[RISITAS] Un célestin à Istanbul
je valide
CHAPITRE 2 : Du dossier aux billets d’avion
Quelques jours plus tard, j’ai été contacté personnellement (c’est pour dire à quel point c’est la dech dans leur université ) par un prof de turc de mon université pour me dire que mon dossier avait été très apprécié et que dès janvier, je partirai à Istanbul jusqu’au moins de juin (on était à peu près en octobre je crois à ce moment-là). Maintenant… il fallait juste que le dise à mes parents
Pour éviter de faire passer ça pour un caprice d’adolescent, j’ai pris les devants : recherche d’appartement etc. Le prof de turc m’a aidé à fond grâce à des contacts qu’il avait sur place et deux semaines plus tard, j’avais un appartement dans un quartier « tranquille » (ça c’était le prof qui me l’avait dit, naïf que je suis ) et quelques bonnes adresses où descendre. L’université me donnait même une petite bourse qui, d’après ce prof, était largement confortable pour vivre sur place (ça pour le coup, c’était carrément vrai, j’allais de nombreuses fois me sentir CALIFE ). Fort de tout ça, je vais voir papa et maman.
-Papa, Maman… vous vous souvenez de ce que je vous avais dit sur les programmes d’échange internationaux de l’université ?
-Oui oui, c’est génial ! Tu veux aller en Espagne ?
-Il fait trop chaud, va plutôt dans les Alpes autrichiennes !!!
-Euh… trop classique, j’ai trouvé mieux…
-La Suède ?
-Euuuh… plus au Sud
-En Italie ?
-Nan nan nan nan
-Mais... C’est pas en Europe ?
-Ca aimerait bien y être en tout cas
-ALOOOOORS ?!?!?!?
-Euh… bah… en Turquie.
-…
-…
-QUUUUUUUUUUUUUOOOOOOOIIIIIIIIII ?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?
-A Istanbul. J’ai déjà un appart, l’université et tout…
-Mais tu nous as rien dit ??????
-Je voulais être sûr que ce soit un projet sérieux avant de vous en faire part
-QU’EST-CE QUE TU VAS GLANDER CHEZ LES ARBRES ET LES NOIX LA-BAS ?!?!?!?!?
-Des turcs, papa, des turcs
Bon, après plus d’une heure de négociations, de discussions et de larmes, j’ai réussi à leur faire comprendre que la Turquie était safe, qu’il y avait de jolies choses à faire et j’ai même réussi à leur refourguer quelques documentaires (soigneusement sélectionnés ) et après plusieurs jours de froid, ils ont finalement accepté l’idée et s’y sont faits, donc la première étape est réussie. Cela dit, ils m’ont clairement fait comprendre que je n’aurais pas à compter sur leur argent pour aller là-bas, mais au final, ils acceptent quand même de me payer un aller-retour pour les vacances de Pâques. Et pour le reste… merci la bourse de l’université. Quelques jours plus tard, quand j’avais les dates officielles, je commandais mes billets d’avion. Plus que deux mois d’attente et Istanbul, ME VOICI
Sweet. Je regrette pour ma part d'avoir fait le golem en allant au Canada plutôt que dans un pays comme la Turquie
Mais je pars tâter du dépaysement aussi en allant au Maroc go expat dans un mois
T'aurais plutôt du dire Pasha, le mot Calife est très mal amené et pas sûr que tu saches réellement ce que c'est.
CHAPITRE 3 : Jusqu’à la veille du départ
Dernier point avant le départ, promis
Un peu avant de partir, j’avais pensé à quelque chose qui allait prendre une grande importance par la suite. J’avais un compte insta sur lequel je n’avais jamais publié grand-chose et qui était en fait inactif, j’avais trop honte d’y étaler ma vie de célestin (y avait-il quelque chose à étaler en fait ?) mais je m’en servais pour suivre avec appétit tous les ragots de mes anciens camarades de lycées et de mes rares potes de promo tout en discrétion
Pour l’inaugurer comme il se doit, j’ai enlevé les quelques photos de paysage que j’y avais mis et j’ai posté une photo de mes billets d’avions en mettant bien en évidence la destination « ISTANBUL », en promettant dans la description que je posterai plein de photos, d’anecdotes et de récits dignes des plus grands backpackeurs de tous les temps et des pires yes-life qui soient
Je crois bien qu’à l’époque, j’avais reçu une dizaine de « j’aime » à tout casser, en comptant le mien
Et quelques potes m’ont envoyé des messages pour me demander comment ça se faisait que j’allais partir aussi loin, et qu’ils ne savaient pas que j’apprenais le turc (j’avais aussi posté des photos des bouquins et cours de turc que j’avais acheté). Et puis un jour, trois semaines avant le départ à peu près…
-Encore une story sur ton départ en Turquie ?!?!
-Tu es jalouse ?
-Oui beaucoup !!! Je suis allée en vacances en Turquie avec mes parents quand j’étais petite, c’était vraiment magnifique !
-Dans quel coin ?
-Sur les rives de la Mer Noire ! Si tu peux y aller, vas-y ! Rustique, folklorique, très tradi, franchement, le top
-Si j’ai besoin d’un guide, je t’appelle ?
-Oh j’hésiterais pas à y retourner, en tout cas !!!
Cette conversation m’avait marquée, même si en soi, c’est juste une ancienne pote de lycée qui répondait à une de mes storys, mais dès ce jour-là, et même encore aujourd’hui, je me dis que sans le savoir, elle aura toujours une petite place particulière dans mon cœur, et ce, même si elle ne le savait pas encore et n’en n’avait probablement rien à faire
Bref, plus les jours passaient, plus j’étais impatient et angoissé à la fois. Arrivé à quelques semaines du départ, je me suis dit qu’il faudrait peut-être que je commence à me trouver des contacts sur place, éventuellement, des amis, des connaissances, grâce aux mille et un sites de rencontres qui existent sur le web, alors je me suis inscrit sur interpals et j’ai commencé à farm la page « Turquie », paramètres « 18-24 ans » (dédi) et bien évidemment, j’ai coché « femme » seulement
En quelques jours, j’ai réussi à prendre un contact assez sérieux avec pas mal de personnes, mais ceux qui fréquent ce genre de sites le savent très bien, il est très difficile de garder une longue relation avec quelqu’un qu’on y rencontre. La plupart du temps, ça échange quelques dizaines de messages puis ça disparaît et ça se noit dans les autres contacts… et puis bref, je vous laisse imaginer sur quels critères je les choisissais
En tout cas, très rapidement, je tombe sur une petite brune, pas particulièrement jolie mais un peu mignonne, très intéressante et cultivée, avec qui je m’entendais super bien, et qui faisait tout comme moi des études en langue. Comme j’avais commencé à apprendre le turc à fond, elle m’aidait beaucoup et me demandait même de servir de cobaye pour ses études où elle devait bosser sur les langues françaises et anglaises. On parlait en anglais puis petit à petit, en turc. Et le meilleur pour la fin ; elle s’appelle Tutku (bordel, les noms de gobelins des turcs, on va souvent se taper des barres dans ce risitas, je vous le dit)
Et puis un beau jour…
-Quand est-ce que tu viens à Istanbul déjà ?
-Je suis plus prêt que tu ne le crois..
-Tu es dans l’avion ?
J’étais à l’aéroport… avec une seule grosse valise, à suer, la gorge nouée, en train de saluer mes parents. Le jour J était arrivé à vitesse grand V, et je me dirigeais vers le terminal d’embarquement, en tremblant, mais sans oublier de poster une photo de l’avion sur mes réseaux… en évitant soigneusement qu’on voit ma tête passer du blanc au vert. L’aventure était sur le point de commencer.
D'ailleurs au vu du sticker que tu utilises pour te représenter je pensais que tu étais d'ascendance maghrébine/moyen-orientale avant ce passage
Risita : euh parle un peu plus lentement stp
Le 12 juillet 2021 à 20:58:40 :
AYAA le père chofa stickerisé par Soral
D'ailleurs au vu du sticker que tu utilises pour te représenter je pensais que tu étais d'ascendance maghrébine/moyen-orientale avant ce passage
Le 12 juillet 2021 à 21:00:33 :
Tuktu : gumuchluk glunu turk ?
Risita : euh parle un peu plus lentement stp
On y reviendra, sur le turc parlé mdr
CHAPITRE 4 : De l’aéroport à Istanbul
L’avion a atterri en fin de matinée sur une belle journée d’Istanbul. On était en janvier 2019, du coup, et le temps était plutôt agréable, je m’en souviens très bien, il devait faire 15°C mais avec un beau soleil et très peu de vent. Dans l’avion, je n’avais évidemment parlé à personne (j’avais un gros turc à côté de moi qui ne faisait que parler au téléphone, j’essayais de comprendre deux trois mots de ce qu’il disait en turc avant de me rendre compte qu’il ne s’agissait pas de turc mais d’azéri )
En descendant de l’avion, mes angoisses de célestin ont resurgi d’un coup, et je me sentais complètement perdu, alors j’ai suivi la foule qui sortait de l’avion comme moi pour me retrouver à l’endroit où on cherchait les bagages. Ce moment où tu te rends compte que les autres êtres humains peuvent parfois être utiles
Au passage, un point pour l’aéroport d’Istanbul, lumineux, stylé, propre, et assez bien fléché, avec pas mal de panneaux en plusieurs langues (quoique la Turquie reste relativement fermé à l’anglais, comme mon expérience sur place me le fera très souvent sentir). J’avais prévu un appel en visio à 12h avec le prof de turc de l’université pour qu’il me donne quelques indications sur les lignes de transport en commun à prendre mais j’étais largement en avance, alors j’ai décidé de déambuler un peu dans l’aéroport. Des gens de toutes les couleurs, partout, et je me suis rendu compte… que cette ambiance était vite lassante. Ca commence bien, la vie d’aventurier
Je regarde alors une horloge accroché au mur : 13h45. B*RD*L LE DECALAGE HORAIRE !!! Il était 12h45 en France, je sors mon portable et vois trois appels en absence du prof, je le rappelle plusieurs fois en sueur en priant pour qu’il me réponde, ce qu’il fait heureusement très rapidement
Heureusement, il rigole et a compris que le décalage horaire ne serait pas simple pour moi. Il me demande où j’en suis, comment je m’en sors, et m’indique presque pas à pas comment sortir de l’aéroport et se diriger vers la sortie. Il m’indique alors le bus à prendre. J’achète un billet (en switchant « english » sur la borne, évidemment) et rentre dans le bus. Il doit alors partir et me dit de m’arrêter à l’arrêt juste avant le pont avec une phrase rassurante : « si tu traverses l’eau, tu passes de l’autre côté du Bosphore et tu es foutu ». Merci pour ton aide chef, et au revoir
Le trajet en bus était un peu flippant au début mais je ne me sentais pas encore totalement en Turquie. Les gens avec moi parlaient anglais, allemand, j’ai même entendu du français, mais au fur et à mesure qu’on traversait la ville et s’éloignait de l’aéroport, ça parlait de plus en plus turc, ça me rappelait l’angoisse de traverser certaines banlieues françaises
J’arrive à l’arrêt que m’avait indiqué le prof, et je descends comme un débile avec mes deux valises manquant de rater la dernière marche en me cassant la figure lamentablement, je crois que même le chauffeur de bus a essayé de me rattraper avec pitié en me voyant glisser je me retrouve alors dans un quartier ouvert, avec pas mal d’immeubles, et je vois même un panneau « université », -tout écrit en turc évidemment-, je n’étais donc pas loin de mon logement… heureusement, malgré le pur célestin que j’étais, j’avais toujours eu un excellent sens de l’orientation et j’ai réussi à trouver assez facilement l’immeuble où j’avais loué mon appartement
J’entre, dans un hall qui sent bon avec pas mal de fleurs artificielles, et je tombe nez-à-nez avec un petit monsieur que j’ai vite vu comme étant le concierge de l’immeuble. Il avait tout du turc typique : gros nez, monosourcil, vêtements traditionnels, et le balai à la main, il me regarde en fronçant les sourcils et commence à parler fort, b*rd*l il m’a explosé les tympans
-GÜLÜ GÜLÜ GUM GUM ?????
-Wh..wh...What ?
-ÜRÜNÜNDÜR GÜM GÜM GÖRÜSÜRÜZ !?!
-Evet ?
Au bout de presque UNE HEURE de conversations et de papiers, j’arrive à lui faire comprendre que je loue un appartement dans son immeuble. Le gars est déjà fatigué d’un célestin français qui vient chez lui…
Il m’amène finalement devant l’appartement, me file les clefs, et se barre sans même ouvrir la porte
Je rentre la clef dans la serrure, prêt à découvrir, enfin, l’endroit qui allait devenir mon QG pour les mois à venir
CHAPITRE 5 : Appartement et repérage
Les bonnes surprises continuaient ! Je me souviens qu’en rentrant dans l’appart pour la première fois, j’ai éclaté de rire et j’ai béni le prof de mon université pour le bon plan, l’appart était niquel, propre, bien isolé, bien orienté, même la vue était agréable, petite salle de bain, petit bureau, lit propre, bref, je me sentais déjà comme un calife, bon, c’était seulement 25m2 mais quand même
Je m’installe rapidement, je dépose mes affaires (bon, deux petites valises, c’était vite fait) et je décide de sortir pour aller visiter un peu le quartier, comme on était en fin d’après-midi, eh bah, j’ai pas été déçu, il n’y avait pas plus cliché, des kébabs partout (mais ça n’a rien à voir avec les döner kébabs qu’on a chez nous) vu que je voulais entraîner un peu ma langue turque et que j’avais la dalle comme jamais, je suis allé en acheter auprès d’un kébabier… d’origine française qui parlait parfaitement français j’avais pris celui qui me paraissait le plus propre, et sans le savoir, ce petit kébab de quartier allait devenir mon QG, et son patron deviendra même un très bon khey, c’est Tarkan le kébabier
En me baladant dans les rues, j’ai pu constater ce que le prof m’avait dit ; c’était bien un quartier étudiant, il y avait des jeunes partout, et j’entendais parler pas mal de langues, et ensuite, quand la nuit s’apprêtait à tomber, j’ai eu l’idée d’envoyer un message à Tutku, la turque que j’avais rencontrée sur interpals, avec une photo d’un petit parc pas loin de mon appart
-Salut, tu reconnais l’endroit ?
-Oooh tu es arrivé !!!
-Eh oui ! J’attends que tu me fasses visiter la ville !
-Ce soir je ne peux pas, mais demain !!
Très fier de moi d’avoir enfin un rdv avec une fille, même si ce n’est que pour faire visiter la ville en attendant cette rencontre, j’ai tenu à alimenter mes comptes sur les réseaux sociaux en prenant quelques photos par la fenêtre de mon appartement, qui donnait sur un parc, et je suis allé devant l’université où j’allais étudier pour me repérer un peu, quelques jours avant la rentrée
en fait, j’étais venu sans a priori mais mes parents et tout avaient essayé de me faire croire que c’était dangereux, sale etc. mais j’allais de surprise en surprise, le quartier dans lequel j’étais, et de manière générale les environs de l’univeristé, sont toujours très « occidentalisés », à l’exception des kébabs partout (qui ne ressemblent pas du tout à ceux qu’on a en France d’ailleurs, kébab =/= döner kébab )
J’ai appelé mes parents, leur ai envoyé des photos et ils ont été étonnés, mais largement soulagé d’apprendre qu’il y avait de la nourriture, des bus qui roulaient sans exploser et des panneaux de signalisation respectés
Après un passage dans une petite supérette du coin, j’ai rempli le mini-frigo de mon appart et me suis fait à manger (des pâtes, j’allais pas grailler kébab matin midi soir en pensant avec délectation à mon rdv avec Tutku demain. Même si ne j’avais pas vraiment de vue sur elle, je voulais lui faire la meilleure impression et lui montrer un peu ce qu’était le FRENCH DREAM
CHAPITRE 6 : Tutku
L’heure du rdv avec Tutku était arrivé. J’avais mis de beaux mocassins, pantalons de toile et chemise avec un gilet pour profiter du temps, il faisait assez bon malgré le mois de janvier. Sur le chemin, j’étais étonné de ne pas avoir de boule au ventre… c’est normalement ce qui arrive à un célestin qui va voir un être humain, qui plus est une femme mais le fait d’être à l’étranger avait comme diminué mes responsabilités, j’avais moins peur du ridicule, comme si tout ce qui se passait ici resterait ici et ne me suivrait jamais… comme si me planter ici était moins grave, car de toute façon, personne ne me connaît et j’aurais vite fait de disparaître en cas de pépin
On s’était donnés rdv dans un parc où elle m’a directement abordé en me voyant arriver. On a parlé un peu en turc mais on a été obligés de très vite passer à l’anglais je me suis alors rendu compte que j’avais bien mal estimé sa beauté, je passe mon 6/10 à 7/10 facile, et je ne peux pas m’empêcher de remarquer qu’elle s’était faite particulièrement jolie, très bien habillée, au fur et à mesure, je me suis rendu compte que c’était son style normal mais en bon célestin, j’ai préféré croire que c’était pour moi qu’elle s’était si bien apprêtée
-Coucou, je suis Tutku, tu m’as reconnue ??
-Bien sûr ! C..c…comment tu vas ? (je commençais sérieusement à bégayer à cause de son sourire parfait et de son charme)
-Viens, je vais te montrer plein de choses !
-Oh oui, plein de choses, j’espère ! ( )
-On va commencer par prendre un verre d’une des spécialités turques !
Bordel, j’espère qu’elle ne va pas m’emmener dans un (vrai) kébab bon heureusement, la cuisine turque est bien plus variée que ça et elle m’emmène dans un petit bar boire un şalgam. Elle m’a fait goûter sans me dire ce que c’était jusqu’à ce que je comprenne que c’était du jus de navet avec d’autres légumes, pas mauvais du tout malgré l’intitulé, cimer Tutku mais j’ai tellement exagéré les compliments qu’elle a fini par me faire goûter au moins cinq boissons différentes, ce qui nous a fait beaucoup rire !
Pour le reste de la journée, on a flâné dans les rues, elle m’a montré quelques monuments et on a fini par se poser sur la plage. Je me sentais à l’aise, ce qui ne m’était jamais vraiment arrivé avec une fille, et le mieux, c’est qu’elle me posait plein de questions et semblait vraiment s’intéresser à moi, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que quelque chose se passait mais en essayant de ne pas m’emporter, je lui ai fait comprendre qu’il fallait qu’on se revoit pour qu’elle continue de me faire visiter la ville, ce qu’elle m’a promis avec un grand sourire.
Quand l’heure fut venue de se séparer, on s’est fait un léger câlin un peu timide, pendant lequel je me suis rappelé que vu comme je suais, elle ne devait pas trop apprécier mais bref, premier câlin avec une fille qui n’est pas ma maman et premier rdv réussi
C’est alors qu’en rentrant dans mon immeuble, je tombe nez-à-nez avec une drôle de scène, le concierge, encore lui, en train de parler avec un grand homme noir assez baraqué, avec plein de valises, qui ne semblait rien comprendre.
-GÜLÜ GÜLÜ GUM GUM !
-Selam selam selam
J’ai clairement entendu un gros accent francophone dans sa voix avant qu’il ne se tourne vers moi :
-Tu peux m’aider, toi ?
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 11 juillet 2021 à 20:23:23
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