[RISITAS] Un célestin à Istanbul
CHAPITRE 29 : Fritz, la rue, le turc, les filles et moi
Comme je l’avais signalé quand j’ai introduit Fritz dans ce risitas, il a toujours eu un certain succès avec les filles, bien qu’il s’en vante au final assez peu, si on suite la règle « ta note /10 = la moyenne de tes trois dernières conquêtes » (sans compter la démone 5/10 de l’autre fois ), alors Fritz plafonnait sans aucun doute à 7 ou 8. Et il fallait maintenant faire quelque chose qu’il n’avait jamais fait auparavant : parler à une fille hors contexte, sans rien prévoir ou imaginer, sans le contexte de la soirée, sans alcool, sans rien, et ça… le pauvre était en sueur on n’avait aucune idée de la façon dont réagiraient les filles ici en Turquie ; vu les mentalités, la culture, et ce que nos potes turcs en disaient, ce n’était ni très répandu, ni très courant, et pas forcément bien vu, en gros, on ne savait pas du tout dans quoi on s’embarquait bon, je faisais ça pour Fritz, moi, hein après, je me disais qu’avec nos têtes de bons ouest-européens, on partait peut-être avec un léger avantage, et on avait bien l’intention de capitaliser là-dessus.
Afin de ne pas se faire trop avoir, on a regardé quelques vidéos à ce sujet là (je mentionnerai pas les chaînes youtube, vous savez sûrement desquelles je parle) et Fritz a fini par se dire qu’en abaissant ses exigences, ça passerait mieux
Ainsi, par une belle après-midi de printemps, on est allés dans le parc Gülhane, très joli, avec plein des fontaines et des arbres énormes ; ce n’était pas très loin de l’université, dans un quartier assez pittoresque, avec pas mal de familles et de jeunes étudiants dans le lot, et c’est là que la chasse a commencé. Fritz ne se décidant pas, je lui en ai désigné une qui lisait sur un banc, 5/10 max et il a fini par y aller
-Bonjour, tu ne devrais pas lire ce livre, il meurt à la fin
-Hein ?
-Le héros meurt à la fin du livre, désolé pour le spoil…
-C’est le Coran
-Ah, euh…euh, ou-ou-oui, certes, mais au final, tout le monde meurt dans la vie, c’est ce qui est écrit dans tous les livres religieux
-...
B*rdel le mec ne pouvait pas mieux tomber pour sa première approche c’était à crever de rire, il pensait qu’il était safe parce qu’elle ne portait ni voile ni foulard et parce qu’elle lisait tranquillement et n’était pas jolie : tout un faisceau d’indices indiquait une proie facile, et le mec se faisait rembarrer comme le dernier des schlags je me souviens avoir eu un fou rire monumental
Bref, première leçon : se méfier des apparences et ne pas juger trop facilement du caractère à partir d’une attitude ou d’un physique
Heureusement que Fritz était mauvais joueur et avait un sens de la compétition développé, il ne voulait pas en rester là et devait se venger de l’humiliation qu’il venait de se prendre, et on est alors partis à la recherche d’une nouvelle proie, et il y en avait une sous nos yeux : une kikoojap assise sur un muret, face à la mer ; on s’est bien assurés qu’elle lisait un manga avant d’y aller
-Un peu cliché « Death Note », non ? Je préfère « Ikigami »
-Déjà lu, c’est pour les dépressifs et les incels ça
-Je suis l’un et l’autre, en effet
-Au moins tu l’assumes
-Et Death Note alors, c’est pour qui ? Ceux qui veulent tuer plein de gens ?
-Ou ceux qui aiment les mangas psychologiques
Cette fois-ci, ça se passait mieux, et même si la fille n’était pas extrêmement jolie, elle avait une certaine méfiance et donc une certaine répartie naturelle pour écarter les garçons, dont Fritz savait plutôt bien jouer ; je les observais mais je n’arrivais pas à attendre tout ce qu’ils se disaient
Au bout de quelques minutes, Fritz revient avec un demi-sourire.
-Bon, on a rigolé un peu tout, mais quand je lui ai demandé son contact, elle m’a dit qu’elle avait déjà quelqu’un, et qu’elle préférait les asiatiques
-C’est mieux que la première, non ?
-Clairement, c’était pas possible de faire pire de toute façon, tu nous as un peu entendu ?
-Ouais un peu, tu as de la répartie, khey, ça s’est bien passé, et tout ça en turc en plus !
-Ca aide, quand c’est dans une langue étrangère, les gens sont plus ouverts et simples à aborder je trouve
-Cela dit, t’as toujours pas eu de numéro ou de contacts réseaux sociaux
-Et toi ?
-Moi ?
-T’en as eu toi ?
-Euuh…
-Turkissou, je l’ai fait deux fois, c’est à toi de tenter ton coup maintenant, et ne me parle pas de Tutku pour prétexter quoi que ce soit, aller, à ton tour…
-Bon bah, quand faut y aller, faut y aller…
J'arrête d'être un ghostfag pour te mettre en fav
J'adore ton risitas l'OP, je compte partir 6 mois à l'étranger l'année pro, ça donne envie!
et of course, sweet
CHAPITRE 29 : Fritz, la rue, le turc, les filles et moi
Comme je l’avais signalé quand j’ai introduit Fritz dans ce risitas, il a toujours eu un certain succès avec les filles, bien qu’il s’en vante au final assez peu, si on suite la règle « ta note /10 = la moyenne de tes trois dernières » (sans compter gollum 5/10 de l’autre fois ), alors Fritz plafonnait sans aucun doute à 7 ou 8. Et il fallait maintenant faire quelque chose qu’il n’avait jamais fait auparavant : parler à une fille hors contexte, sans rien prévoir ou imaginer, sans le contexte de la soirée, sans alcool, sans rien, et ça… le pauvre était en sueur on n’avait aucune idée de la façon dont réagiraient les filles ici en Turquie ; vu les mentalités, la culture, et ce que nos potes turcs en disaient, ce n’était ni très répandu, ni très courant, et pas forcément bien vu, en gros, on ne savait pas du tout dans quoi on s’embarquait bon, je faisais ça pour Fritz, moi, hein après, je me disais qu’avec nos têtes de bons ouest-européens, on partait peut-être avec un léger avantage, et on avait bien l’intention de capitaliser là-dessus.
Afin de ne pas se faire trop avoir, on a regardé quelques vidéos à ce sujet là (je mentionnerai pas les chaînes, vous savez sûrement desquelles je parle) et Fritz a fini par se dire qu’en abaissant ses exigences, ça passerait mieux
Ainsi, par une belle après-midi de printemps, on est allés dans le parc Gülhane, très joli, avec plein des fontaines et des arbres énormes ; ce n’était pas très loin de l’université, dans un quartier assez pittoresque, avec pas mal de familles et de jeunes étudiants dans le lot, et c’est là que la chasse a commencé. Fritz ne se décidant pas, je lui en ai désigné une qui lisait sur un banc, 5/10 max et il a fini par y aller
-Bonjour, tu ne devrais pas lire ce livre, il meurt à la fin
-Hein ?
-Le héros meurt à la fin du livre, désolé pour le spoil…
-C’est le Coran
-Ah, euh…euh, ou-ou-oui, certes, mais au final, tout le monde meurt dans la vie, c’est ce qui est écrit dans tous les livres religieux
-...
Le mec ne pouvait pas mieux tomber pour sa première approche c’était à crever de rire, il pensait qu’il était safe parce qu’elle ne portait ni voile ni foulard et parce qu’elle lisait tranquillement et n’était pas jolie : tout un faisceau d’indices indiquait une proie facile, et le mec se faisait rembarrer comme le dernier des schlags je me souviens avoir eu un fou rire monumental
Bref, première leçon : se méfier des apparences et ne pas juger trop facilement du caractère à partir d’une attitude ou d’un physique
Heureusement que Fritz était mauvais joueur et avait un sens de la compétition développé, il ne voulait pas en rester là et devait se venger de l’humiliation qu’il venait de se prendre, et on est alors partis à la recherche d’une nouvelle proie, et il y en avait une sous nos yeux : une kikoojap assise sur un muret, face à la mer ; on s’est bien assurés qu’elle lisait un manga avant d’y aller
-Un peu cliché « Death Note », non ? Je préfère « Ikigami »
-Déjà lu, c’est pour les dépressifs et les incels ça
-Je suis l’un et l’autre, en effet
-Au moins tu l’assumes
-Et Death Note alors, c’est pour qui ? Ceux qui veulent tuer plein de gens ?
-Ou ceux qui aiment les mangas psychologiques
Cette fois-ci, ça se passait mieux, et même si la fille n’était pas extrêmement jolie, elle avait une certaine méfiance et donc une certaine répartie naturelle pour écarter les garçons, dont Fritz savait plutôt bien jouer ; je les observais mais je n’arrivais pas à attendre tout ce qu’ils se disaient
Au bout de quelques minutes, Fritz revient avec un demi-sourire.
-Bon, on a rigolé un peu tout, mais quand je lui ai demandé son contact, elle m’a dit qu’elle avait déjà quelqu’un, et qu’elle préférait les asiatiques
-C’est mieux que la première, non ?
-Clairement, c’était pas possible de faire pire de toute façon, tu nous as un peu entendu ?
-Ouais un peu, tu as de la répartie, khey, ça s’est bien passé, et tout ça en turc en plus !
-Ca aide, quand c’est dans une langue étrangère, les gens sont plus ouverts et simples à aborder je trouve
-Cela dit, t’as toujours pas eu de numéro ou de contacts réseaux sociaux
-Et toi ?
-Moi ?
-T’en as eu toi ?
-Euuh…
-Turkissou, je l’ai fait deux fois, c’est à toi de tenter ton coup maintenant, et ne me parle pas de Tutku pour prétexter quoi que ce soit, aller, à ton tour…
-Bon bah, quand faut y aller, faut y aller…
Chapitre 29 de nouveau supprimé b*rdel...
Ceux qui l'ont lu, vous avez vu quelque chose qui pourrait être susceptible d'expliquer ça ?
Le 27 juillet 2021 à 01:56:00 :
Chapitre 29 de nouveau supprimé b*rdel...Ceux qui l'ont lu, vous avez vu quelque chose qui pourrait être susceptible d'expliquer ça ?
peut-être le passage avec le coran ?? je vois pas sinon y a rien d'hors charte ils sont relous là.
Le 27 juillet 2021 à 01:56:00 :
Chapitre 29 de nouveau supprimé b*rdel...Ceux qui l'ont lu, vous avez vu quelque chose qui pourrait être susceptible d'expliquer ça ?
C’est dû au fait que le chapitre contient un mot censuré et banni automatiquement le post
CHAPITRE 29 : Fritz, la rue, le turc, les filles et moi
Comme je l’avais signalé quand j’ai introduit Fritz dans ce risitas, il a toujours eu un certain succès avec les filles, bien qu’il s’en vante au final assez peu, si on suite la règle « ta note /10 = la moyenne de tes trois dernières » (sans compter gollum 5/10 de l’autre fois ), alors Fritz plafonnait sans aucun doute à 7 ou 8. Et il fallait maintenant faire quelque chose qu’il n’avait jamais fait auparavant : parler à une fille hors contexte, sans rien prévoir ou imaginer, sans le contexte de la soirée, sans alcool, sans rien, et ça… le pauvre était en sueur on n’avait aucune idée de la façon dont réagiraient les filles ici en Turquie ; vu les mentalités, la culture, et ce que nos potes turcs en disaient, ce n’était ni très répandu, ni très courant, et pas forcément bien vu, en gros, on ne savait pas du tout dans quoi on s’embarquait bon, je faisais ça pour Fritz, moi, hein après, je me disais qu’avec nos têtes de bons ouest-européens, on partait peut-être avec un léger avantage, et on avait bien l’intention de capitaliser là-dessus.
Afin de ne pas se faire trop avoir, on a regardé quelques vidéos à ce sujet là (je mentionnerai pas les chaînes, vous savez sûrement desquelles je parle) et Fritz a fini par se dire qu’en abaissant ses exigences, ça passerait mieux
Ainsi, par une belle après-midi de printemps, on est allés dans le parc Gülhane, très joli, avec plein des fontaines et des arbres énormes ; ce n’était pas très loin de l’université, dans un quartier assez pittoresque, avec pas mal de familles et de jeunes étudiants dans le lot, et c’est là que la chasse a commencé. Fritz ne se décidant pas, je lui en ai désigné une qui lisait sur un banc, 5/10 max et il a fini par y aller
-Bonjour, tu ne devrais pas lire ce livre, il meurt à la fin
-Hein ?
-Le héros meurt à la fin du livre, désolé pour le spoil…
-C’est une biographie du bouddha
-Ah, euh…euh, ou-ou-oui, certes, mais au final, tout le monde meurt dans la vie, c’est ce qui est écrit dans tous les livres religieux
-...
Le mec ne pouvait pas mieux tomber pour sa première approche c’était à crever de rire, il pensait qu’il était safe parce qu’elle ne portait ni voile ni foulard et parce qu’elle lisait tranquillement et n’était pas jolie : tout un faisceau d’indices indiquait une proie facile, et le mec se faisait rembarrer comme le dernier des schlags je me souviens avoir eu un fou rire monumental
Bref, première leçon : se méfier des apparences et ne pas juger trop facilement du caractère à partir d’une attitude ou d’un physique
Heureusement que Fritz était mauvais joueur et avait un sens de la compétition développé, il ne voulait pas en rester là et devait se venger de l’humiliation qu’il venait de se prendre, et on est alors partis à la recherche d’une nouvelle proie, et il y en avait une sous nos yeux : une kikoojap assise sur un muret, face à la mer ; on s’est bien assurés qu’elle lisait un manga avant d’y aller
-Un peu cliché « Death Note », non ? Je préfère « Ikigami »
-Déjà lu, c’est pour les dépressifs et les incels ça
-Je suis l’un et l’autre, en effet
-Au moins tu l’assumes
-Et Death Note alors, c’est pour qui ? Ceux qui veulent tuer plein de gens ?
-Ou ceux qui aiment les mangas psychologiques
Cette fois-ci, ça se passait mieux, et même si la fille n’était pas extrêmement jolie, elle avait une certaine méfiance et donc une certaine répartie naturelle pour écarter les garçons, dont Fritz savait plutôt bien jouer ; je les observais mais je n’arrivais pas à attendre tout ce qu’ils se disaient
Au bout de quelques minutes, Fritz revient avec un demi-sourire.
-Bon, on a rigolé un peu tout, mais quand je lui ai demandé son contact, elle m’a dit qu’elle avait déjà quelqu’un, et qu’elle préférait les asiatiques
-C’est mieux que la première, non ?
-Clairement, c’était pas possible de faire pire de toute façon, tu nous as un peu entendu ?
-Ouais un peu, tu as de la répartie, khey, ça s’est bien passé, et tout ça en turc en plus !
-Ca aide, quand c’est dans une langue étrangère, les gens sont plus ouverts et simples à aborder je trouve
-Cela dit, t’as toujours pas eu de numéro ou de contacts réseaux sociaux
-Et toi ?
-Moi ?
-T’en as eu toi ?
-Euuh…
-Turkissou, je l’ai fait deux fois, c’est à toi de tenter ton coup maintenant, et ne me parle pas de Tutku pour prétexter quoi que ce soit, aller, à ton tour…
-Bon bah, quand faut y aller, faut y aller…
CHAPITRE 29 : Fritz, la rue, le turc, les filles et moi
Comme je l’avais signalé quand j’ai introduit Fritz dans ce risitas, il a toujours eu un certain succès avec les filles, bien qu’il s’en vante au final assez peu, si on suite la règle « ta note /10 = la moyenne de tes trois dernières » (sans compter la pauvre 5 de l’autre fois ), alors Fritz plafonnait sans aucun doute à 7 ou 8. Et il fallait maintenant faire quelque chose qu’il n’avait jamais fait auparavant : parler à une fille hors contexte, sans rien prévoir ou imaginer, sans le contexte de la soirée, sans alcool, sans rien, et ça… le pauvre était en sueur on n’avait aucune idée de la façon dont réagiraient les filles ici en Turquie ; vu les mentalités, la culture, et ce que nos potes turcs en disaient, ce n’était ni très répandu, ni très courant, et pas forcément bien vu, en gros, on ne savait pas du tout dans quoi on s’embarquait bon, je faisais ça pour Fritz, moi, hein après, je me disais qu’avec nos têtes de bons ouest-européens, on partait peut-être avec un léger avantage, et on avait bien l’intention de capitaliser là-dessus.
Afin de ne pas se faire trop avoir, on a regardé quelques vidéos à ce sujet là (je mentionnerai pas les chaînes, vous savez sûrement desquelles je parle) et Fritz a fini par se dire qu’en abaissant ses exigences, ça passerait mieux
Ainsi, par une belle après-midi de printemps, on est allés dans un beau parc d’Istanbul, très joli, avec plein des fontaines et des arbres énormes ; ce n’était pas très loin de l’université, dans un quartier assez pittoresque, avec pas mal de familles et de jeunes étudiants dans le lot, et c’est là que la chasse a commencé. Fritz ne se décidant pas, je lui en ai désigné une qui lisait sur un banc, pas exceptionnelle et il a fini par y aller
-Bonjour, tu ne devrais pas lire ce livre, il meurt à la fin
-Hein ?
-Le héros meurt à la fin du livre, désolé pour le spoil…
-De quoi tu parles ? Ca parle de r*ligion
-Ah, euh…euh, ou-ou-oui, certes, mais au final, tout le monde meurt dans la vie, c’est ce qui est écrit dans tous les livres r*ligieux
-...
Le mec ne pouvait pas mieux tomber pour sa première approche c’était à exploser de rire, il pensait qu’il était safe parce qu’elle ne portait aucun signe r*lig*eux et parce qu’elle lisait tranquillement et n’était pas très jolie : tout un faisceau d’indices indiquait une proie facile, et le mec se faisait rembarrer comme le dernier des schl*gs je me souviens avoir eu un fou rire monumental
Bref, première leçon : se méfier des apparences et ne pas juger trop facilement du caractère à partir d’une attitude ou d’un physique
Heureusement que Fritz était mauvais joueur et avait un sens de la compétition développé, il ne voulait pas en rester là et devait se venger de l’humiliation qu’il venait de se prendre, et on est alors partis à la recherche d’une nouvelle proie, et il y en avait une sous nos yeux : une kik*ojap assise sur un muret, face à la mer ; on s’est bien assurés qu’elle lisait un manga avant d’y aller
-Un peu cliché le mange avec Kira, non ? Je préfère « Ik*g*mi »
-Déjà lu, c’est pour les dépressifs et les pucix ça
-Je suis l’un et l’autre, en effet
-Au moins tu l’assumes
-Et l’histoire de Kira alors, c’est pour qui ? Ceux qui veulent tuer plein de gens ?
-Ou ceux qui aiment les mangas psychologiques
Cette fois-ci, ça se passait mieux, et même si la fille n’était pas extrêmement jolie, elle avait une certaine méfiance et donc une certaine répartie naturelle pour écarter les garçons, dont Fritz savait plutôt bien jouer ; je les observais mais je n’arrivais pas à entendre tout ce qu’ils se disaient
Au bout de quelques minutes, Fritz revient avec un demi-sourire.
-Bon, on a rigolé un peu tout, mais quand je lui ai demandé son contact, elle m’a dit qu’elle avait déjà quelqu’un, et qu’elle préférait les asiats
-C’est mieux que la première, non ?
-Clairement, c’était pas possible de faire pire de toute façon, tu nous as un peu entendu ?
-Ouais un peu, tu as de la répartie, khey, ça s’est bien passé, et tout ça en turc en plus !
-Ca aide, quand c’est dans une langue étrangère, les gens sont plus ouverts et simples à aborder je trouve
-Cela dit, t’as toujours pas eu de numéro ou de contacts réseaux sociaux
-Et toi ?
-Moi ?
-T’en as eu toi ?
-Euuh…
-Turkissou, je l’ai fait deux fois, c’est à toi de tenter ton coup maintenant, et ne me parle pas de Tutku pour prétexter quoi que ce soit, aller, à ton tour…
-Bon bah, quand faut y aller, faut y aller…
CHAPITRE 30 : La fontaine de la destinée
Je faisais ça pour ne pas démotiver Fritz et l’encourager à continuer dans son approfondissement de la langue turque hein, évidemment je n’avais bien sûr jamais abordé une femme tout seul, il m’avait toujours fallu le soutien d’un ami, d’une soirée, de l’alcool, du contexte scolaire, et encore ! C’était neuf pour moi, mais j’avais usé de tellement d’arguments avec Fritz que celui-ci… les réutilisait contre moi « t’inquiète, au pire t’es dans un pays étranger, tu n’as rien à perdre », « elles t’oublieront vite », « tu peux vite disparaître dans la nature en cas de vent » etc. J’étais bien content de connaître toute la théorie, mais maintenant, fallait prouver que la pratique suivait
Ce vicieux de Fritz me proposait de sélectionner pour moi la PROIE. Il ne faisait que sélectionner des filles très jolies ou carrément accompagnées d’un garçon ou d’une série de copines, b*rdel il savait que j’étais en train de périr intérieurement mais bon, je me répétais tous mes propres arguments en me disant en plus que la drague brute comme ça, c’était une comme une langue : il y a la théorie, et il y a la pratique, et l’un me permettrait d’éclairer l’autre après plusieurs essais systématiquement suivis de râteaux, Fritz m’arrêta au détour d’un petit chemin.
Fritz venait de me montrer du doigt une fille qui était assise au bord d’une fontaine et qui semblait en train de bronzer ou juste de se reposer ; elle avait les pieds dans l’eau et des lunettes de soleil qui m’empêchait de voir son regard, chose à laquelle j’accorde toujours beaucoup d’importance, mais j’allais devoir faire sans on est restés un certain temps à l’observer (discrètement hein) et j’ai eu un drôle de sentiment : elle était très fine, elle n’avait visiblement que peu de formes, ce qui était assez étonnant pour une turque, mais les traits de son visage était très doux et ses cheveux très soyeux, ses vêtements légers et colorés lui donnaient un air vraiment décontracté et somme toute, elle dégageait un charme certain et me paraissait très largement inatteignable mais c’était trop tard, Fritz me poussait physiquement vers elle
-T’as pas peur des requins ?
-Pardon ?
-Tu laisses tes pieds dans l’eau comme ça, moi j’aurai peur des requins ou des piranhas
-Je vais souvent à la mer, et je n’en n’ai jamais vu
-Parce qu’ils sont dans les fontaines
-Oh, tu crois ? Eh bien, je suis plus courageuse que toi alors
-C’est un challenge ?
Et là, je ne sais pas pourquoi, je perds complètement les pédales et je subis une montée d’ADRENALINE en me disant que je n’avais plus rien à perdre de cette journée et je plonge mes pieds dans l’eau, sans enlever ni mes baskets ni mes chaussettes la fille a alors éclaté de rire et l’eau froide qui me prenait les pieds avait, ce jour-là, tué en moi le célestin, je ne sais pas pourquoi, les kheys, mais cette action totalement banale, irréfléchie et stupide est encore aujourd’hui pour moi le point de départ d’une nouvelle vie, car c’est à partir de là que tout a changé, comme si mon aventure prenait un nouveau tournant
-Tu gardes tes chaussures par peur des morsures de requins ?
-Non, c’était juste pour te montrer mon côté téméraire, j’ai décidé d’attraper un rhume demain juste pour te faire rire aujourd’hui. Mission accomplie !
-Je vais me sentir coupable ! Enlève tes chaussures et fais les sécher au soleil, va !
-Avec plaisir, mademoiselle…
-Yağmur (je me remettrai jamais des prénoms turcs b*rdel, Yağmur se prononce « Yaamur » ou « Yomour » selon l’accent)
-Turkissou, ravi de te rencontrer
Nous avons discuté sur le bord de cette fontaine pendant une bonne demi-heure. J’ai reçu un message de Fritz que j’ai lu du coin de l’œil sur mon portable : « Je dois partir. Bonne chance petit veinard », cimer chef je n’avais évidemment pas oublié de signaler à Yağmur que son prénom, prononcé à la turque, ressemblait beaucoup à « Amour » en français, et je mettais le paquet sur mes origines, en lui expliquant pourquoi j’étais là etc. A mon grand étonnement, elle avait suivi quelques cours de français au lycée et en avait retenu quelques phrases, qu’il m’amusait de lui corriger le courant passait bien, merveilleusement bien même, et j’en apprenais sur elle avec grand plaisir : elle n’avait que 20 ans et faisait des études artistiques, elle faisait de la danse et accessoirement de la gym, du fitness et autres joyeusetés en vogue dans le moment, et en plus, elle jouait au basket dans une petite équipe féminine d’Istanbul ce qui m’a permis de lui parler de Furkan et de l’équipe qu’on avait montée, et je me suis alors servi de ce prétexte pour prendre ses réseaux sociaux.
-Donne-moi l’un de tes réseaux, et je t’enverrai un message pour venir voir notre prochain match !
-Ok, ça marche !
Et elle en a profité pour observer un peu mes publications sur les réseaux, qui étaient très nombreuses depuis que j’étais en Turquie, et elle en a conclu avec raison et avec beaucoup de plaisir que j’aimais beaucoup être ici… j’ai alors pris en photo la fontaine dans laquelle on avait (encore) nos pieds et je l’ai publiée, sous ses yeux rieurs est-ce que je commençais déjà à me faire des films ? Oui. Mais quel plaisir, les kheys, quel plaisir !
[12:10:09] <CochonSuedois>
Baise Tuktu stp
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 11 juillet 2021 à 20:23:23
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