[CELESTIN] Maman vous envoie à l'aventure.
Partie 9b
Vous évoluez apparemment dans une galerie principale. Deux lignes de rail passent au milieu de a galerie, aiguillant dans d’autres galeries, par-ci, par-là.
Sur le bords, se trouvent de longs et larges pontons de bois, ou passent quantités de mineurs,
mais ou se trouvent aussi les aiguilleurs.
Après deux bonnes heures de marche, vous arrivez à une espèce de cité souterraine.
- Voilà, c’est là. Le marché souterrain. Achetez-y ce dont vous avez besoin, le prochain arrêt est Mézdierazel, la capitale souterraine.
Vous déambluez dans les allées. Bijoux, pierre, métaux, mais aussi armes, outils, vêtements, tapissent les étals.
- Et bien, on a de quoi faire. Mais au fait, on a combien au total ?
- C’est vrai ça, de combien disposons-nous ?
Vous vous rassemblez. Falwe et Darius sortent leur bourses.
- Avec tout ce que j’ai économisé ces mois-ci, j’ai à peu près cent vingts pièces d’argents.
- Et bien, ça paye bien les bibliothèques royales ! Pour ma part, j’en ai pour un peu plus de la moitié, quatre-vingts pièces d’argents.
- Et toi Célestin ? Tu était à l’académie d’armes, c’est dommage que tu n’ai rien pu gagner.
- Aha, c’est mal connaître ce gredin d’Onech. Il a sûrement du lui filer quelques sous, n’est-ce pas Célestin ?
- O-oui, effectivement, mais j’ai pas osé l’ouvrir tant qu’il était avec nous.
Vous détachez la bourse de votre ceinture, et l’ouvrez, fébrile.
- Dix pièces d’or ? Il n’y est pas allé de main morte ! C’est une partie de sa fortune personnelle, je ne vois que ça.
- ça nous fait une belle fortune. Une pièce d’or fait mille pièces de d’argent. Et une pièce d’argent fait mille pièce de bronze.
- Je propose qu’on commence par le plus important, la bouffe ! Déclara Morlyor.
Pour une centaine de pièces de bronze, le nain vous trouve de quoi vous nourrir tout les quatre pour trois jours.
- Avec ça on est parés pour aller jusqu’à Mezdiérazel. !
- J’aimerais tout de même voir ce qu’il y a d’intéressant chez un ou deux marchands.
- J’aurais aussi quelques petites choses à acheter.
- Je vous accompagne Madame. Oublions notre querelle passée.
- Je vais avec toi Célestin. Ou voudrais-tu aller ?
A ) l’armurier.
B ) le mage.
C ) le bijoutier
D ) l’apothicaire
B ) le mage.
- J’aurais bien envie de me prendre un petit objet magique, chez le mage là-bas.
Vous vous approchez de l’étal. Il est divisé en trois catégories. Les objets enchantés, les sorts, et les formules magiques.
- Alors, qu’est-ce que ça sera ? Demande le mage tenant l’étal.
- Je cherche un objet pour compléter mon style de combat.
- Du quoi disposez-vous mon brave ?
- Hmmm, je vois. Je peux vous proposer un bouclier magique de glace. C’est une simple pierre enchantée, permettant de déployer un champ de protection particulièrement froid.
- Sinon, si vous êtes plutôt branché attaque, je peux vous proposer ce livre d’invocations pour les débutants.
- Je pourrais invoquer quoi avec ?
- Oh, des trucs de base. Du petit animal, des plantes basiques, globalement, des trucs vivants.
- Sinon, j’ai d’autres petits objets magiques, comme des coquille de téléportation, très à la mode en ce moment, des amulettes de protection, ou encore des yeux passes-muraille, permettant de voir à travers les murs.
- Les bestioles invoqués, elles m’obéissent ?
-Ah oui, mais elles ne survivent qu’une vingtaine de minutes. Après elle disparaissent. Et non, vous ne pouvez pas les manger, elle disparaissent même une fois mortes.
- Et à part le livre et le bouclier, qu’est-ce que vous pouvez me proposer ?
- Aha, vous êtes intéressé par les plus rares marchandises à ce que je vois.
Le mage releva une nappe, et découvrit une cage.
- Ce sont des chiens sombres. Descendant des loups des ténèbres, des créatures vivants dans les cavernes sombres.
- Et qu’est-ce qu’ils ont de magique ?
- Ils brillent dans le noir, et peuvent voir dans le noir.
- Bon Célestin, je vais aussi acheter un petit truc. Peut-être des coquilles ou des amulettes.
C’était un inconnu, enveloppé dans un manteau bleu bordé d’or. Vous aviez déjà vu cet uniforme. Un marchand Asmanais.
- Darius, c’est vraiment toi ?
- Mais tout le monde t ‘as cru mort !
- Et pourtant je suis bien vivant.
- Alors, comment se porte la mariée depuis le temps ?
- Et bien, son père a eu raison de l’union, et s’est envolé avec elle sur leur île pourrie, et je ne les ait plus jamais revu depuis.
- C’est incroyable ! Sa lance t’avais pourtant transpercé de part en part à plusieurs reprises !
- Et bien tu vois, les dieux ont étés généreux avec moi.
- Incroyable ! Quand je raconterais ça aux autres ! T’as pas pris une seule ride en plus !
- Aha, que veux-tu, je me conserve bien.
- Aha, aller, à plus, profite bien de ta vie, et tâche de ne pas la perdre !
Le marchand Asmanais s’éloigna, empruntant le chemin vers la surface.
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d - Mais bordel, mais détachez-moi bandes de tarés !
d - C'est l'ami de ce Célestin. Il pourrait nous être utile.
d - Oui, en le tuant, nous pousserons ce jeune apprentis vers les ténèbres.
d - Bien, très bien. Mais nous ne savons toujours pas ou est Célestin, ni ce qu'il fait.
d - Il faudrait peut-être lui demander.
d - Oui. hé toi, ou est Célestin ?
- Je comprends rien quand vous parlez comme ça, ça sert à rien.
d - Ah, oui, pardon, c'est un réflexe. je disais : Ou est Célestin ?
- Pourquoi vous voulez savoir ça ? Vous lui voulez du mal ?
- Dis-nous simplement ou il est, et aucun mal ne te sera fait.
- Vous savez, c’est pas parce que je le plume aux dés que c’est pas un ami. Vous lui voulez quoi ?
d - Donne lui une raison bidon, sinon on en tirera rien.
d - Peu importe, on s'en fout.
- Nous ne lui voulons aucun mal, bien au contraire.
- La dernière fois que je l’ai vu, il partait faire la quête d’Argjon. Il a dut partir pour Beremor après. Enfin, maintenant, il doit être depuis belle lurette à Berggott.
d - je l'ai croisé à Beremor pendant un pillage de routine, il y a effectivement un peu plus de deux mois.
d - Alors nous n'avons plus qu'à chercher à Iskalladur.
- Bordel Célestin, si tu m’entends fait gaffe à toi.
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- Bon aller Célestin, décide toi, le chien, le livre ou le bouclier.
- Rah, moi aussi. Je ne sais pas quoi prendre.
- Eh oui, les yeux passe murailles, les coquilles, ou les amulettes ?
Qu’est-ce que Célestin et Darius devraient prendre ?
A) Le chien -2 pièces d’or
B) le bouclier -1 pièce d’or
C) le livre - 500 pièces d’argent
1) les coquilles. Vous vous téléportez à l’endroit ou elle se cassent l’idéal étant de les jeter. -10 pièces d’argent pour 5 coquilles.
2) Les yeux passe muraille, permettent de voir au travers des murs, dans un rayon de 10 mètres -20 pièces d’argent
3) les amulettes, offrent une protection magique -5 pièces d’argent.
Partie 11
C et 3
- Je vais éviter de trop dépenser. Je vais vous prendre le livre de formules magiques.
- Je prendrais les amulettes, s’il vous plaît.
- Je prends tout sur la pièce d’or, et vous vous remboursez entre vous ?
Vous acquiescez. Darius vous tend ses 5 pièces d’argents, et le marchands les 495 autres.
- Ah, vous avez trouvé quelque chose ?
- Oui. Un livre de formules magiques pour moi, ainsi que quelques petites amulettes pour Darius.
Le combattant enfila les amulettes autour de son cou.
- Tu en a aussi pris une pour toi ? Demanda Morlyor.
C’était la fameuse pierre que vous aviez dérobé au gobelin en secourant Verna, à Beremor.
- Non, c’est un simple pierre que j’ai piqué à un gobelin, à Beremor.
- Qu’est-ce que c’est comme pierre ? Montre la moi.
Vous décrochez la pierre de votre cou, et la tendez au nain.
- Elle est bien belle, bien taillée, comme un œuf. Ça m’a l’air d’être une pierre assez basique. Un genre de gros quartz. Ce qui m’étonne, c’est sa pureté. Pour un peu, on penserait que c’est du verre. Rien de bien particulier.
- Il y a écrit dessus quelque chose, je me souviens plus très bien.
Le nain regarda la pierre de plus près.
- Lorsque l’oeuf aura éclot, le monde sera clos. Qu’est-ce que ça veut dire ?
- Avec un peu de chance, c’est en rapport avec notre quête.
- Si ça l’est, ça n’annonce rien de bon.
- On ferait mieux de demander à une personne compétente ce que c’est.
Vous retournez voir le mage, et demandez son expertise.
- Je vous dit ce que c’est pour une pièce d’argent.
- Tenez. Avança Falwe. Dites-nous tout.
- C’est une amulette de localisation foirée. Ça arrive, c’est pas un sort facile à lancer, encore moins à foutre sur un objet comme ça. Vous avez des gens qui vous poursuivent ?
- Ben voilà. Au moins vous pouvez vous rassurer en vous disant qu’ils savent pas ou vous êtes.
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d - Maîtres, puis-je le relâcher maintenant qu’il ne nous est de plus aucune utilité ? Cela fait plusieurs jours que nous le trimballons comme ça.
« Bon, on est dans une sorte d’armurerie. Si j’arrive à choper en douce ne serai-ce qu’un couteau, je peux en planter un ou deux avant de me faire descendre. Ils toucheront pas à Célestin ces ahurax. »
d - Si tu avais réussi ton enchantement de localisation, nous n’en serions pas là.
Discrètement, Jean parvint à attraper un couteau pendant que les mages noirs se querellaient. Leur jeune apprenti ouvrit un nouveau portail, et s’approcha de Jean, qui en profita pour lui planter sa lame dans le flanc.
- Aaahahaharggh ça fait mal, taré !
- Prends-ça ! Et je vais faire pareil avec vous deux !
Les deux autre mages noirs se regardèrent, perplexes.
D - Il est complètement con, ou c’est juste moi ?
D - Je crois qu’il n’a simplement pas idée de notre puissance.
D - Une petite démonstration sera plus parlante.
L’un des deux maitres, leva la main, et d’un simple geste du doigt désarma Jean. Puis, il ouvrit un portail devant lui, et y enfonça le couteau.
Jean vit le couteau lui ressortir par le ventre. Il s’effondra.
- Ne t’avise plus de tenter quoi que ce soit. Soit tranquille. Nous ne te tuerons pas maintenant. Tu servira encore notre projet.
L’un des mages lança un sort de soin sur les deux blessés.
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- Il vaudrais mieux jeter cette pierre, même si elle n’a aucun effet pour l’instant.
- Bon aller, là, on a encore de la route à faire, avant d’arriver au point de passage entre les galeries banales et les galeries mouvantes.
- Oui, c’est là que ça commencera à devenir vraiment compliqué.
- Qu’est-ce que vous en extrayez de ces galeries ? Demandez-vous curieux.
- Principalement de l’argile. On y trouve aussi quelques métaux, comme du fer, mais ça n’est pas abondant. La vraie richesse de ce niveau, c’est ses vers géants. Ils remuent la terre, qui rend ainsi les galeries sujettes à de nombreux changements.
- Aha, si. Enfin non, pas vraiment. Plutôt un déchet. Il arrive que des cailloux se glissent sous la peau du vers, et l’irrite. Dans certains cas, il va produire des fluides, qui vont se solidifier petit à petit, et se mélanger parfois avec du sang. Ça donne, quand l’animal parvient à le rejeter, un genre de perle, marbrée de rouge-brun, et de blanc. C’est assez prisé, mais pas si précieux.
Vous continuez votre route, jusqu’à l’auberge du premier pont, celle qui fait le passage entre les deux niveau des cavernes.
C’est un grand endroit, très fréquenté. Presque un microcosme. Sur le seuil de la porte, vous voyez, une femme barrant le passage par son tour de taille.
- Aller, dépêchez vous, je ferme bientôt, j’ai sommeil lô.
- C’est vrai que comme on est dans des cavernes, on ne voit pas le temps passer.
- C’est pour ço, faut faire attention Le manque de sommeil ça fait grossir. Aller rentrez lô, j’ai encore quelques chambres de libre.
Vous prenez quelques chambre à l’étage, pour ce qui vous paraît une fortune par rapport aux prix que vous avez connus auparavant.
Vous dormirez dans la même chambre que Morlyor et Darius. Darius avait bien essayé de négocier une petite place aux côtés de Falwe, mais celle-ci refusa.
L’auberge dormais désormais à poings serrés. Vous aviez faim, et avez décidé de vous faire une petit gueuleton nocturne. Vous descendez à pas de loups l’escalier en bois. Vous trouvez rapidement la cuisine.
Peu après, vous entendez des pas. La patronne. Elle discute avec des arrivés de dernière minute. Ils montent à l’étage. Vous reprenez votre repas, tranquille. Vous entendez des bruits sourds de lutte, provenant de la chambre de Falwe. Vous vous précipitez vers la porte, pour remonter à l’étage, et tombez nez-à-nez avec la patronne.
- Qu’esse vous faite lô, vous ?
- H-hee-heeu, je voudrais porter secours à mon amie.
- Votre amie ? L’elfe lô ? C’est une fugitive, ils m’ont dit qu’ils allaient l’emmener.
- O-oui, mais je dois l’aider …
- Brrooouuh, j’aime pas ça là, c’est quoi ça ? On pique dans le garde-manger en douce ?
Vous voyez deux autres homme entrer dans l’auberge.
- Bonsoir madame. On m’a dit qu’il y avait quelques visiteurs chargés d’or. Si vous pouviez avoir l’obligeance de nous montrer ou ils dorment, nous vous laisserons peut-être en vie.
Au même moment, vous entendez des pas descendre. Deux homme emportent Falwe. Les deux pillards , sur le pas de porte, leur bloque le passage.
- Ben tiens, qui voilà. Comme on se retrouve !
Les deux bandes semblent ennemies. Vous jetez un coup d’oeil à l’étage, par la grande salle centrale, et voyez Morlyor et Darius descendre bruyamment.
- Laissez-nous passer bandes de tarés !
- Vous allez tout me repayer, çô, vous le savez, hein ?
A) Tenter de s’allier aux deux types sur le pas de porte pour récupérer Falwe.
B) Aider Darius et Moryor, avec le premier objet trouvé.
C) remonter chercher votre épée et votre livre
Partie 12
c) Chercher votre épée et votre livre à l’étage.
- Bon, alors, ça fait combien tout ça lô ?
Vous décidez de cherchez vos affaires, à l’étage. De toutes vos forces, vous poussez dans les bourrelets de la patronne, qui tombe et roule sur elle-même.
- Aaaaaahhh, ça va se payer cher çô !
Les trois duos se regardent en chien de faïence.
Lorsqu’ils vous voient monter à l’étage, les deux kidnappeur décident d’accélérer les choses.
- Zarma, regarde ça ! Y’en a un troisième qui va nous débarquer dans le dos !
Vous entrez dans votre chambre. En bas, la bagarre viens d’éclater. Vous entendez des sorts êtres lancée, des épées s’entrechoquer, des cris et des râles, des meubles lancés. Vous attrapez votre épée, ainsi que le livre.
« Est-ce que je prends l’armure ? Si on doit les poursuivre, ça me ralentirais. D’un autre côté, au premier coup d’épée, je perds la tête. » Vous décidez d’enfiler simplement une cottes de mailles.
Vous descendez quatre à quatre les marches de l’escalier.
L’un des deux kidnappeur attrape une table, et la jette sur les deux bandits leur barrant le passage.
Ils emportent Falwe, et s’en vont vers les cavernes mouvantes.
- On les lâche pas ! Faut les poursuivre !
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- ça ne peut plus durer ! C’est la septième fois qu’on descend sans trouver la faille ! On avait deux mois d’avance ! Deux mois !
- Du coup, vous voulez entendre ma proposition ou pas ?
- Justement. Les envoyés du Roi d’Argjon ne devraient plus tarder. Vu que ça fait deux mois. Ils vont très certainement s’arrêter à Mezdiérazel, et s’en servir de base, comme nous.
- Le Roi a du leur donner un guide, voire une carte.
- Je me trimballe pas un guide en plus.
- Il nous suffira de leur voler la carte quand ils atteindront Mézdiérazel.
- Pour une fois c’est pas idiot, ce que tu dis, Zollin.
- Je suis d’accord avec ce plan là.
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Vous poursuivez les deux kidnappeurs dans les galeries. Darius avait eu raison de vous faire courir. Ils étaient rapides et endurants.
- Zarma, ralentis-les, ils nous rattrapent !
L’homme-chat matérialisa un cercle de sort avec sa main, et le remplit. Vous sentez alors toute la caverne vibrer. Vous et Morlyor pressez le pas. Vous entendez, juste derrière vous la terre s’ouvrir, la galerie s’effondrer.
Un vers de terre géant passe dans la galerie de part en part. Darius est resté derrière.
- C’est bon zebi, on y est bientôt !
- Célestin, tu n’aurais pas un petit quelque chose pour les ralentir ?
- Je … je sais pas encore matérialiser des sorts. Par contre je peux jeter un coup d’oeil au bouquin.
Tout en suivant le nain, qui ne quittait pas des yeux les deux kidnappeurs, vous tentiez de lire le livre.
- Alors, chapitre un, les formules de soins.
- ça va nous servir à rien ça ! Trouve autre chose !
- Les formules de défense, non plus …
- Cherche les trucs d’attaque !
- Ah, voilà. Formules d’attaques. Alors, la boule de feu.
Vous déchiffrez les mots de la formule, puis, tentez un premier essai.
- Voulida !
Une flammèche sort du livre, mais s’éteint quelques instants après.
- Dépêche Zebi, ils vont nous cramer les fesses !
Cette fois-ci, la boule de feu part. Elle touche à l’épaule droite l’humain, qui porte Falwe.
Vous entrez dans une galerie qui vous semble anormalement ancienne. Au bout se trouve un petit buisson, coincé entre le mur et le sol.
- Vous êtes coincés, rendez-vous !
Vos deux kidnappeurs sautent dans le fourré, pieds joints, emportant Falwe avec eux.
- Vas-y, suis-nous, pédale ! Lance l’un d’eux avant de disparaître.
Vous vous arrêtez, au bord du buisson. Morlyor écarte les branches. Une rivière, y coule, sur des pavés lisses, à 45 degrés. Des algues glissantes sont accrochés au rochers.
- C’est la rivière souterraine. Je ne savais pas qu’elle passait par là !
- Jusqu’au cavernes créatrices, mais ils peuvent sortir bien avant d’arriver là-bas.
- Il faut les poursuivre, on ne peut pas laissre Falwe seule !
- On ne sais même pas qui sont ces gens !
- Sûrement des mercenaires. Que faisons-nous ?
- Si tu y vas, tu ne pourras plus remonter.
- Il faut qu’on y aille, Morlyor.
- Oui, ben moi je suis en simples vêtements. Je n’ai ni la carte pour nous orienter, ni vivres, ni mon armure. J’ai juste pris ma hache.
- Et Darius derrière est aussi juste avec son épée.
- Qu’est-ce que tu veux faire Célestin ?
A) descendre les confronter seuls
B) Emmener Morlyor avec vous
C) attendre Darius
D) retourner à l’auberge chercher toutes vos affaires
Partie 13
D ) récupérer vos affaires et y aller ensemble.
-Je pense qu’il est préférable qu’on y aille ensemble, et armés. On ne sais pas ce qui nous attends en bas.
- Oui, c’est aussi ce qui me semble le plus sage.
- Même si j’y serais bien allé tout seul …
- Trop tard. Maintenant, on rebrousse chemin, et on retrouve Darius sur le chemin.
- Tu penses être capable de te souvenir du chemin ?
- ça pour sur. Et puis, les cavernes bougent certes, mais pas au point de changer du tout au tout en aussi peu de temps.
Vous rebroussez donc chemin.
- Il a du nous perdre en chemin.
- Darius ! On est là, suis ma voix !
Après quelques instants, vous retrouvez votre fier compagnon de route, tout taché de sang.
- J’ai un peu tranché dans le ver, histoire de me frayer un chemin. J’ai pas cherché à faire propre. Alors, ou sont-ils ?
- On les a perdu de vue dans le courant de la rivière souterraine. Comme on ne sais pas ce qu’il y a là-dessous, Célestin a jugé bon qu’on rentre chercher nos armes avant de faire les idiots.
- j’aurais pu partir en éclaireur …
- Disons que … j’ai de la ressource.
- Sinon, ils y sont toujours les deux autres brigands ?
- Les deux cowboys ? Je sais pas.
« ils voulaient détrousser la patronne. Si on arrive à temps pour les arrêter, peut-être ils pourront nous en dire plus sur les deux qui ont enlevé Falwe. Peut-être même que je pourrais me faire effacer la dette de la bouffe nocturne. »
- Les gars, faut qu’on se grouille. On doit choper les deux types qui sont restés à l’auberge ! Ils pourront nous renseigner.
Vous repartez au pas de course. Vous arrivez devant l’auberge au moment ou les deux pillards en sortent, les bras chargés de bibelots précieux. Vous les coincez, avec l’aide de Morlyor et Darius.
- Semblerait qu’on puisse pas encore décoller.
- Quoi encore ? Ils veulent des tartes les jeunes insolents ?
Après une courte bagarre, vous réussissez à maîtriser les deux brigands, et à les attacher à deux chaises.
- Merci beaucoup pour votre intervention ! Sans vous j’aurais été ruinée.
- Ce n’est rien chère dame. C’est le devoir d’un aventurier.
- Que puis-je faire pour vous remercier ?
La patronne retourne se coucher. Darius entame l’interrogatoire.
- Bon. On va faire simple, qu’est-ce que vous savez des types qui ont enlevés l’elfe ?
- Alors déjà, la moindre des politesse, jeune homme, serait de dire bonjour. Ensuite de vous présenter. Mon nom est Jemmur, et mon acolyte est Praoul.
- C’est pas ce que j’ai demandé. Qu’est-ce que vous savez de ces deux-là ?
- Ah, ça, pas de politesse, pas d’informations.
- Bon. Alors BONSOIR, puisque vous y tenez, et je me nomme Darius,fils de Jarius, si ça vous dit quelque chose, et mes compagnons sont Célestin et Morlyor.
- Ben voilà, quand vous voulez vous pouvez. Pour ce qui est de vos deux empêcheurs de tourner en ronds, oui, nous les connaissons.
- Si vous voulez, il existe deux grandes factions de brigands dans ces souterrains. Nous, et eux. Nous sommes des habitants des cavernes sombres, et remontons parfois les galeries pour faire quelques rapines.
- De l’autre côté, vous avez cette bande de miséreux, qui pillent et volent tout ce qu’il y a de précieux dans ces cavernes, pour le profit de leur cheffe.
- Enfin, on suppose que c’est une cheffe, puisqu’il semblerais qu’elle leur fasse des faveurs sexuelles en fonctions de leurs rapines.
- Toujours est-il qu’on ne sais pas ou est situé leur quartier général. On les voit souvent sortir des cavernes créatrices, pour remonter ici, dans les caverne mouvantes.
- On imagine que leur QG doit se situer quelque part entre les deux.
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- Maîtresse, nous avons ramené l’elfe que vous nous aviez demandé.
- bien. Très bien. Vous pouvez la poser, en prison.
Les deux jeunes hommes s’exécutèrent.
- ça n’est pas grave. Toi es Zarma, ce soir, pourrez me rejoindre chez moi.
Le jeune homme acquiesça, puis se tourna vers son comparse.
- T’entends ça Zarma ? Ce soir, on tap’sent !
- Tu vas pouvoir te dépuceler !
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- Bon, voilà ce qu’on va faire. On va retourner là ou ils ont disparu, et vous allez nous accompagner.
Le groupe se met en marche. Morlyor et Darius récupèrent leurs affaires, et vous retrouvez rapidement le buisson cachant la rivière.
- Mmmmhhh, je vois. Il n’y a aucun moyen de revenir en arrière.
- C’est pas prudent de partir tous en bas. Il faut que l’un de nous reste en haut, chercher du renfort.
- Voire même les deux. Au cas ou celui qui cherche du renfort se fait choper.
- Essayez pas de nous la faire à l’envers.
- Bon, d’accord, mais qui alors sera celui qui part ?
- Nécessairement un des deux cow-boys. Ils savent ou trouver du renfort, nous non. Lequel est le plus apte ?
- Je suis un alchimiste. Je fais des potions au effets divers, mais en combat je ne suis pas le meilleur.
- C’est moi le meilleur bretteur de nous deux. Praoul est mon soutien de derrière, et médecin.
- Célestin, quel est ton avis sur la question ?
A) n’en emmener aucun
B) emmener Praoul
C) emmener Jemmur
D) emmener les deux.
Partie 14 a
D) emmener les deux cowboys
- C’est plus sage qu’on y aille tous ensemble, pour pouvoir se défendre contre ce qui nous attends en bas.
Jemmur, spontané, se jette en premier dans le courant. Il glisse sur le dos, évitant les quelques rochers. Darius le suit, puis Praoul, et Morlyor. Ne reste plus que vous.
Vous sautez dans le torrent, et glissez sur les algues vaseuses. Vous voyez vos compagnons au devant, glisser entre les branches, rochers, et autres obstacles, signalant au prochain ce qui l’attend.
Vous évitez une pointe acérée, prête à émasculer quiconque oserait s’écraser dessus. Finalement, à force de slalom, vous arrivez dans un bassin. Heureusement, il n’est pas trop profond, et vous pouvez y marcher sans vous noyer sous le poids de l’armure.
- Chut ! Leur camp ne devrait pas être trop loin. Écoute.
Vous tendez l’oreille, et entendez le brouaha de plusieurs dizaines de personnes.
- Avançons, en silence. Chuchota Darius.
Le petit groupe avance, à pas de loup, sortant à peine la tête de l’eau.
- On va sortir de là tout rouillés, c’est une horreur. Commenta Morlyor.
La rivière effectuai un tournant, donnant sur une caverne de pierre. Des maisons de terre, bois, et autres matériaux de fortune colonisaient les larges berges de la rivière. En cherchant bien, on devinait une maison plus belle que les autres.
- ça doit être la maison de leur chef. Les prisons ne doivent pas être loin.
-Je ne vois aucune sentinelle, posté à la sortie de la rivière. On devrait pouvoir sortir et arriver jusqu’à cette baraque discrètement.
- Avant ça, vous allez tous me prendre une gorgé de cette potion. Ordonna Praoul.
- C’est quoi ? Demandez-vous curieux.
- Une potion de combat. Vous êtes plus fort, plus rapide, vous sautez plus haut, et vous aurez une résistance accrue au feu, pour une dizaine de minute.
- Donc nous n’avons que dix minutes après avoir ingurgité la potion.
- Oui. Je vais aussi vous donner une potion de soin à tous. Normalement c’est celles que j’utilise uniquement pour moi et Jemmur, mais vus qu’on est cinq, vous en aurez une chacun.
Quelques instants plus tard, la troupe se dirige discrètement vers la maison du chef. Vous distinguez les prison, de simples cages de bois. Le chemin est barré par une demi-douzaines d’enfants soldats.
- Bon, on fait quoi ? Ce sont des gosses, et à six ils feront pas grands chose contre des gens entraînés comme nous.
- Ne les sous-estimons pas, ils pourraient disposer d’armes magiques hors de notre connaissance.
- Je pourrais enflammer les cages.
- Non, si vous regardez bien, un cercle magique est dessiné autour des cages. D’ici je ne peux pas le lire, mais c’est sans aucun doute un sort de protection. De plus si la boule de feu ne marche pas, ils connaîtront notre position.
-Je propose qu’on contourne le palais, et qu’on se planque dans les fourrés là-bas, pour se rapprocher des cages. Il suffira ensuite de couper les cordes, et le tour est joué.
-Il faut quelqu’un pour rester hors des fourrés et prévenir les autres en cas de problème.
- Je ferais ça. Je ne suis pas discret dans les feuillages. Ironisa Morlyor.
- Nous descendrons ensuite la rivière, avec un peu de chance, nous les sèmerons.
Vous passez donc, d’arrière de maison en arrière de cabanes, et contournez derrière le palais. Une fois de l’autre côté, vous parcourez les quelques mètres qui vous séparent des fourrés, pendant que Morlyor reste à l’abri, derrière le palais.
- Il faudra lui donner de ta potion, Praoul.
- Je lui donnerai, elle ne vous connaît pas, et ne vous fera sûrement pas confiance. Déclarez-vous.
Vous vous approchez de la cage. Falwe y est, quasiment à poil.
Elle tourne rapidement le regard vers vous, vous montre qu’elle vous a vu, et détourne le regard.
- On est venu te chercher. On a avec nous deux types, dont un qui sait faire des potions. Prends-en une gorgée, on coupera les cordes de la cage.
Vous lui tendez la fiole, débouchée. Elle fait semblant de s’allonger, attrape la fiole, boit une gorgée rapidement, et vous fait signe de partir. Un garde s’approche.
- Hé, toi ! On t’a dit de rester assise, vers nous !
- Oui, pardon, je me détendais. S’excusa Falwe, une voix de petite fille en détresse.
Le garde s’éloigne.
Partie 14b
- Falwe, ça te fera aller plus vite, sauter plus haut, tu sera plus forte, et résistante au feu, pour dix minutes.
Darius vous passe un petit couteau, et vous commencez à couper les cordes. Les gardes s’agitent.
- T’as pas vu Cali ? C’est l’heure de la relève.
- Non, normalement il arrive par là.
Le second garde pointai vers l’endroit ou Morlyor se dissimulait.
- C’est pas bon ça. Commença Jemmur.
Vous jetez un coup d’oeil en direction du nain. Celui-ci est en train de cacher le corps d’un enfant-soldat.
Vous vous activez, pour couper les cordes.
- Falwe, c’est un sort de quoi qu’il y a au sol ?
- Un sort d’annulation. Quand tu es dedans, il annule toute magie. J’ai essayé.
Un autre garde se dirige en direction de Morlyor.
Les deux enfants montent le flanc de la colline, et, passent derrière le château. Vous arrivez enfin à défaire les cordes de la cage. Soudain, une corne résonne dans toute la caverne.
-Aller, on a plus le temps, là !
Vous sortez votre épée et tranchez directement dans le bois. Vous réussissez à ouvrir un trou assez grand pour que l’elfe en sorte.
- Merci Célestin. Maintenant il faudrait qu’on se taille. Ils on des armes redoutables ici.
- Avec un peu de chance, on les verra bien assez tôt !
- La prisonnière s’échappe !
Une flopée d’enfant remonte de la colline vers le palais, armé jusqu’au dents. Vous y distinguez les deux kidnappeurs de Falwe. Falwe qui d’ailleurs à réussi à matérialiser un arc, et commence déjà à tirer dans les rangs ennemis.
Morlyor est revenu vers vous, et s’inquiète.
- Je ne suis pas sûr qu’on puisse tous le battre, et atteindre la rivière.
- Avec les potions si. Ça ne sera pas facile, mais c’est possible.
Vous et vos compagnons commencez déjà à être encerclé, et à vous défendre ardemment.
- Mais ce sont des enfants, on ne peut pas les tuer comme ça !
- Des enfants ? Des soldats oui, en bas âge, mais des soldats. Aucune pitié ! Dénonça Falwe.
Vous vous décidez à les prendre au sérieux, et quelque uns tombent sous vos coups.
- Quelle est la raisonne de cette vacarme ?
Les enfants se figent net, et se tournent vers les courts escaliers menant au palais. Une femme, brune, richement paré s’y tenait.
- Les enfantes, pourquoi tante de bruite ?
- La prisonnière s’échappe, et nous tentons de la retenir et de capturer ses sbires.
- Et biene, faites. Celles qui les capturerons auront droite à une nuite avec moi !
Les enfants se jettent sur vous.
La boule de feu lancée disperse les enfants, la zone de combat commence à brûler. Vous remarquez aussi qu’elle est plus grosse et puissante que la précédente. Sûrement un effet de la potion.
- C’est une bonne idée ça ! Mets-nous en feu Célestin ! Nos habits ne brûleront pas grâce à la potion.
Les enfants, impressionnés par cette sorcellerie, reculent.
- On pourrait enlever leur cheffe.
-Non, on se barre au plus vite.
- Le moins on reste ici, au plus on aura des chances de survivre.
- Ils nous poursuivrons de toute manière.
A) capturer leur cheffe
B) se barrer le plus vite possible.
Partie 15
A) Capturer la cheffe
- ça sera plus sur si on leur enlève leur cheffe, et qu’on l’utilise comme protection.
Vous sortez du groupe, en pulvérisant les enfants sur votre chemin, à coup d’épée et de boules de feu.
- Mais c’est qu’il tenterais presque de me capturer. Enfantes ! Défendez-moi !
- Chuis là Zarma. Tu toucheras pas à not’maitresse sale paysan !
« à deux contre un, ces deux-là vont me buter sans problème. »
Vous entendez un projectile siffler à côté de votre oreille. Une hache de jet se plante dans le crâne de Zarma, qui s’effondre.
Vous vous tenez devant Zebi, une boule de feu dans la main, votre épée dans l’autre.
Zebi attrape un bague de sa sacoche, en fait sauter une petite cage de cuivre, et la mets au doigt. Ses veines ressortent, ses yeux passent du blanc au rouge sang, et il éructe comme un animal déchaîné.
- Les bijoux Célestin ! Ils contiennent des émotions fortes, qui, une fois porté, se déversent dans le porteur ! Il doit porter une bague de rage ! Vous hurle Jemmur.
En effet, Zebi se jette sur vous avec une force démesurée. Vous esquivez le jeune. Il pousse un cri de rage, et revient à la charge. Vous l’évitez à nouveau.
« Je dois garder mon énergie magique pour la boss. Lui, j’ai juste besoin de lui couper le doigt ou il porte la bague, ou même de lui placer un coup fatal. »
La corrida mortelle continue. Vous apercevez du coin de l’oeil la maîtresse rentrer dans son palais, d’une démarche de princesse. Zebi vous accule contre le palais. Il vous charge à nouveau.
« Toi mon petit, tu n’a rien vu venir, héhé »
Comme un taureau enragé, il charge, poing levé. Vous esquivez au dernier moment, laissant Zebi s’écraser sur les mur. Le temps qu’il récupère, et se rende compte qu’il vient probablement de se fissurer le crâne et de s’éclater le nez, vous attrapez sa main, et coupez d’un coup net le doigt portant la bague. Un frisson de dégoût vous parcoure néanmoins.
Zebi retrouve rapidement un état normal, et s’affale à son tour. Vous vous précipitez dans le palais, à la poursuite de la Maîtresse. De ce que vous avez vu, elle porte deux bagues et une parure sertie de multiples pierres.
« Bon, reste plus qu’à trouver ou elle est. »
L’étage vous semble être l’endroit le plus approprié pour une chambre royale. Vous montez prudemment les escalier. Tendant l’oreille, vous l’entendez pester, et s’activer dans sa chambre.
- 5 ans ! 5 ans que je fais ça, et les trois premiers pechno sont capable de mettre en déroute toute mon armée. Quelle bande d’incapables ! Enfin. En cinq ans, j’aurais amassé un joli pactole, et je pourrais me faire une autre vie quelque part.
Vous vous postez derrière la porte, prêt à l’attraper.
Elle sort d’un pas pressé, bute contre votre pied, et tombe. Vous en profitez pour lui arracher sa parure, et toutes le bijoux que vous pouvez trouver sur elle.
- Lâche-moi, pouilleux ! Se débat-elle.
Vous la laisser se relever, mais écartez d’un coup de pieds le sac contenant le trésor amassé, tout en la menaçant de votre épée.
- Vous allez me donner tout vos bijoux. Maintenant.
Elle s’exécute. Vous vous retrouvez avec une poignée entière de bijoux valant bien deux ou trois petits royaumes.
- Maintenant, vous allez sortir, et ordonner à vos enfants de nous laisser partir. On veut aussi des bateaux pour pas repartir à la nage.
Vous descendez les escaliers, la sorcière devant vous. Elle s’arrête sur le perron.
- Les enfantes. Cessez la combate, et laissez partir celle braves gentes !
Les enfantts soldats, comprenant que leur chef n’avait pas le choix se figèrent, et se regardèrent les uns les autres. Finalement, ils déposèrent leurs armes, et vous laissèrent passer jusqu’à la berge, en contrebas.
- On veut aussi des bateaux. Répétez-vous.
- Et vous allez venir avec nous. Ajouta Praoul.
Les enfants préparèrent, avec dégoût deux bateaux. Vous, Jemmur, Darius et la sorcière montez dans l’un, et Praoul, Marlyor et Falwe dans l’autre. Avant de monter, vous passez tout de même les bijoux à Morlyor, par sécurité, et pour qu’ils les analyse.
- Je vais aussi vous demandez de jeter toutes vos armes à l’eau. Demanda Darius.
La sorcière se leva, et laissa couler un bonne dizaine de dagues, couteaux, et autres joyeusetés.
- Heureusement que je demande. Ironisa Darius.
Vous continuez à suivre la rivière. Le courant se fait de plus en plus fort.
- Il semblerait qu’on approche d’une chute d’eau.
- Vous nous l’avez caché ça. Pourquoi ?
La sorcière ne répondit pas. Le courant se faisait de plus en plus fort, et le sourire de la sorcière de plus en plus large.
Jemmur et Darius attrapèrent les pagaie et se mirent à contrer le courant. Dans l’autre bateau, Morlyor Et Falwe firent de même.
- C’est mort, on n’arrive à rien. Autant sauter du bateau !
- Et se noyer dans le courant ? Autant mourir au sec !
Soudain, vous le voyez. Un puits, sans fond, traversé de cristaux blancs, lumineux, et surtout acérés. Les embarcations chavirèrent, et tout le groupe tomba dans le puits.
- Ahahahaha ! Vous avez vraiment cru pouvoir vous en tirer comme ça ? Que nenni, ces cristaux seront vos tombes !
La sorcière flottait dans les airs. Falwe avait réussi à matérialiser un bouclier, et évitait ainsi les cristaux mortels, pour toute la troupe.
Jemmur sortit son lasso, l’attrapa un cristal, et la personne la plus proche de lui, à savoir vous. Pendant que Falwe et les autres tombaient dans le précipice, Jemmur vous déposa sur un cristal.
-Bon petit, ça fait cinq ans que cette tarée emmerde tout Iskalladur. Si on s’en débarrasse pas maintenant, on pourra plus s’en débarrasser après.
- La tuer ? Tu rigole, elle vaut trop d’argent pour ça. Il suffit de la ramener vivante à la garnison la plus proche.
- On l’assomme. La vraie question, c’est qui fait quoi ? Il en faut un pour monter au contact, et un autre pour défendre.
A) défendre
B) monter au contact.
Partie 16a
A) défendre
- Honnêtement, en armure, je ne serais pas assez mobile, je préfère que ce soit toi qui attaque.
- Je peux chercher dans le bouquin, et lancer des boules de feux.
- Bon. De toute façon, même avec les bretelle tu n’aurais pas fait grand-chose.
Vous sortez votre livre, qui a miraculeusement résisté à l’eau, et commencez à chercher n’importe quoi qui pourrait aider Jemmur.
Celui-ci attrape ses bretelle, et les tire vers le haut, en visant la sorcière. Vous trouvez enfin, une formule intéressante.
«zweitrangig personnae : permet de créé un clone de soi même, et d’éviter les mauvais coups de mauvaises personnes.
Zweitrantig terciare : à le même effet, mais peut être lancé sur une autre personne.
Épuisement : Fort. »
Vous regardez Jemmur. Il relâche ses bretelles, et lâchant un :
Les bretelles claquants, il décolle en direction de la sorcière. Vous tentez une formule magique. Vos origines germaniques vous aidant, vous réussissez à la prononcer du premier coup correctement.
Jemmur, lasso en main, épée dans l’autre se dédouble.
- Astucieux. Mais encore faudra-t-il pouvoir me vaincre !
Jemmur lance son lasso vers la sorcière, qui l’attrape, et renvoi Jemmur sur vous. Habile, vous parvenez à éviter le cowboy, qui se rattrape sur le cristal géant.
- Hahaha, je n’ai pas besoin d’armes pour vous tuer tous les deux ! Fille de la terre enragée !
La sorcière se transforme. Les plumes composant sa robe passent de violettes, à orange, rouge, et jaune. Des coulés de lave sortent de ses mains et de ses pieds.
- Il nous reste quelques minutes d’agissement de la potion de Praoul. On est toujours résistants au feu ! Vous crie Jemmur depuis un cristal en hauteur.
Vous rouvrez le livre, à la même page de la boule de feu. Pendant que la sorcière gère les deux Jemmurs, vous relisez en vitesse la page.
« Nucléis : permet de transformer la boule de feu en explosion.
Commentaire : voulida est une formule de base, elle peut être adapté avec d’autres radicaux. »
Intrigué, et comme par instinct, les deux Jemmurs s’écartent de la sorcière. Une explosion retentit dans le puits, faisant tomber plusieurs cristaux fragiles. Celle-ci s’était protégé derrière une barrière de glace épaisse.
- Aha, c’est vrai que vous êtes résistants au feu. MAIS A LA GLACE, L’ETES VOUS ?
La sorcière matérialisa des cristaux de glace, et les jeta sur les Jemmurs et vous. Vous êtes projeté contre la paroi. L’armure vous protège des plus gros dégâts, mais vous avez tout de même les bras pleins d’écorchures.
De son côté, l’un de clones de Jemmur s’est fait toucher, disparaissant, et se réunissant avec le Jemmur originel, néanmoins blessé.
« je dois tenter quelque chose. N’importe quoi, il faut juste que Jemmur ait l’occasion de la neutraliser. »
Vous décidez alors de focaliser l’attention de la sorcière sur vous.
- Voulida Nucléis Zweitrantig !
Deux boules de feu partent l’une après l’autre. La première s’écrase sur le bouclier de glace, mais la deuxième brise ce bouclier, à la grande surprise de la sorcière.
Ces explosions répété font chuter un gros cristal dans l’abîme du puits.
Jemmur profit de la surprise de la sorcière, pour lui passer le lasso au cou.
- On va descendre, toi et moi, s’empaler sur des cristaux s’il le faut !
Jemmur se laisse tomber dans le puit, vous laissant seul sur votre cristal. Vous décidez de sauter de cristaux en cristaux, jusqu’en bas.
Tout en chutant, Jemmur fait tournoyer son lasso, la sorcière au bout, qui s’écharpe sur les parois du puits.
Vous glissez sur un cristal mouillé et tombez dans le précipice. Vous atterrissez dans une eau chaude, à côté de l’immense colonne de pierre que vos explosions avaient faite tomber.
Dans ce bassin, vous y attendent les autres.
- Il va se noyer avec son armure !
Darius plonge dans le bassin, et vous aide à remonter. Tout le groupe, en voyant Jemmur ramener la sorcière le remercie chaleureusement.
- Merci, mais sans l’aide de Célestin je n’aurais rien pu faire.
Vous vous retrouvez tous, heureux d’être en vie, malgré la fatigue du combat.
-L-laissez moi au moins réparer mes fringues. Articule la sorcière, sanguinolente.
- La pudeur c’est à peu près tout ce qu’il me reste.
Jemmur desserra son lasso, juste le temps de laisser à la sorcière le temps de jeter un sort pour réparer ses habits.
- Après, moi aussi j’aime bien ne pas me balader à poil. Intervint Falwe.
- Vous n’aller tout de même pas me voler mes habits ?
- Un prêté pour un rendu. File ta robe et ton chapeau.
Dépité, la sorcière donna la robe, violette orange et jaune, faites en plumes, ainsi que son chapeau, dans les même teintes à Falwe.
- un peu serré, mais ça ira. Ça me permettra de mieux passer incognito.
- En tout cas, ce bustier te vas bien. Osez-vous.
- Bon, et maintenant, on en fait quoi de la nudiste ? Demanda le nain.
- On l’emmène à la garnison la plus proche, comme prévu.
- On s’y reposera aussi, parce qu’on a besoin de soin, Jemmur et moi.
- Pourquoi vous croyez que je vous ai filé des potions de soin ?
Vous descendez la potion de soin d’une traite. Vos plaies cessent de saigner, et commencent à se refermer. La blessure de Jemmur, au flanc se referme lentement.
-Il me semble que nous soyons descendus au niveau des cavernes créatrices.
- Vu la lumière et la végétation qu’il y a, oui, ça ne m’étonnerais pas.
- Je m’y reconnais. On est à deux pas de Dèvres. On y sera dans un quart d’heure de marche tout au plus.
La troupe se mit en marche. Jemmur, Falwe et vous étiez derrière la sorcière, tandis que Morlyor, Darius et Praoul marchaient devant.
Vous remarquez en effet, que les cavernes sont nettement plus hautes, traversés par des piliers de cristal, de multiples couleurs, apportant une forte lumière au différentes zones.
- En tout cas merci beaucoup de votre aide, messieurs les cow-boys.
Partie 16b
- C’est rien. Maintenant qu’on s’est débarrassé d’elle, les cavernes des niveaux supérieurs connaîtrons enfin la paix.
- N’êtes vous pas aussi des brigand ? Si l’on voulait que ces cavernes trouvent la paix, on devrait aussi vous arrêtez vous deux.
- Nous ne somme pas tout à fait de a même espèce. Si nous somme aujourd’hui brigands, nous ne l’avons pas toujours étés. Au départ nous étions bien des gardiens de la paix, missionnés spécialement pour les niveaux supérieurs des cavernes.
- Puis cette gourgandine est arrivée, et a commencé à piller sévèrement les cavernes pour son profit personnel. Les objets de leurs rapines étaient le plus souvent revendus en marchés noirs. Nous luttions contre ses sbires, mais comme ils étaient pour la plupart enfants, nous ne pouvions rien faire de réellement significatif.
- Alors, le chef de la police à décidé qu’on ne s’occuperais plus de l’affaire. Ça coûtait trop, et n’avançais pas. Mais en tant que gardien de la paix convaincus, nous avons démissionné, Jemmur et moi, ainsi que d’autres collègues convaincus, comme nous. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/15/6/1586606558-raoultdundeezoomdroit.pngx
- Ne pouvant plus trouver du travail, et la mendicité n’étant pas assez fructueuse, nous nous somme vite retrouvés à piller. Nous n’avons toujours pris que le nécessaire. D’autres de nos collègues avaient démarrés des initiatives de fermes, et de cultures, mais jamais suffisante pour tous nous nourrir.
- Mais cette situation vas pouvoir enfin se terminer. Nous allons ramener la sorcière à la garnison, montrer l’endroit au supérieur, et être réhabilités.
Vous arrivez au pieds de la ville.
- Un instant. Pourquoi vous vous promenez avec deux pilleurs notoires, et une femme presque nue ?
- Vous, vous êtes nouveau, je me trompe ?
Jemmur et Praoul expliquèrent toute la situation au garde.
- Je vais devoir aller chercher mon supérieur. Et s’adressant à son collègue : Garde-les à l’oeil.
Le garde revint quelques instant après, suivit par un autre soldat, bedonnant.
- Jemmur ! Praoul ! Vous vous rendez, ça y est ?
- Oui, pardon, bonjour. Alors ?
- Tout l’inverse. On vient reprendre notre ancien poste.
- Ahahaha, vous manquez pas de culot vous deux ! Et comment vous comptez m’y convaincre ?
- Tu te rappelle la bande qui a débarqué il y a cinq ans ?
- La raison pour laquelle on a démissionné ?
- C’est elle. Fit Praoul en la désignant de menton.
- Laisse-nous au moins entrer et tout te raconter.
- Je veux bien mais il me faut un un des quatre là, pour entendre sa version des faits, sinon je pourrais pas vous croire sur parole. Les autres pourront crécher à l’auberge.
Qui pourra témoigner avec les deux cow-boys ?
A) Vous, Célestin
B) Darius
C) Falwe
D) Morlyor
Partie 17
B) Darius
- Bon. On verra comment vous les défendez.
Darius entra avec les deux cow-boys dans le poste des forces de l’ordre, avec la sorcière.
- Bon, il nous reste plus qu’à trouver une auberge pour la nuit.
Bien que vous soyez sous terre, le cycle nycthéméral était toujours bien présent. Les cristaux gigantesques devaient se caler sur le cycle à la surface. Vous cherchez l’auberge la plus proche, histoire que Darius puisse vous retrouver facilement.
- Il va aussi me falloir un nouvel arc, et un bon bain. Ajouta Falwe.
- Mais tu peux en créer un par ta magie, on t’a vu faire, tout à l’heure.
- Mais ce sort bouffe de l’énergie comme un régiment. Sans arc matériel je tiens pas longtemps.
Vous poussez la porte de l’auberge la plus proche. Elle est remplie de monde. Nains, elfes, gobelins, orcs, mi-homme mi- animaux, hobbits, humains, toutes les espèces intelligentes sont là. Vous vous dirigez vers le patron.
- Bonsoir, il vous reste de la place ? Demanda Morlyor.
Le patron, âgé, vous regarda de travers.
-J’en vois que trois. Il compte vous rejoindre quand le prochain ?
- On ne sait pas encore, mais certainement avant le lever du jour. Continua Falwe.
- Il me reste deux chambres avec deux lits chacune.
- Pourquoi il y a tant de monde ce soir ? Demandez-vous curieux.
- Dans une semaine se tiens la vente annuelle des cristaux de vie de Mezdiérazel. Paraîtrai qu’un cristal de mort soit en vente pour la première fois. Mais après, c’est que des rumeurs.
Morlyor se sacrifia pour payer les chambres. Vôtre regard parcourt la salle principale. Vous y voyez une table miraculeusement libre. Vous déposez quelques pièces de bronze sur le comptoir.
- Elle boit aussi l’elfe ? Ironisa le patron.
- Oui oui, je bois. Affirma Falwe satisfaite.
Vous vous installez à la table, attendant Darius.
- Hé ben, on va enfin pouvoir se détendre un peu.
- Falwe, j’ai remarqué des militaires elfes, qui te ressemblent un peu. On devrait peut-être changer d’auberge non ?
L’elfe regarda ses congénères à travers la salle.
- Non, aucune crainte à avoir. Il font parti du royaume des plaines, rien avoir avec le royaume sylvestre.
- En revanche, moi j’ai vu une table de marchand Asmanais. Sans escorte. Remarqua Morlyor.
Vous trouvez rapidement ladite table, en apercevant les manteaux bleus bordés d’or des célèbres marchand.
- Tu veux te proposer de les escorter ?
- Il ne doit pas y avoir que Jemmur et sa bande qui attendrons les honnêtes gens sur la route de Mezdiérazel. S’ils vont acheter des cristaux de vie, ils doivent être blindés d’or, et donc des cibles de choix. Ça se tente.
Pendant que Morlyor discute avec les marchands, vous continuez la conversation avec Falwe.
- Sinon, pour revenir sur Tossir, qu’est-ce qu’il a fait ?
- On a que ça à faire en attendant Darius.
- Je connaît pas toute l’histoire, mais je peux te faire les gros traits.
- Tossir était un petit garçon précoce, très doué pour la magie. On disait qu’il égalait en puissance les mages noirs de l’époque, sans pour autant être corrompu. Il habitait dans le Sud du Thonleux, là ou l’hiver est rigoureux. Jusqu’à ses 13 ans, le garçon connu une forte ascension sociale. Puis, un jour, son village fut attaqué par un dragon. En ce temps là, tout le monde les pensait éteints depuis des lustres.
Ce fut un désastre. Le village entier fut brûlé, aucun habitant ni aucune bête n’en réchappa. Selon les légendes, le dragon faisait la taille d’une montagne, mais ça me semble exagéré. Quoi qu’il en soit, Tossir fut terriblement bouleversé par ces évènements. Il décida d’arrêter ses études de magie, et de ne reprendre une vie normale que quand il aura défait ce dragon.
- Il passa deux ans à chercher le dragon. Quand il fut face à lui, il décida de l’emprisonner, lui et le dragon sur une grande île. Alors, il fit évacuer tout les habitants aux alentours, et fit s’effondrer la terre tout autour de l’île de sorte à ce que le dragon n’ai pas pieds. Il relia le fossé à la mer, ainsi, si le dragon tentait de s’échapper, il se noierait d’épuisement.
Une serveuse arrive à votre table, et dépose les trois choppes.
- Mais le fossé devait être immense ! Répondez-vous en sirotant votre bière, que vous trouvez amère, par manque d’habitude à cet alcool.
- On parle d’un truc qui est visible sur la carte du monde. Pendant dix ans, le garçon et le dragon s’affrontèrent. On raconte que malgré l’immense distance entre l’île et le continent, l’impact de certains combat se faisaient ressentir jusque sur le continent, et que l’eau présente dans la mer artificielle était toujours chaude.
- Un jour, un homme d’une vingtaine d’année, borgne, dont on ne pouvait compter les cicatrices, dans un majestueux bateau, à la coque recouverte de la peau du dragon, et dont la figure de proue était la tête de la bête accosta sur l’un des nombreux ports qui s’étaient développés.
- Oui. Il déclara comme lui appartenant l’île sur laquelle il avait vaincu le dragon, et les terres alentour du fossé. Bien sûr, les propriétaires terriens ne furent pas tous d’accord.
- Il est parti en conquête. En 5 ans il se constitua un empire s’étendant sur presque tout le Thonleux. Les rois s’agenouillaient devant le tueur du dernier dragon, cédant leur terres, la plupart sans grande résistance.
De là jusqu’à aujourd’hui, le pays n’a pas beaucoup changé. Bien entendu, il est devenu plus petit, suite à des guerres d’indépendances après la mort du héros, mais ça reste le pays de Tossir.
- Quelle histoire. Remarqua Morlyor, qui s’était rassit à la table depuis un moment.
- N’est-ce pas ? Alors, qu’on dit les marchands ?
- Ils acceptent, à condition qu’on soit à cheval, parce qu’eux le sont aussi. Et s’ils perdent une seule pièce de bronze, ou arrivent avec une seule égratignure, ils nous paieront pas. Et ils nous paieront à la fin du voyage.
- Ils comptent payer combien ?
- Une pièce d’or par personne. Répondit le nain en portant la bière à sa bouche.
- C’est intéressant comme offre.
Vous voyez Darius entrer dans l’auberge. Son regard passe sur la salle. Il vous voit, commande à boire, et viens s’asseoir.
- Je savais que je vous retrouverais ici.
- Le sergent ne les a pas réhabilité. En revanche, il veut bien effacer leur ardoise, s’ils lui montrent l’endroit ou se trouve les gosses, et s’engagent eux et leur troupe à arrêter leur rapines.
- C’est pas mal. Et ils ont acceptés ?
- Ils ont décidé d’en discuter avec leurs anciens collègues, même s’ils m’avaient l’air d’être plutôt partant pour le deal. Ils auraient aimé être réintégrés dans les forces de l’ordre, mais le sergent n’était pas d’accord, je n’ai pas réussi à le convaincre.
- Pour me remercier, Praoul m’a donné la recette de sa potion de combat. On pourra la donner à un apothicaire pour qu’il nous en fasse. Sinon, de votre côté, quoi de neuf ?
Morlyor lui exposa l’arrangement fait avec les marchands Asmanais.
- C’est intéressant, mais c’est des mecs friqués, on peut demander au moins deux pièces d’or par personne. Surtout si on doit en plus acheter des chevaux.
- Oui, mais on disposera de chevaux. Intervint Falwe.
- Je préfère me déplacer à pieds personnellement.
Que décidez-vous de faire par rapport à l’offre des marchands Asmanais ?
A) Accepter
B) Négocier une augmentation
C) Refuser
partie 18
B) Négocier une meilleure paie.
- S’ils sont friqués, et que la route est dangereuse, on peut négocier une plus haute paie. Surtout si on doit en plus acheter des chevaux pour ça.
- Après, les chevaux sont consignés, on retrouvera notre argent arrivés à Mezdiérazel. L’embêtant c’est si on les perds, ou qu’on nous le bute.
- D’accord. Je vais les voir alors. Décida Morlyor.
Le nain changea de table, pendant qu’une serveuse Déposa une bière sur la table. Vous voyiez le marchand avec qui parlait Morlyor s’exciter. Morlyor, véritable pilier en négociations, restait de marbre. Il se leva, et revint vers vous, le sourire aux lèvres.
- Magnifique ! Ils on réellement besoin de nous alors. Aubergiste !
- Réservez nous quatre chevaux de plus pour demain !
- ça roule ! Vous paierez en partant.
- Tiens, bonne question ça, à quelle heure veulent-ils partir ?
- Dès le lever du jour. Ils veulent qu’on soit sur le qui-vive avant même qu’ils ne se lèvent.
- ça va faire tôt. On devrait aller se coucher tout de suite.
- Célestin a raison, vu les derniers évènements, on devrait prendre du repos.
- nous disposons de bains chauffés, creusés dans la pierre, derrière l’auberge. Intervint une serveuse.
- Parfait. J’y vais de ce pas.
Falwe se leva, demanda au comptoir la clé d’une chambre, et disparu à l’étage. Vous vous retrouvez avec Darius et Morlyor.
- Bon honnêtement, moi je me laverais seulement une fois arrivé à Mezdiérazel. Avoua Morlyor.
- J’avoue que je préférerais dormir là tout de suite.
- Bon, je dormirais avec Falwe du coup.
- Ah non, je dors avec elle ! S’insurgea le nain.
- Si vous vous mettez pas d’accord, c’est moi qui dormirais avec elle.
Vos deux compagnons vous regardèrent, surpris.
Vous montez donc vous couchez, dans la même chambre que Falwe avait déjà prise, tandis que Darius et Morlyor allaient coucher dans l’autre.
« Je pourrais lui proposer ce soir, de… Non, c’est mort, elle a dit qu’elle voulait de personne, qu’elle n’était pas prête à sacrifier son immortalité. Je pourrais au moins tenter d’aborder le sujet. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png»
Vous vous tournez vers le mur. Vous commencez à vous assoupir, quand vous entendez la porte s’ouvrir, et quelqu’un se glisser dans le lit d’à côté.
Vous vous retournez, et voyez Falwe, dans le lit.
- Il t’es déjà arrivé que l’immortalité te pèse ?
Elle soupira.
Elle sourit, puis se retourna vers le mur.
Le lendemain matin, vous étiez tout les quatre, en bas, dans la grande salle de la taverne, quelque peu fatigué, mais debout. Darius s’était occupé de payer la consigne des chevaux, et vous attendiez les marchands. Ceux-ci ne tardèrent pas, et rapidement, vous étiez en route vers Mezdiérazel.
Ce niveau n’était pas comme les autres. La végétation y était luxuriante, et nombre d’entre elles produisaient leur propre lumière. Les cavernes étaient bien plus grandes, et vous passiez de temps à autre au large d’une mine à ciel ouvert.
Le voyage se fit sans encombres. Vous croisiez un sanglier dont une crête de cristaux scintillants parcourait le dos. Les arbres et les plantes changeaient de couleur en fonction de celle de la lumière émise par le cristal géants sous lequel ils poussaient. Dans ce décor de rêve, vous déjouiez une ou deux attaques de brigands, sans difficultés.
Les marchands décidaient de dormir le soir dans la nature, estimant qu’il valait mieux éviter les villes. La première nuit fut rude, mais la seconde moins. Enfin, vous arriviez à Mezdiérazel.
L’immense caverne abritant la ville n’avait d’égal qu la taille et le faste de sa muraille, en pierre de sable, richement décorée, qui à mesure que vous vous approchiez, semblait de plus en plus grande.
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- Onech, regarde ça ! Célestin et et les autres !
Le templier jeta un regard sur la plaine s’étendant devant les portes de la ville, puis donna des instructions à Salinius.
- Tu descends, tu cours vers Célestin. Vous simulez un combat, histoire de paralyser dans leur action les sorcier et les Kalkosards. Et bien entendu, tu les préviens de ce qui se trame.
Le jeune blond hocha, dégaina son épée, et se précipita au vers les portes de la ville.
La générale se leva, et dévisagea Onech.
- Mais, c’est votre apprenti !
- Oui, ces deux-là ne peuvent pas se blairer. Je ne l’ai pas vu partir. J’espère qu’ils ne s’entre-tuerons pas.
Les mages noirs s’insurgèrent.
- Vous auriez pu le retenir ! Nous ne voulons pas que ce Célestin meurt !
- Moi, au contraire, je serais plutôt d’avis de les laisser s’étriper. Après tout, on a qu’une carte à récupérer.
Jean observai la scène depuis le banc ou il était assis, tenant fermement les précieuses coquilles de téléportation que lui avait confié Onech.
« Bon, ils on l’air de connaître Célestin, tous autant qu’ils sont. Si le blond est allié avec le templier, il ne fera pas de mal à Célestin.
En revanche, si je reste là, les sorciers vont me prendre avec eux, et me buter, devant ses yeux. Ils sont occupés à se chamailler avec les autres, et leur apprenti regarde le combat. Je dois trouver un endroit ou l’envoyer. Pas trop loin du groupe, pour que je puisse communiquer, ni trop loin pour que les mages ne me voient pas. »
Discrètement, Jean se leva, et repéra un endroit près du groupe, caché du regard depuis la terrasse. Il vit aussi que Célestin était descendu de son cheval, et affrontait le blond. Jean lança de toutes ses force une coquille en direction de l’endroit repéré, et se rassi, attendant la téléportation.
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- Célestin, je crois que voilà le comité d’accueil.
Vous jetez un coup d’oeil à la porte, et parcourez la plaine. Vous apercevez Salinius, qui arrive vers vous en courant, épée dégainée
- ç-ça y est, i-il va me buter !
- Affronte-le, montre lui de quel bois tu es fait ! Vous encouragea Falwe.
- Donne-lui une bonne leçon, il en a besoin. N’utilise pas tes sort, on est observés.
Vous descendez de votre cheval, sortez votre épée, et vous préparez à l’assaut.
Les épées s’entrechoquèrent dans un tintement métallique infernal.
- Je suis venu vous prévenir ! Continua Salinius. Des mages noirs, détenant un otage, ainsi que des Kalkosards, ceux que tu avais signalé au Maître vous attendent à l’auberge !
Vous esquivez les coups, tentant de porter des attaque, mais jamais de blesser.
- Je sais pas ce qu’ils vous veulent les mages noirs, mais les Kalkosards veulent votre carte !
- Aha, on va d-devoir l-les affronter.
- Messieurs les marchands, je pense que vous serez plus en sécurité à l’intérieur des remparts. Galopez-y, vous nous paierez plus tard, quand nous aurons finis avec tout ça. Intervint Darius. Si vous pouviez aussi prévenir les gardes en passant, nous vous en serions reconnaissant.
Les quatre marchands éperonnèrent leurs chevaux, et parcoururent à toute allure la plaine rejoignant la ville. L’un d’eux, à la demande de Darius s’arrêta et prévint les gardes.
- Je pense qu’il est de bon ton de simuler ta victoire sur moi, Célestin.
- Je sais mettre mon honneur de côté. S’ils te voient gagner face à moi, peut-être prendront-ils peur, ou reconsidéreront leurs plans.
Vous acquiescez, et devenez plus agressif dans votre jeu d’escrime. Salinius recula sous vos coups, trébucha, et lâcha son épée. Vous le menaciez de la votre.
La voix venait de derrière un rocher, non loin de vous. Vous tourniez la tête.
-Regarde pas vers moi, les mages noirs sauront que je suis ici, sinon.
- Célestin, ils veulent me buter, pour te faire sombrer dans les ténèbres, et faire de toi un mage noir.
Vous levez les yeux vers la muraille, et voyez trois silhouettes sauter et atterir sur le pont-levis, amortissant leur chute avec une sort.
- Célestin, je pense que le moment est venu. Gilgacheum, Onech ainsi que moi-même disposons de capacité hors du commun. Avec votre aide à vous trois, on peut les vaincre, ou du moins les tenir en respect pour négocier avec eux.
- Célestin, faut qu’on se barre d’ici au plus vite.
Que décidez vous de faire ?
A) Vous barrez d’ici au plus vite, emportant Jean en croupe
B) Affronter les mages noirs et les Kalkosard
C) tenter une négociation
Partie 19 (combat 1 )
B ) affronter les mages noirs et les Kalkosards
- On doit les affronter. Sinon on aura jamais la paix.
Les Kalkosards arrivaient vers vous, en courant. Un portail s’ouvrit, devant le groupe. Les mages noirs en sortirent.
- Alors, Célestin, comme on se retrouve.
Un bras vint attraper la gorge du chef des mages noirs. Il était relié, par un mince filet de sang, flottant, au corps de Darius.
- Tirez-vous ! Ordonna Darius.
- Qu’est-ce que c’est ce traquenard ?
- Je crois que c’est un décomposé, Maître.
- On est pas tombés sur de la petite fiotte, à ce que je vois.
Il jeta un coup d’oeil rapide à Jean, et ouvrit un portail, se dérobant à la poigne de Darius. Vous voyez l’autre côté du portail s’ouvrir derrière Jean.
Vous devez le défendre contre l’attaque du mage noir. Vous commencez à courir, espérant arriver à temps.
A) Combattre le mage noir
B) Extirper Jean
C) Lancer votre épée à Jean.
Partie 20a (combat 2)
b) extirper Jean
Jean se retourna, et parvint à bloquer la lame du mage noir avec les chaîne autour de ses mains.
- Une fois mais pas deux mon petit.
Vous arrivez à temps pour prendre la relève, et croiser le fer avec le mage noir.
- Jean ! Prends mon cheval, et va t’en ! Cherche la route de Dèvres, et demande si tu peux voir Jemmur et Praoul !
En passant à côté de vous, Jean glissa quelque chose dans votre poche. Il atteint les chevaux, pris le vôtre, et s’en alla.
« Tant pis pour la consigne, il me la redonnera si on se retrouve un jour. » Pensez-vous.
- Ton amis s’en est peut-être allé, mais nous sommes toujours là ! Nous pouvons le retrouver !
- Oui, mais c’est moi que vous voulez, n’est-ce pas ? Pourquoi voulez-vous tuez Jean ?
Le mage noir passa à l’assaut.
Vous sentez sous vos pieds le sol bouger, et se réchauffer. Rapidement, vous et le mage noir vous trouviez au milieu d’un lac de lave, flottants l’un et l’autre sur un rocher. La végétation autour prenait feu.
- Si nous ne pouvons tuer ton ami l’armurier, alors nous allons tuer les autres. Attends moi bien sagement ici, et reagrde ce qu’il va leur arriver !
A) prévenir les autres
B) qu’est-ce que Jean à mit dans votre poche ?
C) chercher dans votre bouquin un sort permettant de vous en sortir
Partie 20b (combat 3 )
Puisque vous n’avez pas pu vous décider, ça sera la A
- Falwe attention , le mage noir chef arrive vers vous !
L’elfe jeta un regards vers vous, et écarquilla les yeux, devant la constatation du lac de lave. Instinctivement, elle se retourna, pensant que la chef des mages noirs se trouverais dans son dos.
Le mage noir avait bondit, au-dessus du groupe d’aventuriers. Falwe leva la tête. La pointe d’une épée tombait sur elle.
Morlyor, anticipant le geste du mage noir s’était jeté sur lui, déviant l’épée, et tranchant sa jambe. Le mage noir tomba pitoyablement, criant de douleur.
- Aha, on fait moins le malin là ?
La gloriole du nain fut de courte durée. Le mage attrapa sa jambe, y jeta un sort, et la recolla, comme si de rien n’étais.
- Nous sommes la mort et la désolation, pensait tu pouvoir nous avoir en un coup de hache ?
- JE suis la mort et la désolation. Je suis un décomposé, maudit par les dieux eux-mêmes, qui m’ont refusé le paradis ET l’enfer. Intervint Darius, dégainant son épée.
Nous ne somme qu’une quinzaine dans ce monde. Nul ne peut nous tuer, nul ne peut nous emprisonner, nul ne peut nous contrôler. Quitte ces lieux, ou meurt dans l’heure.
Pour asseoir ses propos, le corps de Darius s’était réellement décomposé. Ses os étaient sortis de son corps, flottant autour de lui. Sa bouche s’était rapprochée du mage noir. Le sang gravitait en cercles autour du corps. Les Yeux étaient sortis de leur orbites, et pouvaient voir tout et partout.
Un bras se projeta vers vous, vous agrippa par la ceinture, et vous ramena à côté de ce qui composait Darius, face au mage noir. Qui souriait.
- Je pensais que ça n’était que des légendes. Si celles-ci sont véridiques à votre sujet, alors, je devrait pouvoir voir ton âme.
Vous admiriez l’espèce de monstre qu’était devenu Darius. Au milieu de tout ça, vous pouviez voir une sorte de projection lumineuse, prenant la forme de votre compagnon. Ce qui n’échappa pas à l’oeil du mage noir.
- Moi je ne peux pas, mais lui, en revanche, il voit tout. Je ne peux encore ni te voir, ni te toucher, mais lui, peut déjà te voir, sans être éveillé. Magnifique.
- Maître, nous avons perdu l’otage.
- Et on peut rien faire contre ces décomposés, pour le moment.
- Nous trouverons un autre otage, bien plus précieux. En attendant, l’heure de la retraite a sonnée, nous n’avons plus rien à faire ici.
Les mages noirs s’éclipsèrent, chacun par un portail différent.
- Vite, on doit aider les autres !
- on n’a que trois chevaux, célestin à donné le sien.
- Je peux voler sous cette forme, prends mon cheval Célestin.
- T’aurais pu nous le dire avant.
De leur côté, les chevaliers avaient encerclé les Kalkosards. Gilgacheum et Onech étaient aussi des décomposés. Ils vous virent arriver.
- Pourquoi toujours être dans le dramatique, Darius ? On est censés être discrets !
- ça sera une légende, comme d’habitude, et dans deux mois plus personne n’en parlera.
- Trois ? Vous êtes trois comme ça ? S’insurgea la générale.
- Bon sang, mais vous êtes quatorze dans le monde, et il faut qu’on tombe sur trois d’entre vous ! Vous avez rien de plus important à faire ?
Onech, gilgacheum et Darius se regardèrent les uns les autres, et hochèrent ensemble la tête.
- La Seigneur Laink des Terres Acides, ça vous dit quelque chose, non ? Entama Darius.
- Comment le connaissez-vous ?
- Je prends ça pour un oui. Figurez-vous, que ça nous embêterais énormément qu’il mette la main sur ce qui se trouve au fond de ces cavernes, si ce que l’on dit est vrai.
- Il est allié de Kalkosa, Il nous ferait aucun mal.
- Les Marinéens tiennent le même discours. Continua Gilgacheum. Tout comme les Conorites, les géhennins, les Xergayais, et tout ceux qui ont besoin de près ou de loin d’armes lourdes.
- Depuis quand les Xergayais s’arment ? S’étonna Kalara.
- Aha, vraiment ? Si vous rentrez un jour, vous demanderez à vos équipes de renseignement d’être plus efficaces. Moqua Darius.
- Abrégeons. Que voulez-vous ? Demanda Onech.
- La carte. La carte menant à la faille, et nous vous laisserons en paix.
- Vous vous croyez vraiment en mesure de nous faire du chantage ?
- à Kalkosa, on dit qu’un décomposé vaut 100 000 hommes. J’en vaut bien plus que ça. Donnez-nous la carte, et vos compagnons vivants le resterons.
Pendant qu’elle parlait, Kalara posait la main sur son épée, regardant en direction de Morlyor. Elle avait compris que c’était lui le détenteur de la carte. Vous jetez un coup d’oeil vif au nain. La carte en question déborde de quelques centimètre de son sac, juste de quoi l’attraper.
A) Vous préparer à parer l’attaque de la générale.
B) Attraper la cart et courir.
C) Attaquer directement la Générale, préventivement.
Partie 20c (combat fin )
A) se préparer à défendre Morlyor
Vous reculez de quelques pas, vous portant à la hauteur du cheval du nain, prêt à trancher tout ce qui viendrait vous faire face. Morlyor avait la main sur sa hache.
- Le marché qu’on vous propose est plutôt équitable, pourquoi le refuser ?
- Non mais sérieusement, arrê-
Sans crier gare, Kalara vous fonça dessus, lame en avant. Mais vous étiez préparé.
L’explosion souleva un nuage de fumée, duquel sorti la générale, des lunettes collés aux orbites, sourire aux lèvres.
Vous tentiez une parade, mais le coup, trop puissant vous désarma. La lame vous parcourue tout l’abdomen et la poitrine, tranchant dans l’armure comme dans du beurre.
Pendant que vous réalisez ce qu’il venait de vous arriver, la Générale Kalara rattrapa le nain, et trancha horizontalement le cheval en deux. La partie supérieure glissa sur quelques mètres. La générale vit la carte dépasser du sac du nain.
- Et ben voilà, on a ce qu’on voulait.
Un bras la devança et arracha la carte du sac avant elle. C’était encore une fois Darius.
De l’orc bleu, sortirent, dans un cri démoniaque des tentacules maléfiques, noires aux reflets rouges. Ils visèrent les trois décomposés, directement à leur têtes, ou plus précisément à leur âmes.
Falwe, Salinius et Goumar tentèrent de l’attaquer, mais Caälix, la femme-louve les prit à parti les 3 ensemble et les humilia.
Sitôt que les trois tentacules touchèrent les âmes des décomposés, Gilgacheum et Onech perdirent connaissance. En revanche, quand Darius fut touché, le tentacule se rétracta dans un bruit affreux de douleur, faisant directement souffrir l’orc.
- Comment peux-tu ? Demanda celui-ci lorsqu’il put à nouveau parler.
- C’est un sort de haut niveau que j’ai conçu dès ma réincarnation. Je n’ai cessé de l’améliorer depuis. Il semblerait que ça ait porté ses fruits. Par contre, je ne connaît qu’une personne capable de toucher aux âmes de décomposés, et cette personne est morte depuis bien longtemps, avant même que je naisse. Qui es-tu ?
- Je vais pas te le dire. Kalara ?
- Je peux plus rien faire.
- Je sais. Mais lui non plus. J’ai vu son sort éclater quand tu l’a touché. Et c’est pas le genre de sort qu’on lance en quelques minutes, je me trompe ?
- Non, vous avez raison. Mais je ne suis pas seul. Morlyor est toujours en capacité de combattre.
- Vous parlez du nain qui s’est pissé dessus ?
- Soyez raisonnable. Évitez de faire couler plus de sang et donnez-nous cette carte.
Darius parcouru la scène du regard.
- C’est raisonnable en effet. Pouvons-nous au moins en faire une copie avant de vous la donner ?
- Non. Vous n’en aurez pas le temps de toute façon, vos amis sont en train de mourir.
- Bon … On en reste là pour le moment. Soupira Darius en tendant la carte à Kalara.
- Ahahahaaaa, en route les enfants !! Jubila la générale.
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- Seulement ? Si t’es pas prêt à payer plus arrêtes de me parler et trouve toi un vrai travail !
Les voix étaient distantes, noyés dans un brouhaha incompréhensible de pavés, de cris, de dicutes et de disputes. Vous deviniez être prêt d’un forum, peut-être un jour de marché. Vous ouvrez les yeux, difficilement. Vous êtes allongés. Un plafond de bois, aux poutres apparentes vous fait face. Vous tentez de bouger le bras droit, sans grande difficulté.
C’était Falwe. Elle était assise à côté de vous, sous une couverture.
- Falwe ? Où sont les autres ? Il s’est passé quoi ?
- Je suis heureuse que tu sois vivant Célestin. Morlyor, Darius et Salinius sont sortis en ville, Gilgacheum et Onech comatent depuis hier, et Goumar veille à leur côtés. Quand à ce qu’il s’est passé …
Elle vous raconta les évènements de la veille, en détails.
Elle sourit
- Ce n’est rien par rapport à toi. Des morsures et des griffures.
Vous essayez de lever le bras gauche pour lui attraper la main. Une intense douleur se déclenche tout le long de votre poitrine, et même votre abdomen. Le médecin entra à ce moment là, une bière à la main.
- Doucement, faudrait pas t’abîmer encore plus.
-J’ai refermé et désinfecté la plaie, et je t’ai fait boire une potion de régénération. Mais comme elle a enduit sa lame de potion de pourrissement, les effets s’annulent. Tu vas pouvoir compter que sur la régénération naturelle sur ce coup là, garçon.
- Tu pourra donc sortir d’ici trois jours. Tu pourrais déjà sortir, mais je peux pas te lâcher comme ça sans m’assurer que tout ailles bien.
- Le templier bizarre et le gobelin se sont fait déconnecté l’âme. J’avais jamais vu ça. De plus, s’ils sont bien des décomposés, c’est pas un médecin qu’il leur faut, mais un mage. Le troisième a eu de la chance, avec son sort fait maison, il s’en est sorti sans aucune égratignure. Tout comme le nain.
En revanche, les deux autres chevaliers, se sont pris pas mal de griffures, et morsures, comme votre ami elfe. Enfin, ça, ça se soigne facilement. Il leur restera quelques cicatrices qui feront de bonnes histoires au coin du feu.
- Célestin, je suis content que tu ailles bien.
- Moi aussi Goumar, moi aussi …
- Une fois que tu sera sorti, évite de trop utiliser tes bras. La plaie ne guérira totalement qu’au bout de 4 semaines, et tu ne devrais te servir de ton épaule qu’au bout de 2 semaines. Avant, tu ralentirias la guérison, et pourrais aggraver la blessure.
- Merci docteur. Est-ce que je peux marcher au moins ?
- t’as été blessé aux jambes ?
- Non, pas de ce que je sache.
- Je vais sortir un peu, prendre l’air.
- Moi aussi. Enchaîna le docteur.
Vous restiez seuls avec Falwe. Un petit moment en tête à tête.
« Bon maintenant je fais quoi ? »
A) déclarer votre flamme à l’elfe
B) Lui demander ce qu’il se passe en ville, les actualités
C) Sortir
Données du topic
- Auteur
- Exumoremdpperdu
- Date de création
- 17 septembre 2022 à 14:14:48
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