[RISITAS] Un khey CELESTIN au COLLEGE venge le FORUM au LYCEE
Le 05 octobre 2020 à 17:14:09 cenlatan a écrit :
Le fameux célestin avec 15 amis yes life 10/10
On n'est plus au collège
CHAPITRE 5 : MENTEUR MENTEUR
Outre mes escapades avec Lamya durant certaines pauses, je passai le plus clair de mon temps en compagnie de Pierre et Wil. Il n'y avait pas un jour où l'on voyait l'un de nous sans l'autre ; c'était comme si nous étions reliés par des liens encore plus fort que l'amitié.
Quand nous le pouvions, nous rejoignions Alex. Ce dernier, d'ordinaire énergique et de bonne humeur semblait se laisser aller dans la lassitude ; je ne pouvais que le comprendre. J'avais entre-aperçu sa classe et avais du prendre sur moi pour ne pas éclater de rire – les trois quarts étaient des célestins ; le reste étaient dans un délire sombre.
Pour ce qui était de notre classe, les groupes commençaient déjà à se former. Il y avait celui des yeslife venant d'un autre collège, composé de Tommy Romain Marine Hannah et Célestine ; celui des célestins ; et le nôtre.
En vérité, nous n'étions pas réellement tout le temps à trois. Comme je vous l'avez indiqué à la fin du chapitre relatant la rentrée, un nouveau dans la ville, qui ne connaissait personne ici, nous avait inspiré de la sympathie et n'avait pas tardé à nous rejoindre.
Au début, tout semblait se passer pour le mieux. Nous flânions paisiblement après les cours, discutant de tout est de rien. Il y eut même un week-end où il nous accompagna manger quelque part. Cependant, nous ne tardâmes pas à nous rendre compte que quelque chose clochait dans ce qu'il nous disait ; c'était un putain de GROS MYTHO.
Non, il ne se contentait pas de glisser quelques mensonges par-ci par-là pour se faire mousser auprès des autres ; il mentait parce qu'il ne pouvait pas s'en empêcher, même lorsque cela était inutile. C'était comme un besoin de survie chez lui.
Naquit alors un jeu entre moi, Wil et Pierre qui consistait à le pousser le plus loin possible, pour voir jusqu'à où il pouvait s'enfoncer. Je dois avoir quelques anecdotes là-dessus d'ailleurs.
« Mais on s'en fou, on veux connaître la suite avec Lamya, nous »
Patience, j'y viens. Souvenez-vous que les histoires vraies empruntent rarement le chemin le plus court. Cependant, il faut être un tout petit peu menteur, pour bien raconter une histoire. Trop de vérité, ça embrouille les faits. Et en étant trop honnête, on n’a pas l’air sincère.
D'ailleurs...
- D'ailleurs toi Jim, tu nous avais pas dit que t'avais passé un certain temps dans * tel quartier chaud de France *
Un air mêlant surprise et réflexion se peignit sur son visage ; c'était la confirmation qu'il était déjà en train d'élaborer un mytho. Il nous avait d'ailleurs jamais parlé de ce que nous lui rappelions, mais je pense qu'il était de toute façon beaucoup trop heureux qu'on lui laisse une pareille opportunité pour se poser des questions.
- Bha ouais, bien sûr les gars, fit-il avec suffisance. Qu'est-ce que vous croyez ?
Nous sortions du cours de français. On venait d'assister à un cours passionnant sur les Misérables qui détaillait de quelle manière Victor Hugo décrivait l'atrocité de Paris à son époque.
- Si vous insistez... (Il se racla la gorge.) Les gars, je vais pas vous mentir, j'ai vu des choses horribles là bas...
- J'ai vu des femmes avec la peau sur les os qui mendiaient avec leurs enfants à chaque coins de rues...
- J'ai vu... un cadavre dans une poubelle même.
- J'ai même vu un pistolet une fois. Mais je l'ai pas ramassé.
C'était presque MOT pour MOT ce que nous avions noté à l'heure de français. Ce fou rire les kheys, j'ai cru que j'allais m'étouffer.
Un jour, notre prof de sport étant absent, nous eûmes le droit à une remplaçante. Autant vous dire que cette dernière était tout à fait aux goûts de gars de la classe – et du mien aussi. Déjà que durant toute l'heure, nous n'arrêtions pas d'essayer de placer le plus de sous-entendu possible en lui parlant sans se faire cramer, en sortant les discussions étaient principalement axés sur elle.
Alors que nous faisions la queue pour la cantine, que nous sort donc notre fameux Jim :
- Et les gars, je crois que je l'ai déjà géré cette meuf en fait !
- Bha j'vous raconte. J'étais dans le train, pépère tu vois, et là c'est pas je vois qu'elle me regarde avec insistance ! Alors, vous me connaissez, je vais la tchatcher tranquillement... J'ai même eu son numéro, mais je crois que je l'ai paumé...
- Réelle explosion de rire. On n'en pouvait plus avec Wil ; Pierre était lui en train de s'étouffer.
- Eh les gars, j'vous jure que...
- Eh Jim ? Ferme bien ta gueule !
- Eh les gars, pourquoi vous rigolez ?
Pierre était devenu fou ; son visage était devenu rouge comme une tomate et il était agité par des spasmes de rire tandis qu'il insultait le pauvre Jim. Bordelent, ces moments, que de joie....
Pour en revenir à Lamya, je la voyais toujours de temps en temps, mais moins fréquemment que la première semaine ; pour tout vous dire, elle passait de plus en plus de temps avec Tommy. Cependant, je me rappèle tout particulièrement d'un samedi après-midi, où je lui proposai de la rejoindre au skate-park.
J'avais longuement discuté avec Wil et Tom, et j'en étais arrivé à la conclusion qu'il fallait que je lui avoue mes sentiments le plus tôt possible. J'avais donc rassemblé mon courage et m'étais décidé à tout lui dire ce jour-ci, qu'elle m'accepte ou qu'elle me rejète.
Me voilà donc à prendre le bus pendant une heure, entre une chance braillant au téléphone et un colosse à la tête de tueur à gages ; de surcroît j'avais oublié de prendre mon casque pour le trajet.
Une fois descendu du bus, le supplice ne s'arrêta guère : je devais passer devant tout ses potes et leur dire bonjour et leur parler avec hypocrisie car tous savaient que je ne venais ici que pour la voir et que je m'en tapais la couille droite sans que ça remue la gauche d'eux.
Cela vous paraît sûrement fragile d'angoisser pour ce genre de petit malaise, mais j'avais besoin d'être solide je voulais faire ma déclaration tel que je le voulais.
Quand elle m'aperçu, elle s'élança vers moi, pour me serrer dans ses bras. Je sentis sa poitrine se presser contre la mienne et son souffle délicat près de mon oreille. J'eus cru que j'allais défaillir.
- Cacahuète ! Je t'attendais !
Je lui offris mon plus beau sourire d'alpha. Quand elle s'écarta, je pus de nouveau admirer le brasier qui émanait d'elle et me réchauffait le cœur, m'embrasant par la même occasion. À cet instant, je songeai que jamais je ne pourrai m'en lasser.
- Il fallait que je te parle de quelque chose, reprit-elle, le joues rosissant légèrement.
On aurait dit un bourgeon qui venait d’éclore sous les premières lueur de l'aube et la rosée du matin.
- C'est un peu compliqué encore mais...
- Je viens de me mettre en couple avec Tommy !
Une lame me transperce le cœur.
- Je n'y croyais pas trop au début, mais lorsqu'il m'a invité chez lui – tu sais sa maison, tout le monde essaye de lui gratter des soirées tellement elle est grande ! – et qu'on a commencé à regarder un film, j'ai compris ce qui allait se passer ensuite...
Le feu qui entretient ma passion se change en langues de flammes brûlantes et douloureuse qui noircissent ma poitrine.
Je n'écoute plus. Mon cerveau se met en mode automatique, acquiesce quand il faut acquiescer, sourit quand il faut sourire, et se tait.
La suite, je ne préfère pas m'attarder dessus, vous la connaissez déjà ; je restai jusqu'à ce que la douleur soit insupportable. Ensuite je quittai rapidement Lamya, détaché, avant de prendre le premier bus pour ma ville.
J'avais fait deux heures aller-retour pour entendre la fille que j'aimais se vanter d'une relation qu'elle avait avec un autre.
Le soir, je balançai tout ce que j'avais sur le cœur, exprimai toute ma frustration et mes peines devant Wil et Pierre. Ces derniers prirent le temps de m'écouter, de me rassurer et de me consoler. Après m'avoir invité à manger pour le soir, ils me raccompagnèrent jusqu'à chez moi, compatissant ; car chacun d'eux avait déjà traversé cela, et savait ce que ça faisait.
Ils étaient les meilleurs des amis qui soient, de ceux dont tout le monde rêve mais que personne ne mérite, et en particulier pas moi.
Bordel ce risitas
IL est trop bien que se soit dans l'histoire que la facon de raconter
Je croit qu'il va peut être détroner mon préféré: celui de oeuf brouille
SWEET
[19:29:10] <descoduforum>
putain mais si c'est ça être un Celestin alors que je suis un déchet ++
Le 05 octobre 2020 à 21:35:35 Vivetonton88 a écrit :
Ah ben tu romantises pas trop ta vie sentimental, pour un risitas quej'avais qualifié à "l'eau de rose" c'est potache
Par contre à quel moment t'as une vie de céléstin si ce n'est des moments de malaises au collège ou que tu t'es fait volé ta gow ?
La première de partie de ton message est ironique ? Je n’ai pas très bien saisi
Sinon, en fait, je me suis pas trop attardé sur ma phase célestin au collège, mais je pense que j’en étais réellement un (pas le pire, mais je trainais avec eux ; pas de soirées ; pas de réel amis à part Pierre parfois et un mec que je causais sur WoW ; je passais mes recrées et déjeuné seul parfois ; victime des moqueries des yeslife... )
Le 05 octobre 2020 à 20:22:11 Storm-S a écrit :
Bordel ce risitasIL est trop bien que se soit dans l'histoire que la facon de raconter
Je croit qu'il va peut être détroner mon préféré: celui de oeuf brouille
SWEET
quille !
Mais je n’oserai pas avoir la prétention de faire la complétion à Maître OeufBrouille1
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- cacahuetetoxic3
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- 1 octobre 2020 à 20:25:39
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