[RISITAS] Un célestin à Istanbul
Le 16 juillet 2021 à 11:26:51 :
Le 16 juillet 2021 à 01:36:11 :
sweet en début d'aprèmTrop sympa l'histoire par contre je me permets de gratter des conseils de guide on peut go turquie en ce moment? Tu conseilles quoi pour 10 jours? Istanbul->Cappadoce->Izmir faisable ou je suis ambitieux?
En ce moment je ne sais pas trop, c'est difficile de voyager un peu partout ... ça fait longtemps que je n'y étais plus, mais je crois que les restrictions Covid sont un peu plus faibles
CHAPITRE 10 : Les plages d’Istanbul
Tutku et moi poursuivons ensemble notre exploration de la ville. Nos balades dans les rues et les quartiers d’Istanbul nous rapprochent beaucoup et je deviens un fin expert de tous les quartiers à l’Ouest du Bosphore j’alimente régulièrement ma page réseaux sociaux de belles photos pour ne pas faire oublier à mes anciens collègues et amis français que je vis ma meilleure vie au soleil
L’un de mes spots préférés reste la longue plage qui s’étend au Sud ; la Méditerranée est chaude et j’aime aller m’y poser, soit avec Tutku, soit avec Jo et Fritz, soit tout seul, pour écouter de la musique, lire, ou simplement me baigner et chiller
De plus, je n’avais jamais manqué d’y observer sans vergogne les filles qui y passaient, et c’est précisément là que j’ai commencé discrètement mes premières investigations sur le niveau général de la fille turque
Et je n’ai pas été déçu contrairement aux clichés auxquels auraient pu croire mes parents, il n’y avait pas quasiment pas de femmes voilées, à part quelques daronnes et les moches sur les plages évidemment, que de la petite étudiante fraîchement sortie de la maison familiale et trèèèès impatiente de jouir d’une liberté à laquelle son père ne l’avait pas autorisée
C’est toujours difficile de faire des généralités, mais de base, je dirais que la turque a une poitrine énorme, bien au-delà de ce qu’on a ici, bien ferme et bien proportionnée en revanche, cul inexistant ou très petit, c’est assez flippant, mais beaucoup d’entre elles prennent l’habitude de prendre des vêtements qui mettent en valeur le peu de chair qu’elles ont à cet endroit pour leurs visages, le phénotype est bien fixé, des lèvres bien pulpeuses, les yeux lourds mais profonds, des pommettes bien relevées qui leur donne un air assez autoritaire. Surtout dans l’Ouest du pays, on a souvent des métisses grecques ou bulgares, et là on peut frôler la perfection sans l’ombre d’une difficulté
Un jour que j’étais avec Tutku, qui s’occupait de m’apprendre quelques phrases en turc un mec vient nous parler en turc et Tutku lui répond, j’espère secrètement qu’il ne la drague pas, j’ai clairement pas le cran de l’en empêcher finalement il donne un papier, s’en va et Tutku me traduit :
-C’était le serveur d’un nightclub, apparemment, il y aura une très grosse soirée ce soir sur la plage !
-Il y a des soirées sur les plages ?
-Mais arrête de nous prendre pour des saoudiens ! Bien sûr qu’on en a plein !!! C’est le feu !!
-Que dirais-tu que je t’y invite alors ?
-Ce soir, je dois aller voir ma mère… mais tu peux y aller si tu veux ! On s’y fait vite des amis
-Ah bah oui sûrement
Et mon cerveau a fonctionné alors un peu au ralenti jusqu’à arriver à la conclusion logique… une soirée de jeunes… sur la plage… avec sûrement de l’alcool en douce… sous un beau temps… plein de femmes…
Ni une ni deux, le message était envoyé.
-Les gars, toujours chaud pour des soirées ?
-ET C’EST PARTIIIIIIIII
CHAPITRE 11 : Les plages de la décadence [1/2]
Tutku m’avait prévenu que ce genre de fêtes sur la plage pouvait rapidement tourner à la débauche total à cause de l’alcool et autres substances plus ou moins légales. Fritz et Jo étaient terriblement chauds, et heureusement, car je n’y serai sûrement pas allé sans eux
Le temps n’était pas magnifique ce jour-là mais on s’était habillés tranquille, comme des touristes qui allaient à la plage pour se balader
En arrivant, b*rdel on était sciés. La plage d’habitude déserte grouillait de monde, il y avait des genres de petites cabanes en bois qui avaient été montées, et des cocktails de partout, garantis « sans alcool » pour ne pas effrayer les petits darons qui passeraient par là
Hop, une petite photo pour les réseaux
A côté, Jo s’excitait comme un fou, il y avait des filles partout et malgré la température fraîche, les tenues n’étaient pas bien lourdes sans être excessivement légères
Il devait être 20h quand on est arrivés et on a commencé tranquillement par siroter quelques verres. Fritz et Jo ont directement commencé dans l’alcool le plus costaud qu’ils ont pu trouver alors que pour ma part, je désirais vraiment rester bien éveillé et alerte toute la soirée pour ne rien manquer
En fait, on a vite vu que c’était une soirée étudiante, car on a croisé avec Fritz des gens qui étaient avec nous à la fac ; eux qui ne nous parlaient jamais devenaient soudainement extrêmement bavards et très joyeux
Plus la soirée avançait, plus on voyait que ça partait dans tous les sens ; certains s’étaient jetés dans la mer et commençaient à se balancer des verres à la tête et d’autres fumaient dans un coin avec une sale tête de junkie
La première bagarre a éclaté vers 22h30 sur la route la plus proche de là, et Jo s’est précipité pour aller la voir on n’a plus eu de nouvelles de lui toute la soirée
-T’as déjà une fille pour le DÎNER DE FEMMES ?
-Rien du tout
-Ca tombe bien, il y en a plein ici
-T’as raison, viens on va s’incruster dans un groupe
-Nan nan mais moi c’est bon j’en ai une
-Osef, c’est plus facile de s’incruster à deux, viens
En deux minutes, Fritz et moi étions assis sur un transat avec un groupe de trois filles. Heureusement que Fritz comblait mes lacunes sociales
La première était probablement d’origine grecque, trop blonde pour être une turque pur souche, solide 9/10, totalement inaccessible à célestin, d’autant plus qu’elle avait étudié en Allemagne, parlait allemand, et donc était chaudement tchatché par Fritz
La deuxième était une 6/10 assez banale, trop habillée pour une telle soirée elle était par ailleurs assez fermée à la discussion et devait sûrement servir de garde du corps aux deux autres en cas de problème
La troisième était différente, je dirais 7/10, très marquée turque, elle était petite et assez discrète par rapport aux autres, mais très mignonne et paraissait toute douce, avec des petits yeux malicieux que je croyais voir se poser sur moi une ou deux fois
Au fur et à mesure que je voyais Fritz se rapprocher de la blonde, j’essayais de discuter avec les autres, et j’ai appris que la petite s’appelait Betül ( ) et qu’elle revenait d’un semestre d’étude en Espagne. Saisissait cette chance, je me lance en espagnol :
-Tu as bien aimé l’Espagne ?
-Oui, mais la langue est très difficile pour moi
La garde du corps à côté était perdue, elle ne bitait pas un mot d’espagnol, nous venions de la mettre hors piste comme des chefs, sah quelle fierté
C’est alors que d’un coup d’œil, Fritz décide de nous laisser ; il prend la 9/10 avec lui en prétextant vouloir se baigner, et la garde du corps décide de les suivre, agacée de ne rien comprendre à notre conversation
Le 16 juillet 2021 à 20:54:29 :
C'est très bien écrit et tu avances à un sacré rythme! Je mettais bien plus de temps pour sortir des chapitres quand j'ai rédigé mon propre Risitas.
j'avais bien kiffé ton risitas aussi d'ailleurs
J'ai écrit pas mal de chapitres à l'avance, au cas où j'aurai des empêchements et tout :-d
CHAPITRE 12 : Les plages de la décadence [2/2]
-Voilà voilà …
-C’est ça, voilà…
-On va faire un tour ?
-Oui, je commence à avoir mal à la tête un peu
En nous levant, j’essaie de faire un geste du bras discret pour qu’elle me le prenne… mais elle ne me le prend pas, trop discret je pense
-Je ne savais pas qu’il y avait des soirées aussi folles en Turquie
-Mais vous les Européens, vous croyez qu’on est des saoudiens avec des djellabas et des niqabs partout ou quoi ?
-Non mais au moins 2/3 trucs, genre pas d’alcool, alors que là, il n’y a que ça
-Ca va, il n’y en n’a pas tant que ça !
Au moment où elle dit ça, un mec passe devant nous en courant et en grommelant pour aller vomir sur un coin de la plage entre deux grosses roches on l’a regardé, on s’est regardés, et on a éclaté de rire.
Ce schlag ne pouvait pas mieux tomber, cimer chef
Bien que Betül et moi venions de nous rencontrer, le courant passait très bien, à peine modéré par nos limites en espagnol, mais on a à peu près réussi à parler toute la soirée de sujets très variés, les études, les langues, les voyages etc. Heureusement que j’avais des choses à dire là-dessus
Et puis, au fur et à mesure de la soirée, on s’éloignait de la plage bruyante et on marchait un peu dans les rues d’Istanbul (en évitant les rues sombres et trop vides). J’ai tenté de faire dévier la conversation sur sa vie amoureuse, et j’ai appris qu’elle était célibataire et qu’elle attendait l’amour avec grande impatience
Pendant qu’elle parlait, je ne pouvais pas m’empêcher de sentir la pression monter. Je pensais pas le moins du monde au DÎNER DE FEMMES mais simplement au fait d’être seul avec une fille qui me plaisait un minimum on approchait doucement de l’avenue on avait dit qu’on se séparerait j’essayais de rire et de parler comme si de rien n’était.
-Moi je vais par là
-Et moi par là
-Tu vas retrouver tes deux amis ?
-Non, rentrer, dormir, et me remettre de mes émotions
-Tu as eu tellement d’émotions ce soir ?
-Oui. En partie à cause de toi
Il n’y avait quasiment qu’elle et moi dans la rue. Elle avait l’air un peu fatiguée et grelottait un peu, et en un moment, je me suis dit que j’avais rien à perdre, strictement rien, car au pire je ne la reverrai jamais.
Je m’approche d’elle…
…
…
C’était un vrai baiser, pas comme ceux que j’avais connus plus jeune, avec Ophélie par exemple, c’était un vrai baiser avec tout ce qu’il faut
Puis, sans dire quoi que ce soit, Betül se sépare très vite de moi et s’en va en marchant rapidement, comme si elle venait de faire une bêtise, comme si elle regrettait … sur le coup, il m’importait peu, je venais d’embrasser une belle fille et peu m’importait la suite, quoique…
En rentrant dans mon appart de CALIFE, je me suis demandé si je devais envoyer un message à Betül ou peut-être attendre le lendemain soir, et au final j’ai choisi la meilleure option : RAGER comme un SCHLAG parce que je n’avais pris NI SON NUMERO, NI SES RESEAUX SOCIAUX, NI RIEN. Une fille rencontrée au hasard sur la plage, et je ne pense même pas à garder le lien b*rdel mais quel débutant et là, comme le dernier des simps, j’envoie un message à Fritz en lui demandant de garder le contact de la blonde avec qui il était, car elle aurait le contact de Betül
Le 16 juillet 2021 à 21:23:41 :
Le 16 juillet 2021 à 20:54:29 :
C'est très bien écrit et tu avances à un sacré rythme! Je mettais bien plus de temps pour sortir des chapitres quand j'ai rédigé mon propre Risitas.j'avais bien kiffé ton risitas aussi d'ailleurs
J'ai écrit pas mal de chapitres à l'avance, au cas où j'aurai des empêchements et tout :-d
Ceci explique cela!
En rentrant dans mon appart de CALIFE, je me suis demandé si je devais envoyer un message à Betül ou peut-être attendre le lendemain soir, et au final j’ai choisi la meilleure option : RAGER comme un SCHLAG parce que je n’avais pris NI SON NUMERO, NI SES RESEAUX SOCIAUX, NI RIEN. Une fille rencontrée au hasard sur la plage, et je ne pense même pas à garder le lien b*rdel mais quel débutant
AYAA il m'est arrivé exactement la même chose dans mon Risitas avec une thaïlandaise, à croire que c'est une constante chez les Célestin d'être tellement sur nos petits nuages quand on arrive enfin à pécho une belle fille qu'on a pas le réflexe de chopper son numéro. Les codes de la yes-life ça ne s'improvise pas
La sweet, salade tomate oignon pour moi chef
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 11 juillet 2021 à 20:23:23
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