[CELESTIN] Maman vous envoie à l'aventure.

Le 29 octobre 2022 à 19:13:42 :
je vote blanc

encore ?
attention hein, je vais faire une nouvelle règle interdisant de voter blanc si ça continue comme ça.

pila ça sera A, et face ça sera D, puisque vous êtes à égalité.

edit : pile, la A gagne

A ) secourir l’inconnu

- Non mais on va pas le laisser se faire dévorer !

- Je suis entièrement d’accord !

- Non mais je suis pas une décomposé moi, bande de tarés ! !

- Moi non plus, et pourtant j’y vais bien.

- … tu as raison Célestin, allons-y.

Vous décidez de suivre les appels à l’aide. À mesure que vous vous rapprochez, vous entendez des aboiements, des grognements et des couinements. Vous arrivez au bout de la caverne, et débouchez sur un ravin immense. Aucune lumière n’y pénétrait, mais vous pouviez deviner qu’une chute signifiait la mort. L’âge avait creusé des corniches tout le long du ravin, permettant à un homme à la fois d’y passer. Au bout du ravin, dans un impasse, vous voyez un homme, en pagne, torche dans une main, masse dans l’autre, acculé par des loups.

- Euh, bon, je-je passe devant …

- Allez devant, je pourrais vous rattraper si je vous vois tomber.

- D’accord.

Vous avancez prudemment sur la corniche, rasant les murs. Vous faites rouler un caillou dans le ravin, et le voyez tomber, sans fin, dans l’abîme, avant de le perdre de vue. Vous n’essayez même pas d’entendre le caillou toucher le sol.

Vous continuez d’avancer, et remarquez que l’homme vous appelant à l’aide est entièrement peinturluré de vert. Il lance sa masse dan la machoire d’un loup, le précipitant dans le fossé. Mais il en vient toujours plus. En vous voyant, les loups se retournent vers vous. Vous faites des ronds avec votre épée, pour impressionner la bête. Pas impressionné plus que ça, le loup vous faisant face se jette sur vous. Vous avez à peine le temps de vous protéger et de fermer les yeux.

«  ça y est, c’est la fin, t’es fini Célestin »

Vous entendez un couinement de chien. Vous rouvres les yeux, et voyez l’animal une flèche planté dans l’abdomen.

- Merci Falwe.

- De rien.

Vous donner un coup de pied au loup, qui fini dans le ravin, et menacez les autres loups derrières.

- Alors, allez-y, venez !

Les loups reculent, craintif. Un aboiement plus gros, et plus sauvage que les autres se fait entendre, d’une caverne avoisinante. Les loups s’immobilisent. Vous regardez vers la caverne, et voyez sortir la femme mi-homme mi-louve, du groupe des Kalkosards, de la caverne, les yeux révulsés, les griffes sorties, prête à charcuter le premier couillon qui se trouverais sur son passage.

-Heuuuuu …

- Occupez-vous du type coincé, je vais m’occuper d’elle.

- T’es sur de pouvoir la contenir à toi tout seul ?

- Mais oui, c’est un loup affamé, j’ai vu pire. Ce qui m’intrigue c’est qu’elle soit seule et retournée à l’état sauvage.

Vous continuez à avancer, en jetant les loups dans le précipice, plantant votre épée dans leur ventre, côtes, et autres. Ils comprennent très rapidement qu’ils vont tous y passer et déguerpissent sans en demander plus. Derrière vous, vous entendez Darius lutter avec la Kalkosard.

- Aller, couché sale bête. Couché j’ai dit !

La voie dégagée, vous pouvez enfin interroger l’homme.

- Bonsoir mon cher, nous venons vous secourir !

- N-non, mais en fait, heu je gérais, hein …

- …

- Bon admettons, mais vous n’êtes jamais intervenus, d’accord ?

- C’est bon, le caniche est maîtrisé.

- Mouais. Vous habitez ici ?

- ici ? Dans les grottes ? Oui. Je viens du village orc, un peu plus bas.

-Vous pourriez nous y guider, par pur hasard ?

L’orc réfléchit.

- Il m’a pas l’air d’un orc. Vous chuchota Falwe.

- On dirait plus un homme.

- Oui, c’est étrange.

- Je pense qu’il n’y verront aucun problème. Je peux vous y mener.

- c’est entendu, ça nous fera un point de repère.

- bon, j’ai capturé la louve, on en fait quoi ?

- Elle me semble affamée. Je pense que c’est pour ça qu’elle vrille.

A ) l’emmener chez les orcs pour l’interroger
B) l’interroger sur place.
C ) rien, on s’en débarrasse en la jetant dans le précipice.

b) l’interroger sur place.

- Je pense qu’on devrais l’interroger ici. L’emmener au village orc me paraît mal amené. On devrait lui donner à manger si on veut en tirer quelque chose.

- J’aurais préféré faire ça en lieu sûr. Retournons dans les grottes, ce fossé n’est pas le meilleur des endroit pour un interrogatoire.

Vous retournez tous dans la grotte d’où est sortie la louve. Darius la pose à terre, contre le mur de la caverne, et vous sortez de votre sac un morceaux de viande. Vous la tendez à la mi-homme mi-louve, qui tends des bras fébriles, salivant. Elle attrape le morceaux, rouge et cru, et y mords à pleine dents. Vous voyez une petite larme couler le long de son visage. Ses vêtements sont encore plus déchirés que la dernière fois que vous l’aviez vu. Elle semble aussi avoir maigrie.

- Bon, tu vas nous dire tout ce que tu sais. Commença sèchement Darius.

- Darius ?

- Oui ?

- Laisse-moi faire. Tu la braque là.

L’elfe s’approcha de la louve et s’accroupit. D’une voix douce, et chaleureuse, elle lui demanda :

- Où sont passées les autre ? Que vous est-il arrivé ?

- Cavernes du Désespoir. Attaqué. Monstre. Articula la louve.

- Tu peux développer ?

La louve finit son morceaux de viande, avant de répondre.

- On est rentrés dans les cavernes du désespoir trois jours après vous avoir volé la carte. Celle-ci était claire, et indiquait la route directement vers la faille. Une fois entrés dans les cavernes, on s’est fait attaqué par un monstre, qu’on voyait pas dans le noir.

-même avec le lunettes de vision nocturne ?

- Oui. Tout ce qu’on entendais, c’était le bruit sourd d’un animal massif, un quadrupède, j’imagine, et la respiration qui l’accompagnais. Il nous a poursuivit sur une longue caverne, et Zollin n’a pas pu suivre la cadence. La créature l’a mangé.

- Et l’autre, la générale ?

- Après ça, on a erré dans des cavernes qui n’étaient même pas sur les cartes. On a commencé à rentrer dans des galeries recouvertes de branches, ou racines d’une plante inconnue. Il y avait des squelettes de toutes sortes de choses mortes, entrelacés avec les lianes. On a même vu un orc encore vivant, capturé et transpercé de toute part par ces lianes.

- Je connaît aucune plante qui ne fasse ce genre de choses.

- Moi non plus. Soudain, au milieu de la caverne j’ai vu, grâce aux lunettes, une tige, et sur la tige, des sortes d’yeux. Et les yeux se sont mit à briller, aveuglants à travers les lunettes. J’enlevais mes lunette, et vis d’un halo de lumière rouge se dégageait autour des yeux. Kalara l’avait vu aussi, et on se mit à fuir. La plante lâcha un flash lumineux, que j’eus à peine le temps d’esquiver en passant dans une caverne perpendiculaire. Kalara avait été touchée par la lumière, elle était tombée inconsciente. Les lianes s’étaient rétractées sur elle, et avaient transpercé son corps, comme pour l’orc.

- ça a du te faire un choc.

- Oui. Après, comme j’étais seule, et que c’est Kalara qui avait la carte, j’ai décidé que j’allais remonter vers les plus hautes cavernes, et tant pis, je rentrerais pas à Kalkosa, on a foiré la mission, Zollin et Kalara sont morts. Si je rentre annoncer ça, je les rejoindrais dans l’au-delà. J’ai errer, cherchant la sortie de ces niveaux, jusqu’à rencontrer cette bande de loups sanvage, et à retourner à l’état animal au fur et à mesure que je chassais avec eux. Il n’y a pas grand-chose à manger ici. Le seul endroit ou il y a des cultures, et de l’élevage, c’est le village orc. Mais après la première attaque, on a décidé de plus y aller, on est repartis bredouilles.

- Intéressant. Justement, on y va, au village orc. Tu penses qu’il l’accepterons ?

- Avec des explications, j’imagine que ça pourrait passer. Après je ne garantisse pas qu’elle ne passe pas à la casserole.

Vous vous retourniez vers la louve.

- Au fait, je me souviens plus de ton nom.

-Caälix. Répondit-elle.

- Tu souhaite repartir avec nous vers le village orc ?

- Je serais de toute façon incapable de retrouver mon chemin vers la sortie. Alors, oui. Ça me fera un bon endroit au cas où je trouverais pas la sortie.

- Bon ben je vous guide.

Pendant que l’humain vert vous guidait vers son village,et que Darius notait minutieusement sur un morceau de papier ce qu’il pouvait en un schéma des galeries, Falwe fit plus ample connaissance avec la louve.

- Et du coup, tu viens d’où ?

- Au départ, je viens d’Öldolgorn, un pays à l’extrême nord du Thonleux. La-bas, y rôdaient des meutes de loups. C’est ma mère qui a commit l’acte interdit, et qui m’a mise au monde. Quand mon père, enfin, son mari m’a vu naître, il a répudié ma mère. Elle a erré de part le monde, m’emmenant avec elle, cherchant une nouvelle vie. Sauf que chacun sais qu’un homme ou une femme qui a pour enfant un mi-gomme mi-animal, est des plus mauvaises personnes.

- Et comment est-elle arrivée à Kalkosa ?

- Et bien, tout simplement en se disant que dans un pays en guerre, des hommes aux capacités animales seraient potentiellement utiles. Et ele a eu raison. J’avais cinq ans, quand nous sommes arrivés à Kalkosa. Immédiatement après notre débarquement, nous sommes allés à la caserne la plus proche, ou j’ai été accepté comme jeune recrue. J’étais une des meilleures, j’étais acceptée, ma mère a reçu les papiers pour la nationalité Kalkosarde, et une rente, versée par l’armé, au titre que j’y étais engagée. J’étais une très bonne recrue et je m’appliquait à exceller dans tout ce que je faisais. La suite, vous la connaissez.

- Je vois. Mais tu pourrais retourner à l’armée. Kalara est morte, mais c’est pas de ta faute, pareil pour Zollin.

- Moui. Je suis pas convaincue. En revanche, si je ramène quelque chose de prometteur à Kalkosa, ils pourraient m’épargner. Si je ne décide pas de déserter entre-temps.

- On est arrivés.

Vous voyiez une grande caverne, traversée par une rivière, et sur la berge, un village. Les maisons étaient faites de huttes en pierres, au toit de tuiles d’argile cuites. Un foyer, à l’apparence ancienne brûlait au milieu du village. Les orc, à la peau verte, au cheveux noirs et long, étaient vêtus de cuir décoré d’os , et de fourrure. En vous approchant de plus près, vous vous rendez compte que de longs os servent parfois comme faîte de toit. Votre guide vous mena vers un orc manifestement âgé, et lui demandas si le village accepterais d’offrir son hospitalité. Le vieil orc, paré des plus longs os que vous n’ayez jamais vu, pointa son gros doigt musculeux en direction de Caälix.

- Je veux des explications pour cette chienne, qui nous a attaqué à la tête d’une meute de loup. Pour les autres, je n’y vois pas de problème.

Caälix lui fournit les mêmes explications qu’elles vous avait donné. Le vieil orc réfléchit, s’entretint avec d’autres orc, qui devait constituer son conseil et revint vers vous.

- C’est d’accord, mais on l’a à l’oeil. Au moindre faux pas, c’est direction la casserole. D’ailleurs en parlant de casserole, le souper est bientôt prêt. Nous n’avons pas de hutte à vous offrir, pour l’instant, mais si vous désirez rester davantage, ils vous suffira de nous le demandeer, et nous vous en construirons une.

- Nous aimerions plutôt utiliser votre village comme point de chute, ou comme point de repère. Si d’aventure nous aurions à revenir vers chez vous.

- Je vois. En tout cas, soyez les bienvenues, et joignez-vous donc à nous pour ce souper.

Une énorme marmite bloubloutait paresseusement sur le foyer, dégageant des odeurs de viande marinée lentement dans les épices. Une femme orc, de son gros bras souleva le couvercle de la marmite, qui laissa s’échapper des volutes de fumées chargées d’effluves à faire saliver le plus stoïque des hommes. On fit passer une pile d’assiettes en argile, puis une file se forma derrière la marmite. La même orque qui avait soulevé le couvercle de la marmite vous servit, à la ouche, déposant délicatement les morceaux de viandes, et les champignons, les laissant glisser sur leur sauce jusque dans votre assiette. Puis, suivant le mouvement des orc, vous vous asseyez sur une des pierres disposés en cercle.

- Alors, qu’est-ce que vous venez faire ici, vous quatre ? Qu’est-ce qui vous attire si profondément dans notre royaume ? Le métal ? Les cristaux ?

- Non. La faille, et la quête de cent ans.

- Ahahahahah, le roi a enfin trouvé des gens assez fous pour y descendre ! Magnifique ! Et alors, à votre avis, qu’est-ce qu’il y a là-dessous ? Pourquoi vous faites cette quête ?

Vous décidez de recommencer l’histoire depuis le début. Comment votre mère vous a viré de chez elle, l’auberge, la route vers Isskaladur, le roi qui vous accueille, goumar, Onech et les autres, les différents niveaux, na sorcière, les mages noirs, les Kalkosards, et enfin, vous en aviez terminé, pour arriver là ou vous étiez actuellement.

- Quelle histoire. Hocha le chef orc. Vous êtes tous de bien courageux personnages. Et maintenant, j’imagine que vous allez chercher cette fameuse faille ?

- Oui. Le malheur, c’est que sans carte, on ne sais pas vers ou chercher. Et j’ai pas envie de passer mes journées à éviter des mastodontes que je pourrais même pas voir.

- Ces mastodontes sont des Pétrophages. Ils se nourrissent de la pierre, et creusent par la même, des galeries dont ils connaissent les moindres recoins. Ont les distingue par leur forme lisse et quasiment parfaitement cylindrique. Quand il peut se faire un être vivant, il n’hésite pas. C’est beaucoup de vitamines et de complément divers et variés pour lui. Il a un odorat très développé et est complètement aveugle. Il se confond aussi avec les roches, d’où son invisibilité sur les lunettes de vision nocturne.

- aha, incroyable. Il y a d’autres bestioles comme ça dont on devrait se méfier ?

- Les multiplats. Des créatures qui rampent dans le caverne, en roulant sur un coussinet de leur propre corps, munis de petites pattes squelettiques. Ils remplissent toute la largeur de la caverne, et leur bouche est située sur ce coussinet, qui et constamment lubrifié par leur salive. C’est une espèce de… de trou, sans dents. Le bousin peut être très, très long. Et entre la bouche et le coussinet, sortent des tentacules plats, par dizaines, pour attraper les malheureux et les emmener dans la bouche.

- un genre de Kraken quoi.

- Oui. Ces monstres peuvent faire plusieurs centaines de mètre de long. Et pareil, on distingue les cavernes dans lesquels ils se baladent grâce aux traînées de salives présentes tout le long de la galeries.

- Un anus géant. Parfait. J’adore cette quête.

- Par contre, une fois tué et cuit, c’est délicieux, vous ne trouvez pas ?

- C’est du multiplat ça ? Demandez-vous circonspect.

- Oui, oui.

- Franchement, c’est pas mauvais. J’ai goûté pire.

La soirée continuais. Le cercle se vidais petit à petit, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que vous quatre et le chef des orcs. Caälix prit la parole.

- à propos de la quête, je me vois mal attendre ici que vous remontiez. Je pourrais chercher la sortie, et me refaire une vie, mais je préférerais être au coeur de l’action.

- Tu voudrais rejoindre notre groupe ?

- Oui.

- Il faudra qu’on y réfléchisse.

- à ce propos, Gormeno, celui qui vous a amené ici, m’a fait part de sa volonté de rejoindre aussi votre groupe.

Vous regardiez Falwe et Darius . Ils pensaient à la même chose.

- Dites-moi, demandiez-vous, Gormeno, il est … vraiment un orc ? Si c’est pas indiscret.

Le chef orc soupira.

- Il y a près de vingt ans de cela, la rivière nous a amené une femme, sérieusement blessée. On l’a retrouvée morte sur la berge quand on s’est levés. À ses côtés, dormais un enfant enveloppé dans des linges, Gormeno. On l’a adopté, et il essaye de se faire au mieux à notre société, mais il n’a rien à faire ici. Et ça commence à se faire de plus en plus sentir. Bien sûr, nous en avons pris soin comme si c’était un des nôtre, mais il est mal à l’aise. Il sais qu’il n’est pas un orc, et je pense qu’il veux s’émanciper de nous, trouver des humains avec qui vivre.

- ça ne sera pas facile pour lui de s’adapter à la société humaine.

- Non, effectivement. Mais ces derniers temps, il explore de plus en plus les niveaux supérieurs, et dès qu’il vous a vu, il vous a ramené ici, et il a voulu faire partie de votre groupe. Faites comme bon vous semble. Je penses que de toute façon, d’une manière ou d’une autre, il finira par nous quitter pour les humains.

- Certes. Il sait faire quoi ?

- Il est bon au combat, à la chasse, et on a remarqué qu’il avait une résistance accrue à la chaleur et au feu.

- D’accord. Nous considérerons la chose.

- J’imagine que nous vous laissons maintenant délibérer entre vous.

Le chef orc se leva, suivi par Caälix. Ils s’éloignèrent.

- Alors, qu’en pensez-vous ? Ça nous ferais de bonne recrues.

- Oui, mais deux ça me sembles beaucoup.

A) prendre personne, vous continuez avec ce groupe
B) prendre l’humain orc
C) prendre la louve
D) les deux, plus on est de fous plus on rit.

Le 15 novembre 2022 à 00:37:11 :
D

t'en pense quoi de Caälix ? en tant que perso, son histoire, tout ça ?

D) accepter les deux.

- Pour moi, Cälix est un bon atout, elle a su s’en sortir seule jusqu’ici, en équipe elle fera des ravages. Et puis, on pourra retrouver éventuellement la carte qu’elle nous avait volé.

- Et l’autre ?

- Gormeno ? Bof, au pire il meurt, mais c’est jamais une mauvaise chose que d’avoir quelqu’un en plus. Ceci dit, il pourrait être efficace, s’il est aussi resistant à la chaleur qu’on nous l’a vendu, particulièrement au niveau de la faille.

- Oui, celle-ci émet une chaleur infernale, d’après ce que nous indiquait la quête. S’il peut y partir en éclaireur, je serais pas contre.

- Malgré ton immortalité, nonobstant …

- Oui, ben moi ça fait plus mal.

- Mouais. Bon, même si j’étais pour qu’on en prenne qu’un, je veux bien accepter qu’on prenne les deux, ils nous seront utiles.

- Je suis du même avis, prenons les deux.

D’un signe de la main, vous leur demandez de revenir, et leur annoncez la nouvelle. Gormeno partit annoncer à son clan la nouvelle, joyeux. Cäalix, plus retenu se contenta d’un merci, emplit de respect. La soirée se finissait, et petit à petit, tous partirent se coucher.

Cette nuit, un rêve étrange troubla votre sommeil.

Vous y voyiez votre mère, assise à la vieille table en bois de votre maison, la tête entre les mains. La porte de la maison était défoncée. Vous deviniez un cadavre sur le seuil, sans parvenir à l’identifier. Un serpent, immense se baladait dans la maison. Il s’approcha de la table et prit place sur l’un des tabourets.

-sssssssssselesssstiiiiinnnnn …

- Il n’est plus là. Laissez-moi tranquille par pitié.

- hors de quessssstion, nous zzzzzavons nous zzzausssssssi des zzzzobjectifffff …

Puis, le serpent attaqua votre mère, vous réveillant en sursaut, en nage. Vous décidez de sortir un peu prendre l’air avant de vous recoucher. L’air, malgré la profondeur des cavernes était glacial, de quoi bien vous refroidir. Vous sortiez, la couverture sur vos épaules, et faisiez quelques pas, vers la rivière. Le premier rocher vous servi de tabouret.

Dans le clapotis de l’eau, vous vous remémoriez votre ancienne vie. Scheizügel… ça faisait un moment. Magré votre mauvais rêve, vous espériez que vos parents allaient bien. Et que Jean avait retrouvé le chemin, qu’il était bien retré, qu’il avait retrouvé sa femme et ses enfants. Des enfants … une femme … oui, vous aimeriez bien ça. Mais pour l’instant, vous n’en aviez pas l’occasion.

- ça va Célestin ?

Vous vous retourniez. C’était Falwe. Elle s’assit à côté de vous, sur le même rocher, sa cuisse touchant la votre.

- Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Pourquoi t’es debout ?

- Oh, un cauchemar, je me suis réveillé, et j’ai … j’avais besoin de prendre l’air. Répondez-vous embarrassé.

- ça arrive. Il s’y passait quoi ?

- Heu … je … je veux pas te dire.

- D’accord.

Dans le silence de la caverne, vous n’entendiez que les remous de l’eau, et les ronflements lointains des orcs dans leur village. Vous observiez les reflets des torches mourantes sur le courant, des poissons renvoyant les tons orangés du feu.

- Mais toi, pourquoi tu es levée ?

- J’ai un sommeil très léger. J’ai d’abord voulu me rendormir. J’y arrivais pas, alors, je suis venu te voir. Et puis, il faut bien veiller les uns sur les autres.

- Oui …

vous restiez encore là pendant un long moment. Vous remarquiez que l’elfe était recroquevillée sur elle-même, tremblotante.

- T’as froid ?

- Oui, un peu.

- On ferait mieux de rentrer alors. Je commence à avoir sommeil.

- Oui, moi aussi.

Vous remontiez la butte, et arriviez au village. Là, vous découvriez que Darius était aussi frappée d’insomnies.

- C’est une épidémie ce soir, décidément. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Il soupira.

- Je sais pas dut tout comment on va continuer. On n’a plus de carte, les cavernes sont dangereuses, nos vivres sont limités, et notre seule point de repère c’est ce village orc, qui nous accueille, mais qui sait pour combien de temps encore.

- Après, c’est une quête centenaire. Tu n’espérais tout de même pas que tout allait bien se passer, si ?

Darius martelait le sol avec sa jambe, mordillant sur sa pipe.

- On ferait mieux d’aller se coucher, la nuit porte conseil. Demain, on aura une solution.

- Je l’espère.

Vous retourniez dormir, après avoir lancé un dernier sourire à Falwe. Le soldat étant au garde-à-vous, vous décidiez de vous faire plaisir, sous la couette.

Le lendemain, ce fut Cäalix qui vous réveilla.

- Célestin, debout là, il est tard !

- breeeuu, j’arrive …

- Darius s’impatiente !

Vous vous levez et vous habillez en vitesse, pour rejoindre la troupe à côté du foyer. Darius menait la conversation.

- C’est bon, tout le monde est là ?

- oui.

-oui

-oui.

- P-présent.

- Alors, c’est très simple. On ne dispose pas de carte, donc on a deux choix. Soit on décide de cartographier les cavernes, de manière sécurisé, c’est à dire qu’on fait des aller-retours histoire de bien se rappeler de comment s’organise le système de cavernes, et on cartographie comme ça lentement mais sûrement, soit on essaye de retrouver Kalara en faisant confiance à la mémoire de Cäalix.

- Perso je suis pour la cartographie.

- Ah ben non, on fonce dans le tas !!

- Attendez, Cäalix, tu te souviens de où c’était ?

- Je risque de ne pas me souvenir de tout le chemin, mais mon odorat peut largement pallier à ma mémoire, et je pourrais retrouver la piste en combinant les deux.

A) Cartographier le dédale
B) On fait confiance à Cäalix

Vote B

Le 15 novembre 2022 à 23:25:58 :

Le 15 novembre 2022 à 00:37:11 :
D

t'en pense quoi de Caälix ? en tant que perso, son histoire, tout ça ?

A voir par la suite mais ça à l'air d'être un perso intéressant

B) Faire confiance à la mémoire de Cäalix

- J’ai pas envie qu’on s’éternise, je penses qu’on peut faire confiance à Cäalix.

- Je vous rappelle que le mois dernier elle a quand même tenté de tous nous buter.

- Tu veux rester ici encore un mois entier ?

- Non, mais disons que c’est tout naturel que je me méfie de toi.

- Oui, évidemment. Mais entre-temps la situation a évolué. Pour vous comme pour moi.

- Et bien c’est parfait. Direction les cavernes. Gormeno et Cälix, vous nous guiderez.

- heu, ok …

- Je vais faire le tour de la caverne, voir si je retrouve une entrée qui me paraît familière.

- Vous avez tous vos torches et vos lunettes de vision nocturne ?

Le groupe acquiesça. Vous suiviez Cäalix, qui scrutait toutes les entrées des galeries menant à la grande caverne. Elle s’arrêta près d’une galerie vous semblant interminable, aux parois tapissées de cristaux, pâlement lumineux.

- C’est là. Je sens encore l’odeur de Zollin.

- Un mois encore après ?

- Je peux sentir des pistes vieilles de plus d’un an, si elle n’ont pas étés trop brouillés par d’autres odeurs.

- Admettons.

La louve vous guidait dans le dédale, vous faisant passer de galeries en galeries.

- Mais du coup, s’interrogea Falwe, si on retrouve le nain, on lui fait quoi ? Et c’était quoi cette histoire de Rase les berges ?

- Ah, si je retrouve ce court sur pattes, je le transforme en une grosse boulette de viande. Quant à Rasalberg, c’est la mine que Célestin a fait s’effondrer, il y a quelques années de cela.

- Quoi ? Non vraiment ? Et toute la mine est fermée ?

- O-Oui, c-c’était la deuxième mine du pays…

- Hihi, mais t’es un danger public alors ! Comment tu as fait pour rentrer vivant chez toi ?

- Je- j’ai c-couru jusqu’à Scheizügel, profitant de la confusion pour échapper aux gardes. Ils ont jamais pensé à venir me chercher dans mon patelin paumé.

- Attends, si la mine s’est effondrée, il ne devait y avoir que peu de survivant ?

- De ce que je sais, il n’y en avait qu’une poignée… les autres sont morts… Le gars avec qui je travaillais au moment fatidique à du donner mon nom au nain en chef, qu’on a croisé du coup hier.

- Et qui voulais se venger. Mais ça ne justifie toujours pas la trahison de Morlyor.

- Je pense que Morlyor lui en voulais aussi pour Rasalberg, bien qu’il nous ait accompagné jusqu’ici. Mais quand je l’ai vu se retourner, il avait l’air presque désolé pour ce qui nous arrivait. Le nain chef a du lui forcer la main.

- Oui, j’imagine.

Soudain, Cälix s’arrêta. La galerie en croisait une seconde. Une galerie aux parois rondes et lisses. Les abords de votre galerie avaient étés dépouillés de leurs cristaux.

- C’est là. C’est là qu’on est entré. Mais maintenant, vous savez tous ce que ça veut dire.

- On entre sur le territoire du Pétrophage…

- On n’a aucune autre voie de secours ?

- C’est par là qu’on est passé. Je sais absolument rien des autres cavernes.

- C’est une vieille galerie. Il doit être assez loin, mais comme on est sur la saison de reproduction, leur comportement est assez imprévisible. Je connais un chemin parallèle, mais je sais pas si entre les deux vous avez pris une autre galerie. Mais je préférerais qu’on fonce dans le tas.

- Intéressant ça. À quel point connaît-tu ces galeries ?

- J’y ai passé mon enfance, mais j’ai jamais vu de plante que la louve a décrit. Même si ça pourrait expliquer les quelques disparitions qu’on a eu dans la tribu.

- De toute façon la piste part sur le territoire du pétrophage pour un moment, puis on ressort sur le territoire de la plante mortelle. À un moment faudra prendre un risque.

- Je pense même qu’on pourra pas éviter la confrontation. Autant aller directement sur son territoire.

- Bande. De. Tarés. Au moins on se confronte à cette bête, au plus on a de chances de survie.

A) rentrer sur le territoire du Pétrophage
B) prendre le chemin parallèle