[Risitas] CÉLESTIN vs CÉLESTINE
Le 05 août 2020 à 21:45:05 JudokaChanceux a écrit :
B + super taff
Merci ça fait chaud au cœur. Je sais que je mets du temps pour écrire les chapitres mais je le fais pas exprès, j'écris quand je le peux. On arrive bientôt à la fin donc je vais accélérer le rythme à un chapitre par jour.
Le 05 août 2020 à 22:15:40 Octave-Carmel a écrit :
B + sweet.
Sweet aujourd'hui
- Oui… j'accepte… j'accepte Monsieur.
- Je… je sais pas comme vous voulez
- D'accord… c'est juste… que ça va tellement vite
- Écoute bien ce que je vais te dire je répéterai pas. Tu vas te rendre à l'impasse de Saint-Thomas près de la statue du général irlandais. Tu attends là bas. Une voiture viendra te chercher. C'est clair ?
- Bordel mais t’écoutes ce qu’on te dit !?
- C'est juste que… ça a coupé…
- L'impasse de Saint-Thomas, Cavolo !
- D’accord Monsieur… j’aurais encore les yeux bandés comme la dernière fois ? Parce que sans vouloir vous manquez de respect, ça… ça me gène un peu
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On a déjà raccroché. Ni une ni deux, Célestin se rend au lieu de rendez-vous. Qu'a-t-il bien pu le pousser à accepter une telle requête. Après tout, la course qui l’oppose à Célestine lui prend déjà tout son temps, quand il ne le passe pas auprès de Lana. Avec les olympiades qui approchent, se perdre dans une nouvelle besogne pourrait lui faire rater la marche qui le sépare de sa concurrente mais quelque chose d'ineffable le fait agir de la sorte. Cette peur qui prend chaque parcelle de son corps quand il est à proximité d’un des Santigliano le pousse, sans doute, à ne jamais décliner leurs propositions. Après tout peut-on vraiment dire non à la Famille ?
À peine arrivé dans l’impasse indiquée que le SUV Italien arrive à la hauteur du jeune homme. On a déverrouillé la porte arrière du véhicule.
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Lui indique le conducteur. Ouf, cette fois il évite les menottes et le bandeau. Libre de ses mouvements, ce véhicule lui semble immense, on pourrait presque se croire dans une limousine d’après l’idée qu'il avait d'une limousine.
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- Bonjour… on m’a pas vraiment dit ce qui va se passer…
- J’ai pas eu le temps de prendre de cahier ni de stylo… c'est problématique ?
- Vous… vous roulez drôlement vite haha…
- T'es toujours aussi bavard ?
- Euh… je… non ça doit être les nerfs…
- Alors calme-les, mais en silence. J’ai pas d’informations à te donner, tu sauras tout sur place.
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Célestin jette un œil à la fenêtre, le paysage du crépuscule naissant défile.
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- Vous avez pas chaud vous ? C'est possible d’ouvrir ?
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Le conducteur le fusille du regard par l’intermédiaire du rétroviseur.
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Le soleil se couche déjà quand le véhicule s’arrête près d'une grande propriété au parc majestueux surplombé par l'imposante maison où se superpose deux étages. À la porte de l'habitation, Célestin est accueilli par un homme d'un âge assez avancé et habillé d'un costume trois pièces de premier choix. Le nœud papillon qui orne le bas de son cou est serré tellement fort que sa voix tire vers l'aigu.
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- Bonsoir, très cher. C'est donc vous Célestin.
- Bien. Je suis Alfredo Montargui, le majordome de ces lieux mais vous pouvez m’appeler Alfredo. Votre tâche est la suivante : Vous allez venir 2 fois par semaine donner des cours particuliers d’une heure et demi à Mademoiselle Elvira. En fonction de vos disponibilités, nous fixerons les jours de la semaine où vous viendrez. MADEMOISELLE ELVIRA, VOTRE PROFESSEUR EST ARRIVÉ ! VENEZ JE VOUS PRIE !
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Crie-t-il en reprenant une tonalité plus grave.
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- Il faut que j'apporte quelque chose en particulier pour les prochaines fois ?
- Non, vous aurez tout à votre disposition ici. MADEMOISELLE ELVIRA ! Qu’est-ce qu'elle est bouchée…
- Pour mes arrivées et mes départs, ce sera toujours comme ça… je veux dire… dans la voiture tout ça…
- Oui. On vous ramènera à proximité de votre domicile une fois votre mission du jour terminée vous aurez aussi des…
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Le fracas de talon sur les marches de l'escalier interminable résonne alors que le majordome Alfredo continue de donner ses instructions à Célestin qui n’écoute déjà plus, trop absorbé par les percussions de la demoiselle. Bientôt on découvre ses chevilles malingres, ses jambes effilés, sa taille marquée avant que ce soit au tour de son visage blême de se dévoiler. Ses 2 grands yeux noirs et ses cils infinis suffisent à ressentir toute la froideur désabusée qu’elle cultive, sans doute, autant pour se donner un genre que pour exprimer sa véritable nature. Célestin ne la lâche pas du regard tellement sa prestance naturelle fait effet. Elle, n’a d’yeux que pour Alfredo comme si le jeune homme n’était pas là.
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- Tu n'es pas obligé de crier mon nom si fort.
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Ses variations de voix sont aussi douces que du coton et elle alterne les tonalités dans des ondulations impossibles. Ses mots langoureux dénotent la lenteur de son parler.
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- Visiblement si puisqu'il vous a fallu 5 minutes pour nous rejoindre… basta. Je vous présente Célestin, il vous donnera des cours particuliers.
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Elle ne daigne lui porter de l'attention.
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- Qui a eu cette idée idiote ?
- Quand cessera-t-il de me rendre la vie impossible !
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Dit-elle en exagérant sa lassitude comme une mauvaise actrice de théâtre sûre de ses effets.
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- À d'autres je te prie… Dis lui de partir.
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Elle tourne les talons et repart avec grâce.
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- Non vous faites votre travail.
- Ce n'est pas à elle que revient la décision. Montez à l’étage et faites ce pour quoi vous êtes là. J'ai beaucoup à faire. Quand vous aurez fini, venez me voir. Bon travail.
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Alfredo attend que Célestin monte à l’étage avant de retourner à ses tâches.
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Knock knock*
- Tu es encore là ? Rentre chez toi. Ça évitera de nous faire perdre du temps à tous les deux.
- Moi… je… je fais simplement ce qu’on me dit.
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Avant qu’Elvira ne ferme la porte de sa chambre, Célestin dépose maladroitement son pied en opposition qui tourne jusqu’à foulure.
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- Je voulais juste bloquer la porte, ça fait un mal de chien !
- Tu peux poser ton pied par terre ?
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Il saute à cloche pied jusqu’à une chaise dans la chambre et agite son pied endolori pour constater les dégâts.
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- Je demande à Alfredo de la glace ?
- Non ça va aller, ça n'a pas l'air d’être cassé.
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Elvira allume une clope et lui tend son paquet d'Allure.
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- Tu fais bien… On te paie combien pour jouer la baby-sitter ?
- Tu n'as pas demandé avant d’accepter ?
- Père te fait peur, n'est-ce pas ?
- Je n’ai pas peur de votre père…
- Je comprends tu sais, tout le monde a peur de mon père.
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Elle tire longuement sur le filtre de sa longue, ses joues se creusent davantage.
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- Ils paient grassement ses salariés si tant est que le travail soit bien fait.
- Alors vous acceptez mon aide ?
- Déjà tu peux me tutoyer et oui j’accepte du moins pour ce soir.
- Je vais voir mon copain. Si Alfredo imagine que je suis ici à potasser, il ne me dérangera pas.
- Mais je suis pas là pour jouer au leurre
- Tu joueras à ce que je te dis de jouer.
- Ça va foirer, imaginez qu'on se rende compte de votre absence ?
- Tu es censé être plus intelligent que moi, non ? Tu trouveras bien quelque chose à dire.
- Comment vous comptez partir ? On va vous voir si vous prenez l’entrée…
- Père a encore dégoté un froussard…
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S’agace-t-elle dans les vapeurs de sa cigarette.
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Elle extirpe une longue veste noire dans son immense garde robe, ouvre la fenêtre et débute son exfiltration.
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- Tu demanderas 150 euros à Alfredo pour tes honoraires de ce soir, pas moins.
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Dit-elle avant de glisser grâce à la gouttière jusqu’à la pelouse du jardin alors que Célestin, les yeux écarquillés, la regarde disparaître au loin.
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Nathanaëlle balance sa chaise.
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- J'ai pas l'appart, j’ai pas l’appart. Pas la peine de t’énerver…
- Et t'aurais pas pu prévenir avant, genre pas le jour même de la soirée !?
- Plus qu’à trouver un appartement assez grand pour une cinquantaine de personnes et un DJ
- DJ Snoke ne vient pas il a chopé la grippe ou l' herpes je sais plus
- Ok bon moi je gère plus rien vous vous démerdez avec votre soirée
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Boude Nathanaëlle dans la même moue que celle d'une enfant fâchée. Célestine, assez proche de la conversation pour tout entendre intervient.
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- L'un des amis de papa pourrait vous prêtez sa maison.
- Assez pour y accueillir de nombreux convives.
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Une fois l’accord du propriétaire reçu, la jeune femme annonce la bonne nouvelle aux autres étudiants.
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- Great ! Enfin quelqu’un qui se bouge un peu
- Ne me regarde comme ça je t’ai dit que j’étais désolé.
- Célestine, donc tu viens à la soirée ?
- Je ne voudrais pas être de trop.
- Mais qu'est-ce que tu racontes. Max sera heureuse de connaître l’identité de celle qui lui a déniché tous ces bouquins et rattrapé son anniversaire.
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Devant l’enthousiasme affiché des autres élèves, Célestin accepte l’invitation.
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Pendant ce temps-là, dans un couloir.
- Les flics, ils savent tout !
- Ils viennent de m'appeler. Ils veulent m'interroger.
- Tranquille t’as juste à rester calme, il va rien se passer
- Imagine s'ils savent !? S'ils savent que c'est moi qui ai déposé le collier dans le ciné ?
- Tu leur dis qu’ils se trompent et puis c'est tout
- T’as intérêt à ce que ça marche. Parce que si je tombe je serai pas le seul à tomber…
- Reste calme p*tain, ça va bien se passer.
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Avant la soirée, de retour à la maison, Célestine cherche une tenue à porter. Comment s’habille-t-on pour une soirée d’anniversaire ? Un jean fait trop décontracté quand une robe fait trop habillée. Elle opte donc pour le plus étudié et le plus juste des compromis : une robe sur un jean.
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- Où vas-tu habiller avec comme ça ?
- Je suis conviée à une soirée.
- Tu ne t'attendais pas à ce que je puisse être aussi sociable que mes congénères.
- Je n’attends rien de toi parce que tu es comme tu es Célestine et tu es très bien comme ça.
- Ça me ferait presque chaud au cœur si tu le pensais vraiment... Je risque de rentrer au lever du jour, ne m’attends pas.
- C'est parfait… mais tu es sûr pour le jean avec la rob... ?
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Célestine est déjà partie.
Ses camarades l’attendent déjà devant l'immeuble où la soirée doit se tenir.
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- Oui, de la famille s’était installé durant quelques temps dans cet appartement et le propriétaire nous a finalement laissé un double.
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Une fois dans l'appartement, on effectue les préparatifs. Guirlandes, canons à fumée, jeux de lumière l'ornent bientôt alors qu’on installe une scène de fortune dans le salon - Un des étudiants a en effet décidé de revêtir son costume de disc jockey du dimanche pour l'occasion.
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- Ça commence à avoir de la gueule.
- Quelqu’un a pensé à l'alcool ?
- Natoo, tu m’as jamais demandé d'en acheter
- Ok donc y’a pas une personne qui prend ses responsabilités dans ce p*tain de lycée, c’est incroyable. Les gars, vous avez acheté de l'alcool ?
- Mais tout le monde veut en boire ?
- Pas croyable. Vraiment pas croyable… Célestine, c’est toi qui connais les alentours, va en acheter.
- Y'a pas le temps de blablater, il est déjà 21h40, y'a tout le monde qui va arriver. Grouille-toi !
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Les préparatifs sont finalisés. La soirée démarre aux premières musiques choisies par le Disc Jockey. D’autres invités arrivent dans l’appartement quand Célestine revient enfin avec dans ses mains 3 sacs plastique pleins à craquer.
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- Longtemps, je me suis demandé quelle boisson alcoolisée ravirait vos papilles quand je me suis finalement souvenu du breuvage que papa m'avait fait goûter lors d'une de ses soirées.
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Elle ouvre ses sacs. Ils ne contiennent que des bouteilles de vin, des bouteilles du même vin.
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- C'est le Blairac 2011 du Château Nairac. Il est arrivé à maturité. Ces arômes sont puissants et profonds malgré son prix bon marché. Un vrai vin de caractère.
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Ça éclate de rire dans l’appartement.
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- T'as cru qu'on était la reine d’Angleterre
- Tu veux qu’on soit bourré d’ici 22h en fait ?
- Non sérieux elle a acheté que son vin louche là ?
- T'as pas pris de bière, de vodka, de Jager ou même de mister cocktail ? Vraiment ?
- Ces boissons barbares ne m’évoquent rien.
- Je suis KO, elle est perchée votre pote
- Bon j’ai même pas envie de parler… Selena va acheter du vrai alcool je te rembourse plus tard
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Selena s’exécute. Nathanaëlle ne porte plus un regard à Célestine qui, un peu penaude, dépose ses bouteilles sur la table d'exposition. Il est difficile de se lier aux autres quand on ne sait pas ce qu'ils attendent de nous. Célestine se le demande. Pire, elle ne comprend pas les réactions si acerbes à son égard, elle ne les comprendra jamais.
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- Max m’a envoyé un message, elle arrive dans pas longtemps.
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Quelques minutes après, on tape à la porte. Maxine, et d’autres de ses amis, arrivent enfin à la soirée, à sa soirée. On célèbre en cœur l’invitée d'honneur alors qu’on approche d’elle un fraisier où se dresse deux bougies étincelle.
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- Vous êtes vraiment trop c*ns !
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Max couvre de longues étreintes chacun de ses camarades. Un immense sourire occupe la moitié de son visage malgré la fatigue qu’on lit sur ses yeux tombants ou est-ce peut-être l'effet secondaire de la beuh qu'elle s'est envoyée. Qu’est-ce qu'elle est étrange avec sa chevelure bleue azur, sa peau blême, ses colliers sataniques et ses vêtements déchirées pense Célestine en l'apercevant de loin. Pourtant sur elle, ce n'est pas vilain, au contraire même. Ça n'a pas non plus l'air de déranger les autres. Les yeux de la jeune fille suivent du regard le parcours de Max vers chacun des invités et s'intriguent. Pourquoi mordille-t-elle le lobe de leurs oreilles en les saluant ? Pourquoi ce pantalon ? Pourquoi cette bague à tête de taureau sur son majeur ? Pourquoi cette démarche désincarnée ?
Bientôt Célestine s’aperçoit que Maxine est dangereusement proche de sa position et s’éloigne, autant qu’elle le peut.
La soirée bat son plein, on oublie ses problèmes de classe et de cœur à chaque déglutition alcoolisée. Les téquilas, mojitos et autres 8.6 rapportés par Selena et les invités retardataires ont plus de succès que le vin de Célestine. Ça danse, ça chante, ça vit. On a même donné ses cadeaux à Max, elle était ravie. Pourtant, une des invités n'y arrive pas. Les percussions incessantes de ce DJ lui tape sur le système, ses camarades bougent sur la piste sans grâce et un profond sentiment de dégoût s’empare de tout son être à la vue des échanges corporels de ses voisins de canapé en état d’ébriété.
Le balcon est plus calme, au moins ici Célestine ne meurt ni de chaud ni d’ennui. On voit la lune ce soir, le ciel a abandonné ses nuages pour ses constellations. L'horizon s’étend à perte de vue, on se croirait ailleurs qu'en ville.
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- Tu sais où est le tire bouchon ?
- Damien s’est pêté une dent sur les bouteilles de vin on voudrait éviter un nouvel accident…
- Je… je ne sais pas s'il y'en a
- Tant pis… Célestine c'est ça ?
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Étonnamment intimidée, elle acquiesce d'un léger mouvement de tête sans tenir le regard.
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- Moi c'est Max… enfin Maxine mais tu peux m'appeler Max.
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Sur l’unique coup d’œil qu’elle arrive à porter à Max, Célestine s’aperçoit qu'elle tient du bout de son pouce et de son index un verre du fameux Blairac qu’elle a acheté.
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Demande-t-elle en s’employant à fixer le verre.
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- Ah euh grave. Il est très bon, le cépage est de qualité.
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Célestine cache le sourire de satisfaction qui se dessine sur son visage éclairé des LEDs du balcon.
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- Je rentre à l’intérieur, tu devrais rentrer aussi. Tu vas attraper la mort tellement il fait froid.
- Ah et merci pour les livres. C’est grave bien vu. Je croyais pas trouver une fana de Dominique Aury dans ce lycée, encore moins d’Histoire d'O.
- Je… ne suis pas fanatique de cet œuvre… C’est surtout le style qui me plaît, plus que le fond…
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Même si jamais elle n'a parlé à Célestine auparavant, Max sait d'instinct qu'elle ment.
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- Si tu le dis... On se revoit à l'intérieur. Oh et j’adore le combo robe sur Jean. Vraiment, t’es à croquer
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Célestine remet, de gêne, une mèche invisible derrière son oreille.
Maxine lui adresse un dernier sourire avant de pénétrer dans l’appartement alors que Célestine, fascinée, la regarde se confondre dans les ténèbres.
- "À croquer"
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L'heure des olympiades de mathématiques est venue pour Célestin. Célestine est aussi de la partie.
QUE FAIRE ?
- Choix A : œil pour œil, dent pour dent
- Choix B : rester cordial
- Choix C : apaiser la situation
Le 08 août 2020 à 17:30:51 Parapseudal a écrit :
Sweet première partie encore 410 cependant
Je viens de demander aux administrateurs une explication sur la suppression, vraiment j'ai fait attention à pas mettre de mots grossiers ou autre.
En attendant, elle est disponible sur Risific :
https://risific.fr/celestin-vs-celestine-2/30/
Le 08 août 2020 à 20:11:25 Parapseudal a écrit :
Ah et je vote B
Pareil
Le 09 août 2020 à 03:20:34 artiez a écrit :
Je viens de lire ca sur risific, j'ai pas compris comment il est passé de son obsession pour Célestine au fait de sortir avec l'autre ?
Il y'a des choses que je peux pas vraiment expliquer car ça pourrait représenter du spoil mais ça c'est important pour la compréhension de la fic donc je vais expliciter le propos. En fait, Célestin est obsédé par le fait de devoir dépasser Célestine, il vit pour ça, tout le temps depuis le premier jour de classe. Au début, tout va bien il est limite au coude à coude avec Célestine comme il est dit dans le chapitre 5, mais c'est juste après le "tête à tête" avec Lana dans le chapitre 7 que tout se gâte : l'écart avec Célestine grandit. Il est alors dit que Célestin pense à Célestine tout le temps mais c'est en réaction à l'écart qui les sépare plus qu'un révélateur de sentiment amoureux.
C'est plus explicit quand Célestin parle avec sa mère (chapitre 11)
« Vous la regardez de manière compulsive quand elle est dans les parages.»
Ambigu vu ce qui est dit dans le récit. Ça permet pas de savoir s'il aime Lana ou Célestine
«Vous dites n'importe quoi quand vous lui parlez.»
Il n'a jamais eu de mal à parler à Célestine. Avec Lana au contraire il cherche ses mots.
«Vous rougissez quand vous la voyez.»
Dans tout le recit, cette réaction de Célestin est exclusif à Lana, jamais il n'a rougit pour une autre que ce soit avec Nathanaëlle ou Célestine ou n'importe qui
«Votre cœur s'accélère quand elle est présente.»
Également exclusif à Lana. Exemple au chapitre 7 :
Il est dit :
"Quelque chose d'ineffable se passe dans la poitrine de Célestin. Il n'a jamais ressenti cela."
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«Vous pensez à elle quand elle est absente. »
Celui-ci est plus ambigu également.
Dans la suite du chapitre 11 , Célestin pense également en pincer pour Célestine et il compte échanger avec elle à ce sujet mais il tombe sur Lana et se rend compte que les signes d'intérêt il les a pour elle et pas pour une autre. Il est dit que
Il rougit.
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Son cœur bat à la chamade.
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Il évite son regard. Son sourire délicat et ses yeux d'amande l’intimident.
Et lui demande alors de sortir avec elle.
Tout son malheur depuis le chapitre 7 résidait en grande partie dans l'amour impossible qu'il portait pour Lana qui (il l'avait vu de ses yeux) était en couple avec Pète. Et ça fait tout vriller ensuite, l'écart de notes avec Célestine grandit, cet écart de notes qui rend fou Célestin, qui devient plus agressif et qui est encore moins efficace, et ainsi de suite. C'est pour ça qu'il est dit dans le chapitre 11 :
Quand elle l'avait invité pour cette soirée jamais il n'aurait imaginé que ces quelques minutes auraient changé tant de choses pour lui et en lui. Une graine s’était immiscée dans les rouages de son esprit et bloquait tout le mécanisme. Il était condamné à la léthargie tant que cette graine n’était pas retrouvée. Mais maintenant il sait. Il sait pourquoi il se sentait si faible. Il sait pourquoi son cœur battait tant. Il sait pourquoi il pensait tant à elle. Il sait.
Cette graine qui l'empêchait d'être le meilleur enfin il avait retrouvé.
J'espère que c'est plus clair pour toi khey. Après je voulais cultiver cet ambiguïté, qu'on se demande s'il ne ressentait pas quelque chose pour Célestine tout en mettant quelques indices sur le fait qu'il en pinçait pour Lana. J'aurais peut-être dû en mettre d'avantage pour que ça paraisse moins brutal.
Voilà c'est un peu long Si vous avez des questions n'hésitez pas, je répondrai si je peux (en faisant plus court).
Données du topic
- Auteur
- KataIeya
- Date de création
- 9 juillet 2020 à 10:30:15
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