[Risitas] CÉLESTIN vs CÉLESTINE
Le 23 juillet 2020 à 11:13:06 picsouGold a écrit :
Je viens de découvrir ta fic khey et j'ai tout lu d'un coup, je me suis beaucoup reconnu dedans même si c'est une fic, j'ai sauté une classe et ai toujours été premier en cours. C'est tellement vrai le fait de vouloir être le meilleur dans absolument tout et de ne pas supporter d'être mis en échec
Pareil pour Wilfried, moi qui est fait mon collège en ZEP j'en ai vu des cassos comme ça et j'avais la même réaction que célestin.
Continue khey
C'est vraiment très gentil khey vraiment merci
Le 23 juillet 2020 à 16:16:58 Droovert a écrit :
Énorme la fic.
Pourquoi la famille de celestin est un ramassis de sous-merdes par contre ? Surtout la mèreIl y a que le grand père et le père qui remontent le niveau.
Merci mon khey, j'avoue elle fait pas de cadeau à Lana mais elle fait pas exprès (pas totalement).
Merci à tous pour votre soutien, je suis gâté.
Le 23 juillet 2020 à 21:34:17 lenatak73 a écrit :
Sweetent hop hop hop
Sweet ce soir
Devant l’établissement, des copines se retrouvent après la période des fêtes.
.
- Bonne année ma poule ! Tu m'as trop manqué !
- Bonne année les filles, ça fait tellement plaisir de vous voir
- Nan mais tu te rends compte que t’as pas donné de nouvelles de toutes les vacances ! Ça m'a choqué. Dès que t'es avec ton Pète là, tu nous oublies
- Elle est plus avec Pete depuis longtemps Kim
- Elle sort avec Célestin mets-toi à la page.
- Célestin ? Le Célestin de notre lycée ?
- T'es à l'ouest Kim, genre t'as pas vu qu'elle traînait H24 avec lui depuis 2 mois ?
- Je suis choquée. J’ai jamais capté comment tu choisissais tes mecs, déjà Pète voilà quoi… mais alors Célestin…
- Kim. Sans vouloir t'offenser tu es sortie avec un dealer pendant 1 an et t'es en relation à distance avec un Brésilien que t'as jamais vu…
- Bah t'es pas trop à même de me juger…
- Le prends pas mal… On dit seulement que Célestin… voilà quoi…
- Personnellement je sais pas ce que tu lui trouves et je l'ai toujours trouvé grave bizarre
- Tout l’établissement le trouve bizarre en fait…
.
Kim lève les yeux au ciel.
.
- ... Et pour le reste, c'est juste que vous avez pas cherché à le connaître. Derrière son côté un peu renfermé, c'est quelqu’un de génial. On organisera une soirée avec lui un jour vous verrez de vous même
- Regarde comment elle en parle avec des papillons pleins les yeux, c'est trop choupi
.
Lana, gênée, pousse ses copines taquines.
.
- Quand on a des amies comme vous, on a pas besoin d'ennemis…
Comment ce fichu train fait-il pour être en retard dès la nouvelle année. Célestine est pourtant là à la même heure chaque jour pour se rendre au lycée mais il faut qu'une fois sur cinq (elle a fait le calcul) ce satané conducteur aux airs enjoués se pointe sur le tard.
- Ça lui arracherait la bouche un petit bonjour la demoiselle.
- Je daignerai vous accorder mes salutations quand vous déciderez d'arriver à l'heure.
- Oh elle est bougonne celle-ci…
.
Heureusement, elle se garde depuis toujours une demi-heure d'avance ce qui lui a valu le prix de ponctualité dans tous les établissements où il était mis en place. Jamais elle n'a été en retard en cours et aujourd’hui ne doit pas faire exception quand, au beau milieu du trajet, voitures, motos, camions s'agglutinent devant le bus.
.
- Et voilà les bouchons, j'ai vraiment pas de pot…
- Ces infortunes n’auraient pas lieu si vous vous résolviez à être ponctuel
- À vous entendre mes 10 minutes à feuilleter mon Canard Enchaîné me mettent en retard…
- Vous n'arrivez pas à établir le lien de causalité entre ces deux propos ? Parce que moi je peux, je peux aussi établir un lien de causalité entre votre bêtise et votre affection pour ce torchon…
.
Il ouvre la porte du bus.
.
- C’est terminus pour vous Mademoiselle. Je ne vous dis pas au revoir.
.
Rares sont les fois où la colère s’est épris d’elle dès le lever du soleil et cette excursion pédestre improvisée a tout pour échauffer plus que de raison sa bile. Quand elle arrive enfin devant les portes de l’établissement, il est 9h. Le cours a débuté depuis 30 minutes. Incapable, par inhabitude, d'user les formules de politesse qu’on emploie pour excuser un retard, Célestine entre dans la classe comme si de rien était sous l'œil hagard de ses autres camarades. Qu'elle n'est pas sa surprise quand elle voit à sa place, celle où elle s'est installé chaque jour de classe depuis Septembre occupée par une autre personne qu'elle.
.
- C'est moi ou c’est flippant ?
.
Célestine raide comme un piquet se tient près de Célestin et le fixe avec une telle insistance que le jeune homme se retrouve rapidement impressionné par cette statue vivante qui l'accuse déjà de la plus grave des fautes. La salle est plongée dans un long silence, on peine, élèves comme enseignant, à comprendre l'attitude de la jeune fille dont la tête rougit d’énervement bourdonne.
.
- Célestine… tu… tu veux bien t'asseoir je te prie.
.
L’élève le plus près d'elle tire sur le bas de son pull mais elle ne réagit pas plus à ce contact qu'aux demandes de la professeure. On l'aurait dit dans une bulle dont la transparence du film ne révélait pas sa capacité isolatrice. Dans ce monde à part, il n'y a qu'elle, Lana et lui.
.
- Célestine… Célestine tu m'entends ?
.
Le léger pli qui gagne ses paupières parle pour elle alors que le reste de son corps jusqu'à sa posture se concentre toujours sur Célestin.
.
- Il faut vraiment que tu t'asseyes maintenant. Tout le monde te regarde.
- Et alors ? Ce n’est pas grave.
- Il te la rendra à la fin du cours d'accord ? Mais s'il te plaît pour l'instant va t'asseoir. Tu veux bien faire ça pour moi ?
.
Les rétines de la jeune femme se tourne vers son amie. Enfin.
.
.
À la requête de Lana, Célestine, le poing féroce de rage, s’éloigne et s'installe plus loin. Plus que tout au monde, elle déteste le changement. Alors, elle consacrait une part non négligeable de sa vie à construire brique par brique une routine finement huilée qui lui assurait un relative bien-être. Elle avait même intégré une part d’imprévisible dans sa rengaine pour la rendre irréprochable. C'est quand elle retrouve son bon vieux bureau au cours suivant qu'elle comprend alors que bien plus que la variation des choses, elle déteste la variation des gens. Le siège d'à côté est vide et l’ancienne compagnie de son amie lui manque déjà.
__________________
Durant le dernier cours de la journée, celui d'option mathématiques.
.
- Je crois qu'on a bien avancé pour aujourd’hui. On va arrêter là. Ah oui j'oubliais, on en a déjà parlé avant les vacances, des Olympiades des mathématiques vont être organisées. Elles opposeront des élèves de terminale et de première de toute la ville. Je n'ai plus les dates en tête mais ça doit être dans quelques semaines. Il y a déjà quelques inscrits dans l’établissement, d’autres seraient-ils intéressés ?
- Moi Madame je voudrais m'inscrire !
- Très bien Célestin. Voilà c'est noté, à la semaine prochaine tout le monde.
.
Célestine a bouillonné de fureur durant toute la journée. Alors que les autres élèves rangent leurs affaires et sortent du cours, la jeune femme se dresse devant Célestin.
.
- Depuis mon arrivée, tu n'as cessé de vouloir entrer en conflit avec moi. Ton existence s'est résumée à chercher à me nuire par tous les moyens possibles et imaginables.
- …Tu as voulu me prendre ma place de déléguée, tu me rabaissais devant les autres camarades, tu critiquais mes devoirs devant les professeurs…
- Je n'ai jamais voulu prendre ta place de déléguée…
- Mon exceptionnelle maturité est telle que je n'ai pas voulu répondre à toutes ses cruautés mais toi, bourreau sans scrupule, as cherché à toujours plus mettre à l’épreuve ma résilience jusqu’à m'arracher mon amie
- T’arracher ton amie ? Tu parles de Lana ?
- Pléthore d'individus de sexe féminin remplissent les bancs de cet établissement mais tu l'as choisi elle simplement pour me faire sortir de mes gonds et tu peux être heureux, tu y es arrivé mais il n’y aura pas de retour en arrière.
- Ça s’est pas du tout passé comme ça
- Célestin en ce Lundi, je te déclare officiellement la guerre. À compter de ce jour, mon intention à ton égard se résumera à l’anéantissement. Chaque seconde de ta vie tu regretteras d'avoir déchaîné mon courroux et maudira ton orgueil de s’être montré si présomptueux.
.
Longtemps après le départ de Célestine, son camarade reste assis à son bureau, sonné par cette invective qui résonne encore en lui comme s'il revivait cette scène encore et encore.
Pendant ce temps-là au commissariat.
.
- Vous êtes encore en train de regarder les résultats du quinté ?
- J'ai parié tout mon livret A sur une magnifique pouliche. Elle s'appelle Trésor, mais à quelques minutes de la course elle s'est abîmé la hanche. Vous y croyez ça !? Ma femme m'avait pourtant dit d’arrêter de parier mais je n'en ai fais qu’à ma tête
- Vous pourriez me prêter 10 000 euros le temps que je me refasse une santé ?
- Lieutenant éteignez tout ça ! Au sujet de l'agression du jeune Célestin, l'agent de maintenance du cinéma La Petite Couronne est repassé.
- Allez l’interroger bon sang !
.
Le lieutenant se précipite hors de son bureau suivi de près par son capitaine, Monsieur Koudou attend assis dans la salle des dépositions.
.
- Vous allez bien Monsieur Koudou ?
- J'avais oublié votre sens de l'humour, Monsieur Koudou. On ne s'invente pas hein !
- Bon Monsieur Koudou, Vous êtes déjà venus ici pour nous parler de ce fameux jour où vous avez retrouvé le corps tuméfié de ce jeune homme dans la salle de cinéma dans lequel vous travaillez mais nous aurions besoin de précisions.
.
Pendant ce temps-là à la bibliothèque du lycée, Célestin retrouve Jérémy.
.
- Merci d’avoir accepté de m'aider c'est vraiment cool.
- C'est normal ahah. Désolé pour le retard, Célestine voulait... Laisse tomber... T’avais des questions sur les dérivées des fonctions composées ?
- Ouais regarde. Quand je fais l'exercice je retombe sur ça
.
Il regarde sa copie.
.
- Mais j'ai plus de mal avec les fonctions composées de fraction comme ici
- Laisse moi jeter un coup d'œil.
.
Célestin échange avec Jérémy des petits tips pour plus facilement calculer les primitives et les dérivées. Les 2 camarades s'essaient alors à quelques exercices plus ardues pour parfaire leurs révisions, Jérémy jette régulièrement, maladivement des regards sur sa montre. Il a sûrement quelque chose de prévu. Après une petite heure de travail, ils divaguent sur des sujets plus informels.
.
- J'aimerai tellement avoir tes facilités en maths
- C’est surtout du travail je t’assure.
- T'as raison. Si je passais pas tous mes weekends en soirée ça me laisserait plus de temps pour devenir vraiment bon.
- J’ai l'impression que ça se passe mieux pour toi en classe depuis quelques temps. Je te vois trainer avec Lana, c'est une fille sympa, c'est cool que vous vous entendiez bien
- Ça n'a pas été trop dur de se remettre de ce qui s'est passé au cinéma ?
- Les premiers jours ont pas été faciles mais maintenant ça va…
.
Répond Célestin laconique.
.
- Je sais qu’on est pas vraiment proches tous les deux et j'ai pas été d'un grand soutien quand tout allait mal mais je le regrette, sincèrement.
.
Les 2 hommes s'empoignent.
.
- C'est normal que ma main ne soit plus irriguée ?
- Oups j’ai peut-être un peu forcé… pour me faire pardonner je t’achètes un sandwich au snack d’à côté. Ça te tente ?
- J’évite de manger n'importe en ce moment, un mec du for… un mec sur internet m'a convaincu de changer mon régime alimentaire.
- Alors tu m'accompagnes comme ça si tu changes d'avis en chemin je te paie un truc.
Au commissariat.
- Donc vous nous confirmez que vous avez effectué le tour de la salle avant de retrouver le corps de cet individu dans les balcons
- Et il n'y avait aucun objet, bijoux et autres matériau au niveau des balcons quand vous avez effectué votre ronde.
- Cette nwuit je m'en rwappelle comme si c’était hier. Il y'avait du sang pwartout mais j'ai pas vu un seul objet à côté de ce garçon à part des rwestes de pop-corn
- Pas même un bijou ? Un bijou comme celui-ci par exemple ?
.
Du bout des doigts, le lieutenant tient dans une petite pochette plastique le pendentif trouvé dans la salle.
.
- Bien monsieur Koudou, merci pour votre coopération. Nous n'aurons vraisemblablement pas besoin de vous recontacter mais sait-on jamais.
- Je swuis a votre disposition Monsieur l'agent.
.
Il part.
.
- Vous avez entendu lieutenant ?
- Il n'aime pas le quinté. J'aurais juré que c’était un mordu de jeu d'argent.
- Pas ça Lieutenant, le pendentif, il l'a pas vu quand il a trouvé le jeune Célestin.
- Ou peut-être n’était-il pas encore déposé là.
- Vous n'avez pas trouvé étrange que ces jeunes mettent plus d'une heure à trouver un tel objet. Un saphyr de la sorte ça se remarque, ma femme vous le dirait mieux que moi.
- Précisez votre pensée Lieutenant.
- Le suspect, le propriétaire de ce bijou. Ce n'est peut-être pas lui qui a agressé son camarade mais quelqu'un a voulu faire croire que c’était lui
- Le véritable coupable... Comment s'appelait l'individu qui nous a fait part de ce pendentif ?
- Jérémy Brusseau me semble-t-il.
- je m'occupe de prévenir la Proviseure de l’établissement. Vous, contactez immédiatement le jeune Célestin. Son agresseur n'a pas été mis hors d’état de nuire comme on l'avait imaginé et il en a vraisemblablement encore après lui.
___________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Du côté chez Célestine.
La jeune fille a besoin de parler à quelqu’un. QUE FAIRE ?
- Choix A : se confier à Lana
- Choix B : se confier à discuter camarades de classe
- Choix C : se confier à son père
Le 24 juillet 2020 à 01:25:07 lenatak73 a écrit :
El famosoent ce soir
Déso j'ai traîné.
A + sweet
Toujours aussi super, continue !
Le 24 juillet 2020 à 01:42:03 KataIeya a écrit :
Le 24 juillet 2020 à 01:25:07 lenatak73 a écrit :
El famosoent ce soirDéso j'ai traîné.
T'inquiète caillou, c'est l'envie de te taquiner + lire la sweet
Le père de Celestine
C
La sweet chef
Données du topic
- Auteur
- KataIeya
- Date de création
- 9 juillet 2020 à 10:30:15
- Nb. messages archivés
- 477
- Nb. messages JVC
- 473