[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 23 août 2021 à 00:24:42 :
Résumé de.histoire ? Fleme de tous lire

Bah le but c'est de prendre plaisir de lire et découvrir

Bon retour parmis nous Turkissou

Le 23 août 2021 à 00:24:42 :
Résumé de.histoire ? Fleme de tous lire

Lis tout un risitas aussi bon que celui là ça se respecte bordel

CHAPITRE 63 : Une passe et un point

L’ambiance était devenue plutôt glaciale ces derniers temps dans notre bande de copains, depuis l’épisode de la soirée chez Furkan où Fritz avait vendu la mèche. Je ne pouvais que le comprendre, mais je le regrettais sérieusement. Jo reprochait à Fritz d’avoir trop parlé, et Fritz reprochait à Jo de ne pas avoir été assez clair avec Aminata, enfin bref de ne pas avoir préparé le sujet à la rigolade, enfin bref, perso, je ne prenais pas position et essayais de maintenir coûte que coûte notre bande de potes unie de son côté, Furkan n’en n’avait évidemment rien à cogner, et me demandait juste de faire le maximum pour nous maintenir unis, « parce que franchement ce serait dommage », merci Furkan
Enfin bref, les apéros et autres soirées passées ensemble ont été mis en pause pendant quelques jours et il fallait que je m’occupe différemment ; au final, me disais-je, que Jo et Fritz prennent un peu de distance n’était pas une mauvaise chose pour le moment en tout cas. Le message de Yağmur était tombé à point, d’autant plus que ça faisait longtemps que j’avais promis de venir la voir et qu’il était grand temps que j’y aille, j’aurai peut-être de quoi prendre de la graine et donner des leçons à Furkan pour la prochaine compétition ainsi, le jeudi soir en question, comme il faisait un peu frais dehors, le match avait été reporté dans un gymnase universitaire d’Istanbul ; bien qu’Yağmur m’avait expliqué ce que c’était, je n’avais pas tout capté, mais en gros, je crois que c’était une compétition inter-universitaire, et en l’occurrence c’était déjà à un niveau assez élevé, avec des basketteuses/étudiantes qui étaient déjà entraînées et assez solides, je m’apprêtais à faire un commentaire en LIVE à Furkan, que ça intéressant, et j’étais déjà chaud

En entrant, je me suis rapproché du banc de l’équipe d’Yağmur pour aller saluer cette dernière et lui communiquer quelques encouragements… elle semblait particulièrement heureuse de me voir, et je suis allé jusqu’à tenter un petit bisou sur la joue, qu’elle n’a pas refusé, dans le seul but de l’encourager bien sûr
Puis le match a commencé. Je crois avoir fait suffisamment de descriptions de matchs de basket ici pour ne pas avoir à en refaire, ça va finir par vous gaver les kheys, disons juste que les petites turkettes au basket sont carrément loin d’être désagréables à regarder, très énergiques, dynamiques, et que le jeu avait une fluidité et une technique très plaisants pendant que je regardais le match, deux/trois trucs se sont bousculés dans ma tête… déjà, en décrivant le match à Furkan, ce dernier s’est rendu compte qu’il connaissait certaines joueuses des équipes –cimer les photos que je lui ai envoyées- en question, il était déjà en train de planifier des soirées entre basketteurs et basketteuses, et d’un autre côté, je repensais au petit bisou que j’avais déposé sur la joue d’Yağmur et aux conséquences de celui-ci… comme elle me l’avait déjà fait aussi, je pensais lui « rendre la pareille » en fait, sans penser à lever le niveau d’un cran. Après avoir réfléchi tout le match, ma conclusion était claire : à ce rythme, je me dirigeais DROIT vers la friendzone
Etait-ce ce que je voulais ? c’était là la question, et je n’ai pas réfléchi longtemps avant de trouver ma réponse : NON. Pendant de longues minutes, j’ai regardé Yağmur jouer et je n’ai pas pu demeurer indifférent ; la voir se trémousser sous ses vêtements qui moulaient son corps sportif, faire ses passes chirurgicales à exciter le cœur de n’importe quel basketteur, son petit sourire quand elle marquait, tout me plaisait en ce moment chez elle, et cela rejoignait l’idée que j’avais d’elle ; les kheys, je crois que j’étais en train de tomber amoureux … pour de bon

Et je ne devais pas rater le coche. L’équipe d’Yağmur, que je soutenais évidemment, venait de remporter le match grâce à un triple-point marqué in extremis sur une passe décisive de ma petite Yağmur de mon cœur. Comme prévu, nous nous sommes rejoints à la sortie de son match ; elle m’a alors invité à venir prendre un verre avec ses amies, b*rdel les kheys, aucune déception sans la moindre pudeur, elles avaient enlevé leurs T-shirts et dansaient comme des folles pour célébrer leur victoire sans prêter attention à ma présence, semble-t-il, ce qui n’était pas pour me déplaire…
…
Mais je me rinçais tellement l’œil…
… qu’Yağmur s’agaça de la situation et nous précipita vers la sortie.

Pour la féliciter de la victoire, lui disais-je, je me suis empressé de l’inviter à prendre un verre, mais pas dans n’importe quel endroit ; elle était encore toute excitée et heureuse de sa victoire et de son très bon match, je ne voulais pas faire retomber son mood, je devais le motiver, le stimuler et l’emmener plus loin encore, c’était mon objectif, du moins la première étape alors, puisant dans ma désormais assez longue expérience des bars d’Istanbul, je l’ai emmenée dans un bar assez sympa avec une certaine animation : ni bar de vieux où on se pose ni bar de jeunes décadents, plutôt un juste milieu assez plein où on pouvait danser sans honte, et je me suis servi du prétexte, justement, pour exiger d’elle qu’elle répète avec moi les pas de danse qu’on avaient appris « dans un vraie contexte », la ruse était FINAUDE
Une soirée entière à se rapprocher l’un de l’autre, non pas dans le contexte « sérieux » tel qu’on avait pu l’expérimenter lors de la soirée dans la villa de Furkan, mais bien dans un contexte détendu et jovial que j’avais tout fait pour entretenir, et je sentais bien que basculer de l’un à l’autre ne pouvait qu’enrichir notre expérience et lui faire comprendre que je voulais plus.

Sur le chemin pour rentrer chez elle, où je l’ai accompagnée, elle m’a emprunté ma veste pour se protéger du froid et j’ai saisi l’occasion. It’s happening.
-Si la veste ne te suffit pas, dis-le moi, je peux trouver mieux pour te réchauffer.
-Ah, tu as une bonne solution pour cela ?
-Un remède, disons… naturel.
-Turkissou ?
-Oui ?
-La veste ne me suffit plus.

Je dois y aller. Je pose une main sur sa taille et la fait pivoter vers moi, elle tourne autour de ma main comme si nous étions en train de danser, et nous voilà face-à-face. Je prends ses bras et les pose sur mes épaules, autour de mon cou, et je la serre dans mes bras.
Oui…
… C’est à un câlin que je pensais.

Mais la tension continuait de monter. Et je repensais à mes réflexions dans les gradins.
Il fallait passer à l’action.
Alors je la fais un peu reculer.
Nous nous regardons dans les yeux pendant quelques secondes, puis ma main passe dans sa nuque.
Dans un délicieux geste d’abandon, Yağmur ferme ses yeux et entr’ouvre ses lèvres tandis que je m’avance…
… encore un peu…

J'espère que tu as passé de bonnes vacances khey

Suite c'est intenable !!