Topic de CorailLubrique :

Ce soir, on se pose et on cause DYSPHORIE DE GENRE

Supprimé
Une de mes meilleure pote a eu ce problème, elle était clairement « fille masculine », sauf que garçon manqué c’est mignon quand t’as 10 ans ou que t’es une jolie fille de base (y’a pas mal de mecs qui aiment bien le style garçonne, surtout si t’es geek/gameuse etc)
Sauf que si t’es pas belle, là tu te fais défoncer h24. Même les meufs lesbiennes ne l’aimaient pas :-(
Finalement elle s’est donné à fond dans les études et compense avec ça

Le 29 décembre 2019 à 22:29:52 Etorra_ a écrit :
Ce que je ne comprends pas chez les trans c'est ce besoin de "s'identifier" à l'autre sexe en permanence
En tant que femme je pense jamais au fait que je sois une femme ou non, je le suis et c'est tout. Jamais je me dis "holala je suis une femme il faut que je fasse la vaisselle" :rire:

On dirait que vous voulez vous forcer à renier votre propre existence telle que la nature vous a créée

Qu'est-ce qui serait si bien dans le fait de changer de sexe à part s'habiller différemment ? Et encore rien n'empêche une femme de s'habiller en homme

C'est une chose qui est difficile à comprendre pour nous autres personnes non trans, mais qui se retrouve partout :
Quand t'es dans la minorité à laquelle la société n'est pas adaptée, tu ressens ta condition alors que quand t'es dans la majorité tu te poses pas la question.

Je prends un exemple simple pour expliquer l'idée : Il existe des bureaux conçus pour les droitiers. C'est à dire que la table est fixée à la chaise et se trouve sur ta droite quand tu es assis. Donc une personne droitière pourra y écrire facilement et une personne gauchère va galérer.
Les gaucher sont en énorme minorité, donc si on voulait utiliser ce genre de bureaux dans une université, on remplirait l'amphi avec des bureaux pour droitiers et on mettrait peut-être quelques bureaux pour gaucher par-ci par-là pour les quelques gauchers.
Ça aurait pour résultat que les droitiers pourraient s'asseoir où ils veulent alors que les gauchers seraient obligés de chercher un bureau adapté.
Autrement dit, les droitiers pourraient rentrer dans l'amphi et s'asseoir sans jamais penser au fait qu'ils sont droitiers, tandis que les gauchers seraient confrontés à leur condition de gaucher à chaque fois puisqu'ils devraient chercher un siège.

Ben là je pense que c'est un peu pareil. Une personne trans, d'une manière ou d'une autre, est confrontée à un décalage entre la manière dont la société la regarde et la définit et la manière dont elle se voit et s'identifie. Et donc elle est ramenée en permanence à sa condition. C'est aussi pour ça que le mot cisexuel a du mal à prendre. Personne ne se voit vraiment comme cis, parce qu'on n'est jamais confronté au fait que nous ne sommes pas trans (à part peut-être quand des groupes font des réunions non mixtes interdites aux non trans et soudain ça gueule :noel: ).

Ce topic a atteint un niveau de réflexion au-delà de ce que je peux traiter, néanmoins, je peux dire que le khey qui a fait tout ce pavé m'as l'air bien intéressant et intelligent, en tout cas si ça avait été mon pote je l'aurais traité de la même manière que mes potes mec, il y a beaucoup de personnes qui ont cette chose la ?

Le 29 décembre 2019 à 22:42:03 Dagnyr a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:29:52 Etorra_ a écrit :
Ce que je ne comprends pas chez les trans c'est ce besoin de "s'identifier" à l'autre sexe en permanence
En tant que femme je pense jamais au fait que je sois une femme ou non, je le suis et c'est tout. Jamais je me dis "holala je suis une femme il faut que je fasse la vaisselle" :rire:

On dirait que vous voulez vous forcer à renier votre propre existence telle que la nature vous a créée

Qu'est-ce qui serait si bien dans le fait de changer de sexe à part s'habiller différemment ? Et encore rien n'empêche une femme de s'habiller en homme

C'est une chose qui est difficile à comprendre pour nous autres personnes non trans, mais qui se retrouve partout :
Quand t'es dans la minorité à laquelle la société n'est pas adaptée, tu ressens ta condition alors que quand t'es dans la majorité tu te poses pas la question.

Je prends un exemple simple pour expliquer l'idée : Il existe des bureaux conçus pour les droitiers. C'est à dire que la table est fixée à la chaise et se trouve sur ta droite quand tu es assis. Donc une personne droitière pourra y écrire facilement et une personne gauchère va galérer.
Les gaucher sont en énorme minorité, donc si on voulait utiliser ce genre de bureaux dans une université, on remplirait l'amphi avec des bureaux pour droitiers et on mettrait peut-être quelques bureaux pour gaucher par-ci par-là pour les quelques gauchers.
Ça aurait pour résultat que les droitiers pourraient s'asseoir où ils veulent alors que les gauchers seraient obligés de chercher un bureau adapté.
Autrement dit, les droitiers pourraient rentrer dans l'amphi et s'asseoir sans jamais penser au fait qu'ils sont droitiers, tandis que les gauchers seraient confrontés à leur condition de gaucher à chaque fois puisqu'ils devraient chercher un siège.

Ben là je pense que c'est un peu pareil. Une personne trans, d'une manière ou d'une autre, est confrontée à un décalage entre la manière dont la société la regarde et la définit et la manière dont elle se voit et s'identifie. Et donc elle est ramenée en permanence à sa condition. C'est aussi pour ça que le mot cisexuel a du mal à prendre. Personne ne se voit vraiment comme cis, parce qu'on n'est jamais confronté au fait que nous ne sommes pas trans (à part peut-être quand des groupes font des réunions non mixtes interdites aux non trans et soudain ça b​ouche :noel: ).

Très belle analogie mon khey, je suis assez d'accord avec, je vais la garder celle là

Le 29 décembre 2019 à 22:29:23 Paladark a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:25:32 NeonLove2 a écrit :
Témoignage intéressant. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Mais que faut-il en conclure ? Accepter ce que l'on est, peut importe si on ne correspond pas aux codes/modèles véhiculés par la société. Accepter et ne pas s'offusquer pour un oui ou pour un non. Accepter et respecter son corps au lieu de le mutiler.

Bah le souci c'est que justement, pour une personne dysphorique, ce que l'on est si l'on ne change rien, ça n'est pas l'image que l'on donne et c'est justement cette identité sociale qui crée le mal-être et le malheur, en tout cas c'est comme ça que j'interprète la chose (peut-être que je projette ma propre dysphorie sur les autres cas cependant)
"Accepter ce que l'on est" si c'est dit dans le sens accepter son identité biologique c'est rejeter ce que l'on se sent être, l'identité que l'on ressent. Et malheureusement, essayer de faire coller cette identité malgré la dissonance c'est pas très souvent possible pour les personnes dont la dysphorie est vraiment forte.
(je suis fatigué j'ai un peu du mal à lire les posts et les éventuels sous-textes, désolé)
Et une transition hormonale peut être fait dans le respect de son corps (voire même les opérations mais je suis pas calé dessus et ça reste très minoritaire il me semble), mais c'est malheureusement très dépendant de facteurs génétiques.

J'ai un peu de mal tout de même. Pour moi l'être humain est tout en nuances. Je ne vois pas l’intérêt de s'accrocher à des codes. A part pour se rassurer en cas de manque de confiance en soit ou de profond vide dans sa vie. Sans vouloir me comparer à des cas de dysphorie puisque ce n'est pas mon cas, je suis un homme, mais sans une once de virilité à part ma voix, si bien qu'on me confond souvent avec une femme. Je pourrais go muscu + go minox + go chirurgie mais à quoi bon ? Je ne ressens pas de mal être. Dans le physique et dans la mentalité, un individu pourra pencher d'un côté ou d'un autre. Quel est le problème ?

Je ne sais pas si je suis clair, si je m'éloigne du sujet ou non, je suis fatigué. Ce ne sont juste que quelques pensées posées ici.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/06/6/1518297270-risitas-ordi-nuit2.png

Le 29 décembre 2019 à 22:39:03 Paladark a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:34:44 ShuttingA900 a écrit :
Mais pourquoi tu veux t'identifier comme un homme ? Je comprends pas, ce n'est pas un trouble mental, c'est naturel.

Tu es une femme un peu plus "masculine" et moins "féminine" que les autres et donc ? De toute façon, tu auras toujours (biologiquement) des comportements plutôt féminins à certains moments, je sais pas si t'as déjà été dans une relation avec un homme viril/masculin, même si, vu ton caractère, tu l'aurais caché, tu serais tombée amoureuse avec lui et c'est lui qui serait l'homme, et toi la femme

Je prends cet exemple sur pas mal de meufs dans des gangs américains, qui tirent, deal, etc et parfois même se sentent (sexuellement) attirée par une femme

C'est comme un homme effeminé.

Personnellement c'est le contraire, c'est comme une femme, mais de mon point de vue c'est une question d'identité sociale, dans le meilleur des mondes j'aimerais pouvoir être perçu comme tel en société puisqu'autrement je ne peux pas être heureux. Penser au masculin ça me fait mal, et le simple fait d'être un homme et de grandir comme tel pendant la puberté ça m'en rendait malade comme pas possible. C'est pas foncièrement rationnalisable (et on a pas réellement de consensus sur l'origine de la dysphorie, médicale ou non, même si on a des cas avérés de formations de parties du cerveau dissonantes avec le sexe voire carrément formées comme chez le sexe opposé) et c'est aussi à cause de ça que ça fait mal
(je ne parle que pour mon cas ici, je sais pas si l'auteur le ressent pareil)

Oui ça c'est une autre catégorie, dans le meilleur des mondes tu ne devrais pas exister normalement, ça doit être un trouble mental influencé par l'environnement où l'on vit.

Le 29 décembre 2019 à 22:38:56 JulieJetaime a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:30:32 CorailLubrique a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:24:58 JulieJetaime a écrit :
J'ai tout lu et GG c'est incroyable généralement ce genre de connerie trans-binaire-cis-mes couilles me tombe des mains :hap:

J'ai pas trop compris la fin, tu veux avoir des enfants ?

Puis au passage, même si tu prend de la testo je doute que tu puisses passer les 100 au dc (les doses sont trop faible, et même il te faudrait une sacré génétique de base), d'ailleurs c'est marrant que la problématique des risques pour la santé pas abordés

Avant toute chose t'as pas répondu: tu veux avoir des enfants ? C'est pas clair dans ton topic :(

J'en sais rien, encore. Pourquoi pas ?
Je veux juste pas me priver de la possibilité d'en avoir.

Ma prof de muscu (qui faisait de la compèt donc avec gros niveau anti-dopage) passait les 100 sans trop forcer et les rares nanas de ma salle qui faisaient de l'haltéro depuis des années les poussaient, les 100 au banc. Perso avec ma CM à 75 sans avoir trop trimé, j'avais la progression pour aller à une CM à 100. C'est pas simple, mais pas impossible. Avec du travail. :o))

Mon autre prof de muscu disait que pour une fille en bonne condition physique et avec un passé sportif, en 3 ans d'entraînements régulier tu pouvais passer les 100, qu'il le voyait de temps en temps.

Ca te place quand meme dans l'élite des "powerlifteuse" 100 kg, si c'était accessible à toute les femmes ca serait pas le cas. :(

Rares sont les filles qui veulent pousser 100 au DC, mais virtuellement, c'est loin d'être impossible.

En fait les 100 kg pour les femmes, c'est un peu comme les 200 kg pour les hommes

Faut pas exagérer. Y a une différence de niveau, mais on est pas sur du quitte au double non plus.

J'ajoute que les trans qui prennent de la testo ont un niveau de testo sanguin équivalent à ceux des gars non-trans :hap:

Les gars lambda mettent moins de 3 ans pour passer les 100 kg au dc :(

J'ai pas dit que j'étais un gars lambda. Et avec de la testo, tu mets pas 3 ans pour pousser les 3 chiffres au DC. :noel:

Le 29 décembre 2019 à 22:43:47 NeonLove2 a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:29:23 Paladark a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:25:32 NeonLove2 a écrit :
Témoignage intéressant. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Mais que faut-il en conclure ? Accepter ce que l'on est, peut importe si on ne correspond pas aux codes/modèles véhiculés par la société. Accepter et ne pas s'offusquer pour un oui ou pour un non. Accepter et respecter son corps au lieu de le mutiler.

Bah le souci c'est que justement, pour une personne dysphorique, ce que l'on est si l'on ne change rien, ça n'est pas l'image que l'on donne et c'est justement cette identité sociale qui crée le mal-être et le malheur, en tout cas c'est comme ça que j'interprète la chose (peut-être que je projette ma propre dysphorie sur les autres cas cependant)
"Accepter ce que l'on est" si c'est dit dans le sens accepter son identité biologique c'est rejeter ce que l'on se sent être, l'identité que l'on ressent. Et malheureusement, essayer de faire coller cette identité malgré la dissonance c'est pas très souvent possible pour les personnes dont la dysphorie est vraiment forte.
(je suis fatigué j'ai un peu du mal à lire les posts et les éventuels sous-textes, désolé)
Et une transition hormonale peut être fait dans le respect de son corps (voire même les opérations mais je suis pas calé dessus et ça reste très minoritaire il me semble), mais c'est malheureusement très dépendant de facteurs génétiques.

J'ai un peu de mal tout de même. Pour moi l'être humain est tout en nuances. Je ne vois pas l’intérêt de s'accrocher à des codes. A part pour se rassurer en cas de manque de confiance en soit ou de profond vide dans sa vie. Sans vouloir me comparer à des cas de dysphorie puisque ce n'est pas mon cas, je suis un homme, mais sans une once de virilité à part ma voix, si bien qu'on me confond souvent avec une femme. Je pourrais go muscu + go minox + go chirurgie mais à quoi bon ? Je ne ressens pas de mal être. Dans le physique et dans la mentalité, un individu pourra pencher d'un côté ou d'un autre. Quel est le problème ?

Je ne sais pas si je suis clair, si je m'éloigne du sujet ou non, je suis fatigué. Ce ne sont juste que quelques pensées posées ici.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/06/6/1518297270-risitas-ordi-nuit2.png

Je suis d'accord avec toi kheyou, et j'ai personnellement réussi après très, très longtemps, des centaines d'heures de réflexion et de travail sur moi-même, à m'assumer et à pas être trop malheureux en tant qu'homme. Mais le souci c'est que c'est un mal-être que tu peux pas totalement supprimer, même si tu rationnalises la question comme ça. T'as beau trouver une solution, t'as beau réussir à relativiser le problème etc, ça change rien, ça fait toujours mal. Et quand ça rechute là ça pique.

Le 29 décembre 2019 à 22:45:03 ShuttingA900 a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:39:03 Paladark a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:34:44 ShuttingA900 a écrit :
Mais pourquoi tu veux t'identifier comme un homme ? Je comprends pas, ce n'est pas un trouble mental, c'est naturel.

Tu es une femme un peu plus "masculine" et moins "féminine" que les autres et donc ? De toute façon, tu auras toujours (biologiquement) des comportements plutôt féminins à certains moments, je sais pas si t'as déjà été dans une relation avec un homme viril/masculin, même si, vu ton caractère, tu l'aurais caché, tu serais tombée amoureuse avec lui et c'est lui qui serait l'homme, et toi la femme

Je prends cet exemple sur pas mal de meufs dans des gangs américains, qui tirent, deal, etc et parfois même se sentent (sexuellement) attirée par une femme

C'est comme un homme effeminé.

Personnellement c'est le contraire, c'est comme une femme, mais de mon point de vue c'est une question d'identité sociale, dans le meilleur des mondes j'aimerais pouvoir être perçu comme tel en société puisqu'autrement je ne peux pas être heureux. Penser au masculin ça me fait mal, et le simple fait d'être un homme et de grandir comme tel pendant la puberté ça m'en rendait malade comme pas possible. C'est pas foncièrement rationnalisable (et on a pas réellement de consensus sur l'origine de la dysphorie, médicale ou non, même si on a des cas avérés de formations de parties du cerveau dissonantes avec le sexe voire carrément formées comme chez le sexe opposé) et c'est aussi à cause de ça que ça fait mal
(je ne parle que pour mon cas ici, je sais pas si l'auteur le ressent pareil)

Oui ça c'est une autre catégorie, dans le meilleur des mondes tu ne devrais pas exister normalement, ça doit être un trouble mental influencé par l'environnement où l'on vit.

Je pense personnellement que mon environnement a beaucoup joué mais je vais pas me la jouer psychiatre et parler pour tout le monde vu que j'ai la légitimité ni pour l'un ni pour l'autre.
Après voilà, j'ai décidé de pas transitionner pour le moment, mais si demain les pharmacies sortent une petite pilule qui te permet de changer de sexe, je claque mon livret A dedans dès que j'ai un accord de mon médecin ou d'un psy (et que je sais que c'est safe) :hap:
Ou même si juste demain je peux avoir femme d'écrit sur mes papiers et que tout le monde me considère comme tel dans la rue par je ne sais quelle sorcellerie je prends absolument volontiers

Le 29 décembre 2019 à 22:43:24 Paladark a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:42:03 Dagnyr a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:29:52 Etorra_ a écrit :
Ce que je ne comprends pas chez les trans c'est ce besoin de "s'identifier" à l'autre sexe en permanence
En tant que femme je pense jamais au fait que je sois une femme ou non, je le suis et c'est tout. Jamais je me dis "holala je suis une femme il faut que je fasse la vaisselle" :rire:

On dirait que vous voulez vous forcer à renier votre propre existence telle que la nature vous a créée

Qu'est-ce qui serait si bien dans le fait de changer de sexe à part s'habiller différemment ? Et encore rien n'empêche une femme de s'habiller en homme

C'est une chose qui est difficile à comprendre pour nous autres personnes non trans, mais qui se retrouve partout :
Quand t'es dans la minorité à laquelle la société n'est pas adaptée, tu ressens ta condition alors que quand t'es dans la majorité tu te poses pas la question.

Je prends un exemple simple pour expliquer l'idée : Il existe des bureaux conçus pour les droitiers. C'est à dire que la table est fixée à la chaise et se trouve sur ta droite quand tu es assis. Donc une personne droitière pourra y écrire facilement et une personne gauchère va galérer.
Les gaucher sont en énorme minorité, donc si on voulait utiliser ce genre de bureaux dans une université, on remplirait l'amphi avec des bureaux pour droitiers et on mettrait peut-être quelques bureaux pour gaucher par-ci par-là pour les quelques gauchers.
Ça aurait pour résultat que les droitiers pourraient s'asseoir où ils veulent alors que les gauchers seraient obligés de chercher un bureau adapté.
Autrement dit, les droitiers pourraient rentrer dans l'amphi et s'asseoir sans jamais penser au fait qu'ils sont droitiers, tandis que les gauchers seraient confrontés à leur condition de gaucher à chaque fois puisqu'ils devraient chercher un siège.

Ben là je pense que c'est un peu pareil. Une personne trans, d'une manière ou d'une autre, est confrontée à un décalage entre la manière dont la société la regarde et la définit et la manière dont elle se voit et s'identifie. Et donc elle est ramenée en permanence à sa condition. C'est aussi pour ça que le mot cisexuel a du mal à prendre. Personne ne se voit vraiment comme cis, parce qu'on n'est jamais confronté au fait que nous ne sommes pas trans (à part peut-être quand des groupes font des réunions non mixtes interdites aux non trans et soudain ça b​ouche :noel: ).

Très belle analogie mon khey, je suis assez d'accord avec, je vais la garder celle là

Je dois t'avouer qu'elle n'est pas de moi, c'est un truc que j'ai lu il y a des années mais je suis incapable de me souvenir d'où ça vient.

J'aime bien parce que la latéralité est un sujet très neutre. Parler de gauchers et de droitiers ne déchaîne jamais les passions et n'enflamme pas les esprits, donc c'est l'occasion de donner un argument qui sera entendu sans trop d'a priori par quelqu'un faisant preuve de bonne volonté.

J’allais troller et prendre 3 jours mais t’as l’air sympa donc bon, mon pseudo vivra un peu plus longtemps :hap:

Du coup je te pose juste une petite question, es-tu heureuse malgré ta dysphorie de genre ?

Le 29 décembre 2019 à 22:53:52 imkurbs a écrit :
J’allais troller et prendre 3 jours mais t’as l’air sympa donc bon, mon pseudo vivra un peu plus longtemps :hap:

Du coup je te pose juste une petite question, es-tu heureuse malgré ta dysphorie de genre ?

Hors des "crises" oui. J'ai ce qu'il me faut dans la vie. Une passion, de belles études, une vie sentimentale et une famille soudée.

Mais pendant les crises, c'est plus difficile, parce que ça dépasse parfois ce qui se rationalise.

Le 29 décembre 2019 à 22:45:43 Paladark a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:43:47 NeonLove2 a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:29:23 Paladark a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:25:32 NeonLove2 a écrit :
Témoignage intéressant. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Mais que faut-il en conclure ? Accepter ce que l'on est, peut importe si on ne correspond pas aux codes/modèles véhiculés par la société. Accepter et ne pas s'offusquer pour un oui ou pour un non. Accepter et respecter son corps au lieu de le mutiler.

Bah le souci c'est que justement, pour une personne dysphorique, ce que l'on est si l'on ne change rien, ça n'est pas l'image que l'on donne et c'est justement cette identité sociale qui crée le mal-être et le malheur, en tout cas c'est comme ça que j'interprète la chose (peut-être que je projette ma propre dysphorie sur les autres cas cependant)
"Accepter ce que l'on est" si c'est dit dans le sens accepter son identité biologique c'est rejeter ce que l'on se sent être, l'identité que l'on ressent. Et malheureusement, essayer de faire coller cette identité malgré la dissonance c'est pas très souvent possible pour les personnes dont la dysphorie est vraiment forte.
(je suis fatigué j'ai un peu du mal à lire les posts et les éventuels sous-textes, désolé)
Et une transition hormonale peut être fait dans le respect de son corps (voire même les opérations mais je suis pas calé dessus et ça reste très minoritaire il me semble), mais c'est malheureusement très dépendant de facteurs génétiques.

J'ai un peu de mal tout de même. Pour moi l'être humain est tout en nuances. Je ne vois pas l’intérêt de s'accrocher à des codes. A part pour se rassurer en cas de manque de confiance en soit ou de profond vide dans sa vie. Sans vouloir me comparer à des cas de dysphorie puisque ce n'est pas mon cas, je suis un homme, mais sans une once de virilité à part ma voix, si bien qu'on me confond souvent avec une femme. Je pourrais go muscu + go minox + go chirurgie mais à quoi bon ? Je ne ressens pas de mal être. Dans le physique et dans la mentalité, un individu pourra pencher d'un côté ou d'un autre. Quel est le problème ?

Je ne sais pas si je suis clair, si je m'éloigne du sujet ou non, je suis fatigué. Ce ne sont juste que quelques pensées posées ici.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/06/6/1518297270-risitas-ordi-nuit2.png

Je suis d'accord avec toi kheyou, et j'ai personnellement réussi après très, très longtemps, des centaines d'heures de réflexion et de travail sur moi-même, à m'assumer et à pas être trop malheureux en tant qu'homme. Mais le souci c'est que c'est un mal-être que tu peux pas totalement supprimer, même si tu rationnalises la question comme ça. T'as beau trouver une solution, t'as beau réussir à relativiser le problème etc, ça change rien, ça fait toujours mal. Et quand ça rechute là ça pique.

Courage kheyou. [[sticker:p/1nua]]

En vrai j'aimerai beaucoup discuter de ça avec quelqu'un face à face. Mais je n'ai croisé qu'un seul "garçon manqué" il y a 4 ans. Après d'autres s'amusent à jouer avec les codes. Rien que sur le physique, avec les cheveux, c'était drôle de faire un stage en Lycée avec une collègue de fac et de voir les regard sur nous: elle avec les cheveux courts et moi avec les cheveux longs. Et je suis d’ailleurs tombé sur une classe avec un "garçon manqué", quelqu'un de propice à se prendre des remarques évidemment, mais brillant et fort visiblement.

Le 29 décembre 2019 à 20:43:44 cimerlamifwalah a écrit :
on s'en branle c'est pas mademoiselle.com ici + g pa lu https://image.noelshack.com/fichiers/2019/48/3/1574859659-ronaldo-celestin.jpg

Le 29 décembre 2019 à 22:55:10 NeonLove2 a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:45:43 Paladark a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:43:47 NeonLove2 a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:29:23 Paladark a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:25:32 NeonLove2 a écrit :
Témoignage intéressant. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Mais que faut-il en conclure ? Accepter ce que l'on est, peut importe si on ne correspond pas aux codes/modèles véhiculés par la société. Accepter et ne pas s'offusquer pour un oui ou pour un non. Accepter et respecter son corps au lieu de le mutiler.

Bah le souci c'est que justement, pour une personne dysphorique, ce que l'on est si l'on ne change rien, ça n'est pas l'image que l'on donne et c'est justement cette identité sociale qui crée le mal-être et le malheur, en tout cas c'est comme ça que j'interprète la chose (peut-être que je projette ma propre dysphorie sur les autres cas cependant)
"Accepter ce que l'on est" si c'est dit dans le sens accepter son identité biologique c'est rejeter ce que l'on se sent être, l'identité que l'on ressent. Et malheureusement, essayer de faire coller cette identité malgré la dissonance c'est pas très souvent possible pour les personnes dont la dysphorie est vraiment forte.
(je suis fatigué j'ai un peu du mal à lire les posts et les éventuels sous-textes, désolé)
Et une transition hormonale peut être fait dans le respect de son corps (voire même les opérations mais je suis pas calé dessus et ça reste très minoritaire il me semble), mais c'est malheureusement très dépendant de facteurs génétiques.

J'ai un peu de mal tout de même. Pour moi l'être humain est tout en nuances. Je ne vois pas l’intérêt de s'accrocher à des codes. A part pour se rassurer en cas de manque de confiance en soit ou de profond vide dans sa vie. Sans vouloir me comparer à des cas de dysphorie puisque ce n'est pas mon cas, je suis un homme, mais sans une once de virilité à part ma voix, si bien qu'on me confond souvent avec une femme. Je pourrais go muscu + go minox + go chirurgie mais à quoi bon ? Je ne ressens pas de mal être. Dans le physique et dans la mentalité, un individu pourra pencher d'un côté ou d'un autre. Quel est le problème ?

Je ne sais pas si je suis clair, si je m'éloigne du sujet ou non, je suis fatigué. Ce ne sont juste que quelques pensées posées ici.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/06/6/1518297270-risitas-ordi-nuit2.png

Je suis d'accord avec toi kheyou, et j'ai personnellement réussi après très, très longtemps, des centaines d'heures de réflexion et de travail sur moi-même, à m'assumer et à pas être trop malheureux en tant qu'homme. Mais le souci c'est que c'est un mal-être que tu peux pas totalement supprimer, même si tu rationnalises la question comme ça. T'as beau trouver une solution, t'as beau réussir à relativiser le problème etc, ça change rien, ça fait toujours mal. Et quand ça rechute là ça pique.

Courage kheyou. [[sticker:p/1nua]]

En vrai j'aimerai beaucoup discuter de ça avec quelqu'un face à face. Mais je n'ai croisé qu'un seul "garçon manqué" il y a 4 ans. Après d'autres s'amusent à jouer avec les codes. Rien que sur le physique, avec les cheveux, c'était drôle de faire un stage en Lycée avec une collègue de fac et de voir les regard sur nous: elle avec les cheveux courts et moi avec les cheveux longs. Et je suis d’ailleurs tombé sur une classe avec un "garçon manqué", quelqu'un de propice à se prendre des remarques évidemment, mais brillant et fort visiblement.

Personnellement c'est assez compliqué de s'en rendre compte vu que même si j'ai aucun attachement à un quelconque aspect de virilité, je suis chauve, barbu, et pas particulièrement effeminé dans ma manière d'être extérieure. Mais c'est aussi un peu un résultat de moi qui essaie de trouver le meilleur compromis pour pas être malheureux dans une identité d'homme, la manière d'être dans laquelle je me sens le mieux https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

je pense que tu devrais accepter ton sexe et allez de l'avant moi j'ai toujours vue ça comme des différence qui forme l'individus. Que l'ont soit fille ou garçon, noir ou blanc, petit ou grand, beau ou moche chacun est née comme il est et je trouve que c'est de la lâcheté envers toi ainsi qu'une preuve de faiblesse à l'égard des autres de vouloir atteindre un idéal de toi pendant que d'autre par leurs volonté réalise leur objectif peu importe ce qu'il sont. Par ce qu'il sont née comme ils sont dans se monde et son fidèle à eux même https://image.noelshack.com/fichiers/2018/40/5/1538721852-image.png

Le 29 décembre 2019 à 22:36:57 Etorra_ a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:32:26 CorailLubrique a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:29:52 Etorra_ a écrit :
Ce que je ne comprends pas chez les trans c'est ce besoin de "s'identifier" à l'autre sexe en permanence
En tant que femme je pense jamais au fait que je sois une femme ou non, je le suis et c'est tout. Jamais je me dis "holala je suis une femme il faut que je fasse la vaisselle" :rire:

On dirait que vous voulez vous forcer à renier votre propre existence telle que la nature vous a créée

Qu'est-ce qui serait si bien dans le fait de changer de sexe à part s'habiller différemment ? Et encore rien n'empêche une femme de s'habiller en homme

Je crois que j'ai plus ou moins répondu à la question dans la partie "pourquoi tu te bornes pas à être une fille masculine ?". Si 'ai bien compris ta question.

Je ne pense pas, d'un côté tu te dis que tu sais que tu es une fille et que tu l'acceptes mais de l'autre qu'en crise tu ferais n'importe quoi pour être un homme

En gros tu veux juste que les gens te voient comme si tu étais un homme depuis toujours, ce qui est impossible et complètement inutile en mon sens
C'est comme si en tant que blanche je voulais à tout prix que les gens me considèrent comme une noire

Personnellement je vois pas ce qui t'empêche de juste être comme tu es c'est à dire toi et oublié cette obsession de devenir un homme socialement

Je pense, en étant honnête, qu'il y a moins de différences dans le regard de l'autre en raison de ta couleur de peau que de ton sexe. Je ne dis pas que le racisme n'existe pas, qu'il n'y a pas des a prioris...

Mais regarde autour de toi. Des parfums pour femme, des déos pour homme, des jouets pour fille, des bijoux pour femme, des chaussures pour garçon, des couleurs masculines ou féminines, des couleurs de murs plutôt masculines ou féminines, du marketing, des héritages culturels et traditionnels, des différences administratives pour hommes et pour femmes, des traitements différents en société (pour le meilleur ou pour le pire dans les deux cas)...

Le monde dans lequel on vit est rythmé par des différences de traitement. Par des regards d'intensité différente selon comment on te perçoit. Je comprends que ça ne soit pas grand chose quand on se fout de se regard ou qu'il nous convient. Mais quand tu sens que quelque chose cloche, tu ne vois plus que ça.

Le 29 décembre 2019 à 22:54:46 CorailLubrique a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:53:52 imkurbs a écrit :
J’allais troller et prendre 3 jours mais t’as l’air sympa donc bon, mon pseudo vivra un peu plus longtemps :hap:

Du coup je te pose juste une petite question, es-tu heureuse malgré ta dysphorie de genre ?

Hors des "crises" oui. J'ai ce qu'il me faut dans la vie. Une passion, de belles études, une vie sentimentale et une famille soudée.

Mais pendant les crises, c'est plus difficile, parce que ça dépasse parfois ce qui se rationalise.

Content de voir des gens comme toi, ça redonne presque espoir en l’humanité :hap:
Bon courage dans la vie et dans tes crises, c’est une situation compliquée dans laquelle personne aimerait être, mais déjà t’as l’air de très bien t’en sortir :ok:

Le 29 décembre 2019 à 23:02:21 imkurbs a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:54:46 CorailLubrique a écrit :

Le 29 décembre 2019 à 22:53:52 imkurbs a écrit :
J’allais troller et prendre 3 jours mais t’as l’air sympa donc bon, mon pseudo vivra un peu plus longtemps :hap:

Du coup je te pose juste une petite question, es-tu heureuse malgré ta dysphorie de genre ?

Hors des "crises" oui. J'ai ce qu'il me faut dans la vie. Une passion, de belles études, une vie sentimentale et une famille soudée.

Mais pendant les crises, c'est plus difficile, parce que ça dépasse parfois ce qui se rationalise.

Content de voir des gens comme toi, ça redonne presque espoir en l’humanité :hap:
Bon courage dans la vie et dans tes crises, c’est une situation compliquée dans laquelle personne aimerait être, mais déjà t’as l’air de très bien t’en sortir :ok:

J'ai moins fait ça pour larmoyer sur la difficulté de ma vie que pour apporter un peu de nuance à un débat qui se résume trop souvent à une bataille de tranchées où personne ne cherche à comprendre l'adversaire :hap:

Mais merci, courage à toi pour les difficultés que la vie posera sur ton chemin !

Déjà commençons par admettre que c'est des conneries vos trucs, suffit de voir que 99% des trans sont d'immondes gauchistes pro tiers-monde, ce même tiers-monde qui leur couperait la tête sans vergogne

Suffit de voir qui squatte le topic, Paladark est un taré gauchistes, pas étonnant de le voir dans ses délires transgenre et tout, ça regroupe tous les déchets de cette planète

J'aurais du respect et de l'empathie pour vous le jour ou vous allez arrêter vos délires décadents

Le 29 décembre 2019 à 23:06:15 SubRogue11 a écrit :
Déjà commençons par admettre que c'est des conneries vos trucs, suffit de voir que 99% des trans sont d'immondes gauchistes pro tiers-monde, ce même tiers-monde qui leur couperait la tête sans vergogne

Suffit de voir qui squatte le topic, Paladark est un taré gauchistes, pas étonnant de le voir dans ses délires transgenre et tout, ça regroupe tous les déchets de cette planète

J'aurais du respect et de l'empathie pour vous le jour ou vous allez arrêter vos délires décadents

Je pense que si tu lisais, tu m'offrirais le respect et l'empathie que tu me refuses pour l'instant parce que je doute qu'on s'entende aussi mal que ce que tu crois :hap:

Données du topic

Auteur
CorailLubrique
Date de création
29 décembre 2019 à 20:42:36
Date de suppression
18 octobre 2021 à 16:33:43
Supprimé par
Auteur
Nb. messages archivés
813
Nb. messages JVC
785
En ligne sur JvArchive 285