[RISITAS] Un khey CELESTIN au COLLEGE venge le FORUM au LYCEE
Le 06 octobre 2020 à 18:45:44 CacahueteToxic3 a écrit :
Sweat ce soir ou demain soir
Ce soir ou swat
CHAPITRE 6 : APPARENCES
Les jours qui suivirent, je ne fus que l'ombre de moi-même. Si votre esprit disposait du rare talent de ne pas se laisser abuser par ses propres attentes, vous n'auriez guère eut de mal à accepter la situation ; cependant, idéaliste que j'étais, je n'avais jamais réellement accordé crédit en l'hypothèse du rejet.
Je ne fus cependant pas le seul malchanceux ; Elise se fit larguer par Pierre. L'accumulation de disputes ainsi que la perspective de fleureter avec une fille de la classe avait sans doute chamboulé notre pauvre Pierre et il avait prit cette décision sur un coup de tête.
Wil, lui, avait abandonné l'idée de reconquérir Clara, et s'était tourné vers quelqu'un d'autre. Mais j'y reviendrais plus tard ; ce n'est pas l'objet du chapitre.
Je comptais plutôt exposer les distinctions et les relations qui marquaient les différents groupes issus de collèges différents. Vous l'avez compris, je parle là de Tommy et Romain.
Il ne me fallu pas plus de quelques temps à observer les discussions avec le groupe de Tommy et Romain pour comprendre que malgré leur « amitié » avec Hannah et Marine, ils ne provenaient pas du même collège.
Il y avais deux raisons à cela ; d'abord le comportement froid et détaché des deux garçons, teinté d'une hypocrisie entièrement assumée trahissait leur appartenance à au collège privée de la ville ; la deuxième découlait de la première : il n'y avait quasiment aucune fille qui ne venait de ce collège.
J'éprouvai une certaine fascination à écouter Tommy et Romain manier à la perfection les mots, tels des lames tranchantes, déstabilisant leur interlocuteur sans pour autant qu'un des deux ne se montre injuriant. Leur indéniable politesse et leur sens de l'humour leur attiraient cependant la sympathie d'Hannah et de Marine.
La politesse ? Ce n'était qu'un ensemble de règles que les gens utilisaient pour pouvoir se montrer grossiers en public les uns envers les autres. Eux la maniaient avec une dangereuse habilité qu'il ne fallait pas ignorer.
L'anecdote que je vais vous compter se dérouler environ une semaine après la fin dernier chapitre, en cours de sport.
Nous pratiquions le handball – ma fois pas le pire sport parmi ce que nous fûmes durant le reste de l'année – en groupe de six : moi, Wil Pierre Tommy Romain Marine (Hannah était dispensée.) Ce groupe de six était ensuite scindé en deux : une partie qui défendait, une autre qui attaquait.
C'était donc à moi, Pierre et Wil de défendre sur Romain Tommy et Marine. Mais alors Romain réussi franchir la ligne, je lui glissai une petite balayette des familles. Je vous avoue que ce n'était pas très classe de ma part, mais pour ma défense, j'étais complètement épuisé et Romain n'arrêtait pas de nous envoyer des piques depuis le début de l'heure - tout en respectant l'étiquette bien évidement.
Il resta un instant dans les airs, comme suspendu à un fil, avant de s'étaler de tout son long devant toute les filles...
Il se releva d'un bond et se tourna vers moi, le visage déformé par la colère. Sans une ni deux, il me saisit au col et cracha :
- La prochaine fois que tu fais ça, je te défonce !
Beaucoup trop surpris pour réagir, je me contentai de rester figé, un sourire béat sur les lèvres. Quand mon esprit réalisa ce qu'il venait de se passer, j'éclatai de rire.
- Détends toi, mon gars, c'était une simple blague !
Pour la première fois, il avait cédé à l'émotion et n'avait pas su se contenir. J'avais réussi à trouver la faille derrière son masque de politesse. Vous pourriez pensez que j'aurais du réagir suite à ce qu'il venait de faire ; que je m'étais fait humilié en ne répondant rien alors qu'il m'injuriait : et vous auriez raison !
Cependant, j'étais satisfait de constater qu'où que l'on se trouve, les gens sont un peu près les même. De surcroît, une blessure d'orgueil peut pousser un homme à faire des choses extraordinaires.
Le midi, nous fûmes occupés à fuir Jim. Si nous avions accepté de lui laisser une chance malgré ses mensonges, nous n'étions pas là pour faire de la charité d'amitié. De toute façon, ce dernier réussi tout de même à nous rattraper.
Je vous avais parlé plus haut des projets de Wil quant à sa vie sentimentale : nous y voilà. Il avait rencontré une fille, dénommée Célia, d'un autre lycée, provenant du même collège privé que Tommy et Romain.
En réalité, cela faisait presque un an qu'ils se parlaient, mais leur relation étaient instable et variait beaucoup en fonction de l'humeur de Wil. Comme pour officialiser leur « amitié » ce dernier décida d'aller la voir un peu avant la reprise des cours, au parc, accompagné de moi et Pierre.
Et oui, toujours un plan B sous le coude, ce Wil !
Célia était elle aussi venu accompagnés de quelques amies.
Si au début, Wil et celle-ci n'osaient pas vraiment se parler, au fur et à mesure que Pierre, notre fameuse « éponge à malaise » détendait l'atmosphère, ils finirent par se lâcher.
On s'ennuyait un peu avec Pierre – et Jim, qui nous suivait partout – mais on était ici pour la bonne cause ; Wil n'aurait pas hésité pour nous rendre la pareille. Au final, Pierre sympathisa avec une amie à Célia, qui n'aura pas réellement d'importance pour la suite de l'histoire : je tairais donc son nom.
- Au niveau du cou. Je crois que c'est Romain qui t'as fait ça quand il t'as attrapé...
C'était plus tard dans la journée, nous entrions en cours de français. Il s'était écoulé quelques heures depuis l'incident et je n'y avais pas vraiment repensé.
Cependant, sans comprendre pourquoi, je sentis une violente colère monter en moi ; l'accumulation de tout ce que j'avais enfoui pour faire bonne figure devant les autres.
- Wil, t'es sûr que je suis blessé ? demandai-je d'une voix glaciale.
- Heu... ouais. Attends tu vas où ?
Sans réfléchir, alors que tout le monde s'asseyait à sa place sous demande de la prof, je me levai pour traverser la pièce d'un pas décidé. Arrivé à la hauteur de Romain, je l'empoignai fermement par la nuque. Avant même qu'il n'eusse le temps d'esquisser le moindre geste, je lui fis tourner la tête dans ma direction pour le dévisager avec toute la rage dont je pouvais faire preuve.
- T'as voulu faire le malin devant tes potes, maintenant tu vas assumer, lâchai-je. Viens régler ça maintenant.
Un silence de mort s'abattu sur la classe. Tout le monde s'était tu pour observer la scène – hormis la prof un peu perché, affairée à autre chose.
Un rictus nerveux se forma sur le visage de Romain. Je voyais bien qu'il ne s'était jamais battu, et qu'il ne comptait sans doute pas le faire à l'avenir : c'était parfait.
S'il y a bien une chose que j'avais appris au collège, c'est qu'il ne s'agissait ni d'une question de force, ni d'influence lorsqu'il fallait intimider quelqu'un. L'assurance être maître dans ce domaine ; et de cette dernière, j'en avais à revendre - selon les temps. Pour tout vous dire, cela m'arrangeait, car en vérité, Romain me mettait facilement une tête et avait un gabarit bien plus imposant que le mien.
- Lève toi. Tout de suite. Je vais te régler devant tout tes potes.
- M-mec, ça sert à rien, a-arrête...
- Viens Cacahuète, ça sert à rien, intervint Pierre, me tirant en arrière. Tu vas finir par attirer l'attention de la prof.
Je fusillai une dernière fois Romain du regard avant de détourner la tête. Puis, je m'installai à ma place, fier de moi.
La suite de la journée se déroula sans encombre. Je pus profiter d'être au centre de l'attention dans le groupe de yeslife de mon collège alors que Wil et Pierre racontaient ce qu'il s'était passé. Si au départ il était dit que je l'avais simplement empoigné, une version stipulant que je l'avais cogné devant tout le monde finit par arriver à mes oreilles.
Je démentis tout de même ces dernières, car je ne voulais pas envenimer la situation, ni passer pour un menteur.
D'ailleurs, je décidai finalement d'aller serrer la main de Romain à la sortie, histoire de tirer un trait sur cette histoire. Je n'avais rien à gagner à rester en froid avec lui ; ce que j'avais pu en tirer, je l'avais déjà pris.
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Le 06 octobre 2020 à 22:23:20 Soualem a écrit :
Un nouveau Risitas d'octobre!
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Le 06 octobre 2020 à 23:22:59 maximedef a écrit :
J'arrive pas a croire au nofake dans le dernier chapitre, t'était tellement malin khey
En vrai ça peu paraître surprenant raconté comme ça mais j’avais déjà eu l’occasion de voir maintes fois des 5e mettre des pressions à des 3e de la sorte (il m’est déjà arrivé de faire ce coup au collège avec des plus âgés.)
En fait, la seule difficulté réside dans la bonne analyse de sa cible
Le 05 octobre 2020 à 20:29:03 MureMure a écrit :
[19:29:10] <descoduforum>
putain mais si c'est ça être un Celestin alors que je suis un déchet ++
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- 1 octobre 2020 à 20:25:39
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