pas sermonné, ni demandé de rentrer chez toi en me laissant ici.
- Merci d'être là.
Elle me serrait dans ses bras et manquait de me faire renverser mon plat.
- Je suis là pour toi, alors c'est normal que je fasse mon possible pour que ça se passe bien. Essaie juste d'éviter de nous remettre dans une situation analogue.
Luna acquiesçait et s'excusait encore de ne pas avoir fait plus attention.
Nous ouvrions quelques bières et savourions un bon repas. Cela allégea la tension des heures précédentes et nous permit de repartir du bon pied pour les prochains jours.
L'incident diplomatique était clôturé et notre séjour ne pouvait que bien se passer.
Partie 30 - Bien se passer, ne t'inquiètes pas
Le reste de la semaine se passait assez simplement. L'orage était passé. Luna et moi batifolions sans regrets (je devais même la freiner dans ses pulsions, afin de lui faire préserver ses capacités motrices).
Comme promis, je lui cuisinais un bourguignon depuis le fin fond de la Cappadoce et avec des produits locaux (bien évidemment, le vin n'était pas Français, mais j'avais réussi à mettre la main sur un vin local dont les attraits se rapprochaient suffisamment de standards attendus) et elle se délectait de ces quelques jours que nous passions ensemble.
Le tour en ballon avait été magique (ça valait le coup de se lever à 3h du matin, le lever de soleil avec les paysages de la Cappadoce depuis les airs... ) et nous nous entendions très bien avec la propriétaire de l'hôtel, avec qui nous partagions régulièrement une bière en terrasse en début de soirée.
Malheureusement, tout ce tableau était quelque peu imparfait, puisque les anneaux tardaient à arriver, et j'allais devoir repartir dans moins d'une semaine.
- Service client DPD, bonjouuuuur.
- Bonjour Madame, nous vous avons appelé il y a quelques jours concernant la redirection d'un colis. Est-ce que vous pourriez nous confirmer son statut, s'il-vous-plaît ?
- Bien sûr, pouvez-vous me donner le numéro de suivi, madaaaaaame ?
- N8M3R0SU1V1
- Merci Madame, un instant je lance la vérificatiooon.
.
.
.
- Je suis au regret de vous informer que nous avons déjà procédé au transfert de votre colis auprès d'un partenaire locaaaal. Il va falloir que vous preniez contact avec eux directemeeeeent.
- Très bien, pourriez-vous me donner le nom du partenaire, s'il-vous-plaît ?
- Bien sûr, Madaaaame.
Les services clients, ça causera l'effondrement de notre société, je vous le garantis (pour en avoir fait partie pendant un temps).
- Service client Kargo, bonjouuuur, qu'est-ce que je peux faire pour vouuus ?
- Nous cherchons à connaître le statut du colis suivant : N8M3R0SU1V1.
- Un instant je vous priiiiie.
.
.
.
- Il est arrivé dans le centre de distributiooooon.
- D'accord, mais lequel ? Nous avions demandé à le faire livrer en Cappadoce.
- Ah non, pas du tout, il est dans le centre de livraison de sa destination originale depuis deux jours, il faut passer le récupérer là-bas, maintenaaaaaant.
Non seulement, ils n'avaient pas tenu compte du changement de destination, mais en plus, un appel aux parents de Luna avait confirmé qu'ils n'avaient même pas fait une tentative de livraison en personne (sa mère étant presque tout le temps à la maison et n'ayant eu aucun avis de passage).
Heureusement pour nous, la mère de Luna nous proposait de passer au centre de distribution le lendemain pour retirer le colis. Mon plan de faire ma demande à Luna en Cappadoce tombait à l'eau, mais au moins, le colis n'était pas perdu, c'était déjà ça.
Nous terminions notre séjour dans la luxure qui nous était permise et nous préparions à rentrer au bercail.
L'heure fatidique approchait, le colis m'attendait, il ne tenait qu'à moi de créer ce moment, en espérant que le début de la semaine ne l'avait pas trop refroidie quant à un potentiel futur à deux.
Le 24 novembre 2022 à 23:22:15 :
Je savoure le récit comme Luna le bourguignon, ou l'opax le fiak de sa douce
Content que t'apprécies le contenu, clé. On arrive doucement à la fin, cela dit. Il reste encore deux ou trois gros arcs, mais la conclusion se fait de plus en plus proche.
Sinon, j'ai eu un mail de réponse à ma réclamation pour la partie 29. Un froid et flou "La suppression est maintenue.". M'enfin, vu que le troisième essai est resté en ligne, je suppute que c'est l'autocollant de Jacques Nathalie et Macaron qui a posé problème, sachant que j'en avais déjà utilisé un de JoJo Bardel sans soucis quelques posts plus tôt et que la suppression est venue de plus haut que la modération du forum.
Jolie histoire...
Le 25 novembre 2022 à 14:32:01 :
Sweet
Je vous sors au moins une partie un peu plus tard dans la journée, les clés. 😉
Le 25 novembre 2022 à 23:30:53 :
Et un nouveau fidèle lecteur, un. 😁
Jolie histoire...
Bienvenue ici, alors. 😄
Partie 31 - Fin de partie ?
Après avoir parcouru les quelques heures de route qui nous séparaient du domicile des parents de Luna, nous garions la voiture et montions jusqu'à l'appartement. Après ces quelques jours passés dans la liberté de nos expressions affectives et charnelles, ce retour à une réalité plus sage nous semblait pesant.
Nous nous enlacions une dernière fois dans l’ascenseur.
- C'était une belle semaine.
- Ahaha, en dehors de la grosse frayeur du début de semaine, oui, je suis d'accord.
- Si tu pouvais éviter d'en reparler...
- D'accord, mais en dehors de ça, c'était vraiment une des plus belles semaines que j'ai passé. Tant pour ta compagnie que pour les lieux que nous avons visité.
Je l'embrassais furtivement alors que nous pénétrions dans le couloir qui menait jusqu'à la porte de l'appartement.
- Bonjour les enfants, comment s'est passé le voyage de retour ?
- Très bien, maman, ne t'en fais pas.
- Alors, Jax, qu'est-ce que tu as pensé de la Cappadoce ?
- Ça valait le détour, aucun regret d'y avoir passé quelques jours.
- Le tour en ballon s'est bien passé, Luna ?
- J'avais quelques appréhensions, mais au final c'était magnifique, donc j'ai beaucoup apprécié l'expérience.
- Au fait, où est le paquet que vous avez récupéré au centre de dépôt ? J'aimerais offrir à Luna sa surprise.
- Je l'ai mis dans ta chambre.
- Merci beaucoup d'être passé le prendre, d'ailleurs. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça nous tracassait.
- Je t'en prie.
Je m'éclipsais rapidement et allais visiter ma chambre. Le paquet tant attendu était là, posé sur la table de chevet.
J'extrayais les boucles d'oreilles de l'enveloppe à bulles, cachais celle-ci et allais voir Luna.
- Tiens, voilà pour toi. Et encore merci d'avoir aidé avec les appels, je ne sais pas comment j'aurais pu savoir où était le paquet, autrement.
- Elles sont très belles, je comprends pourquoi tu voulais tant les retrouver.
Elle m'embrassait sur la joue et les essayais.
- Qu'est-ce que tu en penses ? Elles me vont bien ?
- Aussi belles que celle qui les porte.
Je retournais à ma chambre. Maintenant qu'elle pensait que le paquet était vide, j'avais le champ libre pour préparer un peu ma demande... Mais que faire ?
Il n'y avait pas vraiment de restaurant un brin romantique aux alentours, du moins, pas que je connaisse. Reprendre la voiture pour aller dans un endroit qui se prêterait à ce genre d'événement ne serait pas non plus des plus pratique, ayant fait beaucoup de trajet aujourd'hui...
J'attrapais les anneaux et les plaçais dans l'écrin en noyer que j'avais acheté pour l'occasion. Je prenais mon Instax et tentait à plusieurs reprises de prendre une photo correctement cadrée (ces appareils n'étant pas prévus pour faire autre chose que du portrait et n'ayant pas de réel moyen de faire de la mise au point, je vous laisse imaginer la difficulté de la tâche).
Après quelques essais, je parvenais à obtenir un cliché exploitable et inscrivais sur la partie en papier "Will you marry me?".
Tout était prêt, il ne manquait plus qu'à passer à l'exécution.
- Luna, est-ce que tu peux venir quelques minutes, j'aimerais ton avis sur les photos qu'on devrait garder pour le petit album de nos vacances.
- J'arrive dans un instant.
.
.
.
- Alors, sur quelles photos est-ce que tu as un doute ?
- Celle sur le canapé, regarde.
Elle se retournait et saisissait le cliché et commençait à observer la photo. Je glissais ma main dans ma poche arrière et préparais l'écrin.
- Je ne suis pas sûr de bien voir ce que c'est.
- C'est pas très grave. Regarde en-dessous.
- "Est-ce que tu veux m'épouser ?"... Jax.
Elle se retournait et j'ouvrais l'écrin pour la laisser découvrir les anneaux (dont voici la photo : https://i.etsystatic.com/11377332/c/1654/1654/707/77/il/cf8d46/3178191993/il_300x300.3178191993_jx2r.jpg ).
- J'aurais préféré te faire la demande en Cappadoce, dans un cadre plus intime, mais les livreurs ne m'ont pas vraiment laissé le choix. Toujours tentée de faire partie de ma vie de façon permanente ?
- Oui !
Je lui passais l'anneau à son annulaire, et elle passait le second au mien.
- Tu es au courant qu'il y aura une cérémonie de fiançailles avec ma famille plus tard ?
- Bien sûr, mais j'avais envie que l'on ait aussi un moment rien qu'à nous.
- Je comprends, et je trouve ça touchant.
Elle m'embrassait et m'emmenait auprès de ses parents pour leur montrer les anneaux.
C'était fait, les clés. La marche était gravie et tout cela commençait à devenir très officiel. La femme que j'aimais m'avait dit oui. J'avais survécu à cette semaine et il ne restait plus qu'à planifier la suite des opérations.
Données du topic
- Auteur
- JaxBade
- Date de création
- 14 novembre 2022 à 21:36:03
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