[RISITAS] Un khey CELESTIN au COLLEGE venge le FORUM au LYCEE
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?
Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Le 15 octobre 2020 à 21:31:54 Cormoche_128 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:40:06 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Oui chef
Le 15 octobre 2020 à 22:56:36 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:31:54 Cormoche_128 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:40:06 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Oui chef
Le 16 octobre 2020 à 09:20:59 4592168159- a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 22:56:36 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 21:31:54 Cormoche_128 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:40:06 CacahueteToxic3 a écrit :
Le 15 octobre 2020 à 20:33:30 MureMure a écrit :
Pour quand la suite ?Sûrement après demain, mais peut être demain si j’ai pas la motivation de bouger au sport
Oui chef
Premier retrouvé suicidé par un dogue
Le 17 octobre 2020 à 12:55:47 Britannus a écrit :
J'imagine que t'es allé faire ton sport
Au final oui !
Je commence à rédiger la sweet
Le 18 octobre 2020 à 11:54:16 SlurpingRingard a écrit :
Le topic est mort ?
je croit que l'op prepare son chapitre
Ne vous inquiétez pas, je n’abandonne pas le topic
J’ai eu quelques journées mouvementées mais ça s’arrange
Bientôt la suite, il me reste environ la moitié à taper
Nous y voilà enfin, les amis : les prémices des vacances de Noël. Et autant vous dire que ces dernières amorcent sur les chapeaux de roues avec une soirée plutôt... spéciale.
Avant cela, je voudrais revenir sur quelques faits s'étant déroulé un peu avant l'objet de notre chapitre.
Pierre avait réussi à reconquérir Elise Wil s'était lassé de Sarah et était retourné avec Clara après une suite d'événements assez cocasse qui mêla Pierre et une amie de Sarah, bien que je n'ai guère envi de m'attarder sur cela. Je vous offre mon histoire dans toute sa vérité sordide ; toutes mes erreurs et toutes mes sottises exposées au grand jour, dans toute leur nudité. Et si je décide de passer sur un certain épisode parce qu’il m'ennuie, c'est mon droit le plus strict.
Revenons donc à ce qui nous intéresse, et laissons au passé ce qui n'est pas utile d'être rappelé au présent.
Nous étions le premier week-end des vacances, et une amie du groupe avait organisée une soirée chez elle pour son anniversaire ; étant elle-même dans un lycée différent du notre, elle nous avait invité ainsi que des gens de sa classe. Des filles, pour être plus précis. Et vous aller voir qu'elles ne partageaient clairement pas la même mentalité que celles qui fréquentaient notre bahut.
Depuis Halloween, c'était comme si l'on ne pouvait se passer d'alcool durant une fête – malheureusement – et pour cela, un imposant baril de bière ainsi qu'un assortiment de bouteilles bon marché avaient été prévus à l'avance.
Des filles qui n'attendaient que d'être présentées, de l'alcool à flot, la soirée s'annonçait turbulente...
CHAPITRE 11 : FEUX DE JOIES
Ce fut avec une dizaine de minutes de retard que je partis, le soleil venant de céder place au froid de la nuit. Je frissonnai et remontai le col de mon blouson. Le calme glacial de cette fin de crépuscule annonçait la dur saison que nous venions d'entamer.
Les mains dans les poches, soufflant à chaque pas une esquisse de nuage de fumé, je me dirigeai vers le lieu de rendez-vous. J'eus la surprise de croiser Pierre sur la route ; il m'avait pourtant prévenu qu'il arriverait une bonne heure après les autres. Je réalisai alors que j'avais bien plus de dix minutes de retard.
Après avoir gravit les quatre étages qui nous séparait de l'appartement de notre amie, nous débouchâmes sur un couloir rempli de chaussures. Si j'appréhendai que c'était là que nous devions nous déchausser, j'hésitai tout de même un instant en songeant au prix de ma paire et au fait que n'importe quelle personne résidant ici pouvait tranquillement se servir.
Je me déchaussai tout de même. De toute façon, je n'eus finalement aucun soucis avec cela.
Pierre sonna et quelques secondes plus tard, notre amie ouvrit la porte. Du pavillon, je pouvais sentir la douce aura émanant de chacune des soirées ; vous savez, cette force attractive qui vous affriole comme un aimant et qui vous galvanise quelque soit votre état, à laquelle on ne peut résister. Cette atmosphère me réchauffa le cœur, et je sentis un sourire naître sur mes lèvres ; j'avançai.
Aussitôt, je fus assailli d'un sentiment mêlant excitation et quiétude, provenant d'une même chose : il y avait beaucoup de filles que je ne connaissais pas.
À peine eus-je le temps de me questionner quant à l'attitude que j'allais adopter que Pierre commença à faire la bise à chacune d'elles pour les saluer ; mon corps agit comme un automate et j'imitai son geste avec une assurance de façade, me pinçant pour ne pas faiblir.
Je récoltai à mon grand étonnement quelques sourires et je me décontractai. J'avais commencé à me faire l'idée que mon physique était devenu plutôt agréable à l'oeil de la gente féminine, même s'il m'arrivait de m'imaginer à la troisième personne avec mon faciès d'antan – ce qui avait pour conséquence de me décrédibiliser devant moi-même.
Plutôt désagréable, à vrai dire
- Buvez un shot, et mordez là dedans après !
Je levai les yeux surpris, découvrant une amie que je n'avais pas vu depuis le collège. Elle tenait une petite part de citron et me considérait avec un certain amusement, les yeux pétillants.
- L'alcool montera plus vite ainsi. Fais moi confiance.
J'échangeai un regard avec Pierre et ce dernier haussa les épaules. Je n'étais pas très emballé par la perspective d'être déchiré en milieu de soirée, mais je n'allais pas faire le rabat-joie pour si peu. Nous suivîmes alors ses directives.
Si l'alcool fit effet, ses manifestations se confondirent à la fatigue qui s'insinuait en moi, et je commençai à prendre mes aises.
Parmi les différentes filles présente, deux étaient réellement importante : Sabrina et Jade
Au départ, restant surtout avec Pierre Elise Marie et Léa je ne remarquai pas Sabrina. Mais lorsque je m'éloignai un instant, quelqu'un m'intercepta vivement.
- Eh, salut ! Tu es Cacahuète, non ?
Mais toi t'es qui ?
- Je suis Sabrina, une amie de *nom de la fille qui organise la soirée*. Tu t'amuses bien ?
Pour tout vous dire, je ne me souviens pas exactement de nos échanges – fort peu stimulant – mais pour vous la faire simple, ce fut elle qui conserva majoritairement la parole. Si il y a un an j'aurais été comblé d'attirer l'attention d'une fille pareille, à ce jour, elle me paraissait assez fade et ne me procurait aucun désir.
Pour cela, je fus à la fois soulagé et content lorsqu’elle se décida enfin à me présenter à ses amies. Cependant, la plupart d'entre-elles semblaient être des copies de Sabrina : avenante, un humour gras, le rire trop facile. Seule une seule se démarquait.
Cette dernière ne parlait pas beaucoup, mais cela importait peu ; j'étais hypnotisé par le bleu océan profond de ses yeux. On aurait dit deux billes de verre dans lesquels se reflétait le monde. Son sourire était malicieux, ses mouvements gracieux. En la voyant, je sus immédiatement qui était ma cible.
Je sympathisai alors paisiblement avec son groupe d'amis et appris au fil de la conversation que la fille qui m'intéressait s'appelait Jade. Je continuai donc mes conversations, tout en veillant à glisser quelques regards appuyés à Jade.
- Hihi, tu as vraiment de beaux cheveux, Cacahuète !
- C'est vrai, tes boucles sont magnifiques !
- Je peux les toucher ? fit audacieusement Sabrina.
Touche mes cheveux je te fume .
- *touche mes cheveux*
- ...
Je retins de justesse un éclat de rire en le muant en un toussotement gêné. Bordelent, c'était vraiment la situation la plus ridicule de ma vie. J'en venais presque à éprouver du dégoût pour moi-même.
- Bon, je vais prendre un verre, lâchai-finalement.
Je n'arriverai jamais à approcher Jade de cette manière ; ses amies – surtout Sabrina – avaient la langue beaucoup trop bien pendue pour cela. Il fallait que je réfléchisse à autre chose.
Je bus une bière, puis deux, et enfin une troisième. Dans ce genre de moment, le temps semble se dilater puis se contracter, un peu à la manière d'un ressort.
Alors que je me dirigeais vers le canapé, où étaient entassés mes amis, Sabrina vint de nouveau à ma rencontre.
- Je suis trop heureuse ce soir !
Il ne faisait aucun doute qu'elle était à la limite de l'ivresse. Je la gratifiai alors d'un petit sourire et me préparai à reprendre mon chemin. Elle ne fut pas du même avis.
Pardon ?
Elle ne prit guère la peine d'entendre ce que j'avais à dire puisqu'alors que je réfléchissais encore à ce qu'elle m'avait dit, elle me prit dans ses bras tout en soupirant.
- C'est agréable, d'être comme ça...
Je me dégageai avec fermeté de son emprise et m'éloignai sans jeter un œil en arrière. Je n'avais pas de temps à perdre avec elle.
Je remarquai alors que Pierre s'était levé ; je me dirigeai vers lui. Je voulais parler mais il m'ôta les mots de la bouche.
- Viens on vas pisser mec. J'ai des trucs à te dire.
Je hochai la tête.
Nous étions entassé dans une petite pièce munie de toilettes, d'un lavabo, ainsi que d'un miroir.
Je lui racontai alors de quelle manière Sabrina se comportait avec moi. Je fus soulagé d'entendre sa réponse. « C'est pareil avec moi, avait-il dit. Pour te dire, elle m'a même mit une main au cul alors qu'Elise ne regardait pas. » J'avais éclaté de rire. Je voyais bien Pierre serrer les fesses au contact de la main de Sabrina.
Quand nous sortîmes des toilettes, l'alcool avait eu le temps de monter, et le contact brutal avec l'euphorie général nous plongea dans un état de bien-être. Ce fut à partir d'ici que les choses s'accélérèrent.
Données du topic
- Auteur
- cacahuetetoxic3
- Date de création
- 1 octobre 2020 à 20:25:39
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