[RISITAS] La prépa littéraire, ou comment se rendre compte que n'est pas Socrate qui veut.
SuppriméSalut les cléyons, merci du soutien.
Comme prévu, les chapitres sortiront maintenant le soir (2 chapitres entre 19 et 23h).
Les raisons (qui peuvent spoiler la sweet) :
Sinon, à la louche, je dirais qu'il reste 4-5 chapitres avant la fin.
Très sympa, continue !
Par contre, excuse moi mais t'es un putain de déchet.
Le 11 juillet 2022 à 08:42:59 :
Salut les cléyons, merci du soutien.Comme prévu, les chapitres sortiront maintenant le soir (2 chapitres entre 19 et 23h).
Les raisons (qui peuvent spoiler la sweet) :
J'ai décidé de m'infliger un peu de mal cet été en vue des concours de l'année prochaine. J'ai un planning de travail qui m'empêche d'écrire avant la soirée. J'espère que vous comprenez. Bien à vous. Sinon, à la louche, je dirais qu'il reste 4-5 chapitres avant la fin.
Je suis en train de lire d’une traite mais je peux pas m’empêcher de m’arrêter dans ma lecture (Chapitre 4 Partie 2) pour te faire remarquer à quel point t’es un ATTARDÉ d’avoir recopié l’intro de ton prof MOT POUR MOT en pensant que ça passerait T’as cru qu’une dissert c’était un QCM avec une unique « bonne réponse » ? Ou que ton prof avait Alzheimer au point de pas se souvenir que c’est l’intro qu’il a lui-même rédigée ?
Sinon c’est bien écrit et ça change des Risitas sur les prépas scientifiques mais bordel j’espère que tu fais preuve d’un peu plus de discernement dans la suite
Chapitre 8. À rebours.
Te voilà prêt à attaquer la période mars/avril. Petite piqûre de rappel, c’est sûrement la période la plus intense pour les hypokhâgneux. C’est là que tout le travail de fond des mois précédents doit être utilisé pour grimper dans le classement.
Sauf que petit rappel, toi, t’as rien fait.
Pourtant, t’as aucun stress. Tu t’es bien reposé pendant les vacances, et t’es prêt à affronter les DST et les khôlles comme ils viennent.
Rapidement, c’est l’heure de ta deuxième khôlle de littérature. Depuis ta réussite aux concours blancs, tu t’es pris de passion pour cette matière.
C’est la seule épreuve que tu veux réussir, et tu comptes bien t’en donner les moyens.
C’était une khôlle sur le roman. Pour ceux qui l’ignorent, la khôlle de français consiste en une analyse linéaire d’un texte inconnu. Préparation d’1 heure 30 pour 20 minutes de passage.
Trois jours avant ton passage, tu commences à réviser. Tu apprends tes figures de style et tu lis plusieurs anthologies.
Chaud comme la braise, tu décides même de faire une analyse linéaire dans les conditions de la khôlle par jour en piochant au hasard dans l’anthologie.
Tu ne penses plus qu’à cette khôlle. Si bien que pour la première fois de l’année, tu ressens un léger stress à l’approche de l’examen.
Le jour de ta khôlle, tu pars avec la boule au ventre. Tu vois cette khôlle comme le moyen de voir si tu es capable de mieux en travaillant.
Vers 13 heures, tu tires ton sujet. Tu regardes le bouquin : Aurélien d’Aragon.
T’es tombé sur son très célèbre incipit
Tu fais ton analyse comme prévu, t’es plutôt fier de ton introduction et des figures repérées.
Ton passage à l’oral se passe merveilleusement bien. Tu déroules ton analyse et tout s’imbrique parfaitement. Tes transitions sont bien rodées, tu sens que la khôlleuse adhère avec ce que tu dis.
Tu achèves ton explication, plutôt content de toi.
- Je n’ai rien à rajouter à votre analyse. Elle est excellente, aussi bien dans les idées que dans l’utilisation des figures stylistiques qui les appuie. Félicitations, c’est vraiment une très bonne khôlle.
- J’insiste, c’est réellement une excellente khôlle. Je vous mets 17/20.
Autant dire que tu majores cette khôlle d’assez loin. La seconde de la classe obtient un 14/20.
Au moment de rendre les rapports, le professeur en profite pour te féliciter.
Encore une fois, tu ne te sens plus aller. Tu viens de te prouver qu’avec un peu de travail, t’étais capable de réussir.
Pourtant, c’est pas encore suffisant pour que tu commences à travailler. Tu sens la frustration monter en toi.
Tu voudrais travailler, mais tu n’y arrives pas.
Tu sais qu’en fournissant le minimum, tu arrives à te stabiliser à une bonne moyenne, et tout tend à le montrer.
Dans cette période qu’on t’annonçait comme “la plus difficile”, tu réussis sans trop te fouler et en commençant tes révisions la veille.
Après ta khôlle de littérature, les épreuves et les réussites s’enchaînent.
Tu obtiens un joli 16 en DST de géographie.
Tu majores presque ta khôlle d’histoire avec un 15/20, rapidement suivi d’un 13/20 en DST dans la même matière.
En latin, tu remontes, tes notes passent de 7 à 11.
Et les kheys, même en philosophie tu grimpes jusqu’à la moyenne lors d’un DM (que t’avais commencé la veille).
En anglais, votre DST avait été annulé à cause d’un malaise pendant celui-ci.
T’es tellement un rageux que tu pestes contre la fille qui vient de faire un malaise. T’étais en train d’atomiser le sujet et elle a tout fait foirer.
En sortant de la salle, alors que ta camarade était toujours au sol, tu lâches un audible :
- Putain, j’étais en train de déglinguer le DST, elle est trop chiante.
Tu dis ça avec une pointe d’ironie bien sûr, ce qui fait rire quelques collègues au passage, mais tu le penses vraiment au fond de toi.
T’aurais bien voulu que la note soit comptabilisée, mais il n’en sera rien.
Bref, plus rien ne peut t’arrêter. Tu te vois déjà à l’ENS.
Pourtant, tu rentres dans un cercle vicieux dont tu constateras les dommages plus tard. À force de ne rien foutre, tu accumules un retard énorme. Tes notes ne te donnent aucune envie de changer ton mode de travail.
Si ça fonctionne comme ça, alors pourquoi changer ? T’es sûr d’en avoir sous la pédale, la khôlle de français en est bien la preuve, non ?
Il faudrait qu’un grave événement te pousse à changer radicalement. Mais quoi ?
Au passage, tu commences à réfléchir à ton avenir. La khâgne offre un large choix de débouchés (ça va de l’ENS aux ESC , en passant par des écoles de traduction et de journalisme ), mais t’es intéressé que par l’ENS. T’es persuadé que tu veux faire de l’enseignement, t’en profites d’ailleurs pour insulter copieusement d’épiciers tes collègues qui souhaitent passer les ESC .
T’es persuadé d’être plus digne que les autres à vouloir faire l’ENS à tout prix.
Après tout, l’ENS, c’est la voie royale de l’académisme, le temple de la connaissance. HEC n’est qu’une “simple roue de secours” comme le dit si bien Gru.
Si tu savais combien tu allais déchanter pauvre Peluchet.
J'essaye d'alterner entre le scolaire et le social les clefs, j'espère que ça vous va comme ça.
Normalement le deuxième chapitre d'aujourd'hui sera concentré autour des autres gens de ma prépa et des quelques événements marrants qui sont survenus à cette période de l'année.
Tu l'a oublié ?
Données du topic
- Auteur
- peluchet
- Date de création
- 8 juillet 2022 à 12:03:15
- Date de suppression
- 5 janvier 2023 à 12:47:00
- Supprimé par
- Auteur
- Nb. messages archivés
- 409
- Nb. messages JVC
- 392