[CELESTIN] Maman vous envoie à l'aventure.

Le 29 mars 2023 à 21:37:20 :
Cimer pour cette souite fort intéressante l'op
Vote A

ce weekend, on terminera la fic, et j'en ferais une autre.
merci de ton assiduité, nonobstant

Le 29 mars 2023 à 22:03:45 :

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ce weekend, on terminera la fic, et j'en ferais une autre.
merci de ton assiduité, nonobstant https://image.noelshack.com/fichiers/2017/06/1486561574-jesusarthur.pn

fera-t-elle suite à celle-ci ou sera-t-elle tout autre ?

A

Le 30 mars 2023 à 12:32:18 :

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ce weekend, on terminera la fic, et j'en ferais une autre.
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fera-t-elle suite à celle-ci ou sera-t-elle tout autre ?

A

j'en ai plusieurs en tête, ça sera décidé ici et ailleurs .
La première se passe dans un monde tout à fait différent, plutôt notre réalité, dans laquelle Célestin sera un journaliste sur la sellette, qui doit faire un scoop de fou sur les prochains candidats aux présidentielles afin de sauver son poste.
La seconde, serait dans un autre monde, un isekai, post-apocalyptique à la mad max style, dans lequel Célestin devra mener une rébellion
et la dernière sera dans le même monde, mais sur une temporalité totalement différente, dans laquelle Céelstin sera embauché pour une expédition aux confins du monde, au pôles. ça risque de faire un peu bis répétita avec celle-ci, donc je partirais pas dessus tout de suite, je pense.

Le 30 mars 2023 à 13:02:48 :

Le 30 mars 2023 à 12:32:18 :

Le 29 mars 2023 à 22:03:45 :

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ce weekend, on terminera la fic, et j'en ferais une autre.
merci de ton assiduité, nonobstant https://image.noelshack.com/fichiers/2017/06/1486561574-jesusarthur.pn

fera-t-elle suite à celle-ci ou sera-t-elle tout autre ?

A

j'en ai plusieurs en tête, ça sera décidé ici et ailleurs .
La première se passe dans un monde tout à fait différent, plutôt notre réalité, dans laquelle Célestin sera un journaliste sur la sellette, qui doit faire un scoop de fou sur les prochains candidats aux présidentielles afin de sauver son poste.
La seconde, serait dans un autre monde, un isekai, post-apocalyptique à la mad max style, dans lequel Célestin devra mener une rébellion

la seconde me branche plus que la première

et la dernière sera dans le même monde, mais sur une temporalité totalement différente, dans laquelle Céelstin sera embauché pour une expédition aux confins du monde, au pôles. ça risque de faire un peu bis répétita avec celle-ci, donc je partirais pas dessus tout de suite, je pense.

A) repartir par la colonne d’eau

- Je suis épuisé, et vous aussi sûrement. Je propose qu’on prenne la colonne d’eau. On arrivera plus vite.

- … d’accord.

- Darius peut monter, il ne risque pas de mourir noyé. Ensuite, il te suffira de trouver le premier Gobelin venu, et grâce au réseau Gobelin, il me transmettra le message, si la voie est sécurisée ou non.

- Entendu.

- Ouaip, faisons comme ça.

Vous retrouvez la faille, et lentement, remontez, en vous tenant aux parois, et grâce, à la corde restante, que vous accrochez aux rares irrégularités le permettant. Au sommet, vous retrouvez Kalara, qui bien que mal en point, reste décidée à vous suivre.

- Quelqu’un a des lunettes de visions nocturne en plus ? J’ai brûlé les miennes avant.

- Tu vois ? J’avais raison, on allait forcément en avoir besoin.

- Après c’était prévisible, ne t’improvise pas devin pour si peu.

Darius sort de son sac une nouvelle paire, et vous la tends. La plante étant détruite, vous n’avez plus rien à craindre à garder les yeux ouverts.

- J’ai quand même envie de voir ce qu’il est advenu des gobelins qui nous ont montré la voie.

- Il sont sûrement morts.

Cäalix retrouva rapidement la trace de la grotte des gobelins, grâce à son flair. D’un geste solennel, elle pousse la porte de bois, et entra.

- Ils sont là. Morts, mais ils sont là.

Le vieux gobelin qui vous avait guidé, résidait, tout sec, sur la seule chaise en bois dont disposait la petite famille, en face du corps momifié de son épouse, sur le lit familial.

- La présence des gobelins dans ce niveau des cavernes s’arrête ici.

- Il est mort devant le corps de sa femme …

- Je ne vois pas celui de l’enfant, en revanche.

- Ils l’ont peut-être envoyé par la colonne d’eau.

- Ou il s’est échappé et a du se faire dévorer par la première des bêtes venue.

- Nous ne saurons peut-être jamais.

- Aller, ce deuil n’est pas le nôtre. Remontons.

D’un pas lent, mais déterminé, la troupe arrive finalement devant le lac. Darius prend la tête, et nage jusqu’au milieu du lac. C’est une sorte de tourbillon inversé, et le guerrier se fait emporter par le courant. Il file dans les hauteurs de la colonne, et disparaît dans le plafond de la caverne. L’attente se fait longue, et vous tentez de tuer le temps.

- Alors, comment vous vous sentez, après cette quête ?

- Je … la route était longue. Quand je pense que l’année dernière, je désertais mon poste. Et que tu m’a recruté dans l’auberge d’un village qui n’est qu’une étape pour les voyageurs.

- T’étais bien bourrée aussi.

- Oui, c’est vrai. Je pense que je ne serais pas venue, si je n’avais pas aussi bu, ce soir là.

- Mais, les autres elfes avec qui tu étais, c’était qui ? Vous étiez toute une tablée.

- On était un petit groupe à déserter. Et pour éviter de se faire prendre ensemble, il avait été décidé que l’on se sépare au fur et à mesure de la route.

- Vous alliez où ?

- Nulle part à vrai dire. On voulais juste se barrer le plus loin possible de ce roi incompétent. Et Darius est venu me demander si je voulais vous rejoindre, et bien, j’ai senti que c’était à mon tour de me séparer.

- Tu regrettes pas d’être venue ?

- Non, vraiment pas. Je pense que c’était le meilleur enchaînement qui aurait pu m’arriver.

- Et vous trois ?

- Kalara et moi allons sûrement retourner dans l’armée Kalkosarde. Même si personnellement, une pause me ferait du bien. Après, pour moi, même si au départ ça n’était qu’une mission, j’ai vraiment apprécié votre compagnie.

- Je … je retournerais à Kalkosa faire mon rapport. Après, je demanderais aussi un temps de repos.

- Et les extrait des mines, l’oeuf de dragon ?

- Je rentrerais faire mon rapport, on décidera de la suite après. On m’a envoyé vérifier ce qu’il y a dans ces cavernes. Je sais que rapporter l’oeuf du dragon aurait été le pinacle pour notre mission. Mais d’une, je suis désormais trop faible pour tous vous affronter à la fois, et vous le prendre par la force. De deux, je me vois mal tous vous buter après que vous ayez tué ce dragon. Vous avez un évènement prestigieux qui vous attend, et ça serait abominable de vous buter ici et maintenant.

- Je vois.

- Et puis, moi aussi, je veux participer à cette fête. Je pense aussi, qu’il est bon de révéler au roi notre existence. On marche déjà sur des œufs, diplomatiquement parlant. Si le roi d’Argjon apprend que le trésor résident dans SES mine lui a été volé, on est prêts pour une nouvelle guerre.

- Intéressant.

- Perso, je vais tenter de m’intégrer à la société humaine. Je sais, que je suis pas un orc, ça se voit, et je pense que je serais à l’aise parmi les humains.

- Et toi Gilgacheum ?

- Plus, tard, j’essaye de capter un signal.

- Et toi Célestin ? Tu comptes faire quoi après ?

- Je … Je dois revoir mes parents. Enfin, mon père. Et mon village. Après, je pourrais devenir un aventurier. Ou un mage, soldats, aux services du roi. Je sais même pas si j’ai conservé mes pouvoirs.

- Tu peux toujours vérifier.

Vous vous concentrez, et tentez d’ouvrir un portail. Rien ne se passe. Falwe l’avait précisé. C’est une magie inhérente aux mages noirs, ce que vous n’êtes plus.

- Bon, j’imagine que j’aurais tout à réapprendre.

- Je capte un signal. Apparemment, tout est bon. La colonne d’eau mène à une des sources du fleuve Yûscher. Il ne semblerait pas qu’il y ait un risque de noyade. Veillez tout de même à retirer vos armures, et ce qui pourrait vous faire couler.

- C’est quoi le Yûscher ?

- Le fleuve qui passe entre Isskalladur et la capitale en elle-même.

- Darius est en train de revenir vers la source. Il emmène le gobelin avec lui.

Le gobelin passe en premier, se délestant de son armure, et l’envoyant pièces après pièces dans le courant de la colonne.

- Envoyez d’abord les sacs et vos affaire, je récupérerais le tout avec l’aide de Darius.

Le gobelin s’approche de la colonne d’eau, et se fait emporter à son tour par le courant.

- Je vais rester au milieu du lac, vous m’enverrez vos affaires, je les passerais dans le courant.

Vous défaites pièces après pièces votre armure, et les apportez jusqu’au courant. Kalara passe la troisième. Suivie de Caälix, et Gormeno, chacun avec les sacs, armures, et armes respectives, que vous envoyez dans la colonne d’eau.

- Falwe, ton sac.

L’elfe vous passe son sac, que vous envoyez dans le courant.

- Célestin, quand tu parlais tout à l’heure, de ce que tu voulais faire …

- Oui ?

- Je, enfin, j’ai fait la même erreur, mais on n’a ni l’un ni l’autre parlé de ce qu’on ferait.

- Ben si, moi je veux rentrer à Scheizügel, et …

- Non, nous, ensemble Célestin.

- Ah.

- Je ne veux pas qu’on s’abandonne ainsi.

- Oui, moi non plus. Mais ça me paraissait évident qu’on allait faire tout ça ensemble. Je pourrais te présenter à mon père, à Jean, au Maire et à l’aubergiste. Bref, tout le monde.

- Tu voudrais que l’on s’installe à Scheizügel ?

- Ici, ou ailleurs, peu m’importe, tant qu’on est ensemble.

Falwe vous rejoint dans l’eau. Vous prenez ses hanches larges, et posez un baiser sur ses lèvres.

- Autre chose.

- Oui ?

- On a vécu tant de choses, que s’installer sans rien changer, tomber dans la routine, nous ruinerais la vie. Je propose qu’on continue à faire des quêtes, au moins une par an.

- Et l’enfant ?

- Les enfants viendront avec nous. Ça leur fera des souvenirs sans pareils, et ils vivront leur meilleure vie. Et nous aussi. Quand il rentreront des vacances, à l’école, il raconterons à leur copains comment avec les maths ils ont su calculer la distance, et l’angle exact pour buter la sentinelle sur le château du donjon local, comment ils ont utilisé poésie et lyrisme pour charmer demoiselles et damoiseaux.

- C’est du rêve, ce que tu me vends, Célestin.

- C’est le rêve de l’aventurier.

- Alors réalisons ce rêve.

D’un geste Falwe vous pousse dans la colonne d’eau, vous suivant de près. Vous retenez votre souffle, tandis que le courant vous aspire. Vous êtes pris dans un ascenseur aquatique, montant à tout vitesse dans le tunnel de roche. Une lumière pointe au bout de la colonne.Une lumière que vous n’avez plus vu depuis des mois, maintenant. La lumière du soleil, la lumière du jour, flamboyante, réchauffante. Glorieuse. La colonne d’eau vous jette dans un bassin calcaire, aux eaux turquoises.

- Et bien entendu, l’oeuf de dragon. Parfait, tout est là.

Vous sortez du bassin, aidé de vos compagnons, et admirez le paysage. Au sommet d’une montagne, vous voyez, sur les pics voisins, le château royal, La ville l’entourant, le pont passant au-dessus du fleuve, menant à Isskalladur. Vous pouviez embrasser le paysage, dans le soleil de l’aube, éclairant de ses frais rayons les montagnes qui bientôt chanterons vos légendes.

- Et bien on ne pouvait mieux arriver. Le jour pointe, et nous avons tout notre temps pour arriver jusqu’au palais royal.

- En route.

- Passons d’abord au palais royal déposer nos précieuses affaires, et ensuite, nous aviserons. Je ne veux pas qu’un aubergiste peu soucieux ou malintentionné nous vole ce que l’on a dûment mérité.

- Sage décision.

Vous arrivez dans la ville à midi frappante. À peine passé les portes, que vous sentez les regards des badauds, se demandant qu’est-ce qu’un groupe si hétéroclite, transporte dans ces sacs de jute, et pourquoi il se dirige vers le palais. Votre troupe se heurte à la garde royale.

- Laissez nous entrer, enfin, nous sommes les aventuriers de la quête d’Argjon. La quête centenaire.

- Vous n’entrerez pas sans que nous ayons vérifié vos identités. Allez me chercher le scribe.

Un des gardes quitta son poste, et disparut dans le palais. Il réapparut accompagné du même scribe qui vous avait inscrit il y a des mois de cela.

- Non, mais c’est n’importe quoi, jamais personne n’en est revenu, je refuse de croire qu’une équipe formée d’un aventurier douteux, d’une elfe déserteuse, et d’un puceau tardif ne parvienne à faire quoi que ce soit. Ce sont des faux, ou bien ils se paient notre tête.

Le scribe posa son regard sur vous.

- Et pourtant. Je n’y crois pas. Mais on dirait bien que si. Bon, essayons de ne pas faire un arrêt cardiaque, cette fois-ci. Mesdames, Messieurs, bonjour. Tout d’abord, mes félicitations. Je ne saurais comment exprimer mon admiration pour vous. Bien … Je vais procéder à la vérification des identités.

- Célestin.

- Oui, vous êtes sur la liste.

- Falwe.

- Falwe comment ?

- Vous en avez plusieurs ?

- Non, simplement …

- Vous avez pris un quart d’heure à noter mon nom parce qu’il est imprononçable, comme tout nom d’elfe millénaire qui se respecte.

- C’est cela. Exactement. Et vous ?

- Darius, Fils de Jarius.

- O-oui, vous êtes aussi sur la courte liste. Je, J’avais aussi le guide, un certain Morlyor. Que lui est-il arrivé ?

- Il a abandonné la quête.

- Je… j’ai aussi un autre groupe, que s’est-il passé avec eux ?

- Je faisait parti du second groupe. Nous avons rencontré une difficulté imprévue, et avons du laisser nos compagnons tracer la route devant nous. Ils sont tous rentré à l’Académie, excepté mon cas, qui suis retourné dans les cavernes.

- T-très b-bien. Et les trois autres ?

- Ce sont nos compagnons, et nous répondrons de leurs actes.

- Jeeeeeee, je sais pas si je peux laisser faire ça. J-je vais consulter le protocole.

Le petit scribe se retourna vers les marches du palais, et vit le roi, se tenant fièrement au sommet de l’escalier.

- Majesté …

- Laissez-les entrer. Le protocole se remettra de cette entorse. Donnez-leur des chambres et faites leur prendre une toilette, composée des soins les plus sophistiqué du royaume. Vous convoquerez mon couturier, afin qu’il leur confectionne des costumes plus à propre à la fête qui se déroulera le mois prochain.

- B-bien Majesté.

- Vous ferez aussi partir des invitations destinées au nobles du royaume, afin qu’ils assistent à la fête, et d’autres, invitant les scientifiques les plus éminent, afin d’analyser toutes les ressources que nous rapportent nos fiers aventuriers.

- Majesté.

Le scribe d’une révérence hésitante s’éclipsa dans le palais royal.

- Venez, montons dans la salle de réunion.

Vous suivez le monarque dans les couloirs du château, vous menant à une immense pièce, au sol de marbre polis, miroitant vos reflets. La table d’ébène noir, ronde, rempli l’immensité de la salle. Une immense baie vitrée, composé de motifs divins et légendaires laisse entrer la lumière du jour. Le roi s’assied à sa place, un trône de métal, incrusté d’un saphir d’un bleu plus profond que l’océan.

- Prenez place, et racontez-moi tout.

Et ainsi, vous entamiez le récit.

Un mois a passé. Vous aviez vu défiler toutes sortes de personnages. Couturier, nobles, scientifiques, philosophes, bardes, historiens, ambassadeurs, militaires, mais aussi des simples gens désireux d’entendre vos aventures.

Le couturier vous avait confectionné un costume des plus belles étoffes. Cape de velours rouge, avec pièces d’armure dorées, veste noire, bordée de fioritures en fil d’argent, chemise blanche, immaculée, pantalon rouge, et bottes de cuir brun montantes. Une vraie dégaine d’aventurier, que vous enfilez avant de rejoindre Falwe. Vous traversez la cour royale, et rejoignez ses appartements. Vous toquez.

- C’est qui ?

- C’est moi, Célestin.

- Ah, entres donc.

- Madame, vous êtes sûre de vouloir le laisser entrer ?

- Mais oui, on se connaît.

Vous pénétrez dans la chambre de l’elfe, et l’admirez, dans une magnifique robe bustier, d’un vert clair, et de blanc, descendant jusqu’à mi-cuisse. Une traîne blanche à l’arrière, et un corset affinant la taille, on aurait cru à une petite fée des bois.

- Célestin, tu pourrais me passer les gants, sur la commode ?

Vous attrapez les gants blancs, décorés de volutes vertes. Ils montent jusqu’aux épaules de Falwe.

- Me voilà fin prête.

- Tu es irrésistible.

- Je sais. Mais le roi nous attends, Célestin.

- Tu ne perds rien pour attendre.

Vous partez en direction de la salle du trône, ou se tiens la première partie de la cérémonie officielle. Là, une servante vous attends, comme la dernière fois.

- Laissez-moi devinez. On n’interrompt pas le monarque, et l’on ne fait que répondre à ses questions ?

- Vous avez retenu la leçon de la dernière fois, malgré le temps.

- Oui, j’ai une bonne mémoire.

- Ceci dit, ça n’est pas tout. Vous allez entrer placés d’une manière précise.

- C’est le protocole qui l’exige ?

- Non, c’est moi. Vous n’allez pas entrer de manière désorganiser devant un monarque, si ?

- Non, vous avez raison.

- Et j’ai aussi une bonne mémoire. Vous, vous aller passer devant.

La servante vous place ainsi. Vous entrez en premier, ouvrant la voie. À votre droite, Falwe, Darius, et Gilgacheum. À votre gauche, Gormeno, Cäalix et Kalara.

- Vous entrez en premier, en respectant l’alignement, puis les autres suivront par deux, en gardant l’alignement, c’est important.

- Très bien.

Elle vous abandonna devant la porte, et revint avec l’oeuf de dragon dans les mains, peinant à transporter le précieux trophée, qu’elle vous remit.

- Voilà. Vous l’apporterez et le remettrez au roi.

Alors, elle claqua des doigts, faisant apparaître un cercle magique sur les portes, qui lentement s’ouvrirent.

- ça a changé ici.

- Oui, c’est très utile la magie dans les tâches de ce genre. Plus besoin de 20 personnes pour pousser ces lourdes portes. Allez-y, entrez.

D’un pas solennel, vous entrez sur le tapis rouge dans la salle du trône. À nouveau, tout les regards se tournent vers vous. Vous ne vous y ferez jamais. Nobles, scientifiques, hérault, tous réunis pour assister à votre triomphe de la quête de 100 ans. Falwe et Gormeno vous emboîtent le pas, suivit de Darius et Cäalix, et enfin Gilgacheum et Kalara. Vous arrivez devant le trône, posez délicatement l’oeuf, que vous maintenez en équilibre avec une main, et lentement, posez un genoux à terre, devant le roi. Vous entendez vos compagnons suivre votre mouvement. L’instant est solennel. Tout les yeux sont rivés sur les sept individus ayant vaincu le dernier dragon, et ayant rapporté son œuf.

Le monarque se lève, et parcourt l’assemblée du regard.

- Un siècle. Un siècle que le monde attendais de savoir ce qu’il se cachait sous ces cavernes. Plus même. Je me souviens que mon père me racontait cette légende. Qu’il tenait de son père, qui lui même, la tenait de son propre père. Et aujourd’hui, nous savons enfin. La dernière bête ayant échappé à Tossir. Une arme des plus redoutables. Un dragon, rien que ça.

Le roi descendit les longues marches menant à son trône.

- Qu’il se lève, ce fier guerrier.

Lentement, vous vous levez, gardant l’oeuf devant vous afin qu’il reste en équilibre. Le roi dégaina son épée, et la posa sur votre épaule.

- Célestin de Sheizügel, par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous fait Seigneur de Sheizügel et de sa campagne, ainsi que héros de la nation.

- Anoblit, putain, anoblit ! Fabuleux ! Chuchota Darius.

Un scribe vint vous remettre un parchemin scellé du sceau royal, vous déclarant désormais, vous, Célestin, de Shceizügel, Seigneur, et noble.

- Dans ma générosité, je décide d’accorder à chacun de vous une faveur. Dans la limite du raisonnable et du réalisable, bien entendu. Célestin, Que désirez-vous  ?

Pris au dépourvu, aucune idée ne sort, aucun mot ne passe vos lèvres. Vous avez tout, désormais. Une copine, un corps de dieu, la puissance, des amis fidèles, une aventure incroyable à raconter, et d’autres qui viendront, la noblesse, des terres, des serf et des esclaves … Vous étiez comblé.

- Je … je crains n’avoir rien de plus à vous demander, votre Majesté.

- Aha, soit. Falwelfschmirlfdt, debout.

L’elfe se leva, surprise que le monarque ait réussi à prononcer son nom sans difficulté.

- Une elfe dans des cavernes, n’étiez-vous pas dépaysée ?

- Si, votre majesté. Mais c’est aussi ce que j’étais allé chercher.

- Qu’est-ce qui vous ferez plaisir ?

Falwe s’avança, et attrapa votre main.

- Mariez-nous, votre majesté.

Un murmure parcouru la salle, faisant apparaître un sourire sur les lèvres du monarque.

- Je vois. Qu’il en soit ainsi. Falwelfschmirlfdt, voulez-vous prendre pour époux le Seigneur Célestin de Scheizügel ?

- Oui, je le veux.

- Célestin, Seigneur de Scheizügel, voulez-vous prendre pour épouse Falwelfschmirlfdt ?

Voilà ce qu’il vous manquait. L’officiel. Le mariage. Ça n’était pas juste une copine. C’était votre compagne, votre femme.

- Oui, je le veux.

- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je déclare donc Falwelfschmirlfdt de Scheizügel, et Célestin de Scheizügel mari et femme, pour le meilleur et pour le pire, et ce, jusqu’à ce que la mort vous sépare !

La foule applaudit, tandis que vous déposiez un baiser sur les lèvres de Falwe, désormais, votre épouse.

- Darius, fils de Jarius. Jarius était un homme bon, un marchand des contrés du nord. Un homme humble. Vous semblez jeune, pour votre âge, Darius.

- Oui, j’ai découvert la fontaine de jouvence lors de mes pérégrinations. Si votre majesté le désire, je pourrais vous montrer son emplacement.

- Ahaha, bien entendu, mon brave. Alors, qu’est-ce qui vous ferez plaisir ?

- Si cela est possible, j’aimerais servir dans les armées de sa majesté.

- Je peux vous faire passer les examens d’aptitudes, mais le reste dépendra de vous.

- Bien entendu.

- Gilgacheum. Décidément, voilà bien un groupe hétéroclite. Dites-moi, noble gobelin, lequel de vos vœux pourrais-je réaliser ?

- Votre majesté, tout les désirs de mon coeur ont étés comblés. Néanmoins, afin d’accomplir au mieux mon devoir, une monture robuste et rapide serait un beau cadeau.

- Si ça n’est que ça, nos écuries pourront certainement répondre à votre modeste demande.

Le roi se tourna à présent vers vos compagnons à votre gauche.

- Gormeno. Vous ne me semblez ni de la surface, ni d’un royaume elfe ou nain. D’où venez-vous donc ?

- Je viens des cavernes sombres. Il y a un village d’orc, en-bas. J’ai été abandonné par ma mère mourante aux orcs d’en-bas, et j’ai grandi parmi eux. J’ai accompagné Célestin et ses compagnons dans sa quête, et je suis remonté avec eux afin de m’intégrer aux hommes, puisque je suis un homme.

- C’est un parcours difficile, et semé d’embûches. J’admire votre ambition.

- Justement, majesté. J’aimerais, si cela est possible, que vous m’enseigniez le fonctionnement de votre société, ainsi que tout les savoir nécessaires, afin de réussir mon intégration.

- Les enseignants et les bibliothèques de la couronne sont à votre disposition.

- Merci beaucoup.

- Bien. Maintenant, le sujet glissant. Cäalix, Seconde de Kalara, et Kalara elle-même, Générale en cheffe de Marins Kalkosards.

Un nouveau murmure, plus vif et bruyant que le précédent parcouru la salle.

- Silence. Générale, les honneurs sont les honneurs, Cäalix parlera la première. Cela vous laissera le temps de réfléchir à vos paroles. Alors, que s’est-il passé pour que vous vous retrouviez parmi les compagnons de mon aventurier ?

- Je vais résumer rapidement l’histoire, votre majesté.

La quête allait fêter ses cent ans d’existence, quand nous fûmes, Kalara, Zollin, un compagnon perdu dans les cavernes, et moi, envoyé en mission secrète par les services Kalkosards. Nous devions récupérer le butin que les éventuels aventuriers remonteraient. Kalara désirait aller chercher elle-même le butin, nous sommes donc partis en avance, afin de prendre de court toute personne assez brave pour s’y aventurer.

Nous avons rencontré plusieurs obstacles nous ayant mis en déroute, au niveaux des cavernes sombres, et nous sommes séparées.

C’est Célestin et ses compagnons qui m’ont secourue, alors que je n’avais rien mangé depuis plusieurs jours. Ils ont aussi secouru Gormeno, qui à ce moment là, n’était autre que ma proie.

- Quelle histoire. Les retombés diplomatiques seront énormes. Êtes-vous sûre de vouloir retourner à Kalkosa ?

- Je suis toujours aux ordres de Kalara. Et nous avons encore notre rapport à faire.

- Très bien. Quelle faveur pourrais-je vous accorder, alors ?

- Pour l’instant, votre majesté, je garde vos faveur pour plus tard. Je suis certaine qu’un jour ou l’autre, le besoin viendra.

- Vous êtes remplie de sagesse, dites-moi. Très bien, ainsi soit-il.

Le monarque se tourna finalement vers la générale.

- Kalara. Je vous écoute.

- Merci, votre majesté. Tout d’abord, j’aimerais vous exprimer ma gratitude. Vous auriez pu tuer dans l’oeuf la crise diplomatique à venir, en nous exécutant toutes les deux, mais vous avez choisi la voie diplomatique. Pour nos vies sauves, votre majesté, je vous serais éternellement reconnaissante.

- Je ne suis pas non plus du mauvais côté des choses. Continuez.

- Cäalix dit vrai. Nous avons étés missionnées par le gouvernement Kalkosard, et dans mon élan, j’ai voulu chercher moi-même le dragon et son œuf. Mal m’en a prit. J’ai plus tard été secouru par Célestin, et ses compagnons, que nous avions affronté auparavant.

- Décidément, vous êtes le sauveur de ces cavernes, Célestin. Continuez.

- J’aime finir ce que je commence. Aussi, nous retournerons, Cäalix et moi à Kalkosa, faire notre rapport. Toutefois, comme vous accordez une faveur à chacun de nous … et que nos supérieurs ne risquent pas d’apprécier ce qui sortira de notre rapport …

- Continuez.

- Je vous demanderais de nous promettre l’asile diplomatique, à Cäalix et moi, si par malheur nous devions en avoir besoin.

Un silence de plomb s’abattit sur la salle. Le monarque pesa la demande, parcouru la salle, jaugeant les conséquences de sa réponse. Cela pourrait déclencher comme arrêter une guerre. Mais avec un œuf de dragon en jeu, il était dangereux désormais d’envisager un conflit armé. Et puis ça serait s’introduire dans les affaires de Kalkosa … Qui ne s’est pas gêné pour s’introduire dans les affaires d’Argjon.

- Accordé. Vous deux, et seulement vous deux, serez les bienvenues parmi nous.

- Votre majesté, je ne saurais comment vous exprimer ma gratitude, je …

Le roi remonta les marche menant à son trône, et ouvrit large se bras.

- Et maintenant, que tout le monde chante et danse ! L’heure est à la fête ! La quête de cent ans à enfin été achevée !

Vous reposiez votre coupe vide, demanda que l’on vous resserve. Votre tête commençait à tourner, mais vous pouviez encore tenir une conversation, et marcher droit. Vous admiriez le bronze qu’avait fait couler le monarque en votre honneur, ainsi qu’en celui de vos compagnons, fixé sur la place du village. Place autour de laquelle avait étés installées de longues tables, ainsi qu’un immense feu. Les bardes présent entamaient une nouvelle danse. Votre main glissa vers celle de Falwe. Comme un seul homme, vous vous leviez, et partiez vers le centre de la place, au milieu des autres couples nobles, valsant.

- Avec tout ce que tu a bu, tu n’auras aucun mal à tourner.

Vous rigolez gras, et posez votre main sur la hanche de votre femme, entamant le mouvement.

- Et un, deux, trois, ahaha,

- T’es bête Célestin.

- Oui, mais je sais valser.

Comme pour vous prouver l’inverse, Falwe reprit le rythme de plus belle, vous obligeant à la suivre, vous volant un baiser au passage.

- Rooh, mais ça va pas se passer comme ça !

Vous reprenez le dessus, faisant tournoyer l’elfe d’un bras à l’autre, frénétiquement, Mais elle semblait en parfait contrôle. Mais vous lui reprenez le baiser volé, la prenant presque par surprise. Elle vient coller son front au votre.

- Je t’aime Célestin.

- Je t’aime plus encore.

La valse finie un nain vient vous demander, accompagné de Darius.

- Quelqu’un aimerait nous parler.

- Qui donc ça peut bien être ?

- J’ai une petite idée.

Le nain vous guide hors du cercle de table, et passe dans une ruelle étroite à proximité du banquet, puis vous abandonne. De derrière un tonneau, sort une ombre trapue, que vous reconnaissez, à mesure qu’elle s’approche.

- Morlyor …

Le nain tomba à genoux, face contre terre.

- Je suis venu mendier votre pardon. Je vous ai trahis, et jamais je ne pourrais me le pardonner. Prenez ma vie si cela peut assouvir votre vengeance, et me libérer de mes tourments.

Vous regardez vos compagnons.

- Je ne suis plus là pour faire couler le sang. Par ailleurs, il n’avait aucune chance contre nous. Je te pardonne ta trahison, malgré la blessure qu’elle m’a infligé sur le coup.

- Merci, merci infiniment !

- ça me semble un peu facile de venir demander pardon, une fois ceux que l’on a jetés dans la gueule du loup se révèlent encore vivants. Néanmoins, tu viens t’humilier devant nous. Même si c’est pour ton bénéfice, je trouve la démarche osée, mais belle et sincère. Une question cependant. Étais-tu libre de ce choix ?

- N-non, il savait pour Célestin. Il a mit mon honneur de nain en jeu. Pour les nains, je devais le laisser se venger.

- Et en cherchant à restaurer l’honneur des nains, tu as perdu le tiens.

- O-oui.

- Alors va, et ne trahi plus personne. Tu as mon pardon.

C’était votre tour. Rasalberg. La mine que vous aviez faite s’effondrer. Après tout, vous n’y étiez pas pour rien, dans cette affaire.

- Sa colère et ta trahison envers moi étaient légitimes. Après tout, j’ai moi aussi quelque chose à me faire pardonner. Alors Morlyor, je te le demandes, me pardonnes-tu pour la chute de Rasalberg ?

- Je … hrmm … Oui. Oui.

- Alors je te pardonne aussi.

- Merci. Merci beaucoup.

Sur ces paroles, le nain disparu dans le dédale de la ville. Vous reveniez au banquet. Étant placé auprès du roi, vous entamez la conversation.

- Votre majesté se rappelle-t-elle de l’affaire de Rasalberg ?

- Si vous parler de l’effondrement de la seconde mine du pays, oui. C’est d’ailleurs toujours un trou important dans nos finances, et je serais bien content d’en retrouver le responsable.

Vous jetez un regard furtif à Falwe. Celle-ci hoche la tête, vous intimant de tout avouer.

- Votre majesté, je … Je voudrais que vous m’accordiez une faveur.

- Aha, qu’est-ce donc ? Reprendre la mine ?

- Non, la vie sauve.

- … Attendez, c’était vous ?

- … oui ..

Le roi se tut, frappé par la nouvelle. Il descendit d’un traite sa coupe de vin, et en demanda une autre, qu’il descendit d’un traite aussi.

- Alors, en plus de vos terres à Scheizügel, vous serez également en charge de la mine de Rasalberg. Vous serez responsable de sa réhabilitation et de son exploitation, jusqu’à votre mort. Ça tombe bien, Rasalberg n’est pas si loin de Scheizügel.

- La propriété pourra être passé à nos enfants ?

- C’est un point dont je déciderais plus tard.

- Votre majesté est trop généreuse.

- N’allez pas croire que c’est un cadeau, toutefois. Vous allez découvrir l’enfer que c’est de gérer une telle entreprise. À côté de ça, moi-même, je pense que je préférerais aller tuer un dragon.

Vous vous retournez vers Falwe et chuchotez :

- Je crois que nos plans d’aventures tombent à l’eau.

- Je me voyais pas partir à l’aventure sans que nos enfants soient un minimum autonomes. Disons qu’on se donne une dizaine d’année.

- Faisons comme ça.

Un mois avait passé. Vous distinguiez les cheminées de Scheizügel. Dans la charrette, au milieu des cadeaux, Falwe sommeillait. Vous étiez enfin rentré à la maison. Enfin. Dans votre Seigneurie. Les maisons avaient étés refaites à neuf, changées du tout au tout, après le passage des mages noirs. Vous vous arrêtiez devant la forge de Jean, refaite, elle aussi.

- Qu’est-ce que ça sera mon seigneur ?

- Jean, c’est moi.

- Moi qui ?

Le forgeron vous dévisagea.

- Célestin ? Mais non. T’as survécu ?

- Mieux. J’ai buté le dragon. J’ai la tête de la bête empaillée dans ma charrue.

Le forgeron ouvrit de grand yeux.

- On est arrivés Célestin ?

À la vue de Falwe, Jean se frotta les yeux.

- Tu es … marié ?

- Oui. Je te présente Falwe, qui m’a accompagné durant cette quête. Nous nous sommes mariés le mois dernier, devant le roi.

- Incroyable.

- D’ailleurs, je dois voir le maire.

- Ah, ça va être compliqué.

Vous sortez de votre poche, le parchemin, signé du sceau du roi.

- Dit-lui que son seigneur souhaite le voir.

- Le roi t’as anoblit ? Il t’as fait seigneur de la région ? Mon dieu, quels temps troubles nous arrivent.

- Rassures-toi, peu changera.

- Peu ?

- Trois fois rien, on va construire un château avec les pierres de la mine, ainsi qu’une muraille.

- La mine ?

- Le roi m’a aussi donné une mine à exploiter.

- Bon sang, tu nous revient réellement couvert d’or ! Quelle mine ?

- Rasalberg …

- …

- …

- Je savais pas que notre roi avait un tel sens de l’humour !

- Je lui ait avoué que c’était moi. Il s’est dit que ça serait un châtiment juste.

- Et il a eu raison. Bon. Je vais chercher le maire.

Le forgeron vous abandonna. Vous décidiez de faire un tour chez vous. La maison avait été rénovée, mise au goût du jour. Les murs en terre cuites avaient été remplacé par des colombages, et des fondations en pierre, et le toit de paille par des ardoises. En revanche, le champ n’avait pas changé, il était toujours aussi bien entretenu par votre père. Vous montez les marches neuves du perron, et toquez à la porte de chez vous.

- J’arrive, j’arrive. Vous êtes ?

La porte s’ouvrit. Votre père vous observa, de haut en bas.

- Célestin ? C’est vraiment toi ?

- Oui papa.

- Et cette jeune femme derrière toi , qui est-ce ?

- Je te présente Falwe. Nous somme mariés.

- … entres Célestin, tu dois avoir des milliers de choses à me raconter.

Pendant les jours qui suivirent, vous racontiez à votre père, tout ouïe vos aventures. Le maire du village accepta d’être votre bras droit, pendant que vous, vous vous occupiez de la mine. La maison fut décorée de l’énorme tête de dragon, attaché au fait du toit.

La première année passa, vous aviez finit de dégager l’entrée de la mine, et une petite exploitation de fer avait été mise en place. Votre fils, Louis se portait comme un charme, tout comme sa mère. Qui ne se fit pas prier pour enchaîner sur un second enfant. Les taxes du village et la mine rapportaient gros, suffisamment pour pouvoir sécuriser le village, grâce à une petite garnison.

Rapidement, avec l’augmentation des moyens, vous pûtes dégager la mine jusqu’aux cavernes mouvantes, réhabilitant toutes les cavernes banales. Le roi passa la troisième année, surpris et satisfait des travaux et de la production. Des tours poussaient autours du village, et les marchands s’arrêtaient pour acheter votre fer, et votre charbon. Votre fille, Cléophée, était magnifique.

La septième année, vous aviez atteint les cavernes créatrices. Le commerce de cristaux pouvait commencer. Vous apprirent le cycle des cristaux de vie, et très vite développiez une important infrastructure semi-sauvage de production. La muraille avait été complétée autour du petit village, et le chantier de votre château venait de commencer.

Enfin, la dixième année, le premier étage de votre château venait d’être finalisé. Le village se développait, l’économie se portait à merveille, et les cavernes sombres avaient enfin été dégagées. Vous aviez reçu le roi dans votre château en chantier. Il avait exprimé à quel point il était fier de vous. Malgré tout les écu qui garnissaient vos caisses à flots, votre père s’était attaché à cultiver sa terre. On a toujours besoin de nourriture, disait-il.

Quoiqu’il en soit, vos enfant, désormais préparés, ainsi que Falwe, vous attendaient dans la charrette. Votre première aventure en famille. Vous aussi vous vous étiez préparé. Vous aviez perfectionné votre art de l’épée et de la magie, devenant un des Seigneur les plus puissant d’Argjon. Vous étiez connu comme «  Le tueur du dernier dragon ». Mais aujourd’hui, vous n’irez pas à la mine. Votre Seigneurie se passera de vous, pour un moment.

- Alors, c’est vrai, on va faire une quête ?

- Oui, Louis. Papa et Maman vont te montrer comment on fait, et seront là pour t’aider.

- Trop bien ! On va tuer des dragons ?

- Non, mais on vas retrouver un trésor.

- Ouaiiiiiiisss !!

Vous vous installez derrière la charrette, et prenez les rênes.

- En route.

Le 09 avril 2023 à 12:02:16 :
bravo l'op belle fic du début à la fin c'est rare qu'un op finisse sa fic

depuis le début j'avais décidé de la finir.