[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 28 juillet 2021 à 22:11:02 :
Rage pas c'est Istanbul et pas Constantinople

Lygos?

Le 29 juillet 2021 à 21:53:07 :
C’était pas Yagmur sur le terrrain ?

Le 01 août 2021 à 17:48:02 :
Suite ce soir les kheys

Le 31 juillet 2021 à 13:13:09 :
Jo et Fritz ces deux kheys surs

Tu aimerais retourner en Turquie pour y vivre/travailler un peu khey ?

Comme tu l'écris je ressens un petit sentiment de douceur de vivre, c'est le cas ?

Y vivre un peu pourquoi pas mais y travailler... les persepctives ne sont pas exceptionnelles quand même :/
Et la douceur de vivre, ouais, mais j'oublie pas que j'étais un peu privilégié : vie étudiante, bon quartier, bonnes relations etc.

c'est clair!

Le 02 août 2021 à 09:18:22 :
Aya ! Betul en double pene ce soir

Salut khey passe de bonnes vacances

On attend ton retour et la suite de l'histoire avec impatience

Le 16 août 2021 à 00:36:42 :
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TRÊVE ESTIVALE
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Bon, les kheys, 62 chapitres ce n'était pas trop mal, mais là j'ai besoin de vacances
Je pars une semaine, ça ne devrait pas être trop long, j'espère juste tous vous retrouver quand je reviendrai...

Prochaine chapitre le 22 août au soir si tout se passe bien

Alors hop hop on fav et on met une alerte pour dimanche soir ...

... Pour retrouver les histoires FORMIDABLES de Turkissou, Fritz, Jo, Tutku et Yagmur et les autres

------------------------------------------
A dans une semaine les kheys
------------------------------------------

bonnes vacances

Le 16 août 2021 à 00:36:42 :
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TRÊVE ESTIVALE
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Bon, les kheys, 62 chapitres ce n'était pas trop mal, mais là j'ai besoin de vacances
Je pars une semaine, ça ne devrait pas être trop long, j'espère juste tous vous retrouver quand je reviendrai...

Prochaine chapitre le 22 août au soir si tout se passe bien

Alors hop hop on fav et on met une alerte pour dimanche soir ...

... Pour retrouver les histoires FORMIDABLES de Turkissou, Fritz, Jo, Tutku et Yagmur et les autres

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A dans une semaine les kheys
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bonnes vacances

Le 22 août 2021 à 15:51:16 :
Devinez qui est de retour

sweeet khey

CHAPITRE 62 : Quand Fritz parle trop…

Les carabistouilles de Jo avaient fait le tour de notre bande de potes très rapidement ; Fritz nous avait rejoint pour aider Jo à retrouver ses esprits dès le lendemain. C’était devenu une tradition chez nous que dès que l’un d’entre nous était mal en point ou assommé par l’alcool ou une femme, on se rendait chez lui pour l’aider à se remettre sur pied. Frères jusqu’au bout mais c’était un bon rituel, qui permettait surtout de bien rigoler et de bien boire en écoutant les carabistouilles de l’un et de l’autre. Ce qui se passait là en l’occurrence, c’était Jo qui, avec sa verve habituelle, racontait avec force détail sa soirée, ou du moins ce dont il se souvenait. Je n’avais pas trop fait attention, mais l’alcool l’avait complètement retourné hier soir et l’avait conduit à faire n’importe quoi. Ca m’a permis de me rappeler qu’en soirée, en effet, Jo buvait toujours assez peu ; il savait qu’il avait l’alcool désagréable et essayait généralement d’éviter les folies, et la soirée d’hier l’avait bien démontré… et le mot d’ordre était bien évidemment « pas un mot à Aminata » ; bien qu’elle était consciente des faiblesses de Jo en matière d’alcool, elle l’était beaucoup moins de ses faiblesses face à une femme un peu trop ag*icheuse à son goût et la main aux f*sses qu’il avait mis à la serveuse la veille ne passerait certainement pas, et comme le disait Jo « faut pas réveiller la colère d’une africaine »
... mais ça…
… c’était sans compter Fritz.

Quelques jours plus tard, nous avons été invités à un apéro chez Furkan. Il avait pris l’habitude de poursuivre nos petits apéros dînatoires entre potes, lui, Fritz, Jo et moi, éventuellement accompagnés d’une fille (une chacun, pas plus ) malgré la défaite à la compétition de basket c’était plutôt sympa et permettait de rythmer notre semaine, à chaque fois. Et justement, ce jour-là, on en avait un. Comme d’hab, très sympa, sans prise de tête, on s’est retrouvés pour discuter et manger un peu ensemble, ce qui me faisait toujours plaisir ; tout le monde était là et profitait à fond. J’étais venu seul et Fritz aussi, quoique de gros soupçons commençaient à peser sur lui et une fille qu’il aurait rencontrée, mais ça on va y revenir en temps voulu par contre, Aminata était là avec Jo, et la soirée a rapidement tourné autour d’eux, car ils parlaient de se présenter mutuellement à leurs parents, et que dans leurs cultures, rien ne se ferait sans l’accord de leurs parents etc.

-Mais comment ça « dans vos cultures » ?
-Chez nous, en Afrique de l’Ouest, ta belle-mère peut refuser le mariage si tu ne cuisines pas assez bien pour son fils, par exemple
-Genre ?
-Ah mais si ! J’ai vu des mères faire passer des tests culinaires à leurs potentielles futures belles-filles, c’est fou
-Moi j’ai jamais vu ça
-Après ça dépend des villages, parfois, moi je viens d’une campagne assez reculée où ça se fait encore
-Ouais voilà, mais aujourd’hui ça se fait moins, même si c’est vrai que j’ai des potes qui ont vu leurs vies brisées par ça, ils ont dû se marier dans le dos de leurs parents et tout…
-Alors que tout ça peut se régler par un simple cours de cuisine…
-Parce que tu sais cuisiner toi, peut-être ?
-Non, mais je sais goûter !
-Issou
-Je suis pas un expert du claquage de pudding comme toi mais quand même !
-Hein ?
-Q… ?
-Euh ?
-Comment ça tu sais claquer des puddings ? Il y a des talents dont tu ne m’as pas parlé ?

On parlait moitié en turc moitié en anglais, mais surtout en anglais, la discussion est un peu difficile à rendre, mais Fritz avait utilisé une « private joke » dont tout le monde savait qu’il s’agissait d’une f*ssée, et Aminata était suffisamment maligne pour l’avoir compris, et vu qu’elle n’en reçevait visiblement pas beaucoup, elle a vite compris que quelque chose s’était passé l’air est soudain devenu LOURD, vraiment pesant, on respirait mal, en dehors de Furkan qui commençait à rigoler tout seul dans son coin en sirotant sa chicha dans le plus grand des calmes, moi-même je regardais le sol en essayant de ne pas rigoler mais c’était difficile de ne pas se retenir, surtout que Jo commençait à paniquer, et c’était quelqu’un qui stressait tellement peu… que le moindre gramme de stress lui faisait complètement perdre le contrôle ; il bredouillait, bégayait, et laissait voir à DIX kilomètres qu’il avait quelque chose à se reprocher ce chacal a même essayé de me remettre la faute sur le dos en essayant plus ou moins de faire croire que ce serait de ma faute ou que c’était moi qui l’avait fait, m’enfin bref, il enchaînait les blablas contradictoires sous le regard PROFOND d’Aminata qui le regardait avec une sévérité qui aurait fait s’écraser le plus brave d’entre les kheys du forum ; elle ne disait rien mais le toisait avec un mépris qui s’était étendu à tous les gars de la pièce. Et Fritz fut le premier à craquer ; il est « allé aux toilettes » et n’est carrément jamais revenu et là, BOUM.

-MAIS T’ES SERIEUX ??? UNE AUTRE ? UNE PETITE AGUICH*USE DE SERVEUSE DANS UN CASINO ?!?!? MAIS T’AS QUOI DANS LA TÊTE ? MON C*L TE SUFFIT PAS POUR ALLER TRIPOTER UN AUTRE ?!?!? JE SUIS PAS ASSEZ BIEN ?!? ET TU ESSAIES DE ME LE CACHER EN PLUS ?!?
-J’avais honte, je savais pas quoi faire…
-VENIR TE ROULER A MES PIEDS EN PLEURANT DE HONTE, CA AURAIT ETE LA MOINDRE DES CHOSES !!!
-Ooooh si vous voulez vous allumer, hors d’ici, svp, cette villa ne tolère que les ondes positives

Mais Jo habitant à côté de chez moi et Aminata sur le trajet, c’est moi qui ai dû me les coltiner pendant tout le voyage. C’était une HONTE telle que dans le bus, je me suis écarté des deux-là pour ne pas être associé à eux. Aminata a passé quinze minutes à PULVERISER le pauvre Jo qui encaissait les coups sans en rendre un seul, malgré ses petites protestations « j’étais bourré, ça n’arrivera plus », qui étaient sûrement sincères mais totalement inaudibles dans ce genre de moment Aminata est finalement descendue en rentrant chez elle, en ROGNE comme jamais, laissant le pauvre Jo sur mon épaule, je suis sûr d’avoir vu une larme couler sur mon épaule les kheys, et j’ai limite dû porter ce pauvre gars jusque dans son appart, en le laissant tomber sur son lit. Le pauvre était au SOL. Je savais que des déboires amoureux pouvaient mettre dans un sale état, mais là, c’était au-delà de tout ce que j’avais pensé, ça se voyait qu’il n’avait pas souvent vécu ça.

Et en rentrant, j’avais ouvert une petite notif bienvenue que je n’avais pas ouvert de la soirée, faut bien indiquer qu’on a une vie sociale prenante
-… d’ailleurs, j’ai un match de basket jeudi soir, tu viendras me voir ???

Bordel pauvre Jo.

Même si le passage où elle l'engueule est quand même assez comique.

Bordel j’ai lu tout le risitas tu nous régales khey

Quelle aventure t’as vécu en Turquie franchement, ça a du être génial

Sweet

Ps : Cela dit j’espère que c’est pas fake sinon cancer de la prostate + tortion testiculaire sur toi

J’aurais trop voulu vivre ça moi