Les jeunes médecins me dégoûtent...
Les études de médecine un sacrifice
"J'ai perdu ma jeunesse à étudier la médecine quel malheur "
"11 ans, tu te rend compte, personne ne fait d'étude aussi longue quel horreur "
J'en ai aussi dans mon entourage, toujours des guignols qui pensent être les seuls à bosser et à avoir fait des études
Bientôt l'IA pour remplacer les plus incapable d'entre eux
Le respect pour les meilleurs
Le 27 novembre 2019 à 02:11:20 Craqueleur2Rue a écrit :
Les chirurgiens en mode 15h d'opérations par jour pendant la 2nd guerre mondiale/ Indochine en SUEUR
C'est clair qu'aujourd'hui la médecine de guerre se perd aussi, que des fonctionnaires qui veulent vivre à Cannes
Toi consulte mon pote, une petite IRM pourrait trouver quelque-chose
Le 27 novembre 2019 à 02:10:21 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:10:03 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:08:50 HRheinnNMsex a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:02:53 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:52:08 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:43:17 HRheinnNMsex a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:41:31 voiturin a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:36:38 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:34:29 Kusone a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
NormalTu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?
Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.
+leurs études sont financées par l'état.
Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)
Tu ne te rend pas compte des sacrifices pour devenir médecin
Les mecs font une croix sur une partie de leur jeunesse, se tuent la santé à réviser 4 heures par jour, à enchaîner les gardes pendant leur internat
Et toi tu voudras que que le supplice continue une fois le diplôme obtenu
Ah, j'adore l'argument de la difficulté.
Le concours de médecine, c'est 11% de réussite.
L'agrégation c'est en moyenne 6% et dans certaines disciplines 2%...
Normale Sup', c'est 100 reçu / an.
Polytechnique, ça ne doit pas être beaucoup plus.Bref, c'est très loin d'être la chose la plus dure qui soit, PACES...
après c'est la longueur qui fait aussi la difficulté. Un mec qui fait prépa puis qui choppe une très bonne école de commerce il aura ptet bossé comme un fou mais seulement pendant 2 ans
Et l'intensité aussi, faut pas me faire croire qu'un prof de SVT a fait des études aussi difficiles qu'un médecin.
Pourtant si. L'agrégation de SVT est statistiquement plus difficile à obtenir que PACES. Les chiffres sont là, indiscutables.
T'es pas prof de maths j'espère car c'est très con comme argument.
Quand tu dis statistiquement tu te bases pas sur le taux de réussite j'espère ?
T'es conscient qu'il est simplement influencé par le nombre de places et de candidats ?
Qu'en aucun cas ça ne signifie que le sujet en lui même est plus difficile ou que le niveau général des candidats est plus élevé et/ou plus homogène ?
Oui voilà aussi, c'est juste une question d'offre/demande l'agreg.
D'ailleurs, il me semble qu'il y'avait une histoire comme quoi on avait refusé d'être prof de maths à des types ayant pourtant réussi le coucours car ils étaient nuls.C'est le capes ca, l'agreg c'est encore un concours respectable quand meme
C'est tout de même cocasse
Bah disons qu'un bon matheux qui a le choix entre faire des trucs interessants dans le privé pour un bon salaire ou faire de la recherche interessante pour un moins bon salaire ou faire des maths triviales pour des gosses ingrats et un salaire de merde se pose pas vraiment de question quoi
Du coup la minorité de passionnés par l'enseignement passe l'agreg et les singes passent le capes car ils avaient plus le choix
Le 27 novembre 2019 à 02:12:53 dragoniev a écrit :
Les études de médecine un sacrifice"J'ai perdu ma jeunesse à étudier la médecine quel malheur "
"11 ans, tu te rend compte, personne ne fait d'étude aussi longue quel horreur "
J'en ai aussi dans mon entourage, toujours des guignols qui pensent être les seuls à bosser et à avoir fait des études
Bientôt l'IA pour remplacer les plus incapable d'entre eux
Le respect pour les meilleurs
Si tu crois que les médecins de demain ont à craindre et à espérer obtenir le respect des Jean-IA tu te fourres pas mal le doigt dans l’œil
Rien ne t'empêche de rêver bien qu'il y a tout de même des rêves plus intéressants que souhaiter le malheur, qui n'arrivera pas, des autres
Le 27 novembre 2019 à 02:12:53 dragoniev a écrit :
Les études de médecine un sacrifice"J'ai perdu ma jeunesse à étudier la médecine quel malheur "
"11 ans, tu te rend compte, personne ne fait d'étude aussi longue quel horreur "
J'en ai aussi dans mon entourage, toujours des guignols qui pensent être les seuls à bosser et à avoir fait des études
Bientôt l'IA pour remplacer les plus incapable d'entre eux
Le respect pour les meilleurs
Jean-BTS qui pense que son avis compte
Le 27 novembre 2019 à 02:13:42 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:10:21 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:10:03 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:08:50 HRheinnNMsex a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:02:53 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:52:08 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:43:17 HRheinnNMsex a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:41:31 voiturin a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:36:38 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:34:29 Kusone a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
NormalTu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?
Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.
+leurs études sont financées par l'état.
Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)
Tu ne te rend pas compte des sacrifices pour devenir médecin
Les mecs font une croix sur une partie de leur jeunesse, se tuent la santé à réviser 4 heures par jour, à enchaîner les gardes pendant leur internat
Et toi tu voudras que que le supplice continue une fois le diplôme obtenu
Ah, j'adore l'argument de la difficulté.
Le concours de médecine, c'est 11% de réussite.
L'agrégation c'est en moyenne 6% et dans certaines disciplines 2%...
Normale Sup', c'est 100 reçu / an.
Polytechnique, ça ne doit pas être beaucoup plus.Bref, c'est très loin d'être la chose la plus dure qui soit, PACES...
après c'est la longueur qui fait aussi la difficulté. Un mec qui fait prépa puis qui choppe une très bonne école de commerce il aura ptet bossé comme un fou mais seulement pendant 2 ans
Et l'intensité aussi, faut pas me faire croire qu'un prof de SVT a fait des études aussi difficiles qu'un médecin.
Pourtant si. L'agrégation de SVT est statistiquement plus difficile à obtenir que PACES. Les chiffres sont là, indiscutables.
T'es pas prof de maths j'espère car c'est très con comme argument.
Quand tu dis statistiquement tu te bases pas sur le taux de réussite j'espère ?
T'es conscient qu'il est simplement influencé par le nombre de places et de candidats ?
Qu'en aucun cas ça ne signifie que le sujet en lui même est plus difficile ou que le niveau général des candidats est plus élevé et/ou plus homogène ?
Oui voilà aussi, c'est juste une question d'offre/demande l'agreg.
D'ailleurs, il me semble qu'il y'avait une histoire comme quoi on avait refusé d'être prof de maths à des types ayant pourtant réussi le coucours car ils étaient nuls.C'est le capes ca, l'agreg c'est encore un concours respectable quand meme
C'est tout de même cocasse
Bah disons qu'un bon matheux qui a le choix entre faire des trucs interessants dans le privé pour un bon salaire ou faire de la recherche interessante pour un moins bon salaire ou faire des maths triviales pour des gosses ingrats et un salaire de merde se pose pas vraiment de question quoi
Du coup la minorité de passionnés par l'enseignement passe l'agreg et les singes passent le capes car ils avaient plus le choix
On dirait pas un peu des ingrats qui remercient pas l'état pour leur formation et le statut GRACIEUX de fonctionnaire qui leur offre ?
Allez hop hop hop, go enseigner en campagne perdue là où la France a BESOIN de vous, c'est la passion après tout
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Mec, toute ta ligne de défense, tu chouine sur le fait que tu te sacrifie pendant tes études et que tu exige compensation ensuite, comment tu veux que je te prenne aux sérieux ?
Votre métier implique théoriquement une éthique qui suit ( Los famosos serment) ou on se retrouve avec les derives délirantes des usa.
Mais sinon évidemment que la disparition des médecins en milieu rural n'est qu'un symptômes du problème, c'est juste le plus visible.
Le 27 novembre 2019 à 02:17:09 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:13:42 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:10:21 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:10:03 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:08:50 HRheinnNMsex a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:02:53 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:52:08 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:43:17 HRheinnNMsex a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:41:31 voiturin a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:36:38 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:34:29 Kusone a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
NormalTu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?
Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.
+leurs études sont financées par l'état.
Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)
Tu ne te rend pas compte des sacrifices pour devenir médecin
Les mecs font une croix sur une partie de leur jeunesse, se tuent la santé à réviser 4 heures par jour, à enchaîner les gardes pendant leur internat
Et toi tu voudras que que le supplice continue une fois le diplôme obtenu
Ah, j'adore l'argument de la difficulté.
Le concours de médecine, c'est 11% de réussite.
L'agrégation c'est en moyenne 6% et dans certaines disciplines 2%...
Normale Sup', c'est 100 reçu / an.
Polytechnique, ça ne doit pas être beaucoup plus.Bref, c'est très loin d'être la chose la plus dure qui soit, PACES...
après c'est la longueur qui fait aussi la difficulté. Un mec qui fait prépa puis qui choppe une très bonne école de commerce il aura ptet bossé comme un fou mais seulement pendant 2 ans
Et l'intensité aussi, faut pas me faire croire qu'un prof de SVT a fait des études aussi difficiles qu'un médecin.
Pourtant si. L'agrégation de SVT est statistiquement plus difficile à obtenir que PACES. Les chiffres sont là, indiscutables.
T'es pas prof de maths j'espère car c'est très con comme argument.
Quand tu dis statistiquement tu te bases pas sur le taux de réussite j'espère ?
T'es conscient qu'il est simplement influencé par le nombre de places et de candidats ?
Qu'en aucun cas ça ne signifie que le sujet en lui même est plus difficile ou que le niveau général des candidats est plus élevé et/ou plus homogène ?
Oui voilà aussi, c'est juste une question d'offre/demande l'agreg.
D'ailleurs, il me semble qu'il y'avait une histoire comme quoi on avait refusé d'être prof de maths à des types ayant pourtant réussi le coucours car ils étaient nuls.C'est le capes ca, l'agreg c'est encore un concours respectable quand meme
C'est tout de même cocasse
Bah disons qu'un bon matheux qui a le choix entre faire des trucs interessants dans le privé pour un bon salaire ou faire de la recherche interessante pour un moins bon salaire ou faire des maths triviales pour des gosses ingrats et un salaire de merde se pose pas vraiment de question quoi
Du coup la minorité de passionnés par l'enseignement passe l'agreg et les singes passent le capes car ils avaient plus le choixOn dirait pas un peu des ingrats qui remercient pas l'état pour leur formation et le statut GRACIEUX de fonctionnaire qui leur offre ?
Allez hop hop hop, go enseigner en campagne perdue là où la France a BESOIN de vous, c'est la passion après tout
Bah justement, les matheux privés sont pas fonctionnaires donc pas concernés, les chercheurs sont sous payés et ont pas assez de postes et les profs sont placés par l'etat donc je comprend pas vraiment ton argument
Par ailleurs les jean-privés soit ils ont fait des etudes qui devaient les mener vers le public (ie X ou ens) et ils doivent rembourser, soit ils doivent rien a personne de base
Le 27 novembre 2019 à 02:12:35 RabIaza a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:05:21 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:03:04 RabIaza a écrit :
De toute façon quand je vois les ingrats comme l'auteur je me dis que je finis mon internat et je me barre en Suisse là-bas ça les dérange pas de payer un médecin 15kMerci d'apporter de l'eau à mon moulin. Tu avoues donc faire ce métier pour le fric.
Tu aurais fait HEC Paris, ça aurait été beaucoup plus simple
Quand tu te fais cracher à la gueule H24 par les lambdas comme toi, qui ont aucune idée des sacrifices que demande médecine que tu dois en permanence lutter contre le manque de moyen, de personnel, l'administratif mortifère qui gangrène l'hôpital etc... Oui tu veux te barrer.
D'ailleurs la majorité des médecins se plaignent pas du salaire mais bien des conditions de travail qui se sont dégradés : y'a trois fois plus de passages aux urgences qu'il y a 50 ans par exemple.Enchaîner des semaines de 80 avec des gardes le WE beaucoup acceptent de le faire à 30 ans mais pas à 50, ou t'as envie de voir ta femme et tes gosses donc les gens se barrent c'est logique
Tu parles des urgences là. Et c'est effectivement un énorme problème.
Mais s'il y avait plus de généralistes disponibles, peut-être y aurait-il moins de passage aux urgences...?
Et moi, tu l'avais compris, je pense, je ne parlais évidemment PAS des médecins du public en hôpitaux. Allons, allons.
Je pose cet article là...
"Oui, je veux du 8h-18h30, et alors?"
Avec le même salaire, hein!
C'est aux meilleurs médecin que je souhaite le respect
Par contre les branleurs qui se prennent pour des dieux alors qu'ils sont à chié
2) Les médecins veulent préserver leur vie de famille.
3) Un hasard? Non, je ne crois pas.
Le 27 novembre 2019 à 02:17:10 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Ma mère est enseignante, ma grand-mère était enseignante, j'ai eu d'excellents enseignants tout au long de ma scolarité (dont des médecins dans le supérieur) et je compte bien enseigner un jour.
Aucun mépris pour les enseignants, que du mépris pour les aigris comme toi cependant
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
L'accès au soin est un droit sur le papier, mais encore une fois si tout se meurt il va pas y avoir d’hôpital, c'est logique.
Le droit au soin est un acquis précieux mais pas quelque-chose qui tombe du ciel au passage, le soin n'est pas du tout un droit dans de nombreux pays.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Super, tu me parles de ghetto laissés à l'abandon où même les pompiers se font caillassé et tu crois qu'un CSP+ va vouloir faire son cabinet dans ces trous ? Même problème, il y a rien là-bas à part la misère (et en plus la violence). Le taux de chômage de manière général y est énorme.
Ces endroits sont d'ailleurs au moins à proximité des CHU qui manquent de moyen et on se retrouvent donc avec des services d'urgence pleins à craquer. Et crois moi que là bas le personnel bosse, malgré les coups de couteaux d'ailleurs.
Mais bon vu que t'es prof tu devrais être au fait des ZEP et compréhensif voir solidaire de la situation non ?
Le 27 novembre 2019 à 02:19:59 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:17:09 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:13:42 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:10:21 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:10:03 SansPseudoMDR a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:08:50 HRheinnNMsex a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:02:53 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:52:08 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:43:17 HRheinnNMsex a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:41:31 voiturin a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:36:38 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:34:29 Kusone a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
NormalTu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?
Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.
+leurs études sont financées par l'état.
Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)
Tu ne te rend pas compte des sacrifices pour devenir médecin
Les mecs font une croix sur une partie de leur jeunesse, se tuent la santé à réviser 4 heures par jour, à enchaîner les gardes pendant leur internat
Et toi tu voudras que que le supplice continue une fois le diplôme obtenu
Ah, j'adore l'argument de la difficulté.
Le concours de médecine, c'est 11% de réussite.
L'agrégation c'est en moyenne 6% et dans certaines disciplines 2%...
Normale Sup', c'est 100 reçu / an.
Polytechnique, ça ne doit pas être beaucoup plus.Bref, c'est très loin d'être la chose la plus dure qui soit, PACES...
après c'est la longueur qui fait aussi la difficulté. Un mec qui fait prépa puis qui choppe une très bonne école de commerce il aura ptet bossé comme un fou mais seulement pendant 2 ans
Et l'intensité aussi, faut pas me faire croire qu'un prof de SVT a fait des études aussi difficiles qu'un médecin.
Pourtant si. L'agrégation de SVT est statistiquement plus difficile à obtenir que PACES. Les chiffres sont là, indiscutables.
T'es pas prof de maths j'espère car c'est très con comme argument.
Quand tu dis statistiquement tu te bases pas sur le taux de réussite j'espère ?
T'es conscient qu'il est simplement influencé par le nombre de places et de candidats ?
Qu'en aucun cas ça ne signifie que le sujet en lui même est plus difficile ou que le niveau général des candidats est plus élevé et/ou plus homogène ?
Oui voilà aussi, c'est juste une question d'offre/demande l'agreg.
D'ailleurs, il me semble qu'il y'avait une histoire comme quoi on avait refusé d'être prof de maths à des types ayant pourtant réussi le coucours car ils étaient nuls.C'est le capes ca, l'agreg c'est encore un concours respectable quand meme
C'est tout de même cocasse
Bah disons qu'un bon matheux qui a le choix entre faire des trucs interessants dans le privé pour un bon salaire ou faire de la recherche interessante pour un moins bon salaire ou faire des maths triviales pour des gosses ingrats et un salaire de merde se pose pas vraiment de question quoi
Du coup la minorité de passionnés par l'enseignement passe l'agreg et les singes passent le capes car ils avaient plus le choixOn dirait pas un peu des ingrats qui remercient pas l'état pour leur formation et le statut GRACIEUX de fonctionnaire qui leur offre ?
Allez hop hop hop, go enseigner en campagne perdue là où la France a BESOIN de vous, c'est la passion après tout
Bah justement, les matheux privés sont pas fonctionnaires donc pas concernés, les chercheurs sont sous payés et ont pas assez de postes et les profs sont placés par l'etat donc je comprend pas vraiment ton argument
Par ailleurs les jean-privés soit ils ont fait des etudes qui devaient les mener vers le public (ie X ou ens) et ils doivent rembourser, soit ils doivent rien a personne de base
Le 27 novembre 2019 à 02:18:21 PrinceofPerthia a écrit :
Mec, toute ta ligne de défense, tu chouine sur le fait que tu te sacrifie pendant tes études et que tu exige compensation ensuite, comment tu veux que je te prenne aux sérieux ?
Votre métier implique théoriquement une éthique qui suit ( Los famosos serment) ou on se retrouve avec les derives délirantes des usa.Mais sinon évidemment que la disparition des médecins en milieu rural n'est qu'un symptômes du problème, c'est juste le plus visible.
Mais quelle dérive ?
Vous comprenez pas qu'en fait la vision de l'accès aux soins comme un droit est une vision très récente de notre société en fait ?
Historiquement (et donc à l'époque du famoso serment et longtemps après) la médecine c'était pas gratuit et pour tout le monde hein
Le 27 novembre 2019 à 02:24:28 ArPharazon a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:17:10 Hypo_Prof a écrit :
Le 27 novembre 2019 à 02:12:26 ArPharazon a écrit :
Je repose ça là l'auteur au cas où tu veux débattre de vrais problèmesAu passage les désert médicaux c'est un faux problème hein, TOUT meurt dans les ruralités.
C'est une simple conséquence de l'exode rurale. Les CSP+ ne sont évidemment pas attirés par des bleds paumés (où les jeunes médecins gagneraient d'ailleurs un max de thunes tout en pouvant poser leurs conditions, ya qu'à voir les stratégies mises en place pour les y attirer).
C'est simplement incompatible avec le mode de vie de TOUS les jeunes qui font des études aujourd'hui et qui espèrent fonder une vide d'adulte épanouissante.
Dans le temps le médecin du bourg était également le bourgeois (souvent le maire) du bourg hein, et c'était un mode de vie qui lui correspondait très bien.
Mets des commerces, mets des écoles, mets une communauté (et pas 3 vieux qui se réunissent 2 dimanches du mois pour un loto) et là tu verras des cabinets fleurir.
Je parle d'expérience pour avoir vécu 15 ans de ma vie dans un trou perdu, le seul sanctuaire de civilisation était un bar PMU qui a ensuite fermé pendant quelques années. C'était devenue une ville fantôme littéralement. Et encore il y avait un médecin, donc j'imagine pas les villages plus ruraux/isolés.
Comment espérer que la médecine soit le point de départ (ou le redémarrage) des campagnes ? Ça n'a AUCUN sens.
Soit faut prendre en compte le vrai problème (au lieu de faire de la démagogie anti-riches) ou alors faut accepter que les campagnes vont peu à peu mourir et qu'on aura non seulement une médecine, mais une France à deux vitesses.
Ou bien sinon t'en as ptet rien à foutre de la santé publique en France et c'est peut-être juste un prétexte pour cracher ton fiel de prof raté
La différence entre vous et moi c'est que mon mépris se dirige uniquement à l'encontre de certains futurs médecins, alors que le vôtre est dirigé à l'encontre de l'ensemble des enseignants (sans qui... ). Mais passons.
Ma mère est enseignante, ma grand-mère était enseignante, j'ai eu d'excellents enseignants tout au long de ma scolarité (dont des médecins dans le supérieur) et je compte bien enseigner un jour.
Aucun mépris pour les enseignants, que du mépris pour les aigris comme toi cependant
Oui, la ruralité crève.
Néanmoins, il y a encore une bonne part de la population qui vit en zone rurale. Et ces gens-là on tout de même le DROIT d'être soignés.
L'accès au soin est un droit sur le papier, mais encore une fois si tout se meurt il va pas y avoir d’hôpital, c'est logique.
Le droit au soin est un acquis précieux mais pas quelque-chose qui tombe du ciel au passage, le soin n'est pas du tout un droit dans de nombreux pays.
Par ailleurs, il est FAUX de prétendre que les déserts médicaux ne se trouvent qu'en campagne. C'est même aberrant de dire ça.
Certaines banlieues qui COLLENT Paris sont touchées (car on ne veut pas d'une certaine "patientèle" dans son cabinet). Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le cas dans certains arrondissements parisiens.
Super, tu me parles de ghetto laissés à l'abandon où même les pompiers se font caillassé et tu crois qu'un CSP+ va vouloir faire son cabinet dans ces trous ? Même problème, il y a rien là-bas à part la misère (et en plus la violence). Le taux de chômage de manière général y est énorme.
Ces endroits sont d'ailleurs au moins à proximité des CHU qui manquent de moyen et on se retrouvent donc avec des services d'urgence pleins à craquer. Et crois moi que là bas le personnel bosse, malgré les coups de couteaux d'ailleurs.
Mais bon vu que t'es prof tu devrais être au fait des ZEP et compréhensif voir solidaire de la situation non ?
Je ne suis absolument pas aigri. Je savais que mon salaire serait merdique (comparé à d'autres) mais j'avais vraiment envie d'enseigner et je SAVAIS que je devrais m'acquitter d'une certaine "dette" et faire de la zone d'éducation prioritaire. Ce que j'ai fait. C'était dur. Mais ça fait partie du boulot.
D'ailleurs, j'aurais pu tout à fait faire le choix du fric. J'ai eu la possibilité d'entrer à HEC à un moment donné. Mon salaire aurait été multiplié par 2 puis par 3 ou 4. Je ne l'ai pas fait.
Quoi pléthore de jeune médecins dans cette société n'en ont cure du serment d'hippocrate ?
je refuse de le croire.
ça fait tellement longtemps que j'ai vu clair dans leur jeu, j'en ai tiré mes conclusions pas besoin de trop parler.
et ceux qui la jouent arrogants sur le topic vous donnez raison a vos détracteurs, mais vous en foutez j'imagine du moment que vous êtes payés ?
Données du topic
- Auteur
- Hypo_Prof
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- 27 novembre 2019 à 01:25:45
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