[RISITAS] Un célestin à Istanbul
CHAPITRE 57 : Retour aux choses sérieuses
Exactement comme pour la fois où Ophélie m’avait viré, ou quand Betül m’avait pris pour un schlag, je me devais de noyer mon chagrin et mes humiliations dans quelque chose de plus grand et de plus puissant. Cette fois-ci, c’était mes propres erreurs que je voulais noyer. Tutku et moi discutions encore, mais nos conversations n’avaient plus la même saveur, on ne parlait presque plus que de c*l ou vite fait de ma vie, c’est fou comme ces sujets sonnent creux au bout d’un moment là, ce que je voulais, c’était me reprendre en main, franchement et sérieusement, non pas pour noyer ma peine –qui n’était que superficielle- mais pour me prouver à moi-même qu’au fond, je n’étais pas un mauvais gars ; « tu as dérapé mon coco, ça peut arriver, mais maintenant, bosse et réussis pour te prouver que tu n’es pas une sombre m*rde », c’était le seul moyen que j’avais de me gonfler à bloc, et il fallait que je fasse cela loin des femmes, car je voulais exister en dehors d’elle
J’avais pour cela deux voies devant moi : l’université et le basket. Je le savais déjà, je me suis remis à fond dessus, mais il me fallait autre chose, quelque chose de moins… formel. Avoir de bonnes notes et être bon dans un sport ne sont pas suffisants, je voulais me sentir VIVANT mais autrement, développer une capacité que personne d’autre n’aurait. Et j’en ai trouvé une qui va en étonner plus d’un ici ; LE MONDE DE LA NUIT Notre petite virée à Samsun dans le casino m’avait rappelé quelque chose que j’avais solidement refoulé au plus profond de moi-même : j’adore le jeu, le sens de la compétition, cette petite adrénaline qui monte quand on parie, le bluff, les lunettes noires de Patrick Bruel, tout ça ça me parle, et mes passages dans les nightclubs d’Istanbul m’avaient dévoilé une autre face de ce monde de la nuit, à laquelle je ne connaissais pour le coup strictement rien ; la DANSE ça me paraissait fou dis comme ça, mais c’était quelque chose d’original qui me sortirait à coup de pieds au c*l de ma zone de confort : quoi de plus ridicule et impensable pour un ancien célestin que d’apprendre à DANSER sur la scène et à FLAMBER sur le tapis vert ? J’en ai fait part à Jo, dont je savais qu’il était très joueur lui aussi.
-Mais carrément ! Ptn j’ai l’impression d’être le seul à kiffer ça, je suis CHAUD CHAUD CHAUD ARCHICHAUD
-Bah écoute, on va se trouver des salles de jeux où se faire des pokers ou des blackjacks et autres joyeusetés
-J’ai déjà repéré quelques casinos dans les beaux quartiers d’Istanbul, mais va falloir se saper un peu mieux que chemise-jeans
-Alors là, avec grand plaisir ! T’as une idée du prix des fringues ici ?
-Ca doit pas être des masses par rapport à la France
En route vers l’OSEILLE bon, honnêtement, je ne me faisais pas d’illusion ; je savais pertinemment qu’on gagnait assez peu d’argent dans ces milieux-là, « à la fin c’est toujours la banque qui gagne » blablabla, mais je me rassurais en disant que je ne miserai jamais trop, et puis toute façon avec ma bourse et le taux de change avec la lire turque, rien à craindre hein en revanche pour la danse, rien à faire avec Jo, il n’accomplissait pas du tout le cliché des africains et était raide comme une planche, impossible de le faire danser d’une manière ou d’une autre et le simple fait de parler de ça avec lui me valait des quolibets sur mon orientation s*xuelle il rigolera moins quand je m’enflammerai sur le DANCEFLOOR au milieu de dizaines d’épouses potentielles. Fritz et Furkan, pas la peine d’en parler non plus, ils se concentreraient beaucoup trop sur le basket et les études (dans le cas de Fritz, qui était toujours ric-rac niveau scolaire, bien que mon aide le motivait beaucoup, ainsi que moi au passage). Il me fallait trouver quelqu’un qui accepte de faire de la danse avec moi, d’une manière ou d’une autre, quelqu’un aux yeux de qui je ne me sentirais pas ridicule et qui s’y connaîtrait un minimum
...
Mais oui, mais c’est bien sûr !
-Au fait, est-ce que tu aimes danser ou seuls basket gym t’intéressent ?
-Tu rigoles ? J’adore danser !!! Pas toi ?
-Eh bien, justement, j’aimerais bien, mais qu’est-ce que je suis nul !
-Mais tu sais que je connais un super club de danse affilié à mon école qui donne des cours pour débutants !
-Sûrement, mais y aller tout seul, non merci !
-C’est une proposition ?
-Eh bien, tu peux le voir comme ça, même si tu n’es pas une débutante
-Ce serait avec grand plaisir ! Tu vas voir, c’est génial, tu vas apprendre à te laisser porter par la musique et ça va être génial ! Tu sauras danser sur tout après !
Voilà. Irem était à des centaines de kilomètres, Tutku ne voulait plus entendre parler de moi à part pour de la te*b (et encore !), alors j’avais les mains libres, non pas pour draguer, je me faisais une raison pour ne pas foncer tête baissée, mais pour utiliser le temps disponible à apprendre quelque chose de concret qui me servirait sérieusement et qui enrichirait mon expérience de vie… et si on pouvait faire d’une pierre deux coups il en aura fallu du temps, pour que Yağmur accepte de me revoir ! Mais au moins elle semblait avoir passé l’éponge, et moi aussi, sur ce qui s’était passé quelques jours/semaines auparavant, et j’avais bien l’intention de rattraper tout ce que j’avais fait, tout ce que je vais perdu bêtement avec elle … mais mollo hein
En attendant mon premier cours de danse, je m’enfermais parfois des heures entières sur mes cours de l’université en continuant de bosser mon turc à fond, si bien qu’il m’arrivait de passer des heures entières sans parler/penser en français une seule seconde, l’immersion était totale et pour m’aérer, j’allais aux entraînements de basket avec Furkan et Fritz tout en passant boire des apéros chez Jo et Aminata (ils vivaient quasiment ensemble dans le petit appart de Jo), jusqu’à ce qu’un beau jour, Furkan nous rappelle à l’ordre et nous indique la prochaine étape.
-Fin de semaine, les kheys, on remet ça. On a gagné le premier round, mais maintenant on passe à l’étape supérieure. Gros match en perspective, si on le réussit on passe aux 16e de finale, et ce n’est pas rien, alors on ne lâche rien et on bosse
CHAPITRE 58 : Basket Match Round 4
Un matin, je reçois un message de Furkan : « Passe prendre Fritz et venez à la villa, apéro ! ». Je trouvais un peu étrange qu’il ne demande pas à Jo de se joindre à nous, mais la ruse était finaude il était désormais plus que clair qu’il voulait nous parler de BASKET et on ne s’est pas trompés ; en arrivant, Burak, Deniz et Ali étaient déjà là, et on a vu ce qu’ils avaient dans leurs verres : eau et jus d’orange. Ca allait donc parler sérieusement mais à quel point, ça je ne m’en n’étais absolument pas douté. En fait, c’est même l’exact opposé ; je pensais naïvement qu’on allait parler stratégie vite fait et discuter du match à venir, mais Furkan a carrément allumé sa télé et nous a montré la vidéo… du dernier match de l’équipe contre qui on allait jouer.
-Vous voyez ce qu’il fait lui ? Et là vous voyez ? Regardez le gros là, sa force c’est le dribble dans les derniers mètres, dès qu’il approche il faut se resserrer au-dessous du panier ! Et lui, c’est le capitaine, parlez fort quand vous êtes proches de lui pour que les autres ne l’entendent pas, il a l’air très directif !
Le dernier plan de la vidéo était magique ; c’était le coach de l’équipe qui allait insulter Furkan en lui disant d’arrêter de filmer
Bref, en rentrant, j’étais bien remonté et prêt à en découdre, c’était une bonne chose pour moi de me concentrer sur le sport et de miser (lol) sur mes performances sportives et je voulais m’ajouter une petite pression supplémentaire. Tutku n’était pas là le jour du match, je ne l’aurais de toute façon pas invitée, mais j’ai envoyé un message à Yağmur.
…
-Je serai aux premières loges !!!
Parfait.
Le jour J est arrivé. Il y avait du monde dans les tribunes, à peu près autant que la dernière fois, et l’entraîneur de l’équipe adverse (ouais, les gars avaient un ENTRAÎNEUR juste pour eux) regardait Furkan bien bête ; il avait bien repéré le gars qui les avaient filmés la dernière fois et il murmurait avec ses joueurs… j’ai alors eu un très mauvais pressentiment peu importe, Furkan nous a encore remotivés une dernière fois et on s’est lancés ; les gars de l’équipe adverse sont quasiment tous allés embrasser leurs copines qui se tenaient aux rambardes autour du city, et j’en ai alors profité pour envoyer un petit bisou sur les doigts à Yağmur, avec le petit clin d’œil qui va bien avec, ce qui l’a fait sourire. Et Jo, fidèle spectateur, a bien vu ce que j’avais fait et à qui je l’avais fait enfin, peu importe, il fallait que je me concentre.
…
Le jeu a commencé.
Pour celui-ci, je vais sûrement me passer d’une énorme et belle description comme j’ai pu le faire pour les jeux précédents, pour une raison très simple : on s’est fait retourner.
Bon, j’exagère peut-être un petit peu, mais en face, ils étaient clairement au-dessus de nous, et mon mauvais pressentiment s’est concrétisé ; l’entraîneur avait repéré les manœuvres louches de Furkan et en avait profité pour mettre en place d’autres types de stratégies que nous n’avions pas forcément envisagés de contrer du coup on se retrouvait comme des schlags à essayer d’adapter notre contre-stratégie… d’une stratégie qui n’était finalement pas mise en œuvre. L’adaptation d’une adaptation à la contre-adaptation bref, on était complètement retournés et on est passés à travers.
C’est d’autant plus étonnant que les duels et le punch, on était au-dessus d’eux ; j’avais rarement joué aussi agressivement et violemment avec succès, en faisant très peu de fautes, je me sentais très FORT, mais ce n’était pas suffisant les gars en face ne s’énervaient pas, malgré notre brutalité, ils risquaient super calmes, on n’arrivait pas à les déstabiliser, j’en suis venu à les respecter sérieusement, d’autant plus que toute leur énergie était concentrée sur leur vitesse et leur qualité de dribble qui étaient tout bonnement incroyables.
Bref, on s’enfonçait.
Et sérieusement.
A 10 minutes de la fin, on perdait 62-48. Remonter 14 points en 10 minutes… c’était chaud, très chaud. Et personne ne pouvait envisager ça dans les tribunes. Toutefois, Burak a commencé à jouer très dur, très très dur. Il a percé la défense en face pour mettre deux tirs de loin en plein dedans. On remonte à 62-54.
Nouvelle action collective menée par Furkan. 62-56. Il reste 3 minutes. Furkan venait de décider de faire rentrer Ali ; teigneux, dynamique et incroyablement énergique, le petit Ali commence à dribbler comme un fou et, dans un jeu très perso, fait mine de foncer au panier met jette la balle presque de la moitié du terrain.
62-59.
Il restait une trentaine de secondes à jouer. Un trois points, un seul panier à distance et c’était bon. Jo et Aminata étaient complètement fous sur les bancs ; ils se souvenaient du dernier match et s’attendaient à ce que je refasse le même, le fameux trois points qui nous offrent la victoire, mais il fallait gérer la situation autrement ; j’étais très mal positionné et ils s’étaient tous super bien regroupés dans la surface.
20 secondes. La foule hurlait. Fallait pas se foirer, pas maintenant
Non, j’étais trop mal placé. Je vois Fritz qui fuse à côté de moi ; je lui envoie la balle. Il fonce vers le panier…
…
ET IL MAAAAARQUE !!!!!!!!!!
…
Depuis la surface. Deux points.
…
Défaite 62-61.
Je m’en suis terriblement voulu. On n’avait plus rien à perdre ; j’aurais dû tenter le trois points ; c’était notre seule et dernière chance, mais j’étais trop dans le jeu, le chronomètre était loin, je n’y ai pas pensé, et j’ai cru peut-être trop vite que Fritz était hors surface, mais la dure loi du jeu était ainsi faite. On était éliminés Deniz et Burak étaient furax mais Furkan a tout fait pour maintenir la cohésion de l’équipe. La fiancée d’Ali était là, sur les bancs, et elle réconfortait son fiancé de tout son cœur, tandis que Jo me tapait sur l’épaule avec déception.
En quittant le stade, je sens une main délicate se poser sur mon épaule, bien plus douce que celle de Jo, et un doux petit murmure dans mon oreille.
-Beau match malgré tout, pour moi tu as été le meilleur !
Le 13 août 2021 à 14:50:10 :
ah Jo ne jouait pas dans l'equipe ?
Non ! Il aimait le basket mais n'avait pas trop le temps !
CHAPITRE 59 : Le premier cours de danse
Le pauvre Furkan était tombé en dépression nerveuse après cette défaite, et je crois qu’au fond, même s’il ne le disait pas franchement, il en voulait un peu à Fritz et surtout à moi de ne pas avoir tenté le trois points qui nous aurait conduit en finale, mais au bout du compte, les autres gars ne m’en voulaient pas, et l’affaire s’est tassée en quelques jours. Cela dit, ça avait mis un sacré coup de frein à notre aventure de basket ; tous les matchs qu’on ferait maintenant ne seraient plus que des matchs amicaux ou des petits tournois, ce qui était très sympa, on en reparlera j’en ai alors profité pour opérer un petit réajustement d’emploi du temps ; je consacrais plusieurs heures par jour au basket, et je pouvais désormais réduire quelque peu la dose de prépa physique pour me libérer trois heures par semaine de DANSE. Les séances étaient ainsi faites ; 1h30 deux fois par semaine, dans un genre d’institut affilié à l’université des arts d’Istanbul où était Yağmur. petit filou, je suis allé me renseigner sur leur site internet pour voir ce qu’ils proposaient au cours auquel Yağmur nous avait inscrits. J’ai bien flippé. Il y avait de tout, c’était un cours pour grands débutants : tango, lindy hop, salsa, slow, bref, ça partait dans tous les sens, je me demandais ce que j’allais faire là
La veille, je m’en souviens, je buvais un petit verre sur la terrasse devant chez Tarkan le kébabier tout en messageant Yağmur, plein d’angoisses et de stress.
-Mais si on s’initie à 46 danses là, je ne saurais rien faire, en fait ?
-Bien sûr que si !!! Chaque danse a ses particularités mais il y a des fondamentaux qui ne permettront d’accéder ensuite à chaque danse !
-Je ne comprends pas vraiment…
-« Se laisser porter par la musique », ça te parle ?
-C’est un peu du baratin ça, non ?
-N’importe quoi, tu verras, de toute façon je te montrerai, je te guiderai !
Et la journée est passée à une vitesse folle, étonnament, car déjà il était l’heure de me rendre au cours en question. Il était 18h30, j’y allais évidemment le ventre vide, me gardant comme joker sous la main de prétexter la faim et la fatigue au cas où ça se passait mal. J’attendais sur un banc devant l’institut en échangeant avec Fritz
-Mais en vrai, tu la kiffes un peu, cette Yagmur, non ?
-Je sais pas, elle n’est pas pareil…
-Comment ça ?
-Betül jouait avec moi, Tutku avec ma te*b, Irem je ne la reverrai plus, avec Yağmur c’est autre chose, on parle vraiment, on vit quelque chose, mais c’est possible que ce ne soit que de l’amitié en fait
Et c’était absolument vrai, je ne savais pas du tout quel mot mettre sur la relation que j’avais avec elle, car ça venait des profondeurs de mon être, quelque chose que je ne connaissais pas, et une amitié qu’en fait je ne connaissais pas même avec des gars. Enfin bref, j’étais perdu dans mes réflexions quand Yağmur est arrivée. aïe aïe aïe les kheys, je vous avais déjà dit qu’elle n’avait rien à voir avec Tutku, à plusieurs égards, mais là c’était carrément autre chose : elle était en leggins, justaucorps bien moulé comme il fallait, toute fraîche et pimpante comme à son habitude, j’avais carrément sous-estimé ses formes, pour une raison assez simple en fait ; elle était très sportive, et ses formes se dessinaient non par les rondeurs mais par les muscles, et la tenue qu’elle portait était parfaite pour mettre cela en valeur, j’essayais moi de me calmer on est rentrés, la prof était une vieille un peu fripée mais pas dénuée d’un certain charme, malgré son âge. Et la danse a commencé. On était peut-être une vingtaine, on n’était que trois garçons, et je crois que j’étais le seul hét*rosex*el
Cette semaine c’était initiation aux pas de danse. C’était donc des petites musiques avec des chorégraphies très simples, quelques pas de côté, en avant, la première chorégraphie m’a beaucoup fait penser à « Jerusalema dance », je ne sais pas si elle était déjà sortie à l’époque ou pas, mais ça m’avait fait penser à cela par la suite.
Inutile de dire que je me débrouillais comme une quiche
C’en était grotesque, mes mouvements étaient tellement … anti-naturels, mécaniques, robotisés, et à côté, Yağmur se trémoussait avec une aisance et une simplicité tellement remarquables, parfois je trébuchais rien qu’à la regarder, en bon simp c’en était grotesque, vraiment, je ne savais pas comment gérer mon corps mais Yagmur fut extraordinaire, elle ne m’a jamais mis mal à l’aise mais essayait toujours de bien me montrer comment faire, comment me rattraper, si bien qu’à la fin de la séance, j’avais déjà l’impression d’avoir progressé. Bientôt prêt pour les NIGHTLIFES endiablés d’Istanbul
-Eh bien, tu vois, tu vis encore !
-Eh attends, c’est pas simple, faut progresser et apprendre !
-Tu as super bien géré, j’ai senti que tu voulais progresser alors ça va le faire
-C’est parce que tu m’as mis à l’aise, c’était vraiment bien
-Oh, j’ai juste envie que tu danses bien
-Ca ne te suffit pas, un basketteur exceptionnel, il te faut aussi un merveilleux danseur ?
-C’est peut-être ça !
Je lui lançais de temps à autre ce genre de petites piques peut-être inconsciemment pour ne pas me faire enfermer dans une friendzone dont j’avais peur de ne jamais ressortir, c’était le mieux que je pouvais faire en attendant la suite. Nous avons discuté tout le long du chemin, j’ai profité du fait qu’elle soit en leggins pour lui proposer de la raccompagner assez loin, parce que « on sait jamais »
Arrivés pas loin de chez elle, nous nous sommes regardés, nous sommes souhaités une bonne nuit, « à bientôt pour la prochaine séance de danse » et…
…
Elle s’en est allée en me déposant un délicat petit bisou sur la joue.
Le 13 août 2021 à 21:58:35 :
Ayaaa le lindy hop a Istanbul ca doit être le feu. Ca danse comment la bas? Autant qu'à Paris ou genre chaque jour d'été tu peux aller danser sur les quais ?
J'ai pas eu l'impression que ça dansait des masses, mais je me suis mis dans le mood assez tard
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 11 juillet 2021 à 20:23:23
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