[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 11 mai 2022 à 21:19:18 :

Le 11 mai 2022 à 19:29:39 :

j'hésite à faire un petit concours pour récompenser les kheys les plus fidèles (avec des photos en prime )

Les kheys les plus fidèles ne cherchent pas les photos à tout prix, ils attendent simplement la suite avec impatience et plaisir mon khey
Après si ce sont des photos de jolies femmes turques faisant parties de ton histoire, ils ne diront surement pas non

Ou juste le fun du concours

Le 11 mai 2022 à 19:29:39 :

j'hésite à faire un petit concours pour récompenser les kheys les plus fidèles (avec des photos en prime )

Je suis un khey fidèle depuis quelques mois, j'ai posté avec un ancien pseudo ici mais je te déconseille d'envoyer des photos à qui que ce soit, en vrai on attend juste la suite la fin de cette belle histoire.
Ca pourrait se retourner contre toi les photos, réfléchis bien avant stp

CHAPITRE 121 : Le mariage [1/5]

En toute logique, le jour d’un mariage, on se lève à 12h, parce qu’on sait qu’on va se coucher à une heure pas possible. Là, c’était réveil à 6h. Bon, à ma décharge, ce n’était pas vraiment le jour du mariage, c’était la veille : le mariage devait avoir lieu dans une campagne au Sud d’Izmir. On avait quasiment 6 heures de route, mais on allait surtout passer l’après-midi à préparer le mariage avec Furkan, Fritz et toute la bande des cousins d’Ali et Reyhan. Ouais apparemment les copains du fiancé doivent aider, je sais pas si c’est vrai ou s’ils avaient juste besoin de gens pour faire le boulot à leur place bon, perso, ça m’allait, j’aimais bien donner un coup de main en discutant avec de nouvelles personnes, ça me faisait carrément plaisir, surtout avec Furkan et Fritz.
A 6h30, tout était prêt, je suis descendu, le soleil brillait déjà dans le ciel de la Turquie, je me suis posé sur un banc en attendant Furkan, chauffeur attitré de ces mois passés dans ce pays. En l’attendant, j’ai regardé tout autour de moi et j’ai eu un petit flashback : je me suis souvenu de mon arrivée dans cette rue, les gülü gülü du concierge, la rencontre avec Jo, la première fois que j’ai emmené Tutku et que j’ai mené l’espadrille, les moments de larme quand Yagmur m’a viré comme un schlag, ou encore le jour où j’ai ramené deux filles, bref, je regardais le lampadaire et je me disais qu’il avait du en voir, des choses… par ailleurs, dans un petit coin de ma tête, je me disais aussi que ces moments étaient parmi mes derniers moments en Turquie, et en général la fin d’un grand chapitre de ma vie qui arrivait. J’ai eu un petit pincement au cœur que j’ai vite chassé : j’avais encore un mariage incroyable à venir, quelques examens pour finir l’année, sûrement quelques soirées, avant de rentrer en France
Alors que j’étais perdu dans ses réflexions hautement métaphysiques, l’immense voiture de Furkan arriva : ce foufou a klaxonné comme un malade (il était 6h30 b*rdel ), j’ai fourré ma valise dans le coffre et je me suis assis

-Saluuuuuuuuut mon gaaaars, prêt pour le mariage de ta vie ??
-Ca va être diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiingue les kheys !
-Ce voyage va me rappeler notre escapade à Samsun, ptn c’est merveilleux, rien que d’y penser
-Ouais bon les 6h de route, on s’en serait bien passés
-Au prix de l’avion… et même, sur place, on aura besoin de voiture.
-Pour faire quoi ?
-Baaah genre aller faire deux ou trois courses, et puis moi je vais aussi aller chercher des gens, je pense, comme j’ai de la place
-On dort sur place, nous, non ?
-Oui bah oui, on va planter des tentes, il faut beau, vous avez vu la météo prévisionnelle ? Il va faire 25°C en journée, ptn c’est juste niquel, ni trop chaud, ni trop froid

On a passé les deux premières heures du trajet à se chauffer mutuellement avec des prévisions de fou et Furkan a passé un temps de dingue à nous parler des traditions turques de mariage : en fait, il finissait toutes ses phrases par « ouais mais il y a tellement de choses différentes que c’est comme un kinder surprise, tu vois, tu sais jamais ce qu’il y a exactement dedans ». Ca promet, mais ptn qu’est-ce qu’on avait hâte bon, au final, Fritz a fini par s’endormir et moi aussi. On s’est réveillé vers 10h30, il restait grosso modo deux heures de route, Furkan s’était arrêté dans une petite ville pour se payer un petit déjeuner digne de ce nom. J’en ai profité pour vérifier mon portable.

-Coucouuuu, vous êtes en route ?
-Oui, on est à deux heures d’Izmir, Fritz dort et Furkan mange.
-Tu te remets de ton examen ?
-Oui, la perspective du mariage me réjouit énormément
-Qu’est-ce que ce sera le jour de ton mariage !
-Tu seras aux premières loges, tu me diras !

Joli exemple de ce qu’était devenu une partie de nos conversations, et que j’ai modéré un peu jusque-là pour ne pas trop vous mettre la puce à l’oreille, mes bons kheys : certaines de nos conversations, comme celle-ci, partaient parfois en flirt, très léger mais très doux, et je ne pouvais pas m’empêcher d’entrer dans le jeu, et elle répondait avec plus ou moins d’intérêt. Mais souffler le chaud et le froid est une tactique masculine hein, les femmes ne font jamais ça bon, pour être parfaitement honnête, je fais ça avec pas mal de filles alors ça ne voulait pas forcément dire grand-chose, c’était surtout de son côté à elle que ça pouvait avoir du sens, c’est mathématique bon, j’ai posté une petite photo sur les réseaux avec un « road to Izmir » bien kéké (Izmir, c’est une destination très prisée pour les gens qui aiment faire la fête, un peu le Malaga ou l’Ibiza de cette partie de la Méditerranée en fait, du coup ça fait classe, fallait bien entretenir le réseau et continuer à construire sa réputation de yeslife en faisant un peu rager les rageux

-Mariage d’Ali incoming ?
-Absolument, je suis chaud comme jamais
-Il y aura Damla
-Oui, bah oui c’est son frère qui va se marier
-Tu sais où tu en es, avec elle ?
-Pas encore, peut-être que ça va se préciser ce week-end
-Je l’espère pour vous, si ton cœur te le dit… tu sais ce que tu dois faire !

Jusqu’au bout, cette fille bref, j’étais sur mon portable et je répondais aux deux, quand le brave Fritz, en pleine autoroute, n’a pas pu s’empêcher de regarder au-dessus de mon épaule et d’en profiter pour me bâcher bien hautement devant Furkan.

-Khey, va falloir que tu choisisses, Tutku ou Damla !
-Choix difficile, hein ? Enfin, c’est pas le même genre de filles
-Perso je préfère Damla
-Moi Tutku
-T’es un ouf toi, Tutku c’est une maman, en couple elle doit te materner… trop intellectuelle, laisse-tomber, tu deviens fou avec elle, elle est gentille hein, mais ptn … après, je dis pas, ça doit être confortable et tout doux avec elle, mais il y a un côté à la fois sauvage et tout doux que j’aime bien, mais pfff, toute une vie avec…
-Bah Damla, c’est mieux ? Une lionne, celle-là, t’es en couple avec, tu accroches tes c*uil*es au portemanteau en rentrant chez toi et tu as interdiction de parler, c’est une dominante, faut tenir le choc
-Vous pouvez me laisser au bord de la route si je vous dérange hein
-Non mais voilà, il y a du pour et du contre, alors choisi bien
-Nan mais les gars, Tutku et moi, on s’est mis d’accords que c’était terminé, et avec Damla y a rien, enfin rien de ouf, quoi, elle m’a fait un bisou sur la joue et voilà
-QUOI ?!?!?!?

Ah ptn je leur avais pas dit b*rdel j’ai dû supporter le blabla de Furkan pendant dix minutes, à m’expliquer qu’une « femme turque ne fait pas ça avec n’importe qui, ça veut dire quelque chose, en plus Damla est très pudique, en plus elle est bien, en plus elle est intelligente » BLABLABLA ptn j’en pouvais plus, et Fritz qui riait comme un bourrin à côté, j’en pouvais plus de ces deux schlags
Heureusement, tout ça s’était déclenché alors qu’on était tous les trois soulés du trajet : on est rapidement passés à autre chose et j’ai été plutôt tranquille pour tout le reste. Finalement, nous sommes arrivés à l’endroit où aurait lieu le mariage : on a été accueilli par Deniz, assez content de nous retrouver : il avait enfin des gens qu’il connaissait : il était venu la veille au soir et n’avait pu que discuter avec les cousins d’Ali, qui étaient apparemment assez chelous
On s’est rendus sur le lieu du mariage, c’était INCROYABLE : Des tentes IMMENSES, des plaines de verdure VERTES COMME L’EMERAUDE, un petit ruisseau MAGNIFIQUE, des chaises décorées PARTOUT, des tables RECOUVERTES de nappes blanches… b*rdel j’avais l’impression que tout était déjà en place, qu’est-ce qu’on foutait là ?
En regardant tout autour de moi, toutes les familles s’affairer dans tous les coins, je me demandais sincèrement ce qu’on aurait à faire. Furkan vit mon hésitation.

-Et dire que là… y a encore rien de prêt ! Ca promet, hein ?

En voyant tout cela, je me disais… quel bel endroit pour une belle histoire d’amour.

Fritz et Furkan qui débattent de la vie de couple de Turkissou.

Fritz et Furkan qui ont les même débats que les khey du topic.

On veut une histoire à l'eau de rose

Suite mon khey !!

J'avais suivi le risitas de Sasukhey à l'époque kheyou, celui là m'y fait penser.

Tu as un peu interagi avec des Syriens quand tu étais à Istanbul ? Comment t'as perçu la situation sur ce plan là

Le 13 mai 2022 à 14:40:44 :
J'avais suivi le risitas de Sasukhey à l'époque kheyou, celui là m'y fait penser.

Tu as un peu interagi avec des Syriens quand tu étais à Istanbul ? Comment t'as perçu la situation sur ce plan là

franchement non, pas trop, j'étais là pour apprendre le turc, pas trop l'arabe

et de manière générale, mon ressenti était quand même qu'ils ne se mélangeaient pas trop à la population...