[RISITAS] Un célestin à Istanbul
Suite demain fin de soirée
Je vois que vous êtes créatifs
J'ai oublié de me mettre du Mercan Dede en ambiance
CHAPITRE 81 : El Padre
Au fur et à mesure que les heures passaient depuis la fameuse soirée diabolique chez Furkan, je commençais à me dire que le plan élaboré était absolument génial… mais b*rdel, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que « quelque chose » allait forcément foirer, genre qu’Ali sorte un fl*ngue et commence à tirer sur ses ravisseurs, imaginez ça je ne connaissais pas assez Ali personnellement pour savoir comment il allait réagir face à un danger aussi immédiat et dangereux… Istanbul était une ville assez sûre et pour que le kidnapping soit crédible, il fallait vraiment qu’on s’enfonce dans les ruelles les plus craignos de la ville, et on élaborait le plan comme il fallait avec Fritz et Furkan, mais je savais tellement pas où ça allait nous mener… mais bon, on était là pour kiffer, non ? alors j’avais reçu une « mission » pour les jours à venir : me rapprocher d’Ali et gagner sa confiance autant que possible. Alors ce n’était pas si incongru que cela : lui et moi parlions régulièrement de littérature et de la France, autant de sujets qu’il aimait beaucoup, et je lui ai proposé de passer prendre un verre à l’université, pour tâter le terrain.
-Ca se prépare bien le mariage ?
-Ouais, plutôt sympa, carrément, j’ai hâte
-Combien d’invités ? Furkan n’a relayé que des rumeurs…
-Aux dernières nouvelles on est 500, mais tout le monde ne reste pas manger
-Mais c’est énoooorme !
-Ah bah c’est un mariage turc, on va pas faire n’importe quoi hein. D’ailleurs, tu me confirmes que tu viens avec Yağmur ?
-Je ne lui ai pas encore demandé mais quand on en avait parlé, elle était plutôt chaude ouais, elle devrait être là !
-Ok ça marche, tiens-moi au courant, ça va être cool
-Ouais tqt on va kiffer et te faire kiffer ton mariage, tu n’oublieras jamais !
En se quittant, ce jour-là, je me sentais un peu coupable, ptn s’il savait ce qu’on était en train de lui mijoter le pauvre, et je me disais de plus en plus que ça pourrait très mal tourner, mais d’un autre côté, je me disais que j’allais bien rire et que je serai là pour calmer le jeu si la situation dégénérait hein
Cela dit, Ali avait attiré mon attention sur un fait intéressant : je n’avais pas encore averti Yagmur, alors je l’ai invitée à venir chez moi. Elle avait un match de basket ce soir, et je lui ai donc proposé de venir chez moi, pour que je puisse lui donner des forces ( ) après quoi je l’accompagnerai à son match.
Comme à son habitude, Yağmur s’est pointée chez moi toute guillerette, toute heureuse, toute joyeuse, avec son petit sac de sport qui lui rebondissait sur ses f*sses ô combien désirables. Sans la moindre vergogne, et sans prendre en considération qu’elle avait besoin de toute son ENERGIE pour le match de ce soir, je l’ai TOTALEMENT vidé de son énergie selon des circonstances que je vous laisse aisément deviner, petits kheys sagaces que vous êtes plus le temps passait, et plus je prenais confiance en moi à ce niveau-là, et avoir de vrais sentiments avait véritablement changé la donne, et nos parties de jambes en l’air avaient pris une dimension terriblement intéressante qui outrepassait largement le plaisir charnel
-Sinon, pour le mariage d’Ali, Furkan a prévu une petite danse en couple, avec les gars, du basket
-Et donc ?
-Yagmur, ma jolie, veux-tu être ma cavalière ?
-Hahaha bien sûr avec plaisir !!!! On va s’entraîner pour la danse, n’est-ce pas ?
-Bien sûr ! Furkan nous a envoyé une vidéo tuto, on va voir ça ensemble
-Oooh mais je dois aller à mon match là !!!
Ni une ni deux, elle a commencé à se rhabiller et à se précipiter dehors, moi sur ses talons. C’était très rigolo de courir dans les rues d’Istanbul pour être à l’heure à son match, ça donnait une petite touche piquante à notre relation et c’était plutôt sympa, même si moi je rigolais comme un fou, j’en avais du mal à courir, alors qu’elle stressait vraiment cela dit, la situation s’est réglée d’elle-même, puisqu’elle est arrivée à l’heure et qu’elle a pu rejoindre rapidement ses copines dans les vestiaires : déjà, je trouvais bizarre qu’elle ne m’ait pas embrassé avant d’entrer dans le gymnase mais j’ai mis ça sans pression sur le dos de la précipitation. J’ai envoyé un message à Furkan brièvement en attendant que le match commence, afin de lui dire que je préparais le terrain avec Ali et que j’allais regarder des jolies basketteuses se trémousser devant moi, bref, la soirée de RÊVE quoi, avec plein de projets en vue
Le match a commencé et je l’ai suivi d’un œil et d’une oreille seulement, je pensais beaucoup trop à Ali et son histoire qu’à autre chose, cette histoire commençait à m’obséder et je voulais bien faire les choses, évidemment je suivais Yağmur des yeux et l’applaudissait bien fort à chaque point qu’elle marquait mais j’ai commencé à remarquer quelque chose de bizarre… oui… elle voyait mon regard et ne me regardait pas… j’ai mis ça sur le fait qu’elle était à fond dans son match
L’arbitre a sifflé la fin du match –je ne sais même plus qui a gagné ou qui a perdu-.
Je descends des gradins pour aller prendre dans mes bras ma jolie Yağmur et l’embrasser de tout mon cœur, mais elle file dans les vestiaires sans demander son reste, naïvement je me dis que peut-être elle a honte de m’embrasser toute dégoûlinante de sueur et qu’elle va donc se changer avant de me rejoindre pour passer la soirée avec moi comme on l’avait évoqué tout à l’heure dans mon lit… mais bon.
Elle ne sortait pas du vestiaire, je l’ai attendu si longtemps
Le gymnase s’est vidé, j’étais presque le seul à écouter les gloussements des basketteuses dans les vestiaires.
Plusieurs sont sorties, mais pas Yağmur, qui était pourtant toujours parmi les premières à sortir, ça devenait bizarre, et je me remémorais alors tout ce dont je parle depuis avant : son entrée dans le gymnase sans me regarder, son absence de regard complice pendant le match, et maintenant sa fuite… quelque chose clochait
C’est alors que l’une des basketteuses de son équipe, au style un peu manga, sortit.
-Tu attends Yagmur, non ?
-Oui, elle sort ?
-Bah elle est partie par l’autre porte.
-Pourquoi donc ?
-Tu ne l’as pas vu au premier rang ?
-Qui ça ?
-Bah, son père ! Elle est partie avec
Espérons qu'il n'a rien vu
:sourire:
Non il a scanné ton visage maintenant t'es une cible
Fin de la Yağmurance par décret du paternel.
L'auteur, en position latérale de sécurité, pleure en se faisant réconforter par Tutku et ses aptitudes avancées dans le domaine bucco-génital.
Sweet demain soir
Continuez à prophétiser
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
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- 11 juillet 2021 à 20:23:23
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