Les jeunes médecins me dégoûtent...
Le 27 novembre 2019 à 02:19:59 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:35 RabIaza a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:05:21 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:03:04 RabIaza a écrit :
De toute façon quand je vois les ingrats comme l'auteur je me dis que je finis mon internat et je me barre en Suisse là-bas ça les dérange pas de payer un médecin 15kMerci d'apporter de l'eau à mon moulin. Tu avoues donc faire ce métier pour le fric.
Tu aurais fait HEC Paris, ça aurait été beaucoup plus simple
Quand tu te fais cracher à la gueule H24 par les lambdas comme toi, qui ont aucune idée des sacrifices que demande médecine que tu dois en permanence lutter contre le manque de moyen, de personnel, l'administratif mortifère qui gangrène l'hôpital etc... Oui tu veux te barrer.
D'ailleurs la majorité des médecins se plaignent pas du salaire mais bien des conditions de travail qui se sont dégradés : y'a trois fois plus de passages aux urgences qu'il y a 50 ans par exemple.Enchaîner des semaines de 80 avec des gardes le WE beaucoup acceptent de le faire à 30 ans mais pas à 50, ou t'as envie de voir ta femme et tes gosses donc les gens se barrent c'est logique
Tu parles des urgences là. Et c'est effectivement un énorme problème.
Mais s'il y avait plus de généralistes disponibles, peut-être y aurait-il moins de passage aux urgences...?
Et moi, tu l'avais compris, je pense, je ne parlais évidemment PAS des médecins du public en hôpitaux. Allons, allons.
Sauf que c'est là où bossent actuellement tous les futurs médecins donc ça nous casse un peu les couilles tes remarques condescendantes, doit pas y avoir masse libéral à Nice sur ce topic en fait
Le 27 novembre 2019 à 02:24:28 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:17:10 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Ma mère est enseignante, ma grand-mère était enseignante, j'ai eu d'excellents enseignants tout au long de ma scolarité (dont des médecins dans le supérieur) et je compte bien enseigner un jour.
Aucun mépris pour les enseignants, que du mépris pour les aigris comme toi cependant
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
L'accès au soin est un droit sur le papier, mais encore une fois si tout se meurt il va pas y avoir d’hôpital, c'est logique.
Le droit au soin est un acquis précieux mais pas quelque-chose qui tombe du ciel au passage, le soin n'est pas du tout un droit dans de nombreux pays.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Super, tu me parles de ghetto laissés à l'abandon où même les pompiers se font caillassé et tu crois qu'un CSP+ va vouloir faire son cabinet dans ces trous ? Même problème, il y a rien là-bas à part la misère (et en plus la violence). Le taux de chômage de manière général y est énorme.
Ces endroits sont d'ailleurs au moins à proximité des CHU qui manquent de moyen et on se retrouvent donc avec des services d'urgence pleins à craquer. Et crois moi que là bas le personnel bosse, malgré les coups de couteaux d'ailleurs.
Mais bon vu que t'es prof tu devrais être au fait des ZEP et compréhensif voir solidaire de la situation non ?
Bah non c'est pas "logique" de laisser faire.
C'est bien pour ça que l'État cherche à intervenir pour limiter les dégâts, mais nous sommes bien d'accord pour dire que le problème est bien plus profond.
Le 27 novembre 2019 à 02:28:51 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:24:28 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:17:10 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Ma mère est enseignante, ma grand-mère était enseignante, j'ai eu d'excellents enseignants tout au long de ma scolarité (dont des médecins dans le supérieur) et je compte bien enseigner un jour.
Aucun mépris pour les enseignants, que du mépris pour les aigris comme toi cependant
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
L'accès au soin est un droit sur le papier, mais encore une fois si tout se meurt il va pas y avoir d’hôpital, c'est logique.
Le droit au soin est un acquis précieux mais pas quelque-chose qui tombe du ciel au passage, le soin n'est pas du tout un droit dans de nombreux pays.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Super, tu me parles de ghetto laissés à l'abandon où même les pompiers se font caillassé et tu crois qu'un CSP+ va vouloir faire son cabinet dans ces trous ? Même problème, il y a rien là-bas à part la misère (et en plus la violence). Le taux de chômage de manière général y est énorme.
Ces endroits sont d'ailleurs au moins à proximité des CHU qui manquent de moyen et on se retrouvent donc avec des services d'urgence pleins à craquer. Et crois moi que là bas le personnel bosse, malgré les coups de couteaux d'ailleurs.
Mais bon vu que t'es prof tu devrais être au fait des ZEP et compréhensif voir solidaire de la situation non ?
Je ne suis absolument pas aigri. Je savais que mon salaire serait merdique (comparé à d'autres) mais j'avais vraiment envie d'enseigner et je SAVAIS que je devrais m'acquitter d'une certaine "dette" et faire de la zone d'éducation prioritaire. Ce que j'ai fait. C'était dur. Mais ça fait partie du boulot.
D'ailleurs, j'aurais pu tout à fait faire le choix du fric. J'ai eu la possibilité d'entrer à HEC à un moment donné. Mon salaire aurait été multiplié par 2 puis par 3 ou 4. Je ne l'ai pas fait.
Quel grand homme
Le 27 novembre 2019 à 02:29:10 legdefe a écrit :
Quoi pléthore de jeune médecins dans cette société n'en ont cure du serment d'hippocrate ?je refuse de le croire.
Le sermant d'Hippocrate, à partir du moment on l'on s'amuse à y retirer des choses juste parce que ça nous arrange, n'a plus de valeur en soi.
ça fait tellement longtemps que j'ai vu clair dans leur jeu, j'en ai tiré mes conclusions pas besoin de trop parler.
et ceux qui la jouent arrogants sur le topic vous donnez raison a vos détracteurs, mais vous en foutez j'imagine du moment que vous êtes payés ?
Le 27 novembre 2019 à 02:28:51 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:24:28 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:17:10 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Ma mère est enseignante, ma grand-mère était enseignante, j'ai eu d'excellents enseignants tout au long de ma scolarité (dont des médecins dans le supérieur) et je compte bien enseigner un jour.
Aucun mépris pour les enseignants, que du mépris pour les aigris comme toi cependant
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
L'accès au soin est un droit sur le papier, mais encore une fois si tout se meurt il va pas y avoir d’hôpital, c'est logique.
Le droit au soin est un acquis précieux mais pas quelque-chose qui tombe du ciel au passage, le soin n'est pas du tout un droit dans de nombreux pays.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Super, tu me parles de ghetto laissés à l'abandon où même les pompiers se font caillassé et tu crois qu'un CSP+ va vouloir faire son cabinet dans ces trous ? Même problème, il y a rien là-bas à part la misère (et en plus la violence). Le taux de chômage de manière général y est énorme.
Ces endroits sont d'ailleurs au moins à proximité des CHU qui manquent de moyen et on se retrouvent donc avec des services d'urgence pleins à craquer. Et crois moi que là bas le personnel bosse, malgré les coups de couteaux d'ailleurs.
Mais bon vu que t'es prof tu devrais être au fait des ZEP et compréhensif voir solidaire de la situation non ?
Je ne suis absolument pas aigri. Je savais que mon salaire serait merdique (comparé à d'autres) mais j'avais vraiment envie d'enseigner et je SAVAIS que je devrais m'acquitter d'une certaine "dette" et faire de la zone d'éducation prioritaire. Ce que j'ai fait. C'était dur. Mais ça fait partie du boulot.
D'ailleurs, j'aurais pu tout à fait faire le choix du fric. J'ai eu la possibilité d'entrer à HEC à un moment donné. Mon salaire aurait été multiplié par 2 puis par 3 ou 4. Je ne l'ai pas fait.
A quel moment on peut entrer a HEC dans un parcours pour devenir prof ?
Si on m'avait laissé le choix (en tant que prof) de mon lieu d'installation, je ne serais sans doute pas non plus allé me foutre en ZUS.
Mais on ne m'a pas laissé le choix.
C'est pour ça qu'on ne doit pas non plus leur laisser le choix.
On ne leur demande pas de faire toute leur carrière dans un trou ou dans une zone, mais d'y rester 5-10 ans. Ensuite, ils se barrent au Luxembourg, on s'en tamponne.
Le 27 novembre 2019 à 02:29:36 HRheinnNMsex a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:24:28 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:17:10 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Ma mère est enseignante, ma grand-mère était enseignante, j'ai eu d'excellents enseignants tout au long de ma scolarité (dont des médecins dans le supérieur) et je compte bien enseigner un jour.
Aucun mépris pour les enseignants, que du mépris pour les aigris comme toi cependant
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
L'accès au soin est un droit sur le papier, mais encore une fois si tout se meurt il va pas y avoir d’hôpital, c'est logique.
Le droit au soin est un acquis précieux mais pas quelque-chose qui tombe du ciel au passage, le soin n'est pas du tout un droit dans de nombreux pays.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Super, tu me parles de ghetto laissés à l'abandon où même les pompiers se font caillassé et tu crois qu'un CSP+ va vouloir faire son cabinet dans ces trous ? Même problème, il y a rien là-bas à part la misère (et en plus la violence). Le taux de chômage de manière général y est énorme.
Ces endroits sont d'ailleurs au moins à proximité des CHU qui manquent de moyen et on se retrouvent donc avec des services d'urgence pleins à craquer. Et crois moi que là bas le personnel bosse, malgré les coups de couteaux d'ailleurs.
Mais bon vu que t'es prof tu devrais être au fait des ZEP et compréhensif voir solidaire de la situation non ?
Bah non c'est pas "logique" de laisser faire.
C'est bien pour ça que l'État cherche à intervenir pour limiter les dégâts, mais nous sommes bien d'accord pour dire que le problème est bien plus profond.
Dans mon message original je ne parle que d'une chose
Le choix entre le laissé faire et celui de traiter l'étiologie.
Faire de la démagogie sur les déserts médicaux c'est même pas un traitement symptomatique, c'est l'équivalent d'utiliser l'homéopathie pour soigner un mélanome en fait C'est un non choix.
Le 27 novembre 2019 à 02:32:29 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:28:51 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:24:28 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:17:10 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Ma mère est enseignante, ma grand-mère était enseignante, j'ai eu d'excellents enseignants tout au long de ma scolarité (dont des médecins dans le supérieur) et je compte bien enseigner un jour.
Aucun mépris pour les enseignants, que du mépris pour les aigris comme toi cependant
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
L'accès au soin est un droit sur le papier, mais encore une fois si tout se meurt il va pas y avoir d’hôpital, c'est logique.
Le droit au soin est un acquis précieux mais pas quelque-chose qui tombe du ciel au passage, le soin n'est pas du tout un droit dans de nombreux pays.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Super, tu me parles de ghetto laissés à l'abandon où même les pompiers se font caillassé et tu crois qu'un CSP+ va vouloir faire son cabinet dans ces trous ? Même problème, il y a rien là-bas à part la misère (et en plus la violence). Le taux de chômage de manière général y est énorme.
Ces endroits sont d'ailleurs au moins à proximité des CHU qui manquent de moyen et on se retrouvent donc avec des services d'urgence pleins à craquer. Et crois moi que là bas le personnel bosse, malgré les coups de couteaux d'ailleurs.
Mais bon vu que t'es prof tu devrais être au fait des ZEP et compréhensif voir solidaire de la situation non ?
Je ne suis absolument pas aigri. Je savais que mon salaire serait merdique (comparé à d'autres) mais j'avais vraiment envie d'enseigner et je SAVAIS que je devrais m'acquitter d'une certaine "dette" et faire de la zone d'éducation prioritaire. Ce que j'ai fait. C'était dur. Mais ça fait partie du boulot.
D'ailleurs, j'aurais pu tout à fait faire le choix du fric. J'ai eu la possibilité d'entrer à HEC à un moment donné. Mon salaire aurait été multiplié par 2 puis par 3 ou 4. Je ne l'ai pas fait.
A quel moment on peut entrer a HEC dans un parcours pour devenir prof ?
En classe préparatoire. Via passerelles.
Le 27 novembre 2019 à 02:32:40 Hypo_Prof a écrit :
Si on m'avait laissé le choix (en tant que prof) de mon lieu d'installation, je ne serai sans doute pas non plus allé me foutre en ZUP.Mais on ne m'a pas laissé le choix.
C'est pour ça qu'on ne doit pas non plus leur laisser le choix.
On ne leur demande pas de faire toute leur carrière dans un trou ou dans une zone, mais d'y rester 5-10 ans. Ensuite, ils se barrent au Luxembourg, on s'en tamponne.
Et ça s'appelle l'externat et l'internat, tu bosses au CHU. Donc passage aux urgences (par exemple) obligé et si t'es dans une ville pas très bien lotie (comme tu le soulignais y a pas que les campagnes en zones délaissée) c'est pareil
Le 27 novembre 2019 à 02:34:16 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:32:40 Hypo_Prof a écrit :
Si on m'avait laissé le choix (en tant que prof) de mon lieu d'installation, je ne serai sans doute pas non plus allé me foutre en ZUP.Mais on ne m'a pas laissé le choix.
C'est pour ça qu'on ne doit pas non plus leur laisser le choix.
On ne leur demande pas de faire toute leur carrière dans un trou ou dans une zone, mais d'y rester 5-10 ans. Ensuite, ils se barrent au Luxembourg, on s'en tamponne.
Et ça s'appelle l'externat et l'internat, tu bosses au CHU. Donc passage aux urgences (par exemple) obligé et si t'es dans une ville pas très bien lotie (comme tu le soulignais y a pas que les campagnes en zones délaissée) c'est pareil
Eh bien cette période n'est pas assez longue. Quelques années de plus et on est bon.
Si à 40 ans, les médecins sont libres de choisir leur lieu de résidence, ça me paraît bien
Le 27 novembre 2019 à 02:32:59 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:32:29 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:28:51 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:24:28 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:17:10 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Ma mère est enseignante, ma grand-mère était enseignante, j'ai eu d'excellents enseignants tout au long de ma scolarité (dont des médecins dans le supérieur) et je compte bien enseigner un jour.
Aucun mépris pour les enseignants, que du mépris pour les aigris comme toi cependant
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
L'accès au soin est un droit sur le papier, mais encore une fois si tout se meurt il va pas y avoir d’hôpital, c'est logique.
Le droit au soin est un acquis précieux mais pas quelque-chose qui tombe du ciel au passage, le soin n'est pas du tout un droit dans de nombreux pays.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Super, tu me parles de ghetto laissés à l'abandon où même les pompiers se font caillassé et tu crois qu'un CSP+ va vouloir faire son cabinet dans ces trous ? Même problème, il y a rien là-bas à part la misère (et en plus la violence). Le taux de chômage de manière général y est énorme.
Ces endroits sont d'ailleurs au moins à proximité des CHU qui manquent de moyen et on se retrouvent donc avec des services d'urgence pleins à craquer. Et crois moi que là bas le personnel bosse, malgré les coups de couteaux d'ailleurs.
Mais bon vu que t'es prof tu devrais être au fait des ZEP et compréhensif voir solidaire de la situation non ?
Je ne suis absolument pas aigri. Je savais que mon salaire serait merdique (comparé à d'autres) mais j'avais vraiment envie d'enseigner et je SAVAIS que je devrais m'acquitter d'une certaine "dette" et faire de la zone d'éducation prioritaire. Ce que j'ai fait. C'était dur. Mais ça fait partie du boulot.
D'ailleurs, j'aurais pu tout à fait faire le choix du fric. J'ai eu la possibilité d'entrer à HEC à un moment donné. Mon salaire aurait été multiplié par 2 puis par 3 ou 4. Je ne l'ai pas fait.
A quel moment on peut entrer a HEC dans un parcours pour devenir prof ?
En classe préparatoire. Via passerelles.
Ils prennent des khagneux a HEC ?
Bmg
Le 27 novembre 2019 à 02:31:53 410ChaqueTopic a écrit :
L'op a raison meme les vieux medecins et retraités disent que la nouvelle gen sont des petits peteux qui veulent que du fric pas se deplacer chez les pauvres vieux sui sont en campagne et refusent de s'installer dans des coins peaumes
Ne faisons surtout pas attention au facteur confondant gros comme une maison dans ton " argument "
Le 27 novembre 2019 à 02:12:35 RabIaza a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:05:21 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:03:04 RabIaza a écrit :
De toute façon quand je vois les ingrats comme l'auteur je me dis que je finis mon internat et je me barre en Suisse là-bas ça les dérange pas de payer un médecin 15kMerci d'apporter de l'eau à mon moulin. Tu avoues donc faire ce métier pour le fric.
Tu aurais fait HEC Paris, ça aurait été beaucoup plus simple
Quand tu te fais cracher à la gueule H24 par les lambdas comme toi, qui ont aucune idée des sacrifices que demande médecine que tu dois en permanence lutter contre le manque de moyen, de personnel, l'administratif mortifère qui gangrène l'hôpital etc... Oui tu veux te barrer.
D'ailleurs la majorité des médecins se plaignent pas du salaire mais bien des conditions de travail qui se sont dégradés : y'a trois fois plus de passages aux urgences qu'il y a 50 ans par exemple.Enchaîner des semaines de 80 avec des gardes le WE beaucoup acceptent de le faire à 30 ans mais pas à 50, ou t'as envie de voir ta femme et tes gosses donc les gens se barrent c'est logique
la pleurniche.. enfin je suis sur le 18-25.
Le 27 novembre 2019 à 02:35:26 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:34:16 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:32:40 Hypo_Prof a écrit :
Si on m'avait laissé le choix (en tant que prof) de mon lieu d'installation, je ne serai sans doute pas non plus allé me foutre en ZUP.Mais on ne m'a pas laissé le choix.
C'est pour ça qu'on ne doit pas non plus leur laisser le choix.
On ne leur demande pas de faire toute leur carrière dans un trou ou dans une zone, mais d'y rester 5-10 ans. Ensuite, ils se barrent au Luxembourg, on s'en tamponne.
Et ça s'appelle l'externat et l'internat, tu bosses au CHU. Donc passage aux urgences (par exemple) obligé et si t'es dans une ville pas très bien lotie (comme tu le soulignais y a pas que les campagnes en zones délaissée) c'est pareil
Eh bien cette période n'est pas assez longue. Quelques années de plus et on est bon.
Si à 40 ans, les médecins sont libres de choisir leur lieu de résidence, ça me paraît bien
Cette période c'est 6 ans minimum, c'est bien assez long et de toutes façons ça ne se mesure pas en temps mais en valeur apportée à la société (en thunes faite économisée à la sécu en gros). Et là crois moi que la sécu est plus que gagnant.
Le 27 novembre 2019 à 02:35:43 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:32:59 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:32:29 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:28:51 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:24:28 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:17:10 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Ma mère est enseignante, ma grand-mère était enseignante, j'ai eu d'excellents enseignants tout au long de ma scolarité (dont des médecins dans le supérieur) et je compte bien enseigner un jour.
Aucun mépris pour les enseignants, que du mépris pour les aigris comme toi cependant
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
L'accès au soin est un droit sur le papier, mais encore une fois si tout se meurt il va pas y avoir d’hôpital, c'est logique.
Le droit au soin est un acquis précieux mais pas quelque-chose qui tombe du ciel au passage, le soin n'est pas du tout un droit dans de nombreux pays.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Super, tu me parles de ghetto laissés à l'abandon où même les pompiers se font caillassé et tu crois qu'un CSP+ va vouloir faire son cabinet dans ces trous ? Même problème, il y a rien là-bas à part la misère (et en plus la violence). Le taux de chômage de manière général y est énorme.
Ces endroits sont d'ailleurs au moins à proximité des CHU qui manquent de moyen et on se retrouvent donc avec des services d'urgence pleins à craquer. Et crois moi que là bas le personnel bosse, malgré les coups de couteaux d'ailleurs.
Mais bon vu que t'es prof tu devrais être au fait des ZEP et compréhensif voir solidaire de la situation non ?
Je ne suis absolument pas aigri. Je savais que mon salaire serait merdique (comparé à d'autres) mais j'avais vraiment envie d'enseigner et je SAVAIS que je devrais m'acquitter d'une certaine "dette" et faire de la zone d'éducation prioritaire. Ce que j'ai fait. C'était dur. Mais ça fait partie du boulot.
D'ailleurs, j'aurais pu tout à fait faire le choix du fric. J'ai eu la possibilité d'entrer à HEC à un moment donné. Mon salaire aurait été multiplié par 2 puis par 3 ou 4. Je ne l'ai pas fait.
A quel moment on peut entrer a HEC dans un parcours pour devenir prof ?
En classe préparatoire. Via passerelles.
Ils prennent des khagneux a HEC ?
Bmg
Oui.
Et ça n'a rien de surprenant. Un bon khâgneux peut faire des étincelles en communication, marketing ou relations publiques.
Le 27 novembre 2019 à 02:36:23 legdefe a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:35 RabIaza a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:05:21 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:03:04 RabIaza a écrit :
De toute façon quand je vois les ingrats comme l'auteur je me dis que je finis mon internat et je me barre en Suisse là-bas ça les dérange pas de payer un médecin 15kMerci d'apporter de l'eau à mon moulin. Tu avoues donc faire ce métier pour le fric.
Tu aurais fait HEC Paris, ça aurait été beaucoup plus simple
Quand tu te fais cracher à la gueule H24 par les lambdas comme toi, qui ont aucune idée des sacrifices que demande médecine que tu dois en permanence lutter contre le manque de moyen, de personnel, l'administratif mortifère qui gangrène l'hôpital etc... Oui tu veux te barrer.
D'ailleurs la majorité des médecins se plaignent pas du salaire mais bien des conditions de travail qui se sont dégradés : y'a trois fois plus de passages aux urgences qu'il y a 50 ans par exemple.Enchaîner des semaines de 80 avec des gardes le WE beaucoup acceptent de le faire à 30 ans mais pas à 50, ou t'as envie de voir ta femme et tes gosses donc les gens se barrent c'est logique
la pleurniche.. enfin je suis sur le 18-25.
T'es surtout un petit arrogant sans argument qui parle à tort et à travers
Données du topic
- Auteur
- Hypo_Prof
- Date de création
- 27 novembre 2019 à 01:25:45
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