[RISITAS] Un khey CELESTIN au COLLEGE venge le FORUM au LYCEE
Le 22 octobre 2020 Ă 11:38:21 CacahueteToxic3 a Ă©crit :
La suite demain ou ce week-end
demain ou ta soeur la tapin
Le 23 octobre 2020 Ă 07:47:44 SaumonVengeur a Ă©crit :
Sweet mon sweet raie.
Demain quille
Attendez donc, ne pressez pas si vite ce bouton
J’ai à présent devant moi 3/4 jours de vacances loin de la ville et je compte en profiter pour écrire
Je commence actuellement Ă Ă©crire
Le chapitre prépare le début d’un fléau qui a marqué mon année de seconde
Le 19 octobre 2020 Ă 11:56:49 CacahueteToxic3 a Ă©crit :
Le 19 octobre 2020 Ă 04:54:55 -_[NeNox]_- a Ă©crit :
Le 04 octobre 2020 Ă 01:25:26 CacahueteToxic3 a Ă©crit :
Le 04 octobre 2020 Ă 01:09:21 Chanclophile a Ă©crit :
Tu as vraiment jamais réussi à recontacter Macha khey ?Sweet !
Je n’ai réussi qu’à lui parler bien plus tard via les réseaux et elle ne m’intéressait plus Elle a sombré dans un délire un peu creepy donc je suis bien content de m’être éloigné de tout ça
Drogues dures (coke, hero) ainsi que de l’exta et de la beuh. Elle traine avec des gens louche et passe son temps à se defoncer dans des maisons de junkies.
Elle a aussi développé un ego surdimensionnée et une certaine bipolarité...
C’est dommage et j’ai été déçu d’elle pendant un moment ; mais avec du recul, c’était assez prévisible
chaud sinon j'ai tout lu khey le dernier chapitre est formidable sweet
INTERLUDE – CHAPITRE 12 – LA VIE CONTINUE
Le lendemain de la soirée, le joies de l'alcool et de l'appréhension dissipées, nous dûmes effectuer un peu de rangement. Tandis que les autres s'affairaient nonchalamment à ramasser les assiettes de carton au sol ainsi que les confiseries écrasées, je pris grand soin à traîner au lit pour repousser le moment ou je devrais me retrouver face à Jade.
Comme vous pourriez vous en douter, je ne savais quelle attitude adopter en sa compagnie ; celle de l'amant ; celle de l'ami ? Et face à ces interrogation, l'âme de célestin jadis profondément enfouie dans mon être depuis la prélude de mon ascension au lycée refaisait surface, lancinante. J'optai donc pour la solution du couard : la fuite.
Vint néanmoins l'instant ou je dus faire face à l'évidence et venir prêter main forte à mes amis qui commençaient à souligner qu'ils auraient bien besoin d'aide à base de déclinaisons d'injures plutôt variées – j'eus même le droit à une comparaison avec une configuration anatomique improbable.
À peine je croisai le regard de Jade que je compris immédiatement de quelle manière fallait-il que j'agisse. Si la veille ils étaient hypnotiques et enivrant comme l'était l'immensité d'une mer calme, le temps avait agité les flots et une tempête se préparait, la bise se changeant en rafales sèches.
Gêné, je tentai tout de même de lancer quelques sujets de conversations alors que nous nous retrouvâmes, par chance, seul à nettoyer une chambre. Néanmoins, je me ravisai promptement – c'était comme essayer de jouer à la balle avec un puits.
Nous avons terminé le ménage en partageant le silence qui s'était installé entre nous. Parfois, c'est tout ce que l'on peut partager.
Ce fut avec une certaine tristesse teinté de déception que je quittai l'appartement de mon amie.
J'avais toujours été un romantique dans l'âme. Je m'étais imaginé des scènes à faire fuir les rêveurs les plus mièvres ; j'avais sacralisé le baiser comme on aurait fait l'éloge d'un dieu. Cette expérience était un brutal à la réalité. Jade avait décidé de s'amuser le temps d'un soir, et si elle était néanmoins sensibles à mon charme, elle était loin d'en vouloir plus avec moi.
Vous pourriez penser que ce sont des choses qui arrivent, et que j'étais bien naïf de croire que toute les filles étaient en quête d'histoires à l'eau de rose ; mais ce qui me décevait le plus, c'était que je n'en pensais pas moins d'elle : en d'autre termes, je m'en branlais allégrement de sa personne.
Savoir que je venais de partager mon intimité ainsi que l'espoir - futile malgré moi - d'une réelle relation me couvrait d'un sentiment mêlant honte et déception. Car malgré le fait que ce fut la dernière fois de ma vie que je lui parlai, cela ne me fit ni chaud ni froid ; la vie continuait.
Le surlendemain, je sortis au parc accompagné de Wil et Alex. Ils n'avaient guère pu être présent à la soirée, et pour cela, une histoire bien racontée pimentées de ragots s'imposait. Je ne fis donc aucune exception (hormis mes doutes quant à ma confiance en moi). Ils se questionnèrent tout de même suite à ce que je leur racontai de Jade.
- Et donc vous vous êtes embrassés ? Et vous êtes restés dans le même lit pendant une bonne demi-heure avant qu'elle ne se fasse dégager ?
- C'est pourtant la vérité !
Wil haussa les Ă©paules. Alex rit.
Je me suis assombri. Cela ne me dérange pas d'être traité de menteur, j'en suis un. Je suis même un merveilleux menteur. Mais je déteste être traité de menteur quand je dis la vérité.
- Laisse tomber, se résigna Alex. Il dit la vérité.
- Il a l'air bien plus sincère quand il ment.
Et je ne pouvais lui donner tort.
- VoilĂ qui me semble bien suspect, admit finalement Wil, haussant un sourcil. Et tu demande pourquoi les gens parlent Ă ton sujet depuis hier.
- Je ne me demande pas pourquoi, je me demande ce qu'ils peuvent bien dire.
Je passai la fête de Noël en famille. À vrai dire, je n'ai aucun souvenir de ce jour ; je m'abstiendrai donc de donner des détails. Ce qui nous importe, c'est le Nouvel An.
Il restait une semaine avant ce jour, et mon groupe d'amis voulant organiser une soirée – mais à leur habitude, ils manquaient de maisons – je m'étais proposé pour les héberger. Et nous devrions être une vingtaine.
C'était la première fois de ma vie que j'organisais une soirée, et cela promettait d'être quelque chose de sensationnel ; en effet, alors que je parlais du déroulement de la soirée avec Pierre et Alex (qui s'annonçait plutôt orthodoxe, vous le verrez) ces derniers me parlèrent d'une chose.
- Eh Cacahuète, on a eut une idée avec Pierre, l'autre soir. Je sais pas si t'es chaud.
- Ça te dirais de tester de... fumer ?
Je réprimai un léger sourire.
- Fumer ? On ne parle pas là de tabac j'imagine.
Pierre hocha la tête. Je frissonnais – agréablement.
- Tant mieux. Quitte à fumer quelque chose, je préfère toucher à une substance moins addictive et plus sensationnelle que le tabac.
Suite à ma réponse, Pierre et Alex semblaient soulagés. Nous parlâmes donc de tout ce qui touchait de près ou de loin au sujet avec un certain entrain. Pierre allait se charger d'obtenir tout le matériel – nous devions simplement contribuer à l'achat. Cependant il y avait un problème : aucun de nous ne savait fumer, et encore moins rouler. En réalité, nous nous en moquions ; nous comptions improviser sur le moment.
Ah, comme nous étions jeunes... et naïfs ! Si je savais que j'étais là en train de commettre une terrible erreur.
Données du topic
- Auteur
- cacahuetetoxic3
- Date de création
- 1 octobre 2020 Ă 20:25:39
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