[CELESTIN] Maman vous envoie à l'aventure.
Ce topoc est déjà la troisième version d'une fic axée fantasy.
Le premier topoc a bidé, puisque c'était la première fois que je faisais une fic.
Le second s'est fait 410 pour une raison obscure, mais tout a été archivé. 
Nous somme donc rendus sur ce nouveau topic, qui est le troisième, et qui constitue donc la suite de la fic.
Je reprends l'engagement que j'avais pris avant la fin du second topic, à savoir que je posterais plus régulièrement les suites, idéalement au minimum une fois par semaine, le samedi.
Nous somme samedi, et je reposte donc le topic. Je ferais bien évidemment la suite qui va avec, et je mettrais les parties les unes à la suites des autres, pour que vous ayez tout le contexte.
La fic étant manifestement sujette à de la censure et du 410, je vais faire un mp dans lequel tout ceux étant désireux de suivre la suite de manière assidue, ou tout simplement qui veulent lire la fic en étant sur que la censure nous tombera pas dessus, pourrons se réunir.
Tout ce que vous avez à faire, c'est m'envoyer un mp, sur le compte que j'utiliserais pour poster la fic. étant fréquemment victime de ban temporaire, si vous m'avez demandé le lien du mp de la fic, en mp, mais que je ne vous l'ai pas envoyé, c'est sûrement parce que ce compte a été ban.
Pour repérer mes pseudos, c'est pas compliqué, ils commencent touts par exumore ou exu, sauf un, mais que je n'utilise pas pour poster des fics.
Si donc vous n'avez par reçu le lien du mp en mp, il suffira d'en renvoyer un sur le compte avec lequel je poste la suite.
Je ne vais pas mettre le lien du topic 410 sinon celui-ci connaitra le même sort.
Si vous avez des question, n'hésitez pas à me les poser.
Autrement, j'ai aussi décidé de répondre à une question de lore entre chaque session. Je tiens à préciser que tout l'univers n'est pas encore développé, mais que chaque chose déjà établie est bien développée. Vous pouvez donc vous attendre à des réponses variables dans leur précision. Vous trouverez aussi dans mas signature la carte du monde ainsi que le pays dans lequel se déroule notre histoire.
Sur ce, bonne lecture.
Partie 1
Maigrichon et peu musculeux,vous avez fêté récemment vos 29 ans et vivez chez vos parents, dans le village un paumé de Scheizügel, dans le pays minier d’Argjon. Vous n’avez pas de travail, et vos amis d’enfance vous ruinent aux dés. Votre père, absent car souvent au champ et votre mère, commencent à en avoir marre, et décident de vous foutre à la porte.
C’était par un bel après-midi d’été, que vous avez passé à jouer aux dés avec vos amis d’enfance. Et comme toujours, le peu d’argent qu’il vous restait y était passé. Vous rentriez donc la queue entre les jambes chez votre mère, espérant qu’elle avait fait une bon repas pour ce soir.
À peine avez-vous poussé la porte de la maison de terre que vous fûtes apostrophé par celle-ci :
- Célestin ! 
Elle était manifestement très en colère contre vous. C’était chose courante, mais aujourd’hui, elle semblait plus déterminée que d’habitude.
- O-oui maman ? Bafouillez-vous. 
- Tu as encore passé toute ta journée à jouer aux dés ?
-… Oui… 
-Et tu as encore perdu ? 
-…
- Bien. Célestin, assieds-toi, nous devons parler.
Vous vous exécutez, anxieux.
- Célestin, je me fais vieille, et tu as fêté le mois dernier tes 29 ans. Il est temps pour toi de trouver un travail et de quitter ce logis.
- M-mais maman, toutes les mines du pays m’ont rejeté.
- Tout comme les artisans, tavernier, et autres. Tu pourrais encore ouvrir ton propre commerce mais te connaissant, ça n’arrivera jamais. Tu es connus dans tout le pays pour être celui qui a fait s’effondrer la mine de Rasalberg.
- Maman, steuplé, retourne pas le couteau dans la plaie… 
- C’était la deuxième mine du pays ! Que nous serait-il arrivé si ça avait été Iskalladur ? Serions-nous seulement encore vivants ?
-…
- J’ai pris les devants. J’ai préparé tes bagages. Si personne ne veux de toi dans un métier normal, alors tu sera aventurier !
- M-mais maman, c’est risqué, et -
- Justement ! C’est tout ce qui te fera du bien, le risque ! Mets un peu ta vie en danger, sors un peu !
- Je-je sors p-pour jouer aux dés…
- Et perdre tout ton argent ! Ton père et moi avons donc décidés que nous en avions assez ! Tu vas sortir d’ici et devenir un aventurier, que ce soit pour y trouver la gloire ou la mort !
- M-mais maman, un aventurier ça fait des quêtes, ça pourchasse des brigands -
- Et bien justement ! J’en ai une de quête !
Elle parti dans la pièce adjacente. Vous sentiez votre gorge se serrer. Vous n’aviez jamais fait de quête, ni manipulé une épée, jamais lancé le moindre sort. Ça n’était pourtant pas les ressources qui manquaient. Votre mère revint.
-Voilà, dit-elle en posant violemment une feuille de papier jaunie par le temps, j’ai trouvé ça à la taverne.
Vous observez le morceau de papier, peinant à déchiffrer ce qui y était écrit. Soudain, vous comprenez de quelle quête il s’agit.
- M-maman, je peux pas faire ça. Gémissez vous alors, penaud. 
-Tu iras !
- M-mais c’est la quête du roi, personne n’en a réchappé ! Tu m’envoie vers la mort assuré !
- ça fera bientôt cent ans que cette quête a été créé. Je veux que tu sois devant le roi pour l’anniversaire de la quête, et que tu y ailles !
- Je…
- Quoi ?
« Après tout, ça change rien à ma vie de merde dans ce trou à rats, » pensez-vous, « si je meurs pendant la quête, au moins j’aurai essayé. On se souviendra de moi comme d’une grosse merde mais bon. Je le suis déjà. »
- C-c’est d’accord.
- Parfait ! Maintenant tu prends ton sac, tes cliques et tes claques, et tu ne reviens pas avant d’avoir terminé cette foutue quête !
-Maman, attends ! Il me faut une arme ! 
- Quoi, tu veux des sous ? Fallait pas les perdre aux dés ! Sinon tu pourras demander à ton « ami » l’armurier, qu’il te fasse cadeau d’une épée ! Et trouve toi des compagnons en chemins pour faire cette quête !
La porte se referma violemment, Vous laissant seul sur le palier de porte de la maison. Enfin, de celle de vos parents.
« Je pourrais passer à la taverne pour trouver des gens. Peut-être même qu’il pourront m’aider à acheter une épée. D’un autre côté je peux tenter de me la faire offrir, et après rentrer avec l’épée dans la taverne, je serais plus crédible. » 
Ou allez-vous passer en premier ?
1) Aller à la taverne
2) Aller cher l’armurier
Partie 2
2) Aller chez l’armurier :
« C’est vrai quej’aurais vraiment l’air d’un clampin si je me pointe sans épée. En plus je me vois mal mendier des sous à des gens que je mettrais certainement longtemps à convaincre. »
C’était décidé, vous allez voir l’armurier en premier lieu.
- Célestin ! Qu’est-ce que tu fout dehors ? 
- Aha, toujours aussi blagueur Jean ! Et bien vois-tu, je suis un aventurier maintenant ! 
-… t’as plus un allure de clodo que d’autre chose. 
- Oui bon. Je dois passer à la taverne pour recruter du monde. J’ai décider de remplir une quête. 
- Ah oui, laquelle ?
- J-je peux pas te dire.
- Aller, on s’connaît ! Tu vas faire quoi ? Réparer le moulin de la vieille Bertrude ? Tuer trois Arassac ? 
- N-non, c-c’est la quête d-d-d’ Argjon…
-… 
-…
- Ta mère en a marre de toi n’est-ce pas ? 
- O-oui.
- Et tu compte vraiment la faire ?
- Q-qu’est-ce que je vais faire d’autre de ma vie, honnêtement ?
- Pas faux. Et du coup, qu’est-ce que tu me veux ? 
- Il me faudrait une épée. Si je me pointe sans arme à la taverne j’aurais l’air malin.
- Aha, je vois. Alors, qu’est-ce que tu veux ? Claymore, rapière, bâtarde ?
- Une épée à une main, ça m’ira.
- Parfait. Ça nous fera 10 pièces d’argent.
- Alors, héhé… comment dire…
- Tu peux pas me payer. Je m’en doutais. Tant pis pour toi Célestin.
- Justement, je pensais, vu que j’ai souvent joué au dés contre toi…
- Oui ?
- Tu pourrais peut-être me faire une petite ristourne.
-…
-Voire me l’offrir, héhé…
-héhé… Jeannot !
Jeannot, était le fils de Jean. Il entra dans la forge.
- Oui père ? 
- Je te présente Célestin. C’est contre lui que je joue aux dés.
Le gamin se tourna vers vous, le regard méprisant.
-Enchanté. 
- D-de même…
- Jeannot, combien Célestin à perdu contre moi aux dés ?
- 2351 pièces de bronze et huit pantalons.
- Ah oui, c’est beaucoup…
-ça fait dix ans qu’on joue aux dés, dix ans que tu perds. Pour ce prix je peux t’en offrir deux des épées comme ça !
- U-une seule me suffira.
-Tu veux peut-être autre chose avec ? Avec les 13 pièces d’argent qu’il reste, tu peux prendre une petite cotte de mailles.
- Je serais pas contre. Et sinon, tu voudrais pas y aller avec moi ?
-Où ça ? La quête ? Tu crois que j’ai pas déjà été assez généreux avec toi ?
- Aha, pardon, c’est vrai-
-Il y a quelques années, je pense que oui, mais maintenant, j’ai femme et enfants. Je suis casé Célestin, j’ai un boulot, une famille, je suis heureux comme ça.
-héhé, content pour toi. En tout cas merci pour l’armement.
- Bah, je te devais bien ça. Bonne chance pour trouver des gens qui accepterons de travailler avec toi.
-Ahah, merci.
Après avoir revêtu votre toute nouvelle cotte de mailles, et glissé votre épée à votre ceinture, vous arriva à la taverne, pour trouver des compagnons. Discrètement, vous poussez la porte, et, d’un coup d’œil, balayez la pièce pour trouver un endroit ou s’installer. Vous distinguez plusieurs endroit ou trouver du monde à recruter.
D’un côté un groupe de quatre, composé de nains, utiles lorsqu’il faudra descendre aux mines, à une autre table un groupe d’elfes éméchés qui avaient l’air de touristes, au fond, une table avec un inconnu caché sous une capuche. Enfin, vous pouvez toujours aller au bar et tenter de faire une annonce.
Où allez-vous vous installer ?
1) à la table des nains
2) à la table des elfes
3) à la table de l’inconnu
4) au bar
Partie 3
3) la table de l’inconnu
Vous jugez que les nains sont déjà un groupe fort, et ne pensez pas pouvoir vous intégrer. Les elfes sont complètements ronds, vous n’en tirerez rien. Quand au bar, le patron vous reconnaîtra et vous foutra la honte devant toute la taverne. Vous décidez donc de vous installer à la table de l’inconnu. Vous tentez une approche.
-B-bonjour…
-BonSOIR ! 
« Ok, c’est un type chiant. Bon, on va faire avec. »
Vous le voyez sourire sous sa capuche.
-Installe-toi voyons, je te taquine. 
Vous vous installez, et commandez à boire.
- Alors, reprends l’inconnu, quel brave personnage êtes-vous pour oser vous asseoir à ma table ?
- Et bien, je m’appelle Célestin, je pars à l’aventure. Je compte faire la quête d’Argjon, et je cherche des coéquipiers pour ça.
« Aha, ça c’est une bonne présentation »
- Célestin ? Le Célestin, qui a fait s’effondrer Rasalberg ? 
- aha, ma réputation me précède, à ce que je vois…
- Avez-vous au moins une idée de ce que cette quête représente ?
- Oui, plus ou moins..
L’inconnu se décapuchonna, visiblement choqué. Il était beau, au moins 7/10, brun, au cheveux long, et charismatique,bien humain.
- Plus ou moins ? Les cavernes de ce monde se divisent en cinq couches : les cavernes banales, les cavernes mouvantes, les cavernes créatrices, ou se trouve méridiel, la capitale souterraine, les cavernes sombres et enfin les cavernes du désespoir, ou aucune source de lumière ne permet d’éclairer, ni de voir quoi que ce soit. 
« Ah oui, il est bien renseigné sur le sujet. Je vais essayer d’en apprendre plus. »
-O-oui, mais ça tout Argjonite qui se respecte le sais.
-Jusqu’ici, on pensait qu’il n’y avait plus rien en-dessous. La roche du fond des cavernes du desespoir n’a encore jamais été brisé. 
- Mais ?
- Mais un jour, deux nains se sont perdus dans les mines, chose rare pour un être de cette espèce. Il ont erré, jusqu’à tomber sur une faille au fin fond des abysses des cavernes. C’était la seule source de lumière. Il en émanait une chaleur insoutenable, et elle semblait plonger à l’infini dans les entrailles de la terre.
-Intéressant.
Une serveuse vous apporta votre boisson, et vous lui laissiez une pièce de bronze. Votre regard traîna sur son joli corps.
-Célestin ! 
-Euh, o-oui, pardon…
-Alors, le roi décida d’envoyer ses meilleurs hommes pour explorer cette faille. Aucun ne revint. Puis il envoya des aventuriers, comme toi. L’attente était désespérante, les nouvelles d’un silence de mort. La prime pour quiconque descendrais dans cette faille et en remonterais, avec une preuve irréfutable montais encore et encore. Le prince succéda au roi qui mourut. Prince qui aujourd’hui va sur ses 70 ans, et cette quête sur ses 100 ans.
-Ah o-ouais, c-c’est chaud quand même.
- Tu l’as dit. Mais je ne me suis pas présenté. Je suis Darius, Fils de Jarius, marchand Asmanais. 
-Marchand quoi ?
- ça n’a pas d’importance. Alors comme ça tu veux recruter du monde ?
-O-oui, ça pourrait être sympa.
-Ouais, allons touts ensemble nous faire étriper.
Darius se leva, vous faisant signe de le suivre. Il se dirigea vers la table des elfes, et en attrapa un au hasard.
-Dis-moi, une petite quête bien dangereuse, ça te dirais ? 
-Combien de temps...hic… elle dure votre, chose là ? 
Darius vous regarda.
-Heu, on sais pas encore, peut-être pour le reste de ta vie.
-Vendu ! Fit l’elfe. 
-Décidément, ils sont vraiment défoncés ces elfes. Remarqua Darius. 
-Je propose qu’on emmène un nains avec nous. Il connaissent peut-être le chemin pour Iskalladur.
- Nous nous y rendons ! Cria l’un des nains. Et nous sommes d’accord pour vous y guider, mais sans cet elfe de malheur ! 
L’elfe, avinée comme jamais se dirigea vers le nain.
-Qu’est-ce qu’il fait celui-là ?
L’elfe, une fois arrivée sur le nain le prit dans ses bras, et lui fit un gros calin.
-Je ne suis pas sûr qu’il soit sage d’entamer un combat avec lui, Morlyor. Attendons au moins demain, qu’il ait dessoûlé.
-Oui, tu a raison Tocran. Bien, nous vous accompagnerons. 
-Quand partons nous ? 
-Nous avons un chariot dehors. Nous pouvons partir dans l’heure.
-Très bien, nous attendrons demain. Déclara Darius.
-Je préfère que nous partions maintenant.
Darius vous regarda par-dessus son épaule.
-Pourquoi donc ?
- Nous avons encore le temps avant le coucher du soleil, je préfère que nous parcourions le plus de chemin possible.
Darius acquiesça. Les nains se préparèrent et réglèrent leur ardoise. L’elfe se traîna jusqu’au chariot. Avant de monter, Darius vous attrapa, à distance du chariot.
-Pourquoi ça Célestin ?
Son regards vous perce. Il semble lire dans vos yeux. Vous décidez de ne rien lui cacher.
-C’est ma mère, qui en a marre de moi. Elle m’a foutu à la porte, et j’ai pas envie de rester dans le même bled de merde. Surtout que le tavernier me connaît, il va poser des question. Si l’elfe et les nains savent pour ce que j’ai fais à Rasalberg, il me jetterons du chariot.
Darius recula, et sauta dans le chariot. Vous montez, et vous asseyez à côté de lui.
-Nous nous rendons à Bereror. Clama Morlyor. Nous y seront peu après le coucher du soleil.
« Bon, comment je vais passer le temps,moi ? »
1) Rien, vous restez silencieux
2) Discuter avec les nains
3) en apprendre plus sur l’elfe
4) En apprendre plus sur Darius
Le 17 septembre 2022 à 14:31:40 :
Bonne chance pour reprendre ton audience
Merci. je pense que ce qui a vraiment tué le truc c'est la régularité. Je vais mp ceux qui on post sur les deux premiers topoc et continuer cette fic de manière régulière.
Partie 4
3) En apprendre plus sur l’elfe.
« Bon, je vais voir ce que je peux tirer de l’elfe. Avec un peu de chance, si je manœuvre bien, je pourrais même me dépuceler, héhé »
- D-dis-moi l’Elfe, o-on ne sait toujours pas comment tu t’appelles ?
L’elfe, qui jusque là avait la tête en dehors du chariot, presque à l’envers, se redressa. Elle était magnifique dans la lueur du soleil couchant. Ses cheveux roux vous faisait frémir d’excitation. Vous n’aviez jamais vu pareille créature avant. Si, peut-être la serveuse de la taverne, mais là, c’était pas le même niveau. Elle vous semblait être le trésor de ces montagnes.
-J’ai trop bu pour pouvoir prononcer mon prénom.
-C’est-à-dire ?
-Ben j’ai trop bu. Et comme il est compliqué, j’y arriverais pas. Déjà qu’en temps normal, j’ai du mal, alors là… 
- Mais si, aller, on t’en tiendra pas rigueur.
L’elfe vous sourit. Elle était vraiment magnifique. Vous aviez réussi votre approche.
- Falwefch… Falwelfshcmm.. ah, ptn, 
-Tu vas y arriver.
-Falwelfschmirlfdt ! 
- Et bé, il t’on pas fait de cadeau, à la naissance ! Intervint Darius.
- C’est le problème chez nous. C’est des prénoms composés de pleins de particules qui au fil du temps se contractent et finissent par donner des trucs comme ça. 
- ça te dérange qu’on t’appelles juste Falwe ?
- Absolument pas, c’est ce que font la plupart des gens.
-Du coup, qu’est-ce que tu fais ici Falwe ?
-Ben j’ai acceptée de venir avec vous pour cette quête. 
-Oui mais avant ?
- Avant j’étais une simple soldate au service du roi Elfe. Et là je suis en permission. Enfin, j’étais, parce que je suppose qu’il vont me considérer comme désertrice.
-Aha, o-on risque d’avoir des t-troupes elfes au trousses ?
- Des troupes elfes non, mais des chasseurs de primes, oui. Enfin, si on fait pas de vagues, tout devrait aller bien.
-Et pourquoi t’as décidé de déserté ?
-Comme ça, sur un coup de tête…
-A-ah, bon. Je pensais que les elfes étaient des gens raisonnables.
-à vrai dire, le nouveau roi m’agace et j’en ai marre de suivre les ordres d’un irresponsable qui na sait pas gouverner.
- Aha, je comprends.
-Y aurait-il donc un vent d’insurrection chez les elfes ?
- Un vent d’insurrection, j’irais pas jusque là, je parlerais plutôt d’un ras-le-bol général.
- Et comment il s’appelle ce roi ? Tu étais haut gradée ?
- Doucement sur les questions. Malacron qu’il s’appelle. Il a trouvé intéressant d’ajouter Premier à son nom. Malacron premier. J’étais Général des troupes légères. Après vu l’activité militaire du pays, c’est plus un titre qu’autre chose.
- Donc tu sais manier les armes.
- Oui. En tant Que général j’ai aussi appris quelques sort, à gauche à droite. 
- Comme quoi ?
- Bof, tu verras. Et toi Célestin, tu sais manier les armes ? Tu viens d’où ?
-Héhé, m-moi je suis un aventurier aguerris, je- 
-Racontes-lui la vérité Célestin. Intervint Darius.
-Aha, j-je, héhé b-ben.
-Roh, aller, faut pas avoir honte tu sais. On apprends à se connaître. Dis-nous tout !
-B-bien sût…
Vous lui racontez la vérité. Comment était votre vie avant, comment vous ous êtes fait jarter de chez vos parents comme un malpropre, le détour chez l’armurier, puis votre passage à la taverne.
-V-voilà, je sais, c’est pas glorieux.
-Bah, tu sais, je penses pas que tout le monde aurait accepté de faire cette quête. Et puis, Darius et moi on peut t’enseigner ce qu’on sais pendant le voyage. 
-C-C’est gentil ça. Je, je veux bien.
-Nous arrivons en vue de Beremor !
-Ah, enfin. Mais, que se passe-t-il ? On dirait que la ville est attaquée !
En effet, Darius semble avoir touché juste. Les habitants fuient les maisons en emportant leurs biens, certains criant ou pleurant.
-Des gobelins ! Vous crie un des villageois en passant ! Vite, faut sauver nous d’ces pillards ,lo ! 
-Ne vous en faites pas braves gens, nous sauverons votre ville ! 
Les nains saisissent leurs armes, Falwe attrape son arc, et Darius prend la tête de la petite troupe. Instinctivement, vous les suivez. Vuos apercevez sur la place du village les gobelins réunir leur butin. Tous vos compagnons se jettent dessus, alors que vous n’avez pas encore dégainé votre arme. Mais un détail attire votre attention. Derrière une maison, caché dans un angle, une silhouette sombre semble observer la scène. De plus le gobelins jettent souvent des regards dans cette direction, comme si c’était leur chef.
-Célestin, rends-toi utile, sors ton épée et plantes quelques gobelins ! C’est à la porté de tout le monde ça !
Qu’est-ce que vous allez faire pour aider vos compagnons et sauver la ville des pillards ?
1) Planter du gobelin
2) Voir ce qu’est cette ombre mystérieuse
3) Rien de toute façon vous savez pas vous battre.
Partie 5
1) Planter du gobelin
Obéissant à l’ordre de Darius, vous dégainez votre épée. Vous la sentez lourde sur votre bras. C’est autre chose que les activités nocturnes. Son métal poli brille dans la lueur du couchant, renvoyant des rayon orangés. Vous faites un premier mouvement, en visant un gobelin, plus précisément la gorge. Agile, la petite créature verte et immonde esquive votre coup, et sort une dague de son pagne. Vous vous engagez enfin dans un vrai duel. Le gobelins tente un attaque au ventre.
« Heureusement qu’il m’a offert une cotte de maille, Jean, sinon j’étais mort, là ! »
-Célestin, ressaisis-toi ! Vous hurle Darius. Démonte le ! 
-C-c’est que niveau force, voilà quoi…
-On s’en fout ! Détruit-moi ça !
« Bon. Il compte sur moi. Je dois devenir meilleur. C’est le moment de prouver que je ne suis pas un lâche! » 
-AAAAAAAAH ! 
Vous repartez à l’attaque. Vous faites de grands mouvement avec votre épée, suffisamment pour effrayer le gobelin qui recule. Mais celui-ci est trop agile pour vous.
« Je dois le feinter, sinon je vais m’épuiser pour rien. Il en reste encore quelques-uns, et je voudrais bien en tuer plus d’un. »
Alors, plutôt que d’utiliser votre épée, vous décidez de taper dans le gobelin comme on taperais dans un balle. Il perd l’équilibre. Vous saisissez l’occasion et plantez votre épée d’un coup dans son ventre.
-ça y est, Célestin, t’es un homme maintenant !
Encouragé, vous décider de prendre à parti d’autres gobelins, qui étaient sur vos compagnons de route. Ceux-ci vous remercient. Le combat prend rapidement fin. Vous êtes content de vous, vous avez tué au total trois gobelins, ce soir. Après vous être assuré que tout le monde allait bien, vous parlez enfin de l’ombre à vos compagnons.
- Vous avez remarqué le mec derrière la maison qui nous observe depuis le début ? 
- Quoi ? Ou ça ?
-Montre nous ça Célestin.
Vous leur désignez l’endroit, surpris que l’ombre soit toujours présent, et qu’elle ne s’en aille pas, même un fois désigné.
- Et toi là-bas. Héla Falwe. Montres-toi ! Qui es-tu, que veux-tu ?
L’ombre sorti de derrière l’angle de la maison, et s’approcha à distance respectable de vous. Vous vous teniez tout autour du butin. Quelque braves villageois étaient retournés sur leur pas, et assistaient à la scène.
L’ombre était enveloppée dans un vêtement sans forme, d’un noir ténébreux, son visage caché dans la capuche. Vous ne pouviez rien distinguer des traits de cette personne.
-C’est sûrement un mage noir. Avança Darius. Soyons prudent.
d (la balise d indique que c’est du démonique. Avant la maj on pouvait poster du zalgo, maintenant non, j’ai du m’adapter ) - Ahaha, je vous remercie. Je n'aurais pas besoin de m'occuper de ces misérables par moi-même. Vous m'avez bien servi. 
-C’est du démonique !
- ça on l’avait remarqué, maintenant qu’est-ce qu’il a dit ? Demanda Falwe.
- Mais je sais pas, je comprend pas le démonique !
- hé, dis, en langage normal ça donne quoi ?
d- Nan mais c'est bon, je vais pas faire la traduction non plus ! Y'a vraiment personne qui comprend le démonique ici ? 
- Je crois qu’il est agacé. Intervint Morlyor.
d - Ah on m'avait prévenu que c'était un région paumé, mais j'espérais au moins y trouver plus de gens qui comprenne le démonique. Bon, aller, j'ai pas que ça à faire moi. Célestin, on se reverra bientôt.
- On comprends toujours rien monsieur.
L’ombre s’élança vers vous. Vous vous mettez plus ou moins en garde. Vous entendez un grand bruit derrière vous, comme un abîme qui s’ouvrirait pour avaler le monde. Le mage noir passe au milieu des défenses du groupe, puis disparaît.
-Un portail spatial ! C’était un portail spatial ! S’étonna Darius.
-Oui bon c’est bon, tu va pas nous en faire des tartines de ta culture ? Tout le monde sais ce qu’est un portail spatial.
-Heu...n-non, moi je sais pas. Marmonnez-vous.
-Moi non plus, je sais pas. Déclara fièrement Morlyor.
Falwe vous dévisagea, vous et le nain.
-Non, sérieusement ?
-Après, intervint Darius, c’est pas quelque chose qu’on voit tout les jour. Pour faire simple, c’est un portail qui mène vers un autre endroit, déterminé, de ce monde.
- D-d’accord. C-c’est un sort de haut niveau, ça ?
-Non mais comme c’est passé de mode, les nouveaux mage préfèrent utiliser d’autres sort pour se déplacer.
- Comment ça passé de mode ? Nous chez les elfes, nos mages les utilisent toujours !
- Donc ça veut dire que notre mage noir est probablement un elfe ? Intervint Morlyor.
- Ou quelqu’un d’âgé.
- Ou juste quelqu’un qui utilise le sort le plus adapté à la situation ?
Darius et Morlyor se dévisagèrent.
-Non, certainement pas.
-Absolument inenvisageable.
Vous tentez de changer de sujet avant que la situation ne s’envenime.
-En tout cas, moi je suis content, j’ai tué mes premiers gobelins aujourd’hui.
-Effectivement, Célestin, nous sommes tous très fiers de toi !
-J’espère pourvoir t’apprendre plein de choses, dont tu n’as aucune connaissance comme celle-ci !
- Content que tu sois toujours en vie.
-Bien. Ceci étant fait, nous allons pouvoir ramener les villageois dans leurs habitations.
-Je propose qu’on se sépare et qu’on aille les retrouver chacun de notre côté. On revient au bout d’une heure.
- Et si d’autres sont toujours dehors après ? Comment ils sauront que le village est de nouveau sécurisé ?
- Ils verront leur voisins déambuler sans craintes.
-Aha, pas bête.
-Tout le monde saura retrouver le chemin du village ?
Vous acquiescez. Ceci fait, vous sortez du village et commencer rapidement à annoncer la nouvelle. Les villageois vous remercient heureux, bien que la nouvelle de la perte de leurs richesse ternisse un brin cette joie. Soudain vous entendez une voix féminine appeler à l’aide. Fort de votre nouveau statut de héros du village, vous décidez de venir à son secours.
Partie 5b
Vous voyez une jeune fille, brune, terrifiée menacée par un gobelin. Il ne vous aura fallu que quelques coup d’épée pour abréger la vie de la créature verte. Vous remarquez cependant un pendentif particulier au cou du gobelin. Une pierre, d’un bleu profond, et d’un pureté sans faille. Dessus y est gravé :
« Quand l’œuf sera éclot, le monde sera clos. »
« Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Ça doit sûrement pas parler d’un œuf de poule, sinon ça fait longtemps que notre monde aurait été détruit. ».
Vos pensés sont interrompues par la jeune demoiselle que vous venez de sauver. Elle vous observais, hébétée.
- Vous m’avez sauvé, moi ainsi que le village ? Comment pourrai-je vous remercier ? 
Vous ne vous étiez jamais trouvé dans une telle situation. Vous préférez jouer la sécurité.
- Et b-bien rentrons tout d’abord au village, n-nous y serons plus en sécurité. 
-Oui, effectivement. 
Le long du trajet, vous l’observez sous toutes les coutures. Elle à une très joli visage, ses formes sont parfaitement à votre goût, ni trop fine ni trop grosse. On sent dans son corps qu’elle travaille, qu’elle est dans la force de la jeunesse. Vous tentez de briser la glace.
-A-alors, dis-moi, quel âge tu as ?
« Pire approche ! Célestin, t’es vraiment idiot ! Elle va le savoir maintenant que tu la veux ! ».
A votre plus grande surprise, elle réponds, sans se formaliser de la question.
- J’ai 22 ans. Et toi ? 
- J’ai… je suis un peu plus âgé.
- Tu t’appelles comment ? 
-Célestin ! Et toi ?
-Verna. Viens, je te montre ou j’habite, et je te présente à mon père !
« Mon petit Célestin, tu as une touche ! Maintenant, s’agirait de transformer l’essai. ». 
Verna vous emmène à l’auberge du village, ou vous y retrouvez vos compagnons.
-Papa, je te présente Célestin, qui m’a sauvé d’un gobelin dans la forêt.
L’aubergiste leva les yeux, et vous observa. Son regard était rapide, mais acéré.
- Merci beaucoup jeune homme. Je ne saurais vous remercier assez pour avoir sauvé ma fille et le village. Verna, va cherche du vin pour nos invités, veux-tu ? 
La jeune fille disparue dans l’arrière boutique. Encore une fois, votre regard traîna sur son joli corps. L’aubergiste vous fit signe d’approcher.
-Elle est belle ma fille, hein ? 
- Heu, oui.
- Elle vous plaît, hein ?
-Heu, aha, o-oui, un peu…
-Bon. Sachez que les chambres sont gratuites pour vous ce soir, mais ma fille, elle, si vous la voulez, il faudra me la marier ! 
Verna revint dans la pièce, un cruchon et 9 choppes à la main.
-Aller, à votre santé : Aux héros du village !
Après quelques verres de vin, Vous voilà la tête qui tourne, et l’humeur plus joyeuse que jamais.
-Vous savez, il ont détruit la grange du vieux grouillot de François, faudra peut-être lui donner un coup de main ! Commença l’aubergiste.
- De plus je pense qu’il faudra donner des leçons à Célestin.
-Oui, il s’en est bien tiré, mais à l’avenir, il te faudra savoir mieux manier cette épée.
-Oh, vous savez, je peux apprendre sur le tas ! Lancez-vous frimeur. 
-Oui, jusqu’au jour ou tu es mort ! Ironisa Morlyor.
-J’aimerais quand même qu’on s’éternise pas trop.
En effet, vous ne saviez pas combien de temps il restait avant l’anniversaire de la quête, ni à quelle distance vous étiez du palais royal. Ni même ou se trouvais ce fameux palais.
-Au fait, il se trouve ou le palais royal d’Argjon ?
- à environ une semaine de voyage d’ici. Mais nous avons le temps, il nous reste trois mois avant le centième anniversaire de la quête. Répondit Falwe.
- Non, je voulais dire, est-ce qu’il est à Iskalladur ?
- Non, pas du tout. Il se trouve à Berggott, une ville au sommet d’une autre montagne, faisant face à la mine. Il paraît que l’on peut voir les deux bâtiment depuis l’un et l’autre, si le temps est dégagé.
- Les nains ne font-ils pas des palais sous la montagne ? S’enquit Falwe. 
- Argjon est un pays d’hommes. Seulement, ils emploient beaucoup de nains dans leurs nombreuses mines. Explique Morlyor.
Vous commencer à fatiguer. Le vin et la bataille de ce soir auront raison de vous à terme.
- Bon. Il se fait tard. Je vais aller me coucher moi. Il faut se reposer. 
La troupe vous suit dan le mouvement. Vous dormez avec Darius. Les nains eux dorment ensemble, et Falwe dort dans la chambre en face de la votre. Toutefois, plusieurs idées vous taraudent l’esprit. Vous devez décider de ce que vous ferez demain. De plus, une fois dans votre lit, vous ne vous sentez pas si fatigué que ça. 
Vous décidez donc de prendre action, dès ce soir, et une fois le jour levé. Vous avez droit à deux choix, un pour ce soir, et un pour le matin.
1 ) aller voir les nains pour en apprendre plus sur la pierre.
2 ) aller voir Verna, pour tenter un coup d’un soir. 1
3 ) Aller voir Falwe, au sujet de ces fameuse leçon, dont vous ne connaissez rien. 5
A) tenter de demander la main de sa fille à l’aubergiste.
B ) réparer la grange du vieux François
C) prendre des leçons de maîtrise des armes 6
D) partir au plus vite.
Partie 6a
3) et c)
« Bon, j’arrive pas à dormir, je vais aller voir Falwe. » 
Vous sortez de la chambre à pas de loup, évitant soigneusement de réveiller Darius. Une fois sur la coursive, vous voyez une faible lumière filtrer à travers la porte de la chambre de l’elfe. Vous toquez, doucement. Vous entendez Falwe jurer entre ses dents, se retenant de crier. Elle s’avance vers la porte, et l’ouvre doucement.
- Célestin ? Chuchote-t-elle surprise. Tu ne dors pas encore ?
- N-n-on, à vrai dire, je n’arrive pas à trouver sommeil.
- Moi non plus.
Vous prenez tout votre courage à deux mains, et lui proposez de vous laisser entrer, si ça ne la dérange pas.
-Non, bien sût, entre !
Vous entrez dans la petite chambre. Dans le coin se trouve le lit, et au sol, éclairé par une bougie, quelques parchemins, dont l’écriture vous était inconnue. Vous décidez de rentrer dans le vif du sujet.
-Alors, du coup, pour ces leçons, dont tu m’a parlé tout à l’heure, de quoi s’agissait-il ?
-Aha, je vois que tu es curieux. C’est bien, c’est une qualité. Et bien, je peux t’apprendre les quelques sort que je connais. C’était justement ce que j’étais en train de faire, et pourquoi je pestais.
- Pourquoi ?
-Et bien j’ai trouvé un nouveau parchemin, mai je n’arrive pas à lancer le sort.
- C’est ballot ça.
-Oui. Enfin, assieds-toi, je vais t’enseigner ce que je sais.
- Je t’écoute.
-Parfait. On classe la magie et deux familles, subdivisées en plusieurs sous-familles. Les deux premières sont le vivant et le non-vivant.
-Le mort quoi. 
-Pas tout à fait. Parmi les classes du vivant on trouve le corps, la phsyché, et l’esprit. Certain pensent qu’on pourrait aussi y ajouter le spirituel, mais ça n’est pas ce qui nous préoccupe aujourd’hui.
- Et dans le non-vivant ? 
- On distingue quatre catégories : l’énergie, le temps, l’espace, et la matière. Tout ce que je viens de te citer là, c’est tout ce qu’un mage peut manipuler.
- C’est vaste comme catégories.
- On fait au mieux. Il existe plusieurs manière d’utiliser la magie. La première, est, comme je le fait actuellement, avec des parchemins, contenant des formules ou des cercles déjà tout faits. Pour les formules, il n’y à qu’a les prononcer de la bonne manière, et tu auras le résultat attendu.
- Mais si je les prononce mal ?
-Là, je ne peux pas prédire les effets secondaires. Pour les cercles maintenant. Les cercles magiques, c’est tout con. Tu dessine un cercle, qui sera la zone d’effet de ton sort. Bien entendu, plus la zone est grande, plus il te faudra de magie. Ensuite, tu écrit autour, les instructions. Un fois que les instructions sont terminées, tu redessine un autre cercle, et tu obtiens ainsi, pour des grands sort, plusieurs cercles les un dans les autres, contenant différentes instructions.
-Intéressant ça.
- à noter que les cercles, s’ils sont gravés, écrit, ou simplement dessinés à même le sol, peuvent être activé par n’importe quel mage. Évidemment il est préférable de lire les instructions du sort avant de le déclencher.
- Et si le cercle de sort n’est pas écrit ?
-Alors, le mage le visualise dans l’espace, à un endroit précis. Du coup, tout le monde pourra voir le cercle se former, et le mage le remplir. Ce genre de sort ne peut être utilisé qu’une fois, il faut refaire le cercle après avoir lancé le sort.
-D’accord. Et les autres formes de magie ?
- Je pense qu’il est préférable que l’on se concentre sur une chose à la fois.
Falwe fouilla dans les parchemins, et en sorti un. Le cercle était petit, et peu d’instruction y étaient dessinées.
- Voilà, ça c’est un sort de feu. Dans le premier cercle, on voit marqué « énergie », en elfique. Il faut toujours commencer comme ça, pour désigner la catégorie voulue. Ensuite tu rajoutes des détails. Le second cercle concerne les détails de l’élément principal. Le troisième de l’élément secondaire, et ainsi de suite.
-Donc le premier cercle concerne le feu, et l’autre les détails du feu ?
-C’est ça.
-Et qu’est-ce qu’il y a marqué dans le second cercle ? Je sais pas encore lire l’elfique.
- Et bien, il y a marqué la forme de l’énergie, feu donc,ainsi qu’un ajout, petit.
- Donc ce parchemin lance un petit feu. 
- Oui. Après, avec un sort pareil, la taille du feu dépend de la puissance du mage qui lance le sort. Tiens, essaye de le déclencher !
- Comment je fais ça ?
- Il te suffit de te concentrer sur le sort. On saura ainsi quelle est ta puissance magique, si tu en as une.
Falwe souffla la bougie, afin de mieux voir le sort que vous vous apprêtiez à lancer. Vous étiez concentré sur le cercle. Pendant une bonne dizaine de minutes, il ne se passa rien.
-Bon, je pense que l’on peut en conclure que tu n’a aucune puissance magique. C’est dommage.
« Nooooon, j’ai pas fini ! Je suis sûr que je peux le lancer ! » 
Soudain, au milieu du cercle, un petite flamme, plus petite encore que celle de la bougie, s’alluma. Elle persista pendant quelques secondes, puis disparue. 
-Hé bé, c’est pas extraordinaire tout ça. Enfin, tu as réussi à lancer un sort basique. Avec de l’entraînement, et de la patience, tu arriveras certainement à quelque chose. Tu pourras compléter ton épée par des sorts de bases.
- Ah ouais, c’est pratique ça.
- Mais pour l’instant on en est loin.
-Et, du coup, je peux créer des sorts comme je le veux ?
-Oui, si tu veux, tu prends un crayon, une feuille, et tu dessine ce que tu veux. Mais garde à l’esprit ce dont je t’ai parlé précédemment.
Vous prenez le crayon et la feuille que vous tend Falwe. Vous dessinez un premier cercle, de la taille de votre poing. À la bordure externe de ce cercle, vous écrivez « matière » et « énergie ».
-Et donc la, je fais un autre cercle, plus grand, à la bordure duquel j’écrirais les détails concernant l’eau ?
-C’est ça.
Vous tracez donc un second cercle, à la bordure duquel vous marquez «beaucoup ». Puis, confiant, vous refaites encore un cercle, et marquez à la bordure, « foudre ». Enfin, vous fermez le cercle.
- Du coup, quand je lance ce sort, ça fera une grosse flaque d’eau, électrique, qui paralysera tout ceux qui y touche.
-Ingénieux.
Vous décidez de tenter quelques chose.
- On peut écrire « amour » dans les cercles ?
-...Mmmm, oui, ça doit pouvoir marcher. Maintenant, avec la puissance dont tu dispose, je ne pense pas que tu réussisse à séduire grand monde.
-Ah, oui, héhé.
-Bien. Je tombe de sommeil. Tu ferais mieux de te coucher aussi Célestin. Même si tu ne dispose pas encore d’une grande puissance, tu devrais te sentir déjà plus fatigué, maintenant.
-Oui, c’est vrai, j’ai l’impression d’être complètement drainé.
- C’est quelque chose de nouveau pour ton corps. Il faut l’habituer à ce nouvel effort, et l’entraîner, si tu veux arriver à quelque chose.
-bonne nuit Falwe.
- Bonne nuit Célestin.
Vous vous en retournez dans votre chambre, vous lover dans les couvertures.
Partie 6b
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-Debout Célestin !
Darius était déjà tout habillé, prêt à vous maraver la figure. Il est vrai que vous n’étiez parti qu’hier. Entre temps, certaines mauvaises habitudes restent. Comme celle de se lever au moins deux heures après le soleil. Vous vous levez donc, péniblement, la tête encore au lit. Vous enfilez vos vêtements, et sortez dans l’enceinte de l’auberge, ou Darius vous attend.
- Bien. Célestin, quelle est la qualité première d’un chevalier ?
-L-le courage ?
-Non.
-Heu, l’honneur ?
-Non plus.
- Le dévouement, l’investissement, la fidélité ?
-La condition physique ! Un chevalier se doit de pouvoir être fort et endurant ! Alors on va s’y mettre tout de suite ! Aller, trois tour de l’enceinte, et au pas de course !
Vous commencez à déboucler votre épée.
-Tu fais quoi là ?
-B-ben j’enlève m-mon épée, c’est plus pratique.
-Aha, non Célestin ! Le jour ou tu dois faire un marathon en armure, tu dois pouvoir en être capable ! Épée à la ceinture, bouclier à la main, armure complète, mais tu dois pourvoir le faire ! ALLER ! Trois tours de l’enceinte !
Vous exécutez péniblement les trois tours. Essoufflé, suant et suintant, vous revenez vers Darius.
- C-c’est fait. Gémissez-vous.
- Bon, parfait. Célestin, tu sais faire des pompes ?
-…
- Tu as déjà soulevé des poids ?
-N-non plus…
- Bon, on va commencer léger. Un kilo dans chaque bras !
Ainsi continua votre journée. L’après-midi, Darius décida de vous enseigner son art du combat. Ainsi passait le temps. Trois jours après, votre joyeuse troupe se remit en marche, jusqu’au prochain village. Comme il n’y avait pas toujours quelqu’un à sauver, vos petites économies passaient en frais d’auberge, et votre temps en entraînements, magique comme physique. Il n’y eu pour ainsi dire plus d’autres incidents , si ce n’est ce curieux inconnu.
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Vous étiez dans une ville quelconque, dont vous avez perdu le nom. Vous veniez de vous arrêter à l’auberge, quand au bout de la rue, une ombre immense se dessina. Un tricératops.
- N’ayez pas peur, vous prévint Darius, ça n’est qu’une monture. C’est le cavalier qu’il faut craindre.
Le mastodonte se posta à côté du chariot. Vous remarquez alors que son tronc est emprisonné dans une carapace, semblable à celle d’une tortue.
- C-c-c’est quoi c-cette chose ? Demandiez-vous alors à Falwe.
- Un torcéros. Une croisement bâtard entre cette espèce préhistorique, et une tortue géante. Les gobelins les utilisent pour forcer des portes, ou des maison. La bête chagre, puis glisse sur le ventre de la carapace. Seulement avec la collerette, la tête ne peut pas rentrer, et il défoncent les murs ou portes avec les cornes du truc. Ils peuvent aussi tourner sur eux-mêmes et faire d’important dégâts avec leur queue en forme de boule.
- A-Ah, c-c’est dangereux.
-Celui-ci est apprivoisé, mais il ne faut pas pour autant baisser sa garde.
Darius s’était dirigé vers le cavalier, qui sauta du dos de la monture. Il était bien plus petit qu’un humain, et pas assez trapu pour un nain.
- Restez ici. Il vient pour moi.
Il s’avança vers l’inconnu, puis tout deux s’éloignèrent hors de porté de voix. Dans le contre-jour du soleil couchant cous n’aviez pas distingué grand-chose. La discussion semblait houleuse, très tendue. Soudain, l’inconnu plongea la main dans son ventre, et en sorti une espèce de gros haricot. Darius le regarda, et l’inconnu le « rangea ». Il revinrent vers vous. L’inconnu dinâ avec vous. Tout ce que vous apprîtes alors sur lui, était que c’était un gobelins, et que lui et Darius semblaient se connaître, et être fortement liés.
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- Célestin !
Vous étiez perdu dans vos pensés.
- O-Oui ?
-Berggott !
Vous leviez les yeux. Coincé entre deux immenses montagnes, vous distinguiez d’un côté, ce qui vous semblait être le palais royal, Avec ses énormes bâtiments fastement décorés, ses tours et son architecture des plus raffinée. Les toits étaient faits d’or, les murs incrustés de pierres plus hautes que vous, les portes taillés dans le marbres le plus pur ! Lui faisait face, l’entrée de a mine d’iskalladur. Deux grands géants de granit aux pioches d’or et aux yeux de rubis gardaient férocement les portes. Des wagons tirés par des chevaux sortaient et rentraient de la mine, chargés de pierres. Si le palais impressionnait par son faste, la mine elle, marquait par son immensité. Un pont reliait les deux édifices, passant au-dessus de la ville-basse.
-Bien, les enfants, c’est ici qu’on se sépare. Annonça Morlyor. Moi et les miens devons partir dans les mines, nous avons signé un contrat, Et nous commençons dès que nous entrons dans la ville.
Darius, Falwe, ainsi que vous, descendirent du chariot, après avoir fait de rapides adieux au nains.
-Bon, et maintenant on fait quoi ? Demandiez-vous.
- Moi je serais bien parti sur un brin de toilette. Ça fait longtemps que je n’ai pas eu droit à un bain décent. Déclara Falwe. Je dois puer comme un nain à la sortie de la mine.
- Il nous reste combien de temps avant l’anniversaire de la quête ?
- Nous avons passé environ quinze jours sur la route.
-Ah, oui, quand même. On n’avait pas une semaine de route au départ ?
- Si, mais avec le temps qu’on a pris pour tes entraînements, on a doublé la durée du trajet. Il nous reste plus de deux mois avant l’anniversaire de la quête.
- On en revient au même point. Qu’est-ce qu’on fait ?
-On pourrais partir tout de suite dans les mines, sans perdre plus de temps.
-Oui, mais d’un autre côté, l’anniversaire de la quête est pour bientôt, je pense que le roi voudra qu’on attende cette date avant de partir.
- C’est vrai qu’on est pas pressés non plus. Mais il risque d’organiser une grande fête, et peut-être plus d’aventurier se risquerons à faire la quête, et raflerons ainsi la mise.
- C’est une option à envisager.
- D’un autre côt », ça nous laisserais le temps de travailler un peu pour nous faire des petites économies, et de reprendre notre souffle avant de le perdre, peut-être à tout jamais.
- C’est un choix qui doit être mûrement réfléchis. Célestin, qu’en penses-tu ?
A) partir directement dans les mines.
B) Attendre l’anniversaire de la quête.
Partie 7
b) suite à un lancer de pièce de monnaie.
- Personnellement, je suis d’avis qu’on reste jusqu’à l’anniversaire de la quête. Je pense que le roi le prendrais mal qu’un groupe se pointe enfin après cent ans d’existence de la quête, mais ne prenne pas le temps d’attendre l’anniversaire.
- Tu es prêt à prendre le risque que l’on soit doublés ?
- Ben y’a pas vraiment de risque. Avec un peu de chance, personne ne se portera volontaire avant nous. Et si jamais ils le font, il y a quand même de forte chance qu’ils y restent.
- Oui, mais nous aussi du coup.
-O-oui, c-c’est vrai…
- Bien. Je propose donc qu’on trouve des petits boulots en attendant l’anniversaire de la quête. On se donne quelques jours pour ça. 
- Ou est-ce qu’on se retrouve ?
- Ici, à la fontaine de la basse-ville. Propose Falwe.
- ça me semble être un choix judicieux.
- Bon, ben à ce soir alors. 
- à ce soir Célestin !
Vous vous aventurez dans les rues de la ville-basse. Étonnamment, pour un grande ville, vous vous y sentez en sécurité. Vous enrtez dans diverses boutiques, pour y demander du travail. Les interactions sont plus ou moins toutes les mêmes.
- B-bonsoir.
- Bonsoir, je peux vous renseigner ? 
-O-oui. Voilà, je suis libre pendant les deux prochains mois, jusqu’à l’anniversaire de la quête d’Argjon, et je voulais savoir si vous aviez besoin de quelqu’un dans votre boutique, pour travailler avec vous.
- Je verrais avec le patron. Est-ce que je peux avoir un nom, ainsi qu’un point de rendez-vous ?
- Célestin, à la fontaine de la place de la basse-ville.
- C’est noté. Autre chose ?
- O-oui, si je pourrais être logé, ça serait un petit plus.
-Très bien.
- Au revoir, bonne journée.
- Au revoir, bonne soirée.
La politesse variait d’une échoppe à l’autre, mais vous rejouiez le même dialogue, peu ou prou. Content, mais néanmoins fatigué, Vous rejoignez alors vos compagnons à la fontaine. Il n’y avait encore ni Darius, ni Falwe. Vous décidiez donc de les attendre. Vous laissiez votre regard admirer la splendeur de cette ville. Rien que la fontaine sur laquelle reposait votre fessier était d’un blanc nacré irréprochable, et son eau turquoise. Toutes les rues dans lesquels vous aviez déambulé étaient pavée, disposant d’un système d’égout. Vous n’aviez pas encore goûté à la cuisine locale, mais vous commenciez déjà à en saliver. Vous remarquez alors la présence d’un autre groupe. De l’autre côté de la fontaine. À en juger par leur accoutrement, ceux-ci n’étaient pas venu pour jouer les saisonnier. Vous vous rapprochez quelque peu, afin d’en savoir plus. Leur chef semblait être la femme au longs cheveux blonds.
- Zollin, est-ce que tu as tout e que je t’ai demandé ? 
L’interpellé, un orc du nord, à la peau bleue, posa devant lui son énorme sac à dos, et en sortit divers objets.
- Corde, talismans, potions, vivres, pioches, quelques parchemin de formules magiques, des sorts avancés, et la commande que tu avais passé chez cet étudiant. 
L’orc sortit un lasso et une paire de bretelles. La grande blonde boucla le lasso à sa ceinture, et enfila les bretelles.
- Parfait. 
Un autre individu, mi-homme mi-loup, rentra dans la conversation.
-Kalara, tu es sûre que tu ne veux pas voir le roi avant d’aller dans les mines ? 
- Argjon n’est pas l’allié de Kalkosa. 
- Ni de Marinea, par ailleurs. 
- Oui, mais si Le roi d’Argjon apprends que nous descendons au nom de Kalkosa, le roi fera une annonce, et Marinea enverra sous peu des légions à notre poursuite.
- Et si nous demandions au roi de, tout simplement, ne pas faire d’annonce ?
- Caälix, pourrait tu réfléchir avant de parler ? Je sais que tu es une combattante, de base, mais tout de même. Si le roi d’Argjon sais que nous descendons au nom de Marinea, et ne dit rien, Si par malheur nous remplissons la quête, même si le roi décide d’étouffer l’affaire, il y aura forcément des fuites. Si Marinea apprends que le roi a passé ça sous silence, automatiquement Argjon sera désigné comme allié de Marinea. Or l roi a bien précisé à plusieurs reprises, que s’il était automatiquement désigné comme allié de l’n ou de l’autre, il raserais les deux pays. 
- Et nous ne voulons pas d’une guerre avec Argjon. Conclut l’orc.
- Mais si nous descendons, sans l’assentiment du roi, nous ne remplirons pas la quête ? Nous n’aurons pas de guide, aussi.
- Pour le guide, tu as raison. Néanmoins, rappelle-toi la raison de notre venue. Nous ne sommes justement pas venu pour remplir cette foutue quête. Nous somme ici pour récupérer de potentielles armes de guerre.
- Potentielles ? 
Kalara poussa un soupir. 
- rapprochez-vous, je ne voudrais pas qu’on nous entendes. 
Instinctivement, obéissant à l’ordre de leur chef, vous vous rapprochez aussi.
- Tossir.
- Oui ?
- La rumeur court, qu’il n’aurait pas tué le dernier. Que ça n’était que le mâle, et que la femelle, elle est descendue dans ces mines, pour y couver son œuf.
- Mais Tossir, ça remonte à presque neuf siècles !
- De plus, c’est une légende, bonne pour les enfants ! 
- En attendant, leur combat était tellement dantesque qu’il a laissé des traces sur la carte DU MONDE !
- C’est vrai que…
- Les gens appelles ça le pays de Tossir parce que ça ressemble au légendes. Rien ne nous dit que c’est la réalité.
- On verra une fois qu’on sera descendus. Allez, on y va !
- Quoi, on descends, là maintenant tout de suite ?
- Quoi, tu voulais faire du tourisme ?
- Un peu, oui.
- Tu auras tout le loisir d’en faire dans les mines. EN ROUTE !
Le petit groupe envoyé par Kalkosa prit la direction de la mine. Au moment ou ils partaient, Falwe et Darius revinrent. Un autre inconnu fut plus rapide qu’eux, et vous aborda.
- Célestin ? 
-Oui, c’est moi. 
- On a du boulot pour toi.
- ah, parfait.
Vous jetez un œil derrière vous. La troupe d’espion est sur le point de disparaître dans la foule.
« Est-ce que je leur en parle, ou pas ? Est-ce qu’on les arrêtes ? ».
Qu’est-ce que Célestin devrai faire de cette information ?
1) La garder pour lui, et la communiquer en temps voulu
2) Prévenir Falwe et Darius
3) Les poursuivre
4) le révéler au roi lors de l’anniversaire de la quête. ( Ce qui implique que vous en parliez aux autres)
Toastez pour définir quel sera le job de Célestin pendant les deux prochains mois :
0 :
1:
2:
3:
4:
5:
6:
7:
8:
9:
Partie 8a
4 et 8
« Bon, je vais leur en parler. » Puis, vous adressant à l’inconnu :
- C’est quel boulot du coup ?
- On va vous prendre à l’académie des Armes.
- Et j’y ferais quoi ? Récurage de chiottes, vaisselle, lessive ?
- Aha, non, rassurez-vous. Le Grand Maître a décidé de vous prendre sous son aile les deux mois qui suivent. Quand vous avez parlé de l’anniversaire de la quête, on s’est tous douté que vous vouliez descendre dans les mines. Vous êtes bien brave d’ailleurs, pour faire ça.
- Aha, oui. Ça a dut leur faire quelque chose.
- Effectivement. Mais vous n’y allez pas seul, n’est-ce pas ?
- Non, j’ai des compagnons de route.
Vous désigniez Falwe et Darius, qui venaient d’arriver dans la conversation.
- Bonsoir.
- Bonsoir braves gens. Vous êtes les compagnons de route de Célestin ?
- Oui.
- Et vous, vous êtes ?
-Oh, un simple messager. Célestin est désormais l’apprenti du Maître de l’académie des Armes de la ville.
-oho, Célestin, le coup de bol ! J’aurais bien aimé être l’apprenti de ce bonhomme.
- Tu le connais ?
- Oui. J’aurais d’ailleurs quelques mots à lui dire.
- Vous pouvez venir, je pense qu’il ne vous refusera pas à l’entrée.
- Et sinon, vous deux, vous avez trouvé de quoi faire ?
- Non, pas encore, mais si je peux aussi crécher à l’académie, je ne dirais pas non.
- ça, en revanche, je doute que le Maître ne vous le permette.
- Bah, je me débrouillerais, s’il me refuse.
- Et toi Falwe ?
- J’ai fait le tour des commerces de la ville. On m’a proposé un poste de danseuse au cabaret. 
- Aha, et alors ? 
- Enfin, je ne suis pas de cette espèce là ! J’ai refusé bien sûr ! J’ai trouvé un petit emploi à la bibliothèque aristocratique, dans la haute-ville.
« Ah, c’est vrai que j’aurais pu aller chercher dans la haute-ville. Enfin, je suis pris sous la houlette du Maître d’armes, je vais pas me plaindre. »
- Faudrait que j’y fasse un tour demain.
- Après un bain, oui pourquoi pas.
-Bien. Célestin, ainsi que vous, monsieur ?
- Darius.
- Alors, Célestin et Darius, suivez moi donc à l’académie.
- Attendez, un instant, je dois parler à mes coéquipiers, en privé. 
- Pas de souci.
Vous vous éloignez du messager, et vous rapprochez de vos compagnons.
- Qu’est-ce que tu as de si important à nous dire, Célestin ?
- Et bien voilà. Je vous attendais sur la fontaine, et j’ai laissé mes oreilles traîner.
- Et qu’as tu entendu d’intéressant ?
- Il y a un autre groupe qui part faire la quête.
- Et voilà ! C’était sûr !
- Attends, j’ai pas fini. Ils font pas vraiment la quête.
- Comment ça ?
- Ils sont envoyé par un autre pays pour y chercher des « armes potentielles ».
- Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir là-dessous ?
- Qui les a envoyé ?
- Un pays qui commence en kal quelque chose. Il est en guerre avec un autre pays, Marine je crois.
- Kalkosa et Marinea ?
- C’est ça !
Vos deux compagnons restèrent silencieux pendant un moment, affichant des mines de déterrés.
- Ben, qu’est-ce qu’il y a de si terrible ?
- Kalkosa et Marinea sont deux îles majeures en guerre depuis plusieurs siècles, pour un poignée d’autres îles, situé entre les deux pays.
- Ils ont toujours étés à peu près à égalité en terme d’armement. Mais ils sont bien au-delà, bien plus avancé que tout le reste du monde. Ils ont des armes cauchemardesques !
- On dit qu’ils peuvent faire exploser un soleil sur leurs ennemis.
- Et dieu sais comment, ils ont détruit toutes les armés qui ont voulu les déranger dans leur querelles. 
- On ne dérange pas deux lions qui se battent.
- Ah, ouais, c-c’est super ça !
- Tu en sais plus sur eux ? À quoi ils ressemblaient, quels étaient leurs noms ?
- De quoi, ou qui ont-ils parlé ?
- Leur cheffe était une femme, grande, blonde, un nom en kal, aussi.
- Je vois pas qui c’est.
- J’ai bien peur qu’il s’agisse de Kalara, à la montagne de crânes.
- Connais pas, mais c’est pas rassurant.
- Elle a pour habitude de garder le crâne de tout les hommes de toutes les armées qu’elle a défaite. Il paraît qu’elle en aurait tout une montagne.
- à elle seule les armées ?
- Non, heureusement, mais c’est une grande stratège militaire, et une excellente combattante. Qui était avec elle ?
- Une femme loup et un orc bleu.
- Elle sait bien s’entourer. Et que viennent-t-ils chercher ?
- Ils on parlé d’un type, Tossir je crois, et ils allaient chercher un œuf. De quoi je sais pas, mais apparemment Tossir n’avais tué que la femelle.
- Il avait tué quoi Tossir ?
- Oh non. Si c’est vrai …
- Q-quoi ? C-c’est quoi q-qu’il a tué ?
- Un dragon. Le dernier dragon. Sauf que s’il y a un œuf, il pourront repartir de plus belle, et les efforts de Tossir n’auront servit à rien.
- E-et c’est ça qui nous attends en bas ?
- P-probablement.
- Célestin, tu veux toujours descendre ?
- O-oui, m-mais, ça deviens b-beaucoup plus risqué d’un c-coup.
-Tu l’as dit.
-Bon. On verra une autre fois ce qu’on emporte pour maraver la face de cette dragonne. En attendant, il faut que Célestin voie le Maître. Et moi aussi d’ailleurs.
Partie 8b
Darius et vous revenez vers le messager, après avoir quitté Falwe. Celui-ci vous mena à l’Académie des armes. Un grand bâtiment, fait tout de pierre, une forteresse aux hautes murailles, gardée en permanence par des soldats implacables. Le messagers eu bien du mal à laisser passer Darius. Dans la cour, des élèves s’entraînaient. Ils transpiraient l’honneur, la discipline et le courage. Les armes et armures reflétaient les lueurs naissantes de la lune, quand elles ne scintillaient pas de l’orange des torches présentes dans l’immense cour. Le messager vous conduit dans la tour principale. Après quelques marches d’escaliers, vous vous trouviez devant la porte du bureau du Maître. Le messager toqua et entra. Le Maître était là, assit derrière un simple bureau de bois verni. Derrière lui trônait deux armures, contre les murs se trouvaient des chaises.
- Célestin ! Enchanté, et bienvenue !
-Aha, merci monsieur, enchanté aussi.
- Il faut l’appeller Maître. Vous chuchota le messager.
- Onech …
- Darius …
- Vous vous connaissez ?
- Oui. Et je pense que si Darius est ici, c’est qu’il a des choses importantes à me dire.
- Mais bon sang Darius, tout le monde te connaît ou comment ça se passe ?
- Beaucoup de gens bien placés me connaissent en effet. Je suis effectivement ici pour d’importantes raisons, mais c’est toi Célestin, qui va les lui dire.
- Dire quoi ?
- Ben Kalkosa et Marinea, tout ça …
-Ah, oui.
Vous dévoilez alors au Maître tout ce qu’il s’est passé tout à l’heure à la fontaine.
- Tout ça est grave. Très grave. Je vais devoir en discuter avec Darius, en privé, tu m’en vois désolé Célestin, mais je ne peux t’inclure dans la confidence. Il est bon que tu sache à propos de Kalkosa et Marinea, mais tu ne dois pas en savoir plus. En tout cas, pour l’instant. 
Le Maître tapa dans ses mains. Un autre homme, grand, beau fort et brun, à la mâchoire saillante et carrée entra dans le bureau.
- Célestin, voici Goumar. Goumar, je te présente Célestin. Il compte faire la quête du Roi, et j’ai pour cela décidé qu’il pourrait bénéficier d’un entraînement particulier avant qu’il ne décide de descendre dans les mines, soit au centième anniversaire de la quête.
Immédiatement, vous pouviez lire sur le visage de Goumar un profond respect. 
- J’aimerais que tu lui présente les locaux de l’académie, ainsi que tu évalue son niveau.
- Il a été à bonne école, je lui ai appris ce que je pouvais pendant les quelques jours de voyage.
- Maître, intervint Goumar, si comme je le suppose cet homme est un compagnons de Célestin, n’aurai-t-il pas lui aussi besoin de bénéficier des enseignements de notre Académie ?
- Darius, comme il se nomme est bien un compagnon de Célestin. Néanmoins, il est déjà assez bon à l’épée. Il n’y a pas à s’en faire pour lui.
Goumar salua le Maître, et sorti du bureau. Vous le suivez. Le Maître et Darius attendirent un petit moment avant de reprendre la conversation.
- Je t’en prie, prends une chaise, Darius. 
- J’ai cru que tu ne me l’autoriserais jamais !
- J’aurais pu, mais tu l’aurais prise quand même.
Darius saisi une chaise et la posa en face du chevalier, avant de poser ses pieds sur le bureau.
- à la moindre égratignure, tu me le repaie intégralement. 
- Ne t’en fais pas pour ça, tu connais ma légendaire douceur.
- Effectivement, elle est légendaire pour être inexistante. Enfin. Ce qui se prépare est très grave. As-tu croisé Gilgacheum sur ton chemin ?
- Ce sale gobelin ? Oui, il m’a bien rappelé ce que je lui avait fait. Il a du ! mal à pardonner ce petit-
- En même temps quand on sais ce que tu lui a fait …
- Nan mais c’est bon, c’était qu’un cheval ! Et je l’avais buté, il a rien senti ! 
- C’est bien ça le problème ! Si encore tu l’avais juste tué, mais il a fallu que tu y foute ta verge !
- Mais c’était y’a plus de vingt ans ! Faut passer à autre chose à un moment !
- En attendant, t’as l’air malin avec un rein en moins. 
- Oui ben je sais toujours pas ce qu’il faut que je fasse pour qu’il me le rende.
- T’excuser bon sang ! T’excuser ! 
- Mais il m’a manqué de respect ! Je me défends moi ! 
- Bref, passons. Soupira le maître d’armes.
- Oui, ça ne sert à rien de s’énerver sur ce sujet. On est bloqués dans la même boucle depuis vingt ans, c’est pas demain que ça changera.
- Alors, du coup, à part ça, que t’a-t’il dit ?
- Il va aux nouvelles du seigneur Laink des Terres acides.
- C’était donc ça.
- Il ne t’as rien dit ?
- Ce gobelins reste mystérieux, même pour nous. Ce qu’il se passe, donc, est très grave. S’il y a vraiment un dragon, j’ai peur qu’il devienne la figure de proue de l’armée Kalkosanne. De plus, si cet œuf venait à atterrir dans les mains de Laink …
- Il mettrait en marche son plan de conquête mondiale.
-Oui. Certainement.
- C’est incroyable ça. Le monde est presque partout en paix, et d’un jour à l’autre, on pourrait se retrouver en guerre mondiale. Il faut faire parvenir un message à Gilgacheum, pour le prévenir de la situation avant qu’il n’arrive. Il doit savoir, et vérifier les intentions du seigneur, ainsi que les armements. Discret comme il est, c’est l’idéal que ce soit lui qui s’en charge.
- Oui, c’est l’idéal. Je pense qu’il est parti détruire les armes les plus dérangeantes. Mais dis-moi, comment t’es tu retrouvé fourré avec un … homme comme ce Célestin ? On dirait qu’il sort de chez lui pour la première fois.
- C’est quasiment ça, oui. Il s’est fait viré de chez ses parents, et depuis il cherche à faire la quête du Roi, sur ordre de sa mère.
-Mais pourquoi l’acccompagnes-tu ?
- ça m’aurait fais de la peine de le laisser comme ça, tout seul.
- Et tu es déterminé à y aller ?
- ça, plus le seigneur laink, c’est à nous de résoudre le problème. Tu le savais, que tôt ou tard, nous devrions y aller.
- Oui, je vois. Si tu as décidé qu’il était temps de remplir cette quête, alors soit. Dès que Gilgacheum reviendra de chez Laink, nous descendrons vous prêter main forte.
- ça ne sera pas du luxe, oui.
- Autre chose à ma dire ?
-Non … ah, si. Nous avons croisé un mage noir à Beremor. Il pillait avec l’aide d’une bande de gobelins sauvage.
- Oui, rien d’alarmant jusque là.
- Il utilisait des portails pour se déplacer.
- Des portails ? Mais ça n’est plus du tout à la mode il me semble.
- C’est aussi ce qu’il m’a semblé.
- Bien. Les prochains temps s’annoncent mouvementés. Je suis heureux que vous soyez venus m’apporter toutes ces nouvelles. Darius, nous avons du pain sur la planche.
- Et pas qu’un peu !
Partie 8c
- Et là voici donc la chambre qui sera tienne pour les deux prochains mois. Conclut Goumar.
La chambre était remplie d’un lit, d’une simple armoire, et d’un porte armure. Une petite table siégeait dans un coin, une table devant.
- Bien entendu, si tu veux ajouter des choses de ton appréciation, tu es libre de le faire. Sache juste que nous désirons récupérer le matériel d’origine dans un bon état.
- D’accord, merci.
- Sois dans un quart d’heure dans la salle à manger, pour le souper.
Goumar vous laissa seul.Vous vous posez sur le lit, et commencez à réfléchir.
« En deux mois, ils auront quand même le temps de trouver la faille, et de descendre dedans. Nous aurions du les poursuivre pour les arrêter. D’un autre côté, ils avaient l’air bien plus fort. Rien que la générale aurait pu se faire nous trois toute seule, vu sa réputation. Remarque s’ils n’ont pas de guide, ils risquent de se perdre. Enfin, maintenant que c’est fait, on peut plus revenir en arrière ».
Vous descendiez dans la salle à manger, et y trouvez Goumar installé avec quelques amis. Il vous les présenta. Vous ne reteniez pas leur prénoms, de toute façon, dans deux mois vous ne serez plus là, et dans trois ils vous auront totalement oublié. L’un d’eux se permit tout de même une réflexion.
- Je te trouve bien courageux d’accepter cette quête, Célestin.
- Tu parles, il l’a accepté parce qu’il a rien à perdre ! Peut-être même qu’il a juste rien d’autre à faire. 
- …
- Il n’empêche, c’est très courageux de sa part. 
- Non mais arrêtes de le couver à un moment, t’es pas sa mère non plus. Alors Célestin, pourquoi t’as accepté cette quête ?
- E-et bien, j-j’y ai été quelques peu f-forcé.
- Aha, racontes-nous !
- N-non, ça ira.
- Si tu me dit pas tout, je te démolis les genoux. 
- Ne l’écoutes pas Célestin, c’est un abruti.
- N-non, ne n-nous disputons pas. Je vais tout vous dire.
« Après tout, j’en suis pas à une humiliation près. » Vous décidez donc de tout révéler au blond, qui ne se fait pas prier pour se moquer de vous. Goumar s’emporta, et pris toute la salle à manger pour témoin.
- Qui ? Oui, qui parmi vous aurait accepté la quête d’Argjon ?
La salle resta muette.
- Et bien, Célestin, l’a acceptée. Et oui, c’est peut-être sa mère qui l’a forcé. Oui, il n’a rien a perdre, ni rien d’autre à faire. Peut-être même qu’il ne sais pas vers quoi il se dirige !
- Goumar je te jure que si tu t’arrêtes pas immédiatement je te castre à blanc demain persifla le blond entre ses dents.
- Alors prenez exemple sur Salinius Si vous le voulez ! Moquez-vous ! Mais ça n’est pas pour autant qu’un seul d’entre vous, qui êtes pourtant l’élite de cette ville, n’aura le courage de ne serai-ce que pour passer les portes de la mine d’Iskalladur la scintillante !
La salle à manger fut parcourue d’un murmure sourd avant de rapidement redevenir silencieuse. Goumar, content de son effet revint s’asseoir à la table. Salinius n’avait pas pour autant dit son dernier mot. Il se leva à son tour.
- Descendre dans la mine n’est pas une preuve de courage, ni même de vaillance, ou d’honneur. C’EST DE L’INCONSCIENCE PURE ! 
Il se jeta sur Goumar. Les deux hommes roulèrent au sol, renversant des assiettes, et des coupes de fruit. La salle encourageait les deux combattant, formant très vite un cercle autour d’eux.
« Et voilà, il m’a fait un ennemi ce demi-pensant. Salinius a raison. C’est de la folie cette quête. Et pourtant je suis prêt à y aller."
Le Maître d’armes entra dans la pièce. Aussitôt le combat cessa, et tout le monde retourna nonchalamment à sa place, si ce n’est les deux combattant. 
- Maître, Salinius a perdu l’esprit l’espace d’un instant. Commença Goumar.
- MOI ? MOI J’AI PERDU L’ESPRIT ? S’il en est ainsi, vous en êtes témoins, je partirais moi aussi pour cette quête ! Et rien ne m’arrêteras ! J’arriverais avant toi Célestin ! Si je suis devenu fou pour vous tous, alors j’irais aussi mourir comme un insensé !
Il se tourna vers le Maître, attendant son assentiment. Goumar intervint.
- Tu ne toucheras pas à un cheveux de Célestin tu m’entends ? Je descendrais avec toi, que tu le veuille ou non, et j’empêcherais toute tentative de ta part. 
Goumar leva la tête vers le Maître. Celui-ci pris un moment de réfléxion, laissant toute la salle en attente.
- D’ici deux mois Gilgacheum devrait être de retour. C’est d’accord, à l’unique condition qu’il soit avec nous. S’il n’est pas là, tant pis pour vous.
- Parfait. Un idiot et un inconscient ensemble, ça c’est de la cohésion de groupe !
- N’est-ce pas ? Nous mourrons en beauté.
- Ou comme des clodos.
Les deux mois qui s’ensuivirent furent répétitifs. Le matin vous vous leviez tît le matin, commenciez par un entraînement musculaire, puis preniez le petit déjeuner. Puis, toute la matinée, c’était entraînement aux armes. L’après-midi, les programmes étaient variés. Combat en équipe, à deux, duels, méditations, enseignements divers et variés, comme la lecture et l’écriture, quelques leçons d’étiquette, des leçons de stratégie, les armements militaires, les gros engins de siège, bref, vous ne vous ennuyiez pas. Le soir vous retrouviez vos compagnons à la fontaine. Darius avait fini par trouver un emploi dans une taverne. Il vous arrivait d’aller le taquiner sur son lieu de travail. Falwe vous montra la conception de plus puissants cercles magiques, et vous entraîna à augmenter votre force magique. Elle fit de même avec Darius. On n’était jamais de trop à savoir balancer des boules de feu. Gilgacheum revint, ce qui annonçait le départ, avec vous, de Salinius et Goumar. Ils allaient sûrement créer un second groupe, mais tout de même. Enfin, l’anniversaire arriva. Vous retrouviez Falwe et Darius à la fontaine, mais le matin cette fois-ci.
Partie 8d
- Comment allez-vous, vous deux ?
- Bien et toi ? Tu t’es bien endurci à ce que je vois.
- Aha, oui. Et toi Darius ? 
- On ne peut mieux. Je vais enfin pouvoir reprendre ma vie normale.
- Bien. Nous devons nous inscrire avant midi au palais royal, pour la quête.
Votre petite troupe se dirigea alors vers la haute-ville. Les maisons y étaient distinctement plus riches et belles que celles de la basse-ville. Ça devait être des propriétés de marchands, médecins, docteur, ou conseiller du roi.
-Exceptionnellement, à l’anniversaire de la quête, les marchands sont autorisés à poser leurs étals devant le palais royal. C’est toujours très touristique à cette période de l’année. Expliqua Falwe.
- Oui, j’ai remarqué ça. Se plaint Darius.
Un petit bonhomme, posté derrière un pupitre, au bas des marches du palais, entouré de deux gardes plus grands que lui attendait.
- C’est là.
- Allons-y.
Vous vous marchez en direction du petit homme, qui, à mesure que vous approchiez, ouvrait des yeux de plus en plus grands.
- V-v-vous v-venez p-p-p-pour la q-qq-quête ? 
- Et bien oui, mon brave.
- Je ne vois pas ou est le problème.
-B-bien, je vais avoir b-besoin de vos n-noms, s’il vous plaît.
- Darius, fils de Jarius.
- A-ah bon ? Vous faites plus jeune q-que votre âge alors. 
- Aha, on me le dit souvent.
- Falwe Kessendel.
- Falwe tout court ? 
- Vous voulez vraiment tout le prénom ?
- O-Oui, c’est nécessaire, c’est la procédure, madame. 
Après de nombreux essais et corrections, c’était à votre tour.
- Célestin.
- Célestin comment ?
- … Je sais pas, j’ai jamais connu mon nom de famille. 
- Aha, t-tant pis alors. Bon, ben, vous pouvez entrer d-d-dd-dans le palais. Je court prévenir le roi. 
- UN INSTANT ! Fit une voix derrière vous.
Votre groupe ainsi que le petit homme vous retournèrent. Salinius, Goumar, Gilgacheum, et le Maître de l’académie se tenaient là. Le petit homme revint à son pupitre.
-C-c-ccc-c’est p-p-p-pour l-l-la quête ?
- Oui.
Le petit homme s’évanouit. En cent ans, personne ne s’était porté volontaire, et voilà qu’aujourd’hui, deux groupes se portaient volontaire. Il lui fallu u certain temps pour se remettre de ses émotions, et noter les noms des participants. Il vous invita tous à entrer dans le palais. Vous fûtes escortés jusqu’à une antichambre. Au bout de quelques minutes, une servante se présenta.
- Messieurs et Madame, je vous prie d’excuser cette attente. Le Roi a été prévenu de votre présence, et a tenu, pour l’occasion, à réunir les nobles, les bourgeois les aristocrates, ainsi que les chevaliers, mages et autres personnages importants. Vous allez dès à présent, dès que vous serez prêts, vous présenter devant le roi. Une fois devant le trône, vous poserez genoux à terre, et ne vous relèverais que lorsqu’il vous l’autorisera. Et de manière générale, vous obéirez à ses injonctions. 
- Bon, les enfants, il s’agirait de faire une bonne entrée. Je prendrais la tête derrière moi, vous formerez les deux groupes, un devant et les deux autres derrière. Chez nous, c’est Gilgacheum qui prendra la tête, pour éviter la bataille d’égo entre les deux autres. Et chez vous ?
- Je pense que Célestin devrait prendre la tête.
- Je suis aussi de cet avis.
Vous vous mettez en position. Avant que les portes ne s’ouvrent, vous faites une confidence à vos compagnons.
- Je pense que c’est une bonne idée de révéler au roi tout ce qu’on sais à propos de Kalkosa.
- Je n’en suis pas si sûre.
- C’est une mauvaise idée effectivement.
- Mais la plus sûre pour éviter le conflit. Célestin, tu t’en chargeras. Attention, les portes s’ouvrent.
Partie 8e
Dans un bruit immense, les portes de bois de sapin révèlent une longue pièce de marbre bleu. Au fond, sur un trône d’or, siège le monarque. Vous avancez sur un tapis rouge, bordé d’or. Des gardes postés à intervalle régulier maintiennent une foule de personnages aussi haut en couleurs que distingués, vous applaudissant. Dans cette foule plonge d’énormes poteaux d’un blanc immaculé, soutenant de pharaoniques arcades. La pièce est illuminée par des vitraux immenses, filtrant la lumière de leurs aplats de couleurs. Vous arrivez aux pieds des marches. Le Maître d’armes s’arrête et pose un pieds à terre, le regard vers le sol. Les applaudissements cessent progressivement. Vous l’imitez tous. Vous sentez le poids du regard du souverain passer sur chacune des personnes des deux groupes d’aventuriers. Il porte la charge des années, et d’un héritage périclitant par-delà la mort, par-delà le temps. Enfin, le roi se décide à briser le pesant silence.
- Levez-vous, braves aventuriers.
Vous vous levez, et pour la première fois, voyez le visage, et le sourire du monarque. Il est quelques peu dégarni, enveloppé d’une hermine et d’un manteau rouge.
- Voyez-là, les beaux aventuriers que voilà. Savez-vous au moins au-devant de quoi vous allez ? 
Vous acquiescez, machinalement. Le regard rapide du souverain se pose sur vous.
- Cent ans. Cent ans que cette quête existe ! Du haut de mes bientôt 70 ans, je suis avec. Et voilà que pour l’anniversaire, arrivent à point nommé deux groupes de volontaires.
Le Roi descendis les marches, pour mieux vous observer. À côté du trône, vous distinguez à nouveau un ombre similaire à celle de Beremor.
- Mon bien-aimé Roi, ne serait-il pas plus prudent d’envoyer un seul groupe, plutôt que de les laisser se diviser comme ils le désirent ?
- Bon voyons ! Pour une fois que deux groupes se présentent, en cent ans, nous n’allons pas faire les fines bouches.
Le roi s’approcha de vous, et rajusta votre armure, donnée par l’académie des Armes.
- C’est un mage noir, vous glissa-t-il, il pense m’avoir sous son contrôle, mais il n’en est rien. Toutes les personnes présentes ici dans la foule sont tout aussi au courant de cela. Et toutes savent que cet homme n’a aucun contrôle sur moi. Je le trouve très amusant, c’est un peu mon bouffon en quelque sorte.
Il inspecta vos autres compagnons, leur glissant tour à tour différentes petites phrases. Puis il revint sur le trône.
- Alors, Messieurs et Madame les aventuriers, avant de partir pour Iskalladur, avez-vous quelque dernières paroles ?
Le Maître d’armes prit la parole.
- Oui votre Altesse. Nous avons d’importantes révélations à vous faire. Je laisse Célestin tout vous expliquer.
Alors, vous expliquez encore une fois tout ce que vous savez au sujet de Kalkosa et du groupe d’espions envoyé. Le visage du monarque se renfrogne de manière visible alors que vous continuez vos révélations.
- Effectivement, ce que vous me révélez là est grave. Mais heureusement nous avons tout gravé sur des tablettes d’argiles, de cire, ainsi que sur du papier. Cela sera conservé précieusement. 
Vous voyez trois scribes s’éclipser par une porte dérobée.
- Bien. Êtes vous prêts à partir pour Iskalladur ?
Vous acquiescez tous, d’un geste commun. Le roi descends du trône, et prends la tête du cortège. Soudain, une femme sort un couteau de sa robe, et fonce en direction de Falwe. Sans les réflexes incroyables de Darius, elle serait morte. Le couteau se plante dans les mains de celui-ci, les traversant, les deux. L’assassine est très vite maîtrise par les gardes du palais royal. Vous vous inquiétez du sort de Darius. Celui-ci ne semble pas plus alarmé. Ses mains ne saignent pas abondamment, en revanche, il a l’air de souffrir le martyr. Il se saisit d’un morceau de viande seché, qu’il conserve dans le revers de son manteau, et le dévore d’un coup.
-C’est le meilleur que je puisse faire pour l’instant.
-Falwelfschmirlfdt ! Hurle la femme. Élédileoschmerbiliflugesheim m’a engagé pour te buter ! Ta tête est mise à prix Falwelfschmirlfdt ! 
- Bon, foutez-moi ça au cachot. Ordonna le monarque. Quant à vous, j’ai l’intuition que vos ennuis de désertions ne passerons pas les portes des mines.
Falwe afficha un air étonnée.
- Une générale elfe qui déserte, même en temps de paix, ça se sait. Aller, en route.
Dehors, un cortège vous attendais. Deux gardes à cheval prirent la tête. Le roi suivait. Derrière lui, précédé par deux autres gardes à cheval, une carriole richement décoré pour emmener les volontaires. Enfin, deux autres gardes à cheval fermaient la marche. Derrière suivaient les bourgeois, aristocrates, nobles et autres invités de marque. Enfin, derrière eux, le peuple. Les grouillot. Une trompe résonna au sommet du palais.
- C’est pour quoi ça ? Demandez vous.
- ça ? C’est pour prévenir les nains d’Iskalladur. Répondit le Roi.
Une fois le pont traversé, vous arrivez au pieds des immenses portes de métal de la mine. Les deux geants semblent vous écraser pas leur majesté. Vous descendez du chariot.
- Comme vous êtes deux groupes, j’ai missionné deux guides. Morlyor Et Fourlderoy.
- Morlyor ?
Vous vous retournez, et apercevez le nain qui vous avez conduit jusqu’ici.
- Et oui, c’est moi. Il m’ont filé la carte qui mène à la faille. Je vous y emmène quand vous voulez.
- Je vois que vous vous connaissez déjà. C’est bien. Fourlderoy ira avec l’autre groupe dans ce cas.
- Célestin !
Vous regardez au loin. Sur la rambarde massive du pont, vous voyez une silhouette familière se dessiner.
-M-maman ?
- Je t’aime mon petiot ! 
- Moi aussi maman ! Moi aussi ! 
Le roi se retourne vers vous, attendris.
- Aller ! Plongez dans les profondeurs des mines d’Iskalladur, explorez ce nouveau niveau, et ne ressortez que lorsque vous aurez une preuve !
Sous les applaudissement et les hourra, vous descendez vers ce qui pourrait être la mort, la fin de votre pitoyable existence, ou, qui sait, pire encore. Une fois hors de porté de voix, Salinius vous provoque.
- Celestin ! Nous arriverons avant toi ! Nous serons les premier, et je sortirais d’ici vainqueur ! Aller, ne traînons pas, et filons en avant.
- Ne serait-il pas plus sage de rester ensemble tant que nous le pouvons ? Proposa Darius.
-Effectivement, mais j’ai bien peur que l’égo de nos jeunes hommes ne le permette pas.
-Ah ça non ! Si nous restons ensemble, je risque de le tuer de mes mains.
- Et je serais là pour t’en empêcher. Intrevint Goumar.
- Célestin, c’est à toi de décider.
Qu’allez-vous décider pour cette descente dans les mines ?
A) Rester ensemble 1
B) Se séparer 4
Partie9a
B, se séparer.
- Je pense qu’il est mieux que l’on se sépare. J’ai pas envie que ce taré m’explose la tête.
- ça arrivera, de toute manière si tu te trouve à nouveau sur mon chemin.
- On aurait pu former un bon groupe tous ensemble. Bah, avec un peu de chance, on pourra quand même vous être utile.
- C’est perturbant que tout un groupe se voit obligé de suivre la volonté d’une aussi puérile rivalité. Enfin, je pense qu’il est mieux de faire ainsi.
- Aller, à plus.
- Prenez garde sur votre route.
Vous voyez l’autre groupe s’éloigner, prenant un autre chemin. Vous vous retournez alors vers votre guide, Morlyor.
- Alors, ou allons-nous ?
- ça dépend. Vous voulez vous arrêter pour prendre des vivres ou pas ?
- Oui, c’est mieux.
- Mais, combien de temps la descente risque-t-elle de nous prendre ?
- Au total ? Je ne sais pas. Jusqu’au cavernes mouvantes, un peu plus d’une journée de marche si tout se passe bien. 
Attentif comme vous l’êtes, vous aviez remarqué l’existence d’un complexe ferroviaire parcourant toutes les galeries.
- On pourrait prendre les rails, sinon, non ?
-Ouhlà, non. Les wagon mettent environ deux fois plus de temps à arriver à destination qu’un simple piéton. 
- Pourquoi çà ?
- D’abord parce que ce système ne passe que dans les galeries qui sont suffisamment grande pour le permettre, donc pas les multiples petits raccourcis qu’on va prendre, et ensuite parce que les wagon doivent être tirés par un cheval, ou poussé par des hommes.
- Oui, donc on va pas réquisitionner un cheval, quand on peut faire le voyage à pieds.
- Mais, intervint Falwe, les nains ne construisent-ils pas d’immenses puits permettant une descente verticale rapide ?
- Une descente verticale rapide, ça s’appelle la mort. Ironisa le nain.
- oh, ben oui, nan mais c’est bon, vous voyez de quoi je parle.
- Oui, et ici on en a pas.
- Pourquoi donc ?
- D’abord parce que ça coûte une fortune à installer, ça se rentabilise mal, et c’est parfait pour des exploitations ou les minerais sont concentrés. Et à Iskalladur, on a ni le budget, ni la concentration en minerais.
- Comment ça pas le budget ?
- Rien que pour les infrastructure déjà existante, les salaire, le matériel, et la bouffe, on est parfois serrés. Le budget minier représente la presque totalité des finances du roi. Et Iskalladur, à elle seule en concentre un tiers. 
- Mais c’est énorme ! Et la concentration de minerais ? Vous en sortez pourtant des tonnes ?
- Parce qu’en réalité, cette mine s’étend sur toute la vallée de Berggott, et des villages alentours. Quand on dit que c’est la plus grande mine du monde, c’est pas pour rien !
- C’est aussi la plus ancienne, à ce qu’on dit.
- C’est en tout cas la première à être cité dans des écrits nains remontant à plus de six millénaires.
- Ah oui, c’est pas exagéré.
- Bon, donc, un petit arrêt pour chercher des vivres, et d’autres bibelots ?
- C’est ça.
- C’est parti, suivez moi !
Le nain prit la tête de l’expédition. Curieux, vous décidiez de jeter un œil aux cartes qu’il tenait dans ses mains. Un immense réseau de galeries, repassées dans toutes les couleurs possibles et imaginables s’étalaient sur des papiers qui, dépliés, devait être plus grand que votre maison.
- à oui, ça en fait des galeries .
- Et encore, régulièrement on en oublie, ce qui fait qu’on les redécouvre.
- C’est quoi ça ? Interrogea Darius.
Morlyor lui expliqua alors comment étaient annotés les cartes, comment les comprendre, bref, ce qu’il savait. Vous décidiez d’enfin tenter une approche plus osée avec Falwe. Après tout, elle vous faisait de l’effet la Générale.
- Falwe ?
- Oui ?
- Tu sais, que tu es la première Elfe que je vois de ma vie ?
- De ta vie ? Enfin, nous ne courons pas les rues, certes, mais tout de même, qu’a tu fais tout ce temps pour que ce soit la première fois ?
- Et bien, j’ai aidé mes parents au champs, et mon patelin est un peu paumé. Ça m’étonne même qu’autant de gens s’y soient arrêté le soir ou on est partis ensemble.
- Je vois. Ça n’est pas grave, tu sais, il y a une première fois à tout. Si tu veux que je t’apprenne ce que je sais sur nous, les elfes, demandes.
- Est-ce que c’est vrai que vous êtes immortels ?
- Non, nous ne sommes pas immortels. Enfin, il faudrait préciser ta question. Et-ce que l’on peut mourir de vieillesse, ou de blessures ?
- Heu, les deux ?
- Ah, dans ce cas, oui, nous somme immortels, nous ne mourrons pas de vieillesse. En revanche, nous pouvons mourir sous les blessures.
- Je vois.
- Il y a aussi, une troisième possibilité pour un elfe de mourir.
- Comment ?
- L’amour d’un mortel.
- C’est à dire ?
- Si un elfe consomme un mariage, ou a une simple relation intime avec un mortel, l’elfe devient alors lui aussi mortel.
- Ah. Et as-tu trouvé quelqu’un pour qui tu perdrais ton immortalité ?
- Hihi, non, pas encore. Et c’est pas prêt d’arriver, j’y tiens à mon immortalité. C’est ce qui me permet de faire des trucs insensés comme cette quête.
- Aha, oui, je comprends, tu y tiens.
- il y a autre chose que tu voulais savoir ?
Machinalement vous continuez à lui poser des questions, sans vraiment en écouter les réponses. Vous êtes pour le coup, bien déçu. Vous préférez observer l’agencement de la mine. 
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- Auteur
- Exumoremdpperdu
- Date de création
- 17 septembre 2022 à 14:14:48
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