RISITAS - Mon aventure GR20 avec mon pote !
On s'emmerde. Pourquoi t'essayes pas de draguer les meufs? On s'en balek ds tes délires chelous a base de feet , on veut de la romance voir du cul.
Les pucix qui se barrent alors que y'a 2 danoises qui n'attendaient que ca a coté. J'espere que tu va pécho l'australienne au moins
Le 03 août 2023 à 05:01:48 :
On s'emmerde. Pourquoi t'essayes pas de draguer les meufs? On s'en balek ds tes délires chelous a base de feet , on veut de la romance voir du cul.Les pucix qui se barrent alors que y'a 2 danoises qui n'attendaient que ca a coté. J'espere que tu va pécho l'australienne au moins
Perso osef des deux, c'est la rando la partie intéressante
CHAPITRE 65 OBJECTIF BERGERIES DE VACCAGHIA
Après une nouvelle nuit en tente, nous revoilà prêt à repartir pour ce que beaucoup considèrent l'étape la plus difficile du GR20 en raison de passages techniques assez "impressionnants" d'après les dires de Léo et de beaucoup d'autres personnes.
En sortant de la tente, on voit le groupe d'Olivier qui commence l'ascension.
Après un petit-déjeuner bien équilibré où l'on s'est encore forcé pour finir mais tellement important, on finalise nos sacs pour continuer l'aventure.
Psychologiquement, se dire qu'on fait l'étape la plus difficile, c'est excitant, un peu stressant parce qu'on ne sait pas trop à quelle sauce on va être cuisiné, mais assez excitant. On verra bien comme on dit, découvrons ensemble l'aventure.
Pour commencer, une grosse montée au dessus de Pietra Piana démarre. A peine au départ de la montée, on double à nouveau un petit couple que l'on a déjà rencontré...
Ils ont l'air surpris de nous voir passer devant assez rapidement dans cette montée, leur souffle était coupé, mais nous avec Léo, cette année, on est vraiment bon dans les montées.
-La moyenne des gens dans une montée, c'est 250 m de D+ à l'heure. Nous Célestin, depuis le début du Nord on tourne à 300, 350 m. Notre rythme est vraiment pas mal.
-C'est bon de le savoir ça motive
Arrivé de l'autre côté du versant, le soleil n'est pas encore assez haut, on passe côté ombre où un froid montagnard règne. Obligé de se couvrir avec une doudoune en marchant.
Ici, le décor est impressionnant, que des roches, aucune verdure, l'ambiance montagne bat son plein.
Avec une demi-heure de retard, on commence déjà à apercevoir le groupe d'Olivier au loin, on va surement les dépasser dans peu de temps.
C'est bizarre de dépasser tout le monde cette année. L'année dernière tout le monde nous dépassait, cette année, on dépasse tout le monde...
Il faut croire que nous avons fait beaucoup de progrès, déjà grâce à l'entraînement, mais aussi et surtout grâce à l'expérience du terrain. La mémoire est quelque chose de fabuleux, le cerveau retient et n'oublie pas ce qui s'est passé la première fois qu'on fait une expérience comme ça.
Quand les jambes repartent sur ce type de terrain, elles se disent : "ça y est, c'est reparti, il est retombé dans son élan de folie"...
Quand on revient une seconde fois, comme cette année, on sait sur quoi on va s'engager et la préparation mentale est totalement différente, c'est beaucoup plus facile, donc ça aide énormément et Léo me l'avait dit parce que c'est exactement ce qui s'est passé pour lui la deuxième fois qu'il avait fait le GR20.
On continue notre ascension, on passe dans des endroits un peu dangereux et glissant à cause des cascades, mais pour l'instant ça va. Plus loin on rencontre un premier névé. Enfin ! Léo est ultra content de retrouver la neige, il pose ses mains dedans pour remercier la montagne.
-Bon alors Célestin, je t'explique, dans les névés, il y a des traces de pas qui sont déjà fait. Il faut que l'on suive les traces de pas, qu'on marche dans les traces pour éviter de tomber dans une crevasse. Tu vas voir, au bord des névés, tu as des trous de 2 à 5 mètres parfois, on le voit de temps en temps, donc il faut bien passer par les traces de pas. On y a doucement et ça le fera. Sur du plat c'est pas compliqué, c'est juste glissant donc faut faire un peu gaffe.
-Ok, vas-y je te suis de toute façon.
Bon sang quand je pense qu'il faisait super chaud dans la montée de tout à l'heure, c'est ouf quand même...
Je passe à mon tour dans le névé, c'est facile, rien de compliqué. Sur le plat, il y a juste à suivre les traces en effet, et je conseille également d'éviter le hors piste parce qu'effectivement, il y a de sacrés crevasses autour, j'ai vu les trous c'est limite...
On repasse finalement sur la crĂŞte oĂą le soleil refait son apparition. Allez hop on retire la doudoune, la chaleur revient.
C'est sur la crĂŞte que l'on rattrape le groupe. On fait la pause au mĂŞme endroit qu'eux.
-ça va ça a été le groupe pour le passage du premier névé ?
-Oui, y a juste Claire qui a eu un peu peur, mais elle est passée.
- Mais c'est pas fini, y en a pleins d'autres apparemment après...
-C'est vrai ?? Ah c'est cool ça ! On va se régaler.
-Vous nous avez rattrapé rapidement en plus vous êtes parti à quelle heure ?
-Environ une demi-heure après vous...
-Ah ouaii quand mĂŞme !! Vous ĂŞtes des rapides vous...
-D'ailleurs on va repartir, juste derrière là c'est la descente infernale, je me souviens, elle est très très technique et longue.
-Ok bah bon courage alors ! A tout Ă l'heure
On avance encore et on rebascule de nouveau dans l'ombre, le versant n'étant pas encore exposé au soleil. On remet donc nos doudounes
Et effectivement, la descente est très raide. Raide et difficile, mais avec une vue imprenable sur le premier lac que je croise au GR20.
Des parties de la descente sont vraiment, VRAIMENT, dangereuses. Un faux pas Ă certains endroits... Et c'est la mort, tout simplement.
Je manque de me casser la figure Ă deux trois endroits Ă cause des Ă©boulis de pierre qui roulent, mais je tiens. En bas du versant, on revient sur un peu de plat mais un petit parcours super pour ceux qui aiment sauter de rocher en rocher, parce que c'est ce qu'il faut faire.
De gros rochers sont éparpillés sur plusieurs centaines de mètres et il faut sauter sur chacun d'entre eux pour se frayer un chemin.
On se refait une petite pause parce que le coin est super joli, on s'isole vers un petit rocher pour manger quelques graines. On a de l'avance, on a le temps, autant en profiter un peu vu que le soleil nous illumine de nouveau.
La pause me donne sacrément envie de chier.
Pas de chiottes, autant s'habituer Ă ce qui nous attend ce soir, alors je m'isole avec mon rouleau de PQ dans la montagne, quelque part loin du sentier.
Comme l'an dernier quand j'ai fait dans la montagne, une tonne de mouche arrivent pour encercler le caca et mĂŞme ton trou de balle.
Alors du coup tu te dépêches de prendre le rouleau de PQ... Mais dans la précipitation, le rouleau m'échappe des mains, tombe au sol et je vois le rouleau se dérouler dans la descente de la montagne.
Je rerenroule le rouleau dans l'autre sens pour me torcher le cul, puis je me casse.
Après avoir rejoint Léo, on finit notre pause en laissant passer un cinglé qui a ramené ses deux chiens, qui n'en pouvaient plus les pauvres.
Les deux chiens sont venus Ă nos pieds pour s'allonger, leur langue Ă©tait sortie au maximum tellement la fatigue se lisait sur leur visage.
-Putain aidez-moi, sortez-moi de lĂ ...
Puis leur maître continuait sans s'arrêter. Les chiens, tellement fidèles à leur maître, continuaient malgré tout à le suivre.
Le temps que je chie, le groupe d'Olivier nous rattrape, au moment oĂą le chien passait.
-Là les gars, je peux vous dire tout de suite, et croyez-en mon expérience, mais les deux chiens là ... Ils finissent pas la journée. Certains.
-C'est de l'inconscience et de l'irresponsabilité.
SWEET ?
Le 03 août 2023 à 12:19:58 :
Le 03 août 2023 à 05:01:48 :
On s'emmerde. Pourquoi t'essayes pas de draguer les meufs? On s'en balek ds tes délires chelous a base de feet , on veut de la romance voir du cul.Les pucix qui se barrent alors que y'a 2 danoises qui n'attendaient que ca a coté. J'espere que tu va pécho l'australienne au moins
Perso osef des deux, c'est la rando la partie intéressante
L'op croise plein de femmes jolies et ouvertes sur sa randonnée et il tente rien. C'est frustrant quand meme.
Le 03 août 2023 à 12:19:58 :
Le 03 août 2023 à 05:01:48 :
On s'emmerde. Pourquoi t'essayes pas de draguer les meufs? On s'en balek ds tes délires chelous a base de feet , on veut de la romance voir du cul.Les pucix qui se barrent alors que y'a 2 danoises qui n'attendaient que ca a coté. J'espere que tu va pécho l'australienne au moins
Perso osef des deux, c'est la rando la partie intéressante
Calmez vos teubs, si vous ĂŞtes en manque y a youporn.
L'OP pour propose un risitas de qualité et bordel que c'est du taff d'écrire tout ça.
Alors un peu de respect !
Didiou !
Le 04 août 2023 à 00:05:15 :
Le 03 août 2023 à 05:01:48 :
On s'emmerde. Pourquoi t'essayes pas de draguer les meufs? On s'en balek ds tes délires chelous a base de feet , on veut de la romance voir du cul.Alors you, you are
absolutely not READY about what will happenning in the sweet
Sacré teaser, on veut tous les infos de la baise avec l'australienne
Le 04 août 2023 à 01:08:47 :
C’est si dur que ça khey ? Stage commando on faisait du 35-40km marche de nuit avec un sac à 14 kilos + famas chaque nuit pdt une semaine et c’était dur mais pas infaisable. Faudrait que je test le gr
Comme l’OP le dit souvent, il faut ps regarder les distances mais les dénivelés, et surtout c’est le terrain chaotique qui rend les choses ultra compliqué. C’est pas dans les chiffres qu’il annonce mais dans ce qui n’est pas écrit justement (le terrain).
C’est pas le GR le plus dur d’Europe pour rien à mon avis
intéressant et stimulant ...
vite la sweet
CHAPITRE 66 LA BRĂŠCHE DE CAPITELLU 1/2
Au moment de quitter les chiens fatigués qui partaient dans l'autre sens que nous, voici ce que nous voyons devant nous :
Après une bonne montée et une descente raide comme pas possible, voilà ce que nous allons devoir remonter de nouveau !
Mais tout va bien avec Léo donc heureusement on continue sans s'inquiéter. Par contre, c'est sûr que si j'avais continué l'an dernier dans la partie Nord, avec mon mal de dos, jamais j'aurais pu faire tout ce que nous avons fait depuis le début du Nord. Donc j'ai bien progressé, ça c'est certain.
Pendant notre nouvelle ascension, des espèces de piaf commencent à hurler au dessus de nous.
Léo, par expérience, sait ce qu'il faut faire...
-Ils ont l'habitude de voir des humains, tout ce qu'ils veulent, c'est les fruits secs que nous transportons dans le sac. Regarde.
Oui, j'ai décidé de vous montrer pas mal de nos photos maintenant.
En continuant la montée, on sent que le terrain devient dangereux, il fait chaud en plus et je comprends pourquoi c'est l'étape la plus difficile d'après Léo.
On repasse encore quelques névés dont voici la photo (ça ce sont de tout petit passages, parfois c'est plusieurs centaines de mètres), c'est très glissant donc faut bien suivre les traces de pas
Aucune zone d'ombre, la route est encore longue, on a pas encore fait la moitié, voici dans quoi nous sommes embarqués : un beau terrain spécialement fait pour défoncer les chaussures
Et c'est ainsi que nous arrivons ensuite à la célèbre brèche de Capitellu, à 2200 m d'altitude. C'est le point où l'on rencontre le plus de monde sur l'étape puisque ça BOUCHONNE.
Pourquoi ? Parce qu'il y a ce qu'on appelle un passage technique assez... délicat.
En effet, il y a un mur d'escalade à franchir en s'agripant à une chaine, tout le long, je dirai à peu près un mur vertical de 15 m à monter. Donc pour les vertigineux, on va dire que c'est un moment assez douloureux à passer.
Pour Léo et moi, on a pas peur, puisque le mur n'est pas difficile techniquement, juste impressionnant mais pas compliqué. Et on a pas trop le vertige donc on se fend un peu la gueule en regardant les gens paniquer un peu...
Mais alors par contre c'est vraiment chiant parce que tu perds du temps à attendre ceux qui passent. Ils prennent deux heures à monter ou a descendre suivant le sens que tu vas et ça créé un énorme embouteillage.
En arrivant au pied du mur, on est derrière le groupe d'Olivier qui a commencé l'ascension du mur.
Olivier est installé en mode beau gosse au milieu du mur, une chaîne à la main, l'autre main sur la hanche, il laisse son corps suspendre dans le vide, la cuisse en appui sur le rocher.
Choix stratégique pour faire monter le groupe, il peut parler à ceux d'en haut et ceux encore en bas. Il donne les consignes pour prendre les prises, il guide le groupe quoi.
-Allez c'est Ă nous CĂ©lestin, tu me filmes ?
Il aura fallu une minute pour qu'il monte le mur. C'est tout simplement goatesque.
-Alors là petite pression parce que y a tout le groupe d'en haut qui te regarde, ceux qui vont regarder la vidéo filmé par Léo aussi, et ceux d'en bas aussi qui te regardent, tu es seul à monter le mur, donc tu es le centre de la vision de tous, le point de fixation
Je monte assez vite mais je remarque que la chaîne installée est mal conçue... C'est bizarre, les points d'ancrage sont mal fait, y a trop de mou dans la chaîne, ce qui fait que quand tu t'agrippes à cette chaîne, bah tu tires trop de mou et si tu remets pas vite tes mains vers le haut... C'est la chute fatale vers le bas.
Petite frayeur quand je me suis rendu compte qu'en tenant la chaîne, j'étais entrain de repartir en arrière à cause du mou... Heureusement que j'ai eu le réflexe de remettre mes mains le plus haut possible.
Arrivé en haut, j'entends les commentaires de Léo derrière la caméra :
-Oh la la Célestin est en grande forme cette année, c'est vraiment un régal ! Un petit commentaire Célestin ?
-Je vais d'abord reprendre mon souffle
-Un crocus ! C'est une fleur lĂ !
-Bonjour, qu'est ce qui se passe ?
-Bonjour Mesdames, je disais Ă mon ami que nous avons lĂ un magnifique Crocus
-C'est une fleur et vous savez ce qu'il y a au milieu ? La couleur orangée...
-C'est du safran ! C'est avec la cueillette de ces fleurs que l'on récolte le safran.
-Vous allez voir, y en a pleins dans le parcours aujourd'hui.
-Bah du coup je pense qu'on va vous suivre hein, vous avez l'air de bien connaître le terrain.
CHAPITRE 66 LA BRĂŠCHE DE CAPITELLU 2/2
On arrive ensuite au sommet de la nouvelle montée, formant une espèce de brèche qui nous permettra de dire au revoir aux deux lacs derrière nous :
Mais alors encore une fois, un espèce de bouchon se forme au niveau de la brèche. Et comme c'est très étroit, c'était dangereux de s'arrêter dans le chemin, vu qu'on est dans une pente en marchant de manière latérale à la pente. Et évidemment, ce qui devait arriver arriva.
Une fille s'arrête et décide de reprendre son souffle.
Donc on s'arrête tous et, de justesse, on s'agrippe chacun sur un rocher pour ne pas tomber et faire un roulé boulé dans la pente.
LĂ©o s'Ă©nerve puisqu'elle s'Ă©ternise avec sa mini pause de merde.
-Bon euh... Du coup qu'est ce que vous faîtes là ?
Les deux vieilles derrière nous remercient Léo.
-Heureusement que vous êtes intervenu, parce que sinon on y restait la journée.
-J'avoue, je sais pas ce qu'elle faisait lĂ franchement...
-Y a des gens je sais pas... Ils réfléchissent pas. Faut parfois les recadrer parce que sinon ils restent niais.
Dis donc elles ont pas l'air aimable les deux vieilles bic lĂ ...
Mais bref on peut ENFIN sortir de la brèche. Tout le monde fait sa pause, y compris le groupe. On en profite pour discuter vite fait avec le groupe avant de repartir, parce que ras le bol des bouchons là , on veut de la place.
-J'ai eu une crise de panique dans le névé, j'ai du mal à m'en remettre.
-T'inquiète pas Claire, au bout d'un moment ça va passer.
-Oui il faut bien sinon on va rester bloqué là ...
-ça me fait penser à une histoire qu'il y a eu y a quelques années là ... Une fille était restée bloquée là , tétanisé par la peur de tomber, c'est vrai que les passages sont assez vertigineux sur cette étape.
-Ah oui mais quand tu es tétanisé, y a rien à faire, tu peux plus avancer, les jambes ne répondent plus. Y a rien de pire que ça.
-Du coup la fille est peut-ĂŞtre encore lĂ ? Vous croyez qu'on peut retrouver ses os ?
-Bon allez on vous laisse et attention dans la descente tous, parce que... les névés sont beaucoup plus long à ce que je vois, et trèèèèès raide, vraiment soyez vigilant...
- Merci, soyez prudent aussi les gars !
-ATTENDEZ !!! ATTENDEZ-NOUS S'IL VOUS PLAĂŽT !
- On a un peu peur pour tout vous avouer... Vous pouvez nous montrer comment on fait pour descendre ces névés très raides ?
(ce n'est que le début de la descente, rajoutez 500-600 mètres en plus) sachant qu'on ne rend jamais compte sur les photos de la réalité de la pente.
Sauf que là , y a sérieuse douleur qui apparaît au niveau de ma cheville. Vous vous souvenez quand je vous ai dit de bien retenir le moment où je me suis éraflé dans l'étape vers l'Onda ? Bah nous y sommes, le choc que j'ai subi a réveillé une douleur deux jours plus tard, c'est-à -dire MAINTENANT.
Et ma cheville me fait atrocement souffrir. Je boîte.
SWEET ?
Données du topic
- Auteur
- Phowa
- Date de création
- 20 juin 2022 Ă 22:17:10
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