Ce soir, on se pose et on cause DYSPHORIE DE GENRE
SuppriméLe 30 décembre 2019 à 11:20:57 Metatron a écrit :
Le 30 décembre 2019 à 10:46:05 CorailLubrique a écrit :
Le 29 décembre 2019 à 23:08:36 Metatron a écrit :
Beaucoup de bruit pour pas grand chose.La dysphorie de genre est une maladie de confort Il y a toujours eu des gens qui préféreraient être une femme ou un homme (j'en fais partie) mais l'immense majorité se contentait de ce qu'il avait et ne vivait pas si mal.
Désormais on pousse beaucoup de ces gens à ne pas apprendre à vivre avec la réalité. On les pousse à des opérations barbares qui mutilent leur corps et leurs interdisent d'exercer un métier convenable et de s'insérer dans la société, quoiqu'en disent les progressistes. Ça ne bénéficie à personne, de même que la psychologisation à outrance.
Je pense pas (sans nier les effets pervers de l'universalité de la transition) que ce soit qu'une question de confort. Y a souvent des intrications derrière qui ne tiennent pas qu'au confort.
La vie est difficile et on est jamais ce qu'on veut être. En quoi la dysphorie de genre est différente de la dysphorie de poids ou de taille ou de beauté ? Le gros qui hait son corps, le petit qui veut être grand, le moche qui veut être beau ? Pourtant, chacun s'en accomode.
Et je pense qu'il y a un dégoût particulier en société concernant les personnes au genre flou ou androgyne.
Il faut prendre du recul et mesurer tout ce que ça impacte dans ta vie.
Pour ton analogie du mec petit (qui est à mon avis la seule valable dans le lot, puisque le gros peut en général faire l'effort de maigrir, et, sauf difformité extrême, le laid peut trouver un visage potable en société) je ne nie pas que ça puisse être une souffrance. N'étant moi-même pas grand du tout et ayant passé une partie de ma vie à me faire passer pour un gars, j'ai connu la double-discrimination : les gens qui savaient ou découvraient que j'étais une gonzesse avaient un regard dégoûté sur ma masculinité, les gens qui ne le savaient pas riaient de ma taille de nabot. Bien sûr, aux yeux de filles dès le collège, la petite taille était perçue comme une tare. Une infirmité sociale et, pour les plus véreuses, un critère rédhibitoire dans une éventuelle relation sentimentale.
Néanmoins, ça n'a pas du tout les mêmes impacts dans ta vie. Ta taille n'impacte pas les cadeaux qu'on t'offre, elle influe peu la manière dont on s'adresse à toi (à part pour quelques vannes, pour quelques piques ou pour quelques excès de confiance pris par tes interlocuteurs qui te voient sans défense... à tort). La petite taille peut inciter la pitié, parfois le rire. La dysphorie inspire la haine, au sens vrai, au sens de la violence, au sens du dégoût. De la part des mecs comme des filles. De la part de tes propres parents, de la part de tes collègues de travail, de la part de tout le monde.
La dysphorie de genre n'est pas un complexe comme un autre. Car elle ne tient pas qu'à un complexe du corps (elle nourrit des complexes sur le corps, néanmoins). Mais elle est liée au développement de ta psyché, à des codes culturels, sociaux omniprésents autour de toi. Et c'est bien plus difficile de prendre du recul par rapport à ça que par rapport à sa taille.
Le 30 décembre 2019 à 11:31:45 CorailLubrique a écrit :
Le 30 décembre 2019 à 11:20:57 Metatron a écrit :
Le 30 décembre 2019 à 10:46:05 CorailLubrique a écrit :
Le 29 décembre 2019 à 23:08:36 Metatron a écrit :
Beaucoup de bruit pour pas grand chose.La dysphorie de genre est une maladie de confort Il y a toujours eu des gens qui préféreraient être une femme ou un homme (j'en fais partie) mais l'immense majorité se contentait de ce qu'il avait et ne vivait pas si mal.
Désormais on pousse beaucoup de ces gens à ne pas apprendre à vivre avec la réalité. On les pousse à des opérations barbares qui mutilent leur corps et leurs interdisent d'exercer un métier convenable et de s'insérer dans la société, quoiqu'en disent les progressistes. Ça ne bénéficie à personne, de même que la psychologisation à outrance.
Je pense pas (sans nier les effets pervers de l'universalité de la transition) que ce soit qu'une question de confort. Y a souvent des intrications derrière qui ne tiennent pas qu'au confort.
La vie est difficile et on est jamais ce qu'on veut être. En quoi la dysphorie de genre est différente de la dysphorie de poids ou de taille ou de beauté ? Le gros qui hait son corps, le petit qui veut être grand, le moche qui veut être beau ? Pourtant, chacun s'en accomode.
Et je pense qu'il y a un dégoût particulier en société concernant les personnes au genre flou ou androgyne.
Il faut prendre du recul et mesurer tout ce que ça impacte dans ta vie.
Pour ton analogie du mec petit (qui est à mon avis la seule valable dans le lot, puisque le gros peut en général faire l'effort de maigrir, et, sauf difformité extrême, le laid peut trouver un visage potable en société) je ne nie pas que ça puisse être une souffrance. N'étant moi-même pas grand du tout et ayant passé une partie de ma vie à me faire passer pour un gars, j'ai connu la double-discrimination : les gens qui savaient ou découvraient que j'étais une gonzesse avaient un regard dégoûté sur ma masculinité, les gens qui ne le savaient pas riaient de ma taille de nabot. Bien sûr, aux yeux de filles dès le collège, la petite taille était perçue comme une tare. Une infirmité sociale et, pour les plus véreuses, un critère rédhibitoire dans une éventuelle relation sentimentale.
Néanmoins, ça n'a pas du tout les mêmes impacts dans ta vie. Ta taille n'impacte pas les cadeaux qu'on t'offre, elle influe peu la manière dont on s'adresse à toi (à part pour quelques vannes, pour quelques piques ou pour quelques excès de confiance pris par tes interlocuteurs qui te voient sans défense... à tort). La petite taille peut inciter la pitié, parfois le rire. La dysphorie inspire la haine, au sens vrai, au sens de la violence, au sens du dégoût. De la part des mecs comme des filles. De la part de tes propres parents, de la part de tes collègues de travail, de la part de tout le monde.
La dysphorie de genre n'est pas un complexe comme un autre. Car elle ne tient pas qu'à un complexe du corps (elle nourrit des complexes sur le corps, néanmoins). Mais elle est liée au développement de ta psyché, à des codes culturels, sociaux omniprésents autour de toi. Et c'est bien plus difficile de prendre du recul par rapport à ça que par rapport à sa taille.
Les gros ne peuvent pas simplement "faire l'effort" de maigrir, c'est extrêmement difficile (hormones, dépendance à la nourriture, depression) ; les moches non plus ne peuvent pas devenir beaux (sinon tout le monde le ferait).
C'est une souffrance comme une autre. Les petits ne se suicident pas en masse comme les trans. En intériorisant leur malheur, ils développent des stratégies pour lutter. Il faut que les trans / non-binaires / etc. fassent pareil.
[11:25:24] <CorailLubrique>
Le 30 décembre 2019 à 11:20:00 SpyZen17 a écrit :
Du coup ton mecs a quels avis sur la question ? Tu le considère hetero ou homo du coup ?C'est assez compliqué. Lui se considère comme hétéro, et moi aussi je le considère comme tel. Il n'a jamais nourri de fantasmes sur le corps masculin, et n'aurait aucune honte à me l'avouer si c'était le cas. Une fois dans l'alcôve, on se fout de mes fringues ou de mes valeurs, ça reste un corps dit "féminin". Avec des courbes, avec une intimité de femme.
Par contre, puisqu'il est hétéro, notre relation ne survivrait pas si je transitionnais. Ce que je rêve pour moi en termes de physique n'aurait plus rien d'attirant pour lui : il n'aime pas le corps des hommes.
Et c'est peut-être une des choses qui pèsent dans la balance. J'ai passé près d'un tiers de ma vie avec lui à mes côtés, c'est lui qui m'a aidé à m'affirmer, qui m'a encouragé à me couper les cheveux pour regagner mon sourire, qui m'a permis de jouer franc jeu avec mes parents. Je ne me vois pas l'abandonner après tout ce qu'on a fait ensemble et après tous nos projets.
Il faut comprendre que ton cas représente même pas 1 % de la population donc on peux pas changer la société pour sa.
Si tu as lu ce que je dis tu sais que je n'ai aucune velléité de bousculer la société. Juste de démontrer qu'il n'y a rien de dramatique, ni rien de foncièrement stupide, dans cet inconfort que certains ressentent à cause de leur sexe.
Il faut accepter que le fait d'être différents n'est accepter nul part, c'est triste mais pourquoi se serait à nous de nous adapter alors que toi tu ne t'adaptes pas alors que tu es différent ?
Ah chaud
Perso ma copine je l'ai connu en boymode et MTN sa transition faite bah ça change rien
Alors que bordel au début yavais rien de féminin
Un peu simple, comme réponse, mais qui mérite un retour.
La vérité est simple. Tout le monde souffre, le monde est peuplé de connards et il faut essayer de survivre, c'est tout.
Le 30 décembre 2019 à 16:10:03 CorailLubrique a écrit :
Le 30 décembre 2019 à 16:07:03 BulkJVC a écrit :
Heureux de voir que tu es d’extrême-droite l'auteur, preuve que tu as du bon sensJe m'identifie pas particulièrement aux mouvances d'extrême droite.
Etre contre l'immigration de masse = extrême droite. N'essaye pas de te justifier le facho
Le 30 décembre 2019 à 16:14:26 BulkJVC a écrit :
Le 30 décembre 2019 à 16:10:03 CorailLubrique a écrit :
Le 30 décembre 2019 à 16:07:03 BulkJVC a écrit :
Heureux de voir que tu es d’extrême-droite l'auteur, preuve que tu as du bon sensJe m'identifie pas particulièrement aux mouvances d'extrême droite.
Etre contre l'immigration de masse = extrême droite. N'essaye pas de te justifier le facho
Le 30 décembre 2019 à 16:06:08 CorailLubrique a écrit :
Le 30 décembre 2019 à 11:48:58 Metatron a écrit :
Un peu simple, comme réponse, mais qui mérite un retour.
La vérité est simple. Tout le monde souffre, le monde est peuplé de connards et il faut essayer de survivre, c'est tout.
Salut mes quilles. Meilleurs voeux pour cette nouvelle année, j'espère que vous réaliserez vos rêves et que vous boufferez la gueule de vos démons.
Je rentre de chez le toubib. Pour suspicion d'endométriose. Je me retrouve avec une IRM à passer + un traitement à base de progestérone. Une hormone féminine (présente aussi chez l'homme mais en moindre quantité).
Outre le fait que ça me rend potentiellement infertile (donc que ça dézingue l'un des principaux points qui me gardaient attaché à mon corps)... Ça reste une substitution hormonale. Dans le 'mauvais sens' parce que c'est le contraire de ce que j'aurais aimé pour lui.
Ayaaa j'ai l'impression que mon corps me trahit une fois de plus.
Va falloir arrêter ton délire à un moment.
J'ai lu 20 lignes de ton pavé, et ça se voit que t'es un mec. Désolé. Quand on te lit, on ressent qu'on parle à un gars, et t'as beau ressembler à une meuf autant que tu veux, pour moi tu seras un monsieur. Parce qu'on échappe pas à la nature.
J'ai une amie ui a une dysphorie de genre, et elle s'obstine à se prendre pour un garçon alors que dans sa mentalité, ça reste une fille. Ca ne changera rien pour elle de se piquer aux hormones.
Le 09 janvier 2020 à 17:42:54 Wrakkjo a écrit :
Je trouve ça intéressant car en lisant des différents messages c'est l'image que tu as d'un homme c'est très particulier je trouve c'est un pue un vision phantasme de ce qu'est un homme
Je pense pas. Après tu me diras, je suis pas un homme. Mais entre deux mecs, je suis à peu près certain que la vision de ce qu'est être un homme varie.
J'ai grandi / me suis construit au milieu de garçons. Je parle donc de ce que j'ai connu et vu plutôt de ce que j'imagine.
Le 09 janvier 2020 à 17:37:46 Pooaau a écrit :
Va falloir arrêter ton délire à un moment.J'ai lu 20 lignes de ton pavé, et ça se voit que t'es un mec. Désolé. Quand on te lit, on ressent qu'on parle à un gars, et t'as beau ressembler à une meuf autant que tu veux, pour moi tu seras un monsieur. Parce qu'on échappe pas à la nature.
J'ai une amie ui a une dysphorie de genre, et elle s'obstine à se prendre pour un garçon alors que dans sa mentalité, ça reste une fille. Ca ne changera rien pour elle de se piquer aux hormones.
Tu pouvais pas dire une plus grosse connerie.
Données du topic
- Auteur
- CorailLubrique
- Date de création
- 29 décembre 2019 à 20:42:36
- Date de suppression
- 18 octobre 2021 à 16:33:43
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