[RISITAS] Mon année AUPAIR à SAN FRANCISCO
SuppriméPartie 2
On reste beaucoup ensembles. Je lui montre que c’est elle que je veux, et pas une autre. Que c’est qu’avec elle que je me comportes comme ça. Que c’est donc bien elle que je désire spécialement et pas une autre femme quelconque.
Elle est réceptive, et se laisse embrasser sur la joue et le front. Mais pas sur la bouche.
Elle continue pourtant de se montrer réceptive. Moi au fond je suis content de m’être comporté comme je ne l’avais jamais fait.
Elle me sort un moment « Tu es doux et tu sais ce que tu veux ». Sur le moment cela me touches beaucoup, ma fiotterie serait-elle en train de disparaitre ?
On continue de danser, on va beaucoup dehors, il y a une bonne connexion. Et elle m’embrasse enfin sur la bouche.
1h45, la boite ferme. Mdr les Etats-Unis. Toutes les boites à SF ferment à cette heure
On continue de discuter dehors avec les autres gens du groupe.
J'ai envie de pisser, je vais contre une espèce de boite aux lettre pour me soulager Et la les phares de la bagnole juste devant s'allument C'est une bagnole de flic, ils sont aux premières loges pour assister au spectacle Dans ma tête ils vont m'embarquer, mais ils feront rien heureusement
Puis on décide de rentrer. On prend un uber ensemble avec Audrey et Nina vu qu’on va à la même gare. On est bien torchés.
Je ne sais plus pourquoi mais on parlait dans le uber de nos lits respectifs dans nos familles d’accueil. Je dis que le mien est parfait, même mieux que celui que j’ai en France, ce qui est vrai. Audrey est pas en état de faire 20min de voiture, et de toute manière « il me reste 17 miles dans le réservoir ».
Quelle aubaine, je lui dis alors qu’elle peut venir dormir chez moi.
Même si la consigne de mes hosts c’était « no overnight guest without our permission ». Là de toute manière je suis en roue libre, alors autant aller au bout hein.
Le uber nous dépose à la gare. On est tous mort de rire.
Avec Nina on demande où est sa voiture à Audrey. Elle nous montre une caisse. Je monte à l’avant, Nina à l’arrière. Et là Audrey déverrouille la voiture garée juste à côté et nous sort « mais c’est celle-là ma voiture »
Vous êtes montés dans la mauvaise caisse, un gars a laissé sa voiture ouverte
Audrey dépose donc Nina, puis deux minutes plus tard on arrive chez moi. On se faufile jusqu’à ma chambre. Heureusement que j’ai la salle de ban privative.
On se couche, elle se colle à moi et les affaires commencent. Tu lui fais un cunni, elle adore
Puis tu la pénètres… sans capote
Elle est super excitée et se lâche pas mal sur le volume sonore. 20min plus tard, Je vois de la lumière sous porte.
Merde il y a quelqu’un au salon. Tu te souviens que le père devait se lever à 4h avec le petit pour aller aux scouts.
Le père vous a entendu, c’est sûr. Du moins vu le bruit, il ne peut pas y avoir loupé.
Cette baraque est pas du tout insonorisée.
On ralentie donc un peu le rythme et je mets ma main sur sa bouche pour étouffer un peu ses cris.
J’arrête pas de lui dire « chhhhhhut, chhhhhhhut » dans l’oreille pendant qu’elle est sur le ventre et que moi au-dessus je la prends bien comme il faut.
La situation est assez cocasse. C’est clairement un de mes meilleurs coups, et je sais pourquoi. Puis on s’endort, collés l’un à l’autre.
C’est la première fois que tu conclus avec une fille. Conclure dans le sens où rien n’était prévu, et que tout dépend de toi. Toutes tes fois précédentes, c’était avec des Tinder et des potes de potes, où il était prévu à l’avance du pourquoi de la rencontre. De la merde en somme. Tu as alors un sentiment de satisfaction et de bien-être énorme. Tu es fier de toi. C’est quelque chose de tout nouveau pour toi. Tu lâches un sourire dans le noir, Audrey dans tes bras.
Le lendemain, 10h30, les affaires reprennent. P*tain que c’est bon.
Toujours sans capote. Tu finis dans elle, elle te dit que c’est ok
Et la j’entends ma host mom au salon. Sûr qu’elle nous a entendus elle aussi.
Mais bon ballec. De toute façon c’est des crèmes, ils m’adorent et moi aussi.
L’exfiltration de Audrey se passe bien, on se fait pas griller par ma host mom.
Puis elle repart chez elle.
Suite ?
Chapitre 8 : Falling Down
Audrey repartie, je défais mes draps pour aller emmener à la machine toute cette souille.
Je trouve la culotte d’Audrey de la veille dans les draps.
Tout ce ménage fait, je flippe de la réaction de mes hosts. Dans ma tête, ils sont au courant. Je me vois déjà de retour en France
Puis en fait jamais ils m’en parleront ou feront une référence.
Je ne sais toujours pas s’ils ont entendu qqch, ce qui ne m’étonnerait pas du tout.
Dans la foulée, je raconte mes aventures à … Marie.
Encore aujourd’hui je ne sais pas pourquoi je lui ai raconté ça.
Je suis sincère, je lui avoue que je ne me suis pas protégé. Je ne joue pas avec ça.
Tu ne t’en rendras pas compte sur le moment, mais Marie est vraiment déçue de toi. Ce qui est normal. A partir de ce moment, vous vous parlerez beaucoup moins et avec beaucoup moins de complicité. Le weekend à NY est toutefois maintenu.
Tu prévois de faire un test dans 6 semaines au lieu de juste après. C’est le délai pour pouvoir détecter toutes les maladies à la suite d’un rapport non protégé.
Tu accompagnes Nina dans ses sorties avec ses kids parce que tu n’as rien d’autre à faire. Ton kid est à l’école, t’es tranquille
Au zoo, je lui dis que Audrey m’a dit qu’elle avait fait ses tests cet été. Nina te regarde avec des yeux ronds et me sort « heu elle m’a justement dit l’inverse la dernière fois, elle n’a apparemment pas eu le temps »
Ayaaa tu es foutu, le SIDA est pour toi. Surtout qu’elle rajoute « elle m’avait dit qu’elle s’est tapée plus de 40 gars depuis qu’elle est arrivée ».
Bordel.
Samedi 1er premier février, c’est le jour du Superbowl. Les 49ers de San Francisco sont en finale, c’est donc la folie dans la ville.
Vous décidez d’aller voir le match dans un bar en ville. Audrey, Nina, Alicia la swissesse, deux françaises que tu ne connais pas et une argentine 9/10.
T’es toujours le seul gars.
Tu prends le train avec Alicia direction le centre-ville. Vos discussions sont toujours aussi intéressantes. Vous faites un changement de train.
Tu veux un moment lui montrer des photos de Hawaii car elle a aussi prévu d’y aller.
« Look, this hike is so … Damn where’s my phone ?? »
Il est tombé de ta poche quand tu étais dans le train précédent.
C’est ainsi que, le jour du Superbowl, tu perdras ton téléphone ainsi que toutes tes photos, comprenant tes vacances d’été à faire le Mont-Blanc, et tes 5 premiers mois aux États-Unis.
Tu en as heureusement envoyées beaucoup aux gens de ta famille. Tu en récupèreras ainsi environ 60%.
Mais ça fait vraiment chier.
L’après-midi se passe toutefois super bien, l’ambiance est bonne. Et beaucoup de gens sont pour les Chiefs de Kansas City malgré que vous soyez à SF.
Mais qui dit françaises dit chieuses.
Je serai le seul à parler en anglais à Alicia et à l’argentine.
Les autres françaises ne se parlent qu’en français. Je déteste cela, c’est un manque de respect total.
Mais un truc bien connu chez les françaises.
L’argentine à l’air de se faire chier au milieu des deux françaises que tu ne connais pas, qui sont normalement sa pote. Vous l’invitez Alicia et toi à se joindre à vous, parce vous rigolez bien.
Tu passes un super moment. Puis quand vous jetez un œil aux autres, elles ont l’air de se faire chier.
Alors que vous pas du tout. Un moment une des françaises me demande une précision sur une règle. Vu que je suis avec Alicia et l’argentine, je lui réponds en anglais, normal.
Mais non, elle continue de me parler en français. Bref ca me soule vraiment ce comportement.
Le match se passe bien, très bon d’ailleurs. Mais incroyablement loooonnnggggg.
Alicia est assez démonstrative avec toi.
Les 49ers s’inclinent, mais osef, vous vous en foutez, vous.
Tu prends un bus avec Alicia direction la gare. Dans ce bus, elle se montre proche.
Elle se colle à toi à un moment puis appuie sa tête sur toi. Elle ferme les yeux et ne dit rien.
Tu ne sais pas ce que signifie ce rapprochement de sa part.
C’est d’ailleurs aujourd’hui son anniversaire. Happy Birthday my dear friend.
Les jours suivant, avec le gars de la dernière soirée, qu’on appellera Aurélien, Audrey, et Nina, vous décidez de partir le weekend qui arrive dans le National Park du Yosemite qui se situe dans la Sierra Nevada.
Vous connaissez sûrement ce fond d’écran MacOS :
C’est une des montagnes du Yosémite
Rien que les photos, ça à l’air magnifique.
On part avec ma voiture, il y a 4h30 de route. Depuis tes précédets road trip, t’as l’impression que c’est rien.
Les paysages sont très beaux tout le long de la route. Et puis une fois arrivés, c’est vraiment grandiose.
On bouge pas mal dans le parc le premier jour. Il faut faire gaffe avec sa bouffe, il y a des ours.
Le soir, vous allez au point le plus célèbre du park. Un endroit où l’on observe le couché de soleil sur El Capitan
Voir la ligne du soleil remonter la paroi est juste extraordinaire. Puis devant ce spectacle incroyable, mère nature ne nous laisse jamais sur sa fin. Au moment où le rayon de soleil disparait, le hasard de la vie et de l’alignement des étoiles fait sortir juste au dessus de la vallée, en moins de deux minutes, la Lune
Les photos ne rendent rien mais assister à cela… c’est juste extraordinaire. J’en ai eu les larmes aux yeux
Je vous conseille fortement de regarder ce time-laps : https://www.youtube.com/watch?v=DN9O59G-YvQ
Vous avez réservés un Airbnb pour la nuit. La cuisine est grande mais … il n’y a pas de plaque de cuisson.
Vous ferez donc cuir vos pâtes à la cafetière.
Le lendemain, on se réveille… pas de lumière.
Il y a eu du vent dans la nuit, un arbre est tombé sur une des lignes.
On repart, on a prévu d’aller au sommet de ces cascades
La météo est superbe, le paysage magnifique. Vers le sommet, le temps se couvre et il se met à neiger. Ca rajoute un peu de charme à cet endroit.
Le soir en repartant, tu écoutes d’une oreille distraite la conversation entre Nina et Audrey. Tu apprends que cette dernière à un copain à San Diego.
Petit Wendy’s sur la route (meilleure chaine de burgers selon moi).
La semaine suivante, Nina te propose d’aller à SF avec ses kids et une amie française à elle de Palo Alto. Elle vient te chercher en voiture, sa pote est déjà avec elle. Nous l’appellerons Aline.
Direction … le Dolores Park
Suite ?
Sympa le risitas !
Quelques remarques : la 1ere partie est naze , ca peut coupé les lecteurs. On sen fout de ta réflexion de gamin sur la rat course
Heureusement ensuite c'est bien mieux, tu va a l'essentiel, tu racontes bien.
Je suis juste pas convaincu par tes changements de point de vue quand tu passes en "tu". Ca donne un style mais perso ca me perturbe a chauqe fois et à la longue c'est gonflant, ca casse la fluidité (pourtant bonne!) de ton récit.
Ensuite, j'ai l'impression que tu as un bon gros melon , ca se ressent sur ton style d'écriture. Tu as l'air d'avoir vecu un truc super mais c'est dommage de faire tiquer le lectzur avec tes grosses chevilles. C'est toi qui voit.
Sinon, je fav et je lirais la suite plus tard c'est très intéressant sur la vie au US. Quelle bonne décision d'avoir posé tes couilles et changé de famille.
Lisez bien les screens que je mets pour comprendre
Chapitre 9 : « The meeting place »
Partie 1
Dans la voiture, je délire bien avec Nina. J’essaye d’intégrer Aline dans la conversation, mais elle ne dit pas grand-chose.
On arrive à Dolores Park, vous pouvez regarder sur google à quoi il ressemble. On est un peu en hauteur du coup la vue sur San Francisco est jolie. Et il y a un parc à jeux pour les gosses ( et des balançoires pour les adultes ).
Je discute tranquillou avec Nina, et je comprends en fait que Aline est très timide. Mais alors vraiment.
Elle est brune, environ 1m70, des yeux verts, des cheveux bouclés naturellement mais lisses aux racines, et un corps qui parait sportif. C’est un style de fille qui ne plait pas à tout le monde, mais qui à moi me plait. Elle est très mignonne.
J’arrive à en apprendre un peu plus sur elle lorsqu’on va tous les deux chercher à manger. Elle est très sympa quand on arrive à la faire parler. Elle a fait une fac d’anglais puis comme toi, elle en avait ras-le-bol et avait besoin de partir. C’est sa deuxième année à elle, et elle a un de plus que toi donc 22 ans. J’arrive bien à la faire rire, c’est cool. Elle a les mêmes goûts musicaux que moi, c’est rare (rock, classique, brit pop, …).
Je taquine souvent les personnes pour savoir si je vais m’attendre avec. Il se trouve qu’Aline n’est pas bête du tout. Bien au contraire. C’est la personne la plus intelligente que j’ai rencontrée depuis le début du voyage.
Détail important, depuis la fameuse soirée avec Audrey, beaucoup d’aupairs de SF me connaissent sans même m’avoir vu. On n’est pas beaucoup de garçons, donc les histoires tournent vites dans les discussions. Mais je ne suis pas connu pour les bonnes raisons.
Je me tape la réputation du tchatcheur (même les hollandais emploieront ce mot lol) qui peut séduire n’importe quelle fille. Du coup quand je vois des nouvelles aupairs, elles sont directement sur leurs gardes. Alors que bon la plupart du temps j’en ai rien à foutre.
Tout le monde est aussi au courant du fameux test que je dois faire
Cette sortie finie, tu prépares ton prochain voyage. Pas grand-chose, 4 jours le long de la Highway 1, la route côtière qui relie SF à LA. Je ferai ce voyage seul, personne n’étant dispo plus de deux jours avec le travail. C’est vraiment très beau
Je reçois ca de Marie dans le même temps
Puis ma vie continue tranquillement, je sors dans SF, je vais au bar avec des aupairs, rien d’anormal et rien d’intéressant pour ce récit.
Je réserve un test des MST le 27 février.
Le prix ? 200$ pour 11 maladies.
Je découvre que je ne supporte pas les prises de sang. Pas pour la vue du sang, je me blesse souvent et ca ne me fait rien. Mais je ne connais pas la raison. Du coup je manque de m’évanouir pendant le test.
Ce fragile que je suis
Le weekend du 29 février, une semaine avant d’aller à NY donc, on décide de sortir avec Nina, Audrey, Aline et Aurélien. Le before est très cool, on boit dans SF et on rigole bien.
Audrey me reproche mon air nonchalant dans le train.
Je paye 29$ l’entrée, parce qu’ils voient que je vais pas consommer beaucoup à l’intérieur.
Mais ce n’est pas grave, je fais comme à chaque fois : les filles de mon groupe se font tout le temps payer des verres. Et au lieu de les boire, elles me les donnent.
Et je les bois devant le gars qui a payé
J’applique les lyrics de Tchoin de ce cher kaaris « Tu payes sa conso, elle part avec moi ».
Bien éméché, tu danses avec tes potes. Tous les américains vous regardent et font un cercle autour de vous. Tu sais pas pourquoi.
On commande un Uber, il vous dépose à la gare où vous avez les voitures, comme d’habitude. Cette fois on se trompe pas.
Audrey dépose Aline et Nina qui dort chez cette dernière. 2 min plus tard on est devant chez moi avec Audrey. Et là je lui dis, toujours un peu torché « aller viens dormir chez moi ». Elle te dit non dans un premier temps puis fais des gestes dans le vide avec son doigt. Et sort « bon ben j’ai perdu ».
Elle a fait plouf plouf pour savoir si elle venait
Tu recouches ainsi avec Audrey. Comme d’habitude il faut être discret, comme d’habitude il faut la faire partir le lendemain.
Je n’en dirais évidemment rien à Marie.
Le jeudi 5 mars, un jour avant de décoller pour NY, tu reçois les résultats des tests.
Tu t’empresses de le dire à marie
Je tâte un peu l’état de Marie.
Le lendemain, tu décolles vers 11h direction NY
Le 04 février 2021 à 20:49:56 The_Holiday a écrit :
Sympa le risitas !
Quelques remarques : la 1ere partie est naze , ca peut coupé les lecteurs. On sen fout de ta réflexion de gamin sur la rat courseHeureusement ensuite c'est bien mieux, tu va a l'essentiel, tu racontes bien.
Je suis juste pas convaincu par tes changements de point de vue quand tu passes en "tu". Ca donne un style mais perso ca me perturbe a chauqe fois et à la longue c'est gonflant, ca casse la fluidité (pourtant bonne!) de ton récit.
Ensuite, j'ai l'impression que tu as un bon gros melon , ca se ressent sur ton style d'écriture. Tu as l'air d'avoir vecu un truc super mais c'est dommage de faire tiquer le lectzur avec tes grosses chevilles. C'est toi qui voit.
Sinon, je fav et je lirais la suite plus tard c'est très intéressant sur la vie au US. Quelle bonne décision d'avoir posé tes couilles et changé de famille.
Le "tu" je sais mais j'ai pas vraiment eu le temps de réécrire
Je note avec bienveillance ces critiques
Partie 2
Le voyage se passe bien. Marie sera déjà à l’hôtel. On a prévu d’aller manger sur Times Square. J’atterris, il pleut des cordes.
Mais les lumières de la ville maintiennent cette atmosphère toujours spéciale.
Un temps magnifique est néanmoins prévu pour le lendemain et dimanche.
Je ne lui dis rien, j’arrive vers 20h devant la porte de la chambre et je frappe.
C’est vraiment bizarre de la revoir quasiment 6 mois pile après notre première rencontre.
On a faim, on part directement pour Manhattan.
C’est un peu bizarre au début. On est vraiment content de se voir, on sait qu’il y a eu une période de froid. Mais nos discussions deviennent fluides. Aucun blanc, rien. On retrouve cette alchimie qu’il y avait eu entre nous très vite.
On sort du restaurant, entouré des lumières de Times Square qui réverbèrent sur les gouttes de pluie. J’ai mon parapluie pour nous protéger de la pluie. Instinctivement, je lui attrape le bras et l’invite à se rapprocher de moi. Tel un couple qui marche côte-à-côte. On fera ainsi tout le retour comme ça, animé par nos discussions qui ne jamais ne seront troublées par un blanc.
Elle me fait remarquer que mes chaussettes vont bien avec son collant
On arrive à l’hôtel, chacun va se doucher. Je n’ai à ce moment aucune idée de la suite. Est-t-elle toujours en colère ? Va-t-elle appliquer ce qu’elle m’avait dit par message, c’est-à-dire simplement une relation de pote ? Je cogite beaucoup à cause de ça.
Je ne montre et tente rien. Je sais que s’il doit y avoir qqch, la décision lui revient. Je n’ai de plus pas envie de passer pour le gros lourd qui vient juste pour la ba*ser. Et je n’ai aussi pas envie de subir une réaction négative, cela gâcherait complètement le weekend.
C’est donc Marie qui a les cartes en main ce soir-là.
En pyjama, elle se couche. Vous vous souhaitez bonne nuit. Puis elle me tourne le dos.
Je comprends alors que ça va être mort.
Je ne fais que cogiter, ça m’empêche de dormir. Vers 1h30 du matin, je me lève pour aller aux toilettes. Je constate que Marie ne dort pas non plus, elle gigote pas mal.
Je reviens des WC, je me pose dans le lit. Et je fais ce que j’ai envie de faire depuis que je l’ai revue. Pas coucher avec, non. Simplement me coller à elle et sentir ses cheveux, sa peau, son corps. Simplement elle.
Elle est dos à moi, on est donc en cuillère. Elle prend ma main pour la caler sous sa tête. Je caresse sa joue et l’on s’embrasse. Je n’avais jamais ressenti autant de plaisir avant en embrassant quelqu’un. La tension qu’il y a eu toute la soirée se transforme en adrénaline de plaisir.
Elle sent que, contre ses fesses, ca ne me laisse pas indifférent. Elle commence donc à se frotter. Je l’invite sur moi et la déshabille sensuellement.
Une fois nus, elle continue de se frotter. J’adores cette position, elle le fait merveilleusement bien. Elle sait parfaitement gérer cela. Elle fait en sorte de toujours être prête à etre pénétrée, puis se retire. C’est d’un excitant.
Je mets le morceau de plastique et c’est parti.
On passe d’un rapport sensuel à un rapport extrêmement sauvage. C’est incroyable comment elle est excitante et comment est se lâche. Elle commence à crier. Je mets mes deux doigts avec lesquelles je l'ai do*gtée dans sa bouche, elle les s*ce. Ca étouffe ses cris mais j’entends toujours ses « mmmh mmmh ». Un pur bonheur.
Le lit fait un bordel pas possible, il grince et la tête de lit tape fortement sur le mur. C’est les voisins qui doivent être ravis.
Elle me susurre ensuite à l’oreille « fais moi ce que tu veux ». Je la prends en levr*tte, je lui claque les fesses. Elle adore ca et crie de plus belle. Je la redresse contre moi, toujours en levrette. Une de mes positions préférées.
On est collé, le contact de nos corps, mon bras sous ses seins, ma bouche qui embrasse son coup, ses fesses contre mon bassin. Tout est parfait et sensuel. Je ressens son orgasme, et je finis aussi.
Je comprends alors ce que veut dire « faire l’amour ».
Elle s’endort dans mes bras.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506463228-risibg.png
Durant ces deux jours, on marchera beaucoup dans Manhattan, on verra beaucoup de choses en seulement deux jours.
On refait l’amour chaque soir, chaque nuit et chaque matin.
Elle restera collée à moi en ne lâchant jamais mon bras. Je ne rêvais pas de mieux pour un weekend. Il reste d’ailleurs le meilleur que j’ai pu faire en termes d’émotions.
On discutera notamment énormément de tout, mais surtout des relations homme-femme.
Je crois que je suis tombé amoureux de cette femme lorsque, dans un bar chic d’un palace autour d’un chocolat qui réchauffera mon corps du froid, elle me raconta sa vision des relations. Tout ce que je pense aussi. Ce n’est pas elle qui vous trompera, loin de là. Je découvre une femme bienveillante, aimante et sincère. Qui me parle de ce sujet comme personne d’autre ne m’en avait parlé.
Dimanche, 16h. On est dans Soho et je viens de commander mon Uber pour l’aéroport. Lorsque je le vois arriver, je prends Marie par la taille avec une main, je pose l’autre sur sa joue et je l’embrasse.
C’est un au revoir difficile. Je suis vraiment triste de partir, de la quitter. Elle me le fait comprendre aussi lorsque je vois qu’elle a les larmes aux yeux.
Je lui envois lorsque je suis à l’aéroport que je ne pensais pas être si triste de partir.
Le ciel est dégagé, ce qui permet d’admirer les villes américaines de nuit, et de rajouter un peu de mélancolie à cette fin de weekend. Je regarde Chicago, la ville où je fut précédemment. Puis je m’endors
Merci pour ce weekend.
Chapitre 10 : « The new abnormal »
J’arrive chez moi vers 11h du soir, admiratif et apeuré du monde moderne qui fait qu’il y a un peu plus de 5h, j’étais à 4000km avec une merveilleuse femme et que j’en suis maintenant très éloigné. Je suis très mélancolique de ce weekend.
Et maintenant quoi ? Quelle suite pour cette histoire d’un weekend qui se conclue de la plus belle des manières ? Quelle suite pour quelqu’un qui m’a, en un weekend, tout donné et tout montré ?
Cette semaine qui suit le weekend, chacun est timide sur ses positions et ne veut pas dire qu’il veut évidemment plus avec l’autre. Surtout moi qui, de base, refuse toute relation depuis ma première qui fut très douloureuse.
Chacun jugera. Je me voile la face devant cette relation qui ne peut que arriver. Je réinstalle Tinder. Je couche avec une nympho américaine qui me fera tout. Mais alors tout. Mais c’était nul. Je me sens sali. Et je m’en veux. Comment j’ai pu coucher avec qqun d’autre que marie ? Surtout après ce weekend ? Moi qui, pourtant, est d’une morale sans faille dans les relations homme-femme.
Ce weekend est aussi particulier pour une autre raison. C’est le début des confinements. Le hasard a voulu que vous ayez choisi, en janvier, le dernier weekend où il était possible de voyager. Le destin et le hasard font bien les choses si l’on voit l’ironie de la situation. Vous vous revoyez, à deux jours près, six mois après votre première rencontre. Puis l’Amérique est paralysée.
C’était rigolo de crier « coronaaaa » en janvier et février en boite dès qu’on voyait un asiatique. Mais maintenant c’est moins drole.
Pleins d’aupairs paniquent : leur famille, pour la plupart, leur interdisent de sortir.
Le samedi matin suivant, on se fait un dernier brunch, une dernière pizza et une petite hike avec Nina, Aline, Aurélien et une random. Audrey n’a plus le droit de sortir.
On sent la panique qui gagne les américains. On part acheter des bières, on constate que des chacals sont déjà passés par là.
On profite de chaque instant de cette vie, tous les soirs, en admirant ce spectacle tous les soirs.
Le soir, quand je rentre chez moi, j’appelle Marie et je lui dis que je veux une relation sérieuse avec elle.
Elle est super contente. Elle n’attendait que ça.
Tous les jours, par la suite, ce sera des messages comme ceci :
En parallèle, les rues se vident, d’autres choses se remplissent, les gens paniquent dans la bay Area… sauf ma famille.
Ils s’en battent les co*illes et me disent que je peux continuer à faire ce que je veux.
Avec Nina du coup, chaque weekend ou même certains soir de semaines, on prend la voiture et on roule dans SF, sans GPS, observant la ville là où la route nous mène.
La ville est complètement vide, on est une des rares voitures qui circulent. Je ne blague même pas.
On verra donc SF comme presque personne ne l’a jamais vu, même les locaux. C’est une chance incroyable et une sensation de liberté folle que de faire cela.
On le fait tout le temps, par tout temps.
On aura parcouru toute la ville comme ca pendant plusieurs mois
La journée avec ses kids, on va aussi à la plage, surtout à Half Moon Bay. On sert les fesses à chaque fois de peur de prendre l’amende de 1000$ distribuée un peu partout pour non-respect du confinement (si on est choppé à plus de 5 miles de chez soit)
Je me baigne souvent dans l’eau à 14°, je serai le seul d’ailleurs.
Et je prends des coups du soleil du démon sur les pieds.
Impossible d’enfiler des chaussettes pendant 4 jours.
On a beaucoup de chance, ce début de confinement se passe très bien.
Comment se passe ma journée type aupair ?
Avant le confinement, ma journée type d’aupair était faite comme cela.
Je me lève vers 7h, je réveille le petit et lui prépare sa lunch box. Souvent les restes de la veille. Là déjà premier problème. A chaque fois que je lui demande ce qu’il veut, il ne se décide jamais.
Quand je décide pour lui, il ne mange pas ce que je lui mets.
Du coup c’est sa mère qui répond souvent à sa place.
D’ailleurs tous les matins, quand je le lève, il repart se coucher dans le lit de sa mère. A 12 ans.
On part vers 7h35 de la maison, il faut 15min pour aller à l’école. Je lui mets du Eminem et du Led Zeppelin, il chante dans la voiture.
Ensuite je suis libre durant la journée. Je vais souvent au MMA juste après pendant 2h. Puis soit je pars visiter, soit je me pose devant la télé géante du salon à mater les films, Fox News et le sport.
Soit je bouge avec Nina et ses kids aux parc à jeux de la ville. Ca nous fait voir la ville et on y rencontre souvent des autres aupairs ainsi que des locaux. C’est très sympa de discuter avec eux généralement, ils sont très intéressés par nous.
Je vais une fois ou deux par semaine faire les courses à Trader Joe’s, j’aime bien
Je retourne à l’école pour 15h. je rencontrerai là-bas une aupair blonde allemande avec un cul béni des dieux. Que je baiserai après avoir bouffé un In-n-Out (chaine de burgers).
J’arrive pour avant 15h pour pouvoir me garer, et pas trop loin. Pourquoi ? parce que déjà, il sort TOUJOURS en dernier, 15min après tout le monde.
Je n’ai aune idée pourquoi, il m’a jamais répondu. De plus, si je ne suis pas dans son champs de vision, il panique.
J’arriverai à le dresser pour que, s’il ne me voit pas, il se déplace sur le trottoir pour ensuite m’apercevoir plus loin.
On rentre, et il part dans le bureau faire ses devoirs. Je lui prépare son thé aux groseilles avec deux sucres et du lait.
A ce moment je suis de nouveau tranquille. Je ne l’aide que pour l’espagnol.
James (mon host dad) rentre souvent vers 17h. Et me sort à chaque fois « you can leave if you have something to do or someone to see. It’s fine I’m here ».
Donc soit je vais voir des gens, soit on se pose avec James et on se met des films, des séries, on regarde Fox News.
On se refera d’ailleurs toutes les saisons de game of thrones.
Si je suis à la maison, je prépare vite fait à manger. Souvent des quiches, ils adorent ca. J’en ferai souvent trois fois par semaine.
Du coup, je ne suis pas souvent avec mon host kid. Je l’emmène souvent courir le soir, sinon je ne passe pas énormément de temps avec lui. Juste assez pour tout savoir sur les tanks.
Je discute par contre beaucoup avec mes hosts. Je m’entends super bien avec eux, et on parle de tous les sujets. De vin, de sport, de politique, de la France. Mais aussi des filles. Lena veut tout le temps savoir si j’ai une copine.
Même la grand-mère (mère de Lena), deux jours après que je sois arrivé, me sors directement « Oh DoloresPark, you look so nice. You should date girls ».
Tous les soirs, je n’ai aucun couvre-feu contrairement à la plupart des aupairs. James m’a juste dit que je dois emmener le kid à l’école et c’est bon.
Et le weekend, ben… je suis libre.
Je suis un des aupairs qui en fait le moins sur le territoire américain.
Avec le confinement, plus d’école et les parents à la maison. Donc… je vais juste faire courses et courir avec le kid.
Je ne fais absolument rien, juste je cuisine un peu le soir.
Tout ca nourri, logé, blanchi, avec voiture à disposition et liberté totale.
Chapitre 11 : « The Less She Knows The Better »
On s’appelle presque tous les soirs avec Marie. On prévoit de se revoir, mais vu l’actualité du mois de mars, ca ne risque pas d’être si tôt.
Je reçois de sa part ce dessin d’une fleur de lys ainsi qu’un mot l’accompagnant. Ce sont les plus beaux mots qu’on m’ait écrit.
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Le dimanche 12 avril, on part de l’autre côté du Golden Gate Bridge histoire de se balader un peu dans la récréation Area. Maintenant qu’il n’y a plus de touristes, c’est beaucoup plus agréable. La vue sur le pont est différente vu qu’on le surplombe de ce côté-ci.
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C’est agréable, il n’y a pas trop de soleil pour une fois. Comme d’habitude Aline ne me parle pas trop. Cette fille est d’une timidité c’est incroyable.
Sur le chemin du retour, observant le Golden Gate qu’on traverse pratiquement seuls, conduisant sur le chemin de chez Nina pour aller boire des bières, Aline dit à Noémie « Tu voudrais pas venir faire du vélo sur les hauteurs de Palo Alto et à Stanford ? Je m’ennuie le soir quand j’ai plus les gosses ».
Nina a la flemme, et décline. Mais elle dit « sinon il y a DoloresPark, il adore le vélo »https://image.noelshack.com/fichiers/2017/31/5/1501862610-jesus56bestreup.png
Il est vrai que j’adore le vélo, je fais notamment de l’enduro en club. Et mes hosts n’ont eux pas de vélo, du coup cela me manque pas mal. Aline me demande alors si ca me dirait.
Je suis assez content, ca me fera une occupation le soir. Et j’adore la sensation de liberté que procure le vélo.
La semaine se passe, on s’appelle tous les soirs avec Marie. Chacun manque beaucoup à l’autre. Elle m’appelle même en vidéo quand elle se douche.
A côté de cela, c’est vraiment quelqu’un d’aimant et de mature. Elle est très dévouée pour celui qu’elle aime, c’est-à-dire moi. Je n’avais jamais vu ca.
Elle me raconte ses rêves et je constate vraiment que l’épisode avec Audrey l’a traumatisée
Je précise qu’elle ne l’a jamais vue.
Vendredi arrive, je pars pour aller faire du vélo. J’ai 30min porte à porte en voiture jusque chez Aline. Mais bon tant pis. Je paye pas l’essence
Elle a prévu qu’on aille au milieu de la silicon valley. Avec le confinement c’est désert et donc agréable d’y pédaler sans être gêné.
On part de chez elle, j’ai son vélo et elle a celui de sa host.
Elle me sort « change pas la vitesse, je sais plus laquelle c’est après »
Je comprends pas au début, puis j’ai une lumière : elle ne sait pas passer les vitesse
Apparemment son père a toujours gueulé sur elle pour lui apprendre du coup elle a jamais appris
Je passerai donc une heure à lui apprendre, sans crier, comment et quand passer des vitesses.
Au début elle parle pas beaucoup, comme à son habitude. Mais dès qu’on est un peu avec elle, elle se détend. C’est vraiment une fille intelligente avec qui on peut parler de tout, et surtout, assez surprenant, quelqu’un avec qui on rigole, mais alors beaucoup. Je découvre un peu qui est vraiment Aline. Derrière la timidité se cache en fait une personne qui, pour moi, pourrait s’apparenter à un pote. Celui avec qui on dit des conneries, on sort des références et avec lequel on se tape des délires.
Bien dommage de ne pas avoir vu cette personne avant.
La sortie en vélo se passe bien. Elle est fier d’elle, on a fait 23 km. C’est marrant, elle vient me parler sur messenger maintenant.
Et par message, nos délires continuent, mais aussi nos conversations sérieuses. C’est la personne avec laquelle on peut philosopher sur une série puis un sortir un truc beauf à la Bigard. Je parlerai pas mal littérature aussi, et musique. Elle est très cultivée. Ca fait longtemps que j’avais pas vu ca chez qqun.
En même temps chez les aupairs…
On prévoit d’en faire une autre la semaine suivante, sur les hauteurs de Palo Alto et dans Stanford.
La seconde fois que je viens, Aline est assez froide pendant bien une heure.
On continuera ces sorties à vélo le soir. On en fera deux par semaine. J’apprécie beaucoup ces sorties, j’apprends à connaitre de plus en plus Aline et inversement.
Marie ne dit rien au début, puis me fait part que cela la soule un peu que je sois souvent à Palo avec Aline pour faire du vélo pendant plus de deux heures. Même si elle me fait confiance et que je la rassure.
On ira avec Nina, Aline, et une random faire une rando dans l’est de la Bay, vers Walnut Creek, le repère à richoux.
C’est très valonné et très vert, avec quelques vaches.
Et toujours aussi agréable de pouvoir sortir en plein confinement. Même pour les personnes qui n’ont pas l’autorisation de leur famille.
C’est le cas de random, qui n’est pas censée être avec des gens. Ses hosts crament on ne sait pas comment, dès qu’elle rentrera le soir, qu’elle n’était pas seule.
Ils la mettent en quarantaine dans sa chambre
Du coup ils veulent appeler mes hosts, ceux de Nina et de Aline pour avoir confirmation qu’on ne fait pas des carabistouilles en plein confinement, sous peine de la virer illico presto.
Ca fait plus chier qu’autre chose mes hosts, ils traiteront de tarés et de sales dépravés ses hosts.
Mais ce qui les fait surtout chier, c’est la délation. Eh oui mes bons gens, ce fut très courant pendant le confinement.
Certains voisins, voyant d’autres ne faire que sortir ou recevoir du monde, n’ont pas hésité à appeler la police pour faire cesser ces incivilités.
Cette brave aupair sera finalement mise dehors 5 jours plus tard.
Pendant presque un mois, je ferai beaucoup de vélo avec Aline. Ce qui agace beaucoup Marie même si elle me fait confiance.
:d )
C’est pour faire du vélo que je venais au début. C’est de plus en plus pour Aline que je viens.
On a vraiment une bonne relation, et je m’attache à cette fille. Je n’avais jamais eu de discussions aussi intéressantes et riches avec une fille. Je connais maintenant Aline comme peu de gens la connaissent. Elle s’est beaucoup livrée sur elle. Sa timidité qui la gêne, le fait qu’elle soit assez différente des autres filles en général, votre enfance très similaire avec des parents très autoritaires, le fait qu’elle n’ait presque jamais d’amis à part Nina, Audrey, et moi, et quelques randoms moins proches.
On fera début Mai une petite sortie dans SF avec Twin Peaks et Bernal Eights (alors qu’on les a dejà faites 20 fois). Elle a voulu venir avec moi alors que Nina et Audrey lui avaient proposé la plage et que j’étais pas très chaud pour sortir. Mais elle avait insisté. Elle n’a pas de voiture alors j’ai fait le chauffeur. Elle veut y revoir quelques fois avant de repartir. Son départ est prévu pour fin Juin.
Parfois c’est tellement raide qu’il y a des escaliers sur le trottoir
Cette fille me plait. Et pas qu’un peu.
En parallèle, Nina organise son anniversaire pour le samedi 9 avril au soir. Sa famille d’accueil nous connait bien et elle accepte qu’elle nous fasse venir.
Elle invite en plus un espagnol qu’elle connait bien (et parce qu’elle est en manque voyez-vous).
Ce même jour on se promène dans les forêts de la péninsule. Audrey et Aline sont dans la voiture de Nina, elles ont prévu d’aller directement chez elle ensuite pour se préparer pour le soir. Moi je rentre chez moi avec ma voiture, j’irai plus tard.
Sur la route du retour, je reçois ce message de la part d’Aline :
« Ramène des capotes ce soir ».
Suite ?
Chapitre 12 : « The Wind Cries Mary »
Connaissant Aline et sachant qu’elle ne parle jamais de ça, je me doute bien que c’est un coup de Nina et Audrey.
Mais je décide de rentrer dans son jeu, je réponds juste par un pouce.
Je me prépare et j’y vais vers 18h à pied, c’est pas très loin. Quand j’arrive, Aline, Nina et Audrey sont déjà prêtes. L’espagnol a prévu de n’arriver que plus tard. Et Alicia, la swissesse, passera un peu malgré son interdiction de sortir.
On se fait un barbecue, on boit des bières, l’ambiance est bonne. Son host est super sympa aussi. Je m’entends bien avec lui et j’arrive à négocier la conduite de la Tesla model Y.
Il est ingénieur chez cette entreprise donc il conduit les prototypes. Il est de bonne humeur, il accepte même que Nina et Audrey fument sur la terrasse. Alors que la cigarette c’est pas une histoire d’amour avec les américains.
personne ne fume dans les rues d'ailleurs, c'est agréable.
On joue aux cartes dehors, on discute des prochains voyages que l’on va faire et que l’on peut faire. On rigole aussi tous biens. Bref rien d’anormal et de spécial. Pedro l’espagnol arrive, on fait un bière pong.
Aline est super maladroite dans la vie de tous les jours. Elle fait que de tomber, de s’étouffer quand elle boit, de tout casser, de se prendre des murs dans la maison… bref vous voyez le genre.
Évidemment ça ne rate pas, elle essaye de rattraper la balle, trébuche et s’écroule dans la table qui finit éclatée par terre.
On fait des jeux de cartes sur la terrasse, la nuit tombe et il fait un peu plus froid. On improvise un rugby, je me fais sauter dessus par les trois filles présentes. Sans jamais lacher le ballon.
On continue par discuter tranquillement. Chacun va souvent aux toilettes, ca fait pisser la bière.
Lorsque Aline se déplace pour y aller, je montre le fameux message d’un air innocent à Audrey et Nina. Elles font genre elles sont étonnées et me font des clins d’œil. Alors que je sais très bien que c’est une blague de leur part.
Je sais très bien qu’Aline est incapable de sortir un truc pareil.
Mais je joue toujours le jeu de je ne sais pas.
Je pense qu’elles veulent juste voir le malaise que cela provoquera si je tente qqch avec Aline.
Aline revient et la soirée continue à l’intérieure parce qu’il fait trop froid dehors (micro climat de SF, passé 20h il fait moins de 13°).
On continue de boire et on a tous rapidement un coup dans le nez.
On mange le gâteau d’anniversaire, un cheesecake affreusement sucré.
L’ambiance est vraiment très bonne.
Nina part un moment aux WC dans le basement, et Aline la suit. Pendant ce temps je déconne pas mal avec l’espagnol et Audrey. On ne verra pas Nina et Aline pendant bien 20 min. Pas grave, on se tape un gros délire je sais plus pourquoi.
Puis revoilà Nina. Elle est bien pétée, et me sort « DoLOreeessss AliNE eLle EsT PoR Toiiiii », « TU lUI plais Bien A lA PetiTe Aline, c’est RaRE Quand Ca ARRivE » puis finit par « En plus elle est trop bonne».
A ce moment je ne sais pas trop si elle se fout de moi ou si elle dit la vérité. Vu le temps qu’elles sont restées en bas, ca ne m’étonnerait pas qu’elles aient discuté de ça.
Nina me dit alors qu’elles ont parlé vite fait de moi et que je plais à Aline et que c’est vraiment rare que cela arrive.
Puis elle finit par « Et tu sais quoi ? En plus elle est vierge, elle l’a jamais fait »
En vrai ça ne m’étonne pas tant que ça, je m’en doutais pas mal.
Audrey entend tout et me dit avec un sourire « tu vas déflorer la petite Aline ».
Je suis assez touché, je ne me doutais pas que je plaisais aussi à Aline, parce qu’elle ne montre vraiment rien. Elle cache très bien son jeu.
On va tous en bas au basement pour pas faire de bruit. Mais Pedro et Nina restent en haut. On se pose Audrey, Aline et moi sur le lit de Nina, et je sais pas pourquoi mais on commence à se faire des chatouilles. Je suis grave chatouilleux, mais alors Aline… incroyable.
Non ca ne finit pas en plan à trois.
Quelqu’un ouvre la porte, c’est le host de Nina. Il nous voit comme ca les trois dans un lit
Il bredouille en demandant si on a pas vu Nina. On lui répond qu’elle est dehors sur la terrasse.
3mn plus tard, Nina arrive dans la chambre avec Pedro. Elle nous dit qu’on doit partir parce que ca commence à faire tard et que son host travaille le lendemain. Il doit être environ 2h40.
Puis Nina me dit « Je crois que je suis dans la merde. J’étais en train de sucer Pedro sur la terrasse et je pense que host dad m’a vu »
Bordel elle peut pas s’en empêcher.
Du coup je peux pas dormir dans la chambre d’amis, on doit tous partir
Moi je suis censé rentré à pieds, mais Audrey à sa voiture. Nina dit à Aline « tu dors chez Dolores, Aline ».
2min plus tard, on est chez moi.
Même rituel, il faut pas faire de bruit jusqu’à ma chambre. Mais là c’est Aline. Elle se prend tous les fauteuils et ca fait un bruit pas possible.
On arrive dans ma chambre. Ptin c’est le bordel, j’étais en train de faire du tri. J’étais pas censé ramener quelqu’un moi.
Et là on reçoit sur la conversation de groupe des vocaux de Nina en pleure. Une fois qu’on était parti, elle a commencé son affaire avec Pedro. Et ben son host l’a cramé en train de baiser.
Vous lui dites qu’elle est pas en état et qu’elle verra demain.
Résultat du lendemain
A ce moment il doit être 3h du matin. Aline se change timidement, Avec une petite moue de timide. Vous voyez de quoi je parle. Je lui dis qu’elle peut aller à la salle de bain pour ça.
J’envois dans le même temps un message à Marie « je suis bien rentré »
Quelle merde je suis.
Elle revient avec son pyjama, on se couche.
Je fais mon rapprochement habituel : les chatouilles
Mais là c’est Aline. Dès qu’on la touche, elle bondit de 4m.
Je pense que c’est lié à sa timidé.
Bref c’est donc très difficile de faire qqch. J’arrive au bout de 20min à l’embrasser.
Puis elle se retourne d’un coup en mettant la couette sur elle et me dit « tu vas te foutre de moi…. ».
Je comprends pas trop puis je capte. Je lui réponds « C’est parce que tu ne l’as jamais fait ? »
« Oui… »
Je lui dis donc que je ne vois pas pourquoi je me foutrais d’elle. Au contraire c’est plutôt flatteur lui dis-je.
Elle me croit légèrement, et je lui demande pourquoi je me foutrais d’elle. Ca m’intrigue vraiment. Je découvre qu’à cause de sa timidité elle a toujours reçu des critiques vis-à-vis de cela. Qu’elle s’est déjà prise devant un groupe de personne entier « ta g*eule la pucelle ». Je constate alors que c’est une personne, bien dans sa tête, mais qui n’a pas confiance en elle.
Elle rajoute qu’Audrey, Nina et moi sont ses seuls vrais amis, et qu’on ne l’a jamais jugée sur cela.
Ca me rend triste pour elle.
je comprends pas qu'on se moque d'une personne comme ca.
Et quelle ambiance dans le lit.
Je lui dis que je peux me mettre à l’autre bout et la laisser tranquille. Elle acquiesce, et me fait un câlin.
S’ensuit ensuite… le plus long rapprochement que j’ai jamais vécu.
Difficile de l’embrasser avec la langue. Elle ne sait d’ailleurs pas faire. Ca fait des mini malaise
Difficile de la caresser, elle est très timide.
Je sens qu’elle a envie mais elle ne sait pas quoi faire. Des fois elle a des sauts d’humeur, se jette sur moi, me prends le visage avec ses mains et m’embrasse.
Difficile aussi d’enlever son soutif.
Il y a quand même qqch de mignon, je ressens toute la tendresse qu’elle a à donner.
Cela fait alors plus de 2h qu’on fait ca. C’est très très longs.
Je lui enlève sa culotte, elle me sort « mais tu vas pas faire ca… ».
Je m’arrête, puis elle me dit « si vas-y… »
Elle est ultra chatouilleuse de base, alors quand je descends doucement ma main, elle ne fait que sursauter. Je sens que c’est super étroit et tout fermé.
Elle me dit « Je sais pas quoi faire… » et je lui réponds de juste se laisser faire.
Au bout de … 3h, le jour commence à se lever et j’enfile le bout de plastique magique… et impossible de rentrer.
Ca la gêne beaucoup, mais je la rassure.
Je réessaye de la caresser, de la détendre. Je remets une capote. Et ce qui devait arriver arriva.
Ca fait trois heures que je bande comme un taureau. L’alcool et la fatigue aidant, j’en peux plus.
Suite ?
Le 04 février 2021 à 22:23:58 RenardSoumSoum a écrit :
Ce que je retiens pour le moment c'est que c'est un sacré baisodrome le voyage au-pair. C'est l'ambiance qui fait ça ? Tout le monde lâche les chevaux ? C'est dingue
Ah oui c'est un baisodrome mdr
Oui les gens se lachent
Le 04 février 2021 à 22:31:44 DoloresPark a écrit :
Le 04 février 2021 à 22:23:58 RenardSoumSoum a écrit :
Ce que je retiens pour le moment c'est que c'est un sacré baisodrome le voyage au-pair. C'est l'ambiance qui fait ça ? Tout le monde lâche les chevaux ? C'est dingueAh oui c'est un baisodrome mdr
Oui les gens se lachent
Ben tu mets de jeunes ensemble, hors de chez eux, c'est toujours ca :
Erasmus, Jeux olympiques, ...
Les hormones
Données du topic
- Auteur
- DoloresPark
- Date de création
- 4 février 2021 à 19:04:25
- Date de suppression
- 23 avril 2021 à 22:26:57
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