[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 05 septembre 2021 à 06:02:01 :
J'ai tout lu en deux jours merci khey un des meilleurs risitas que j'ai lu
mais arrête de tromper tes copines khey

quel fut le meilleur?

Le 26 septembre 2021 à 10:12:08 :
on aura des nouvelles de jo?

Le 07 septembre 2021 à 23:18:41 :
PUTAIN LE KARMA QUI EST APPARU
AYAAAA T'AS VOULU JOUER ET TU VAS PEUT ETRE PERDRE
AHIIIIIII IREM T'A ENSORCELÉ, DE BASE TU NE DEVAIS PAS LA PALPER MAIS POUR TE "MOQUER D'ELLE" TU L'AS PALPÉE SANS UNE ONCE DE VERGOGNE
AHIIIIIII BORDEL

le pauvre!

Le 10 septembre 2021 à 13:26:25 :
Yagmur qui passe de limite sainte nitouche famille tradi "vaut mieux pas que mon frère te voie Turkissou" à "yallah plan à trois avec Aminata ce soir alors que ce sera notre première fois"…

Vous vous emballez les kheys mais perso j’y crois pas trop.

Sweet nonobstant.

il y a clairement de la vérité et du romancé dans tout ca!

Le 10 septembre 2021 à 23:49:03 :

Le 10 septembre 2021 à 23:08:46 :
Le titre du chapitre : une explication ? Je ne vois pas de trou noir dans l'histoire à part celui d'Aminata

L'étoile filante, c'est Irem, le trou noir c'est Aminata (elle est noire et engloutit tout) et la lune c'est Yagmur, du coup, vous savez pourquoi

+ évidemment, ce risitas est un peu enjolivé, ça s'est passé il y a plus de deux ans, je revis les moments de manière nostalgique, je mets une couche de sentiments dessus et je le vois avec les yeux de l'expérience
et pour les photos et autres preuves comme ça, j'ai effectivement fait le choix de ne rien donner, c'est pas contre vous les kheys, je veux juste éviter le destin sasukhey, pitié

c'est qui sasukhey?

Le 11 septembre 2021 à 13:13:18 :

Le 11 septembre 2021 à 12:27:11 :

[01:18:28] <ATbizarents>
ahi sasukey bordel
cette affaire que ça avait fait

J'avais pas tout suivi vers la fin, s'est passé quoi exactement ?

Sasukhey avait donné des photos de lui, de ses potes et tout (visages floutés, peu d'informations etc.) et des kheys avaient fini par le traquer et le retrouver sur les réseaux en lui pourrissant la vie et celles de ses potes...

pauvre homme!

J'ai vu trop grand les kheys, en postant hier, je pensais pouvoir aussi poster aujourd'hui...
Mais la suite sera sûrement mardi

Le chapitre que j'ai à écrire là est trop EPIQUE, je dois m'appliquer

CHAPITRE 87 : L’EVG d’Ali [3/3]

Je dois vous avouer quelque chose les kheys : je savais PARFAITEMENT que cette soirée allait franchement mal tourner. Ou plutôt, je savais que c’était quitte ou double : soit ça se dégonflerait (on se ferait griller, on n’arriverait pas à mettre en place le plan), soit ça marcherait super bien, je ne voyais pas d’entre deux. Mais vu comme c’était parti, je penchais plutôt pour la première option et c’est là que mon aveu doit venir : en conduisant Ali vers le BILLOT où il allait enterrer sa vie de garçon, je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir une petite pointe de plaisir malsain, le plaisir malsain que vous avez quand vous offrez à votre prof un gâteau dans lequel toute la classe a lâché un mollard, vous voyez le genre ? Pas bien méchant mais satisfaisant. Sauf que là, c’était un pote, pas un prof que je n’aimais pas, et pourtant, pas la moindre culpabilité, au final, en y repensant, j’ai carrément honte de moi, le pauvre Ali ne méritait pas ça, mais bon, il savait comment j’étais, il savait comment Furkan et les autres étaient, donc j’avais déjà prévu de décharger toute la responsabilité sur leur dos
Je ne saurais même plus vous dire dans quelle rue on s’était donné exactement rendez-vous. Furkan avait choisi une vraie rue de baltringue, mal famée, mais calme pendant la nuit (le gros point faible du plan était une éventuelle intervention de riverains ou que quelqu’un nous voit et prévienne la police quoi), et je pense qu’ils avaient en plus trouvé un genre de hangar désaffecté pour pouvoir y mener à bien les opérations de TERREUR jusqu’au bout… heureusement qu’il faisait nuit, car je n’arrêtais pas de rigoler sur le terrain, en prétextant que les carabistouilles de Fritz me faisaient rire
De son côté, Ali était à fond, il était persuadé qu’il allait sauver la vie de Fritz ; il pensait dur comme fer qu’il avait de gros problèmes et qu’on devait aller le chercher. En fait, la rue en question était tellement craignos qu’Ali avait vraiment peur, b*rdel Furkan avait fait le choix idéal, j’admirais le plan de l’artiste se dérouler sous mes yeux

Et quand on est arrivés dans la rue en question… aïe aïe aïe les kheys, j’en ai vu des rues à Istanbul mais celle-là surpassait toutes les autres, c’était terrifiant : elle était super large, mais n’avait AUCUN éclairage public ; les voitures étaient garées en épi sur des places en créneau, il y avait des vélos accrochés à toutes les rambardes des escaliers pour monter aux immeubles, qui étaient tous GRIS et aux volets défoncés, et la nuit ajoutait une ambiance GLAUQUE à souhait et Ali était déterminé.

-Il est où Fritz ???
-Je sais pas, je le vois pas, il y a une soirée ici, vraiment ?
-Rappelle-le !!!
… BIP BIP BIP…
-OUAIS TURKISSOU ?
-T’es où, mon khey ???
-Vas-y dis-leur de se magner !!!

B*rdel Furkan qui gu*ule à l’arrière, complètement givré le khey, si j’avais eu le haut-parleur, c’en était (déjà) fini mais ça m’a motivé pour faire les choses proprement, parce que je venais subitement de me rappeler que les mecs avec moi n’étaient pas forcément des flèches et qu’il fallait donc être prudent pour empêcher tout l’édifice de capoter. j’étais plus que jamais motivé, et Fritz a dû le ressentir dans le ton que je prenais, alors il a pris soin de bien me décrire le bâtiment dans lequel il était, et je l’ai répété à Ali, et celui-ci l’a immédiatement identifié ; apparemment, c’était un genre d’immeuble désaffecté que des jeunes utilisaient régulièrement pour fumer, faire des soirées peu légales etc. Bref, le spot idéal, Furkan avait choisi un endroit qu’Ali ne pouvait que connaître et qui, en plus de cela, était parfaitement crédible à la situation que présentait Fritz ça c’était du boulot propre.

-OK, je sais où c’est, c’est pas loin, viens
-On n’entend rien
-Ouais c’est un coin un peu paumé, c’est bizarre qu’il soit là-bas mais pas étonnant, bien que je ne sache pas comment il a pu rentrer
-Je flippe, khey, très craignos cet endroit…
-Tqt, je connais parfaitement les rues

Et il disait vrai : on est arrivés devant le bâtiment, parfaitement conforme à la description que Fritz m’en avait faite. Durant tout le parcours, je faisais ma flipette et j’en mettais des tonnes pour faire monter la pression et amener Ali au point de rupture, mais le fait d’être à deux l’a beaucoup rassuré, ou peut-être le fait de bientôt être CHEF de famille, je ne sais pas, mais il se comportait assez bravement, malgré mes pleurnicheries
Et là.
Le show a commencé.

...

On est entrés dans le bâtiment en passant par une petite ruelle dérobée ; la porte était défoncée, les vitres par terre, on se serait cru dans un quartier du BRONX ; Fritz m’avait dit qu’il était au premier étage, alors on est entrés, on a monté, mais Ali commençait à se demander s’il n’avait pas fait erreur ; il n’y avait rien à l’étage, pas un bruit de fête, rien du tout, pas âme qui vive, et là, la peur commençait à devenir réelle et palpable tant pour lui que pour moi quand tout à coup...

-AAAAAAAH B*RDEL C’EST QUOIIIIII
-AAAAH TIRONS-NOUS B*RDEL

En longeant un couloir, on avait aperçu, dans une grande salle centrale, au milieu des bidons, des feux éteints, des palettes cassées, des fauteuils crevés… un PTN DE CADAVRE. On n’a pas eu le temps de voir si c’était un vrai ou juste un mannequin par terre ou un truc comme ça, mais il y avait VRAIMENT un CORPS par terre avec du LIQUIDE ROUGE tout autour, on a hurlé et on s’est tirés en vitesse je ne vous parle pas de la montée d’adrénaline de dingue ; même quand on sait que c’est du flan total, on se laisse prendre et j’ai perdu tous mes moyens à ce moment. Bref, en termes de flippe, pour un EVG, perso, je ne serai pas allé plus loin, mais c’était mal connaître Furkan.
On est sortis en trombe, pour finir nez à nez avec… deux GARS DETER, cagoulés et visiblement armés. au moment où on est sortis, Ali s’est cassé la figure en se rétamant comme j’ai rarement vu quelqu’un se rétamer sur le sol, il a commencé à saigner des avant-bras et des mains en geignant, pendant que les deux mecs cagoulés s’approchaient de nous ; quand Ali a voulu se défendre, le gars l’a attrapé et lui a fait une clef de bras en hurlant en turc quelque chose du genre « ILS ONT VU LE CORPS ! ILS VONT NOUS DENONCER ». Et c’est alors que DEUX autres gars en CAGOULE ont déboulé du coin de la rue b*rdel là les kheys j’étais pommé : dans ma tête je me suis mis à compter ; Furkan, Fritz, Deniz, Burak… mais si tous les quatre étaient là, QUI conduisait la voiture censée nous amener loin ? pendant un temps, j’ai sérieusement douté que c’était eux et je me suis demandé si on n’était pas VRAIMENT en train de se faire kidnapper

Heureusement, quand Ali a commencé à se battre contre le plus grand –que je soupçonnais être Furkan, du coup-, j’ai commencé à faire … « semblant » de me battre contre un autre, à savoir FRITZ ; l’adrénaline et les doutes qui m’assaillaient ont eu raison de moi : je lui ai vraiment collé une droite dans la mâchoire avant qu’il ne me fasse comprendre que c’était bel et bien LUI c’est alors que l’un des deux autres m’a sauté dessus et m’a attaché les mains ; à côté de moi, Ali hurlait mon nom et faisait un maximum de bruit dans le but d’alerter les voisins. Furkan lui a fait une nouvelle clef de bras pendant que l’autre (Burak ? Je ne sais même pas issou) lui a mis du scotch sur la bouche. B*rdel, cette scène dans une rue sombre d’Istanbul était EPIQUE. De mon côté, je me sentais soulagé ; mon rôle s’arrêtait là et je savais que TOUNETEKETROMPERI désormais, mais je devais continuer à mimer la flippe totale pour ne pas alerter Ali

En quelques secondes… nous étions sortis de la rue, traînés par les quatre gars cagoulés, sans savoir ce qui allait nous arriver ; une camionnette était là ; l’un d’eux a ouvert le coffre et ils nous ont jetés dedans… Mais qu’est-ce qui allait nous arriver ? A côté de moi, couché dans le coffre, je voyais Ali en larmes, en train de pleurer et, pour la première fois, j’ai ressenti de la culpabilité, mais ptn j’avais envie d’éclater de rire