[RISITAS] Un célestin à Istanbul
Bonne suite mon khey !
Je te comprends khey l'au revoir avec Tutku a du être lourd et difficile, on rencontre rarement ce genre de femme, qui nous laisse une trace importante à l'intérieur
Hâte de lire la suite khey
Le 22 octobre 2022 à 09:32:17 :
Bonne suite mon khey !Je te comprends khey l'au revoir avec Tutku a du être lourd et difficile, on rencontre rarement ce genre de femme, qui nous laisse une trace importante à l'intérieur
Hâte de lire la suite khey
Je ne te le fais pas dire, mon khey...
+ d'après mes calculs, il doit rester 2 ou 3 épisodes !
Le 22 octobre 2022 à 19:14:24 :
L'OP bientôt de retour dans un pays où il est considéré comme 5/10
tout dépend de comment on revient...
Le 23 octobre 2022 à 21:21:50 :
Le 22 octobre 2022 à 19:14:24 :
L'OP bientôt de retour dans un pays où il est considéré comme 5/10tout dépend de comment on revient...
Oula
Le 22 octobre 2022 à 19:14:24 :
L'OP bientôt de retour dans un pays où il est considéré comme 5/10
le problème ne se pose pas s'il revient accompagné
J’espère que tu nous feras un epilogue en nous disant ce qu’est devenu chaque personnage.
En attendant sweeet
Le 25 octobre 2022 à 10:25:40 :
Je parle jamais dans les risitas mais celui là ça fait une centaine de chapitres que je le suit, merci khey pour ce petit bijou, même si il est niais par moments, il a su mobiliser des tas d'émotions et aujourd'hui les stickers que tu utilise sont tellement associés à ces personnages que je ne peux plus les voir autrement sur le forum. J'espère que ton histoire est vraie car ça m'a donné le goût de m'inscrire en Erasmus et de vivre un truc au moins similaire. Que l'éternel guide tes pas en ta future vie mon clé.
si tu peux aller en Erasmus, khey, fonce, c'est vraiment une expérience à faire ! Mets de l'argent de côté dès que tu peux pour profiter sur place !
Le 25 octobre 2022 à 16:44:22 :
Sweet khey, putain 12 de moyenne pour Fritz j'étais pas ready mais GG à lui nonobstant
=> Et généralement, Erasmus, c'est des notes pas trop difficiles à avoir x)
Jamais entendu parler d'un étudiant rentrant d'un séjour à l'étranger sans avoir reçu son diplôme, ils sont plus récompensés sur leur présence que sur leurs résultats, tout le monde y trouve son compte en définitive
Le 27 octobre 2022 à 22:08:48 :
suite demain les p'tits kheys
En voila un quai de qualitay
CHAPITRE 146 : Morne jour
Y a des jours comme ça. On ne peut pas les éviter, mais ils sont là et doivent être vécus comme les autres. En vérité, ils ne passent pas plus vite, ni plus lentement, mais ils laissent une empreinte dans notre esprit qui nous les fait considérer différemment. L’un de mes derniers jours en Turquie était de celui-ci. J’avais deux choses de prévues : voir Tutku, peut-être pour la dernière fois, puis accompagner Fritz à l’aéroport, avec Furkan. Damla et moi nous étions mis d’accord : vu qu’on se retrouverait quelques semaines plus tard en France, je pouvais consacrer mes derniers jours en Turquie à d’autres personnes qu’elle (bon, ok, je ne lui ai pas parlé de Tutku ). J’avais dit aux gars que je les rejoindrai dans l’aprèm, l’avion de Fritz décollait vers 18h, et après avoir mangé mon repas de midi chez Tarkan, le fidèle kébabier, je ne pouvais m’empêcher de penser que ce kébab serait le dernier que je mangerai en Turquie quelle plaie, b*rdel, les derniers jours : je ne pouvais pas m’empêcher de penser que tout ce que je faisais… je les faisais pour la dernière fois. Impossible de ne pas y penser. Je marchais dans telle rue : c’était peut-être la dernière fois que je la voyais. Je voyais tel bâtiment : c’était la dernière fois que je le voyais. Cette discothèque où j’avais emballé, c’était la dernière fois que je la voyais. Ce terrain de basket où j’avais fait mes premiers matchs avec Fritz, Furkan, Deniz et Ali, je le voyais pour la dernière fois. Bref, je ne vais pas faire la liste, mais ce chemin était d’une insoutenable tristesse bon, je n’ai pas pleuré, mais certaines pensées m’ont vraiment serré la gorge. On a beau se dire qu’on a vécu à fond, des choses incroyables, et qu’on n’aurait pas pu faire mieux, il n’empêche qu’on espèrerait toujours un petit plus, on a toujours cette petite insatisfaction, bref, y a rien d’autres à faire que d’attendre que le temps passe.
Tutku et moi nous étions donnés rendez-vous à un endroit qui était à nous ; l’un des endroits où l’on se voyait le plus souvent lorsque nous nous fréquentions plus… charnellement. Un bel endroit sur la plage, face à un petit port de plaisance. Elle était déjà là, et la scène était digne d’un anime : ma petite Tutku était assise, calmement, sur une grande pierre comme il y en a beaucoup sur les plages. Elle était joliment coiffée et légèrement habillée. Mais pas trop. Comme si elle avait renoncé pour de bon à tenter de me séduire. Elle a souri : un sourire sincère, mais avec des yeux emplis d’une certaine tristesse. nous nous sommes salués en nous prenant dans les bras, comme de bons petits occidentaux biberonnés à l’américaine. Le câlin a duré un peu trop longtemps. Mes narines étaient grandes ouvertes, humant ses cheveux et leur shampoing que j’aimais tant.
B*rdel, ça commençait bien.
-Dernière fois ?
-Qu’on se voit ? C’est possible. Et c’est dur.
-Tu ne reviendras jamais en Turquie ?
-Ah si. Si si si. Ca c’est une évidence, je reviendrai. J’ai appris à aimer ce pays, sa culture, les gens… j’ai encore tant de choses à découvrir et à apprendre, et je suis bien lancé en langue turque, j’espère bientôt la parler mieux que toi.
-Hahaha ! Bon, je suis rassurée… on se reverra, alors ?
-Evidemment ! Quoiqu’il arrive.
-Très bien… je suis heureux que tu sois d’accord sur ce point. C’est dur, c’est vraiment dur, j’ai pas envie de te perdre, pas une seule seconde.
-Tu ne me perdras jamais, Tutku. Pas après tout ce qu’on a vécu, c’est impossible.
-Donc je… compte encore ?
-Pourquoi ça changerait ? Le passé ne passera pas pour nous. Tu as été ma première fois, tu m’as appris tellement de choses, tu m’as soutenu dans les pires moments ici, on a toujours pu parler de tout sans aucune difficulté, et je veux que ça continue, qu’on ne perde rien, même avec la distance…
-Ca risque d’être compliqué, tout ça, à 3000 kms de distance, non ?
-Tu sais quoi ? On peut se promettre quelque chose. Au moins deux fois par mois, on se fait un appel vidéo et on se parle, on se raconte nos vies. Je trouverai toujours un moment pour toi.
-Promis juré ?
-Promis. J’ose dire que… j’en ai autant besoin que toi, visiblement.
-Même si tu as ta Damla ?
-Oui. Ce que j’ai avec elle et ce que j’ai avec toi, ce n’est pas la même chose. Je l’aime de tout mon cœur, mais tu as aussi ta place indétrônable. N’en doute jamais jamais jamais.
-Je crois que c’est ce qu’on voulait entendre, toi et moi.
Nous avons pleuré. Nous nous sommes pris dans les bras. Il n’est jamais agréable de l’avouer, mais bon… j’ai toujours été assez sentimental, et ce jour-là n’a pas coupé la règle. Nous n’avons pas pleuré abondement, mais chacun a versé sa petite larme quand même. Je ne l’ai pas voulu comme ça, mais ainsi, il fallait que ça sorte, et ça faisait du bien. Je n’arrivais plus du tout à définir ma relation avec Tutku. Un amour passif ? Platonique ? Je n’en sais rien, et je m’en moquais. J’aurais voulu lui demander à quoi elle avait joué quand on avait fait du shopping l’autre jour, mais ça ne m’intéresse plus, en réalité, de savoir ce qui s’était passé. On aura d’autres occasions. Le temps était au recueillement et au regard vers l’avenir. Nous avons encore parlé un peu, puis j’ai dû partir pour rejoindre Furkan.
Ce sticker rend très mal ce moment : Tutku est restée sur la place pendant que je m’éloignais après l’avoir embrassé dans le creux derrière son oreille, je savais qu’elle adorait ça ; ça la chatouillait et la faisait rire, alors la dernière vision que j’eus d’elle en Turquie fut de la voir sourire, une larme sur la joue, puis glousser en frissonnant quand mes lèvres effleuraient son oreille. Gentleman et propre jusqu’au bout. Que chaque femme que tu quittes aies un sourire aux lèvres, khey.
Fallait que je passe vite à autre chose. J’avais maintenu le lien avec Tutku : on se reverrait, on se reparlerait. On avait même prévu de faire un appel vidéo dès mon arrivée à l’aéroport en Allemagne. C’était exactement ce qu’il nous fallait, je crois. Certains diraient que c’était un pansement pour réparer une relation qui allait forcément se briser… je ne sais pas. On verrait bien.
Cependant, ce que j’allais faire maintenant ne me rendrait pas plus heureux… Furkan était devant chez moi, dans sa voiture, au téléphone. D’après ce que j’ai compris, il parlait avec… Ali.
-Il voulait quoi ?
-On parlait de toi.
-Ah ouais ? En bien ou en mal ? La dernière fois qu’on s’est vus avec Ali, c’était… froid
-Ouais bon ça va il commence à digérer ta relation avec Damla, je pense qu’il en a parlé avec elle, mais apparemment tu as aussi le soutien de leur mère, ça s’est bien.
-Par contre le daron n’est pas encore au courant.
-Evidemment. Attends encore un peu pour ça mdr…
-Ouais, j’espère déjà que ça se calmera avec Ali, ptn…
-Ca va le faire tqt, juste qu’il marque son territoire et son caractère, mais apparemment Damla a Reyhan dans sa poche, elle influencera son mari. T’as rien à faire, si ce n’est ne pas faire le ké/ké et ne pas faire l’ando/uille avec Damla.
-Challenge accepted
Bon, au moins un point positif. Nous nous sommes garés devant chez Fritz. Lui qui était toujours à la bourre, il était là. Déjà. Les valises avec lui. Le pauvre avait les yeux explosés. Je pensais qu’il avait très mal dormi, mais ce petit cœur d’artichaut finit par nous avouer : il avait passé la nuit avec Melis. La première moitié de la nuit à faire des gali/pettes, la seconde à pleurer comme des madeleines. Fritz, ce khey sûr jusqu’au bout, avait même fait les mêmes étapes que moi. Je le comprenais, mais qu’est-ce que je le comprenais !
A l’aéroport, le temps n’était que plus maussade. Furkan avait ses lunettes de soleil, pour ne pas qu’on voit ses yeux rouges et gonflés, à lui aussi. Cette pudeur était très touchante, mais tout à fait justifiée, et je regrettais de ne pas avoir fait la même chose. Fritz essaya de tout faire le plus vite possible, puis je les laissais un instant ensemble : je savais que je reverrai Fritz, il habitait pas si loin. Mais Furkan et Fritz, eux… ce serait autre chose. Je ne sais pas ce qu’ils se sont dits, je ne l’ai jamais su, mais ce devait être assez émouvant pour que les deux se donnent une accolade VIRILE au possible je les ai bientôt rejoints, puis le temps vint de se séparer. Fritz partit pour l’avion avec ses affaires, l’embarquement était imminent. On ne perdit pas de temps, mais Furkan était encore plus ému que moi, je crois. On ne perdit pas de temps. C’était tout ce qu’il y avait à dire. Les promesses de se revoir, mais surtout, les promesses de ne jamais s’oublier.
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 11 juillet 2021 à 20:23:23
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