[RISITAS] La prépa littéraire, ou comment se rendre compte que n'est pas Socrate qui veut.
SuppriméCette masterclass que nous propose l'auteur
Ça change des risifics de taupins MP-PSI c'est sympa de découvrir cet autre aspect
J'espère que tu vas te remotiver et détruire à la fois Chloé et cette seconde partie d'année
Y'a bien eu le khey qui nous avait lâché un "from 0 to Ulm" en MP parce qu'il avait les capacités mais qu'ils ne les exploitaient pas en n'en foutant pas une
Je viens juste de lire, et cette fic est incroyablement bonne, ton style d'écriture est épuré en plus d'être très affiné et bien maitrisé.
Franchement, je n'arrive pas à trouver un point négatif. Peut-être suis-je aveuglé par le fait que ce Risitas provoque en moi l'émergence d'émotions diverses comme le rire, la peur, voire même l'inspiration ?
Je suppose que des kheys ont déjà dû énoncer les point positifs, par conséquent je ne m'attellerai pas à cet exercice d'identification, pour l'instant.
C'est une très bonne fic que je m'empresse de mettre en fav.
Chapitre 6. L’ENS du bout des doigts.
Les vacances de Noël sont l’occasion pour toi de prendre du recul sur ton début d’année. À vrai dire, tu n’es pas très fier.
T'as l’impression d’avoir perdu 4 mois à ne rien faire. Tu étais venu en prépa pour te prouver à quel point tu étais un génie et que tu pouvais avoir l’ENS sans rien branler.
Maintenant t’es devant le fait accompli et tu ne peux plus reculer.
Tu as deux option.
Soit tu te mets à travailler d'arrache-pied et tu continues jusqu'à décrocher l'école de tes rêves.
Soit tu continues à te conforter dans ta médiocrité et tu continues de perdre du temps inutilement, quitte à t'enfoncer dans ton état atone.
Face à ça, tu prends la ferme résolution de te mettre à travailler dès la reprise des cours. Tu décides de prendre tes cours à la main pour être concentré davantage, de relire tes cours et de te faire un planning. Tu es enfin prêt à donner le meilleur de toi-même.
Tu sens à nouveau en toi cette motivation. Tu te sens capable de réussir. Tu te sais capable.
Néanmoins, tu profites quand même des vacances pour te reposer et pour reprendre contact avec le monde réel. En 4 mois, tu avais oublié que le monde ne tournait pas qu’autour des concours. Tu renoues avec ta famille et tes potes du lycée.
Le jour de la rentrée, tu t’attends à recevoir tes notes du concours blancs. Tu ne t’attends à rien d’extraordinaire, mais tu sens monter en toi un semblant d’excitation.
Tu veux avoir la réponse. Es-tu capable de réussir avec un tout petit peu de travail (tu n’avais vraiment pas travaillé beaucoup) ?
Rapidement, c’est la désillusion. Gru vous annonce qu’il n’a même pas encore ouvert le paquet de copie et ton professeur de français refuse de vous annoncer les notes avant la semaine prochaine.
Finalement, c’est l’histoire que tu reçois. Le professeur annonce qu’il rend les copies dans l’ordre croissant . Tu sues un peu, tu veux absolument pas être dans les premiers à recevoir ta copie.
Il prend le paquet de copie et t’entends : Peluchet !
Tu sens les regards se tourner vers toi. T’as honte, tu ne dis rien. Au fond de toi, t’as juste envie de crever.
- … Non je déconnais je rends pas les copies dans le sens croissant, je trouve complétement stupide. Bon Peluchet … C’est pas trop mal pour une première dissertation, félicitations.
Tu oscilles entre la joie et la colère. Quel connard ce type, il était tout fier de ta blague. Il se marre pendant que t’as failli faire un arrêt. Tu prends bien trente secondes pour te remettre avant de regarder ta note : 13/20. Tu regardes surtout ton classement : t’es troisième.
T’as envie d’exploser de joie, de montrer ta note à tout le monde. T’as pissé sur les têtes de ta classe.
En sortant du cours, tu contemples encore ta copie. T’as l’impression d’être un génie. Tu repenses déjà à l’ENS. Et de là … s’ensuit un cercle vicieux.
Après tout, si t’as 13 en ne foutant rien, c’est bien la preuve que t’as pas besoin de travailler, pas vrai ? Tu abandonnes déjà tes projets de travail studieux. Tu te reposes sur ta réussite. Pas besoin de travailler après tout.
Tu obtiens la note de 10/20 en littérature. Même si la note est pas dingue, t’es dans les dix premiers, autant dire que tu ne te sens plus pisser.
Pareil en géographie, tu as 13/20. Même en anglais, l’épreuve que tu pensais avoir totalement raté, tu as 12.
Malgré un joli 7 en latin et un mirobolant 8,5 en philosophie , tu ne tiens plus sur place.
Gru en a quand même bien profité pour te démonter. Il pointe ton manque d’implication dans la matière. Il ose même dire que tu te fous de sa gueule à utiliser Rousseau partout, alors qu’il est persuadé que t’as jamais rien lu de lui . Et il a pas tort le bougre.
Mais bon, t’as l’impression d’être un génie. Avec si peu de travail, t’as augmenté tes notes dans toutes les matières.
La vieille prend rendez-vous avec toi. Elle semble plutôt contente. Elle t’annonce que tu es 13ᵉ de ta classe pour les concours blancs. Qu’elle n’a jamais vu un élève remonter autant dans les classements.
- Il faut surtout pas se relâcher Peluchet.
Honnêtement les clefs, encore aujourd’hui, je ne comprends pas comment j’ai obtenu des notes comme ça à ce concours blanc. J’avais travaillé un peu plus que d’habitude, mais rien d’extravagant qui me permettent de gagner 26 places au classement.
Certes, 13ᵉ, c’est toujours pas l’idéal, mais j’espère que vous comprenez la difficulté d’une telle remontée en prépa parisienne.
Avec le recul, ces résultats ont eu un effet assez négatif sur moi. J’en parlerai plus tard, mais à partir de là, j’ai développé un ego surdimensionné. Je me prenais pour un futur normalien. J’étais ridicule, je parlais comme si j’étais meilleur que tout le monde, persuadé qu’en travaillant, j’explosais aisément la majorante.
En plus de ça, la période hivernale (janvier/février) n’aide pas trop. C’est une période sans DST et avec très peu de khôlles. C’est-à-dire que c’est assez simple d’accumuler le retard sans s’en rendre compte.
Eh oui, car si toi tu continues d’admirer tes résultats du concours blanc, tes braves collègues hypokhâgneux profitent de cette période pour faire le travail de fond demandé. Ils lisent des bouquins, reprennent les cours. Toi, tu travailles à peine.
Tu profites du répit pour sortir toutes les semaines. Tu commences même à sortir la veille des cours. Tu traînes dans Paris jusqu’à 3 heures du matin, puis tu te couches explosé. Le lendemain, t’es incapable de suivre les cours.
Tout ça pour une vulgaire 13ᵉ place au classement.
Tu n’écoutes pas les gens qui te disent que tu vas déchanter en mars et en avril. En regardant le planning, tu constates en effet qu’en plus d’avoir une khôlle par semaine (je parle de “grosse” khôlle évidemment), tu allais subir un DST de 6 heures tous les samedis matin. Tu laisses couler, tu verras bien au moment venu te dis-tu.
En attendant, tu vis ta meilleure vie. Tu sors avec ta copine qui elle, commence à baisser dans les classements. Tu mènes un peu une vie de bohème, tu sèches des cours pour aller au théâtre, tu te mets même à fumer certaines substances , tu vas au musée à la place de l’anglais. Bref, tu vis comme une merde . T’as un peu honte, mais au fond, t’as peur de te mettre à travailler.
Sans même t’en rendre compte, les vacances d’hiver arrivent. T’es invité dans la maison de vacances d’un pote de prépa. Tu espères bien t’enquiller tous les soirs.
Encore plus, t’es invité à la rentrée à un rallye. Pour ceux qui connaissent pas, ce sont des soirées organisées par des riches où les gosses sont obligés de venir en smoking.
C’est fait pour que les gosses de riches en rencontrent d’autres.
T’avais jamais entendu parler de ça, et ça promet d’être marrant vu ton profil de campagnard, ça mérite presque un chapitre entier.
Putain l'op je me reconnais exactement dans tes péripéties
C'est à dire un mec qui a du potentiel mais qui n'a aucune discipline et ne travail pas. Putain j'ai jamais compris comment certains faisaient pour être régulier et tout le temps travailler sans céder à leurs émotions et leurs plus basses envies. C'est frustrant car si on était comme eux on serait probablement major de notre classe et là pour le coup les grosses écoles nous serait accessible.
La peur de travailler est une plaie, je compatis avec toi l'op
Le 10 juillet 2022 à 20:51:29 :
Bon sang, je pensais que tu allais te reprendre en main
Pareil Au début ma confiance remontait doucement, jusqu'à l'annonce des notes où je me dis qu'il va se mettre à tryhard, mais d'un coup il retombe dans ses travers
L'auteur t'a soulevé Chloé finalement ? Tu dis que tu sors avec mais ça reste platonique pour l'instant ?
Le 10 juillet 2022 à 21:45:37 :
Le 10 juillet 2022 à 20:51:29 :
Bon sang, je pensais que tu allais te reprendre en mainPareil Au début ma confiance remontait doucement, jusqu'à l'annonce des notes où je me dis qu'il va se mettre à tryhard, mais d'un coup il retombe dans ses travers
L'auteur t'a soulevé Chloé finalement ? Tu dis que tu sors avec mais ça reste platonique pour l'instant ?
Aucun cléyon me fait confiance pour une possible remontada ?
Spoil potentiel sur Chloé :
Aussi, je suis asexuel (oui vraiment ) donc je m'en tape pas mal de la troncher ou non.
Données du topic
- Auteur
- peluchet
- Date de création
- 8 juillet 2022 à 12:03:15
- Date de suppression
- 5 janvier 2023 à 12:47:00
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