Les jeunes médecins me dégoûtent...

1) Comme on ne les contraint pas à s'installer quelque part (ce qui devrait être le cas, car la santé, après tout, est ou devrait être un service public), ils se concentrent dans les banlieues cossues de l'ouest parisien, ou à Bordeaux, ou dans le sud

2) Ils ne veulent plus bosser aux urgences. (trop dur, trop dur...)

3) Ils ne veulent plus être seuls dans un cabinet (ils s'y ennuieraient, les pauvres!)

4) Ils veulent bosser à des horaires de salariés, c'est-à-dire 39h, éventuellement 42h. Voilà. Pas plus.

5) Par contre, ils veulent continuer à palper 6,7,8,9K par mois.

Je connais personnellement plusieurs jeunes médecins et ils sont TOUS comme ça. Je connais aussi un chef de service de 60 ans et il ne trouve personne pour le remplacer. Les jeunes ne veulent PLUS BOSSER. Le fric, oui, le boulot, non.

S'ils voulaient du temps libre, fallait faire prof ou à la rigueur ingénieur (un directeur technique en info peut tourner à 120K€ pour 39h hebdo dans certaines boites parisiennes)

Normal

Tu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?

Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
Normal

Tu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?

Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.

+leurs études sont financées par l'état.

Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)

Le 27 novembre 2019 à 01:27:07 TruiteduFutur a écrit :
Tu dois être un prof frustré pour rager de leur salaire et de leur liberté de choisir où ils s'installent

Non, aucune frustration.

J'ai fait 8 ans à Paris. 8 ans à me faire balader de collèges en collège, de lycées en lycées et parfois en REP+.
Ensuite seulement, j'ai pu quitter la région parisienne.
Et il me faudra encore 4 ans pour atteindre mon lieu d'installation final.
Actuellement, je suis en rase campagne, je pars le matin à 6h15 pour me taper 50 min de bagnole dans la nuit.

C'est normal. Je propose un SERVICE PUBLIC.

Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
Normal

Tu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?

Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.

+leurs études sont financées par l'état.

Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)

Je suis tout à fait d'accord.
Leurs études sont payées par l'Etat.

Aux Etats-Unis, devenir médecin coûte 50K$ / an dans les facs les plus prestigieuses, soit 500K$ pour des études complètes.

On devrait donc leur donner le choix: vous étudiez gratuitement puis vous remboursez l'Etat ou bien vous passez à la caisse

Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
Normal

Tu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?

Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.

+leurs études sont financées par l'état.

Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)

Tu ne te rend pas compte des sacrifices pour devenir médecin

Les mecs font une croix sur une partie de leur jeunesse, se tuent la santé à réviser 4 heures par jour, à enchaîner les gardes pendant leur internat

Et toi tu voudras que que le supplice continue une fois le diplôme obtenu

Le 27 novembre 2019 à 01:32:09 Hypo_Prof a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:27:07 TruiteduFutur a écrit :
Tu dois être un prof frustré pour rager de leur salaire et de leur liberté de choisir où ils s'installent

Non, aucune frustration.

J'ai fait 8 ans à Paris. 8 ans à me faire balader de collèges en collège, de lycées en lycées et parfois en REP+.
Ensuite seulement, j'ai pu quitter la région parisienne.
Et il me faudra encore 4 ans pour atteindre mon lieu d'installation final.
Actuellement, je suis en rase campagne, je pars le matin à 6h15 pour me taper 50 min de bagnole dans la nuit.

C'est normal. Je propose un SERVICE PUBLIC.

Ne confonds pas l'éducation et la santé, ce n'est d'ailleurs pas le même ministère

Il manquerait plus que l'Etat prenne en charge les affectations des médecins et leur impose un salaire maximum

Vous voyez le probleme à l envers au fait.

On ameliore les conditions des hopitaux, on ameliore les infrastructure dans la creuse/region perdue et vous avez vos medecins hein.
Vous souhaitez litteralement enlevez la liberté de choisir son lieu de travail à un humain.

Si le mec habite paris sa famille " gneu gneu gneu jveux un medexin "

Le 27 novembre 2019 à 01:34:29 Kusone a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
Normal

Tu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?

Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.

+leurs études sont financées par l'état.

Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)

Tu ne te rend pas compte des sacrifices pour devenir médecin

Les mecs font une croix sur une partie de leur jeunesse, se tuent la santé à réviser 4 heures par jour, à enchaîner les gardes pendant leur internat

Et toi tu voudras que que le supplice continue une fois le diplôme obtenu

Ah, j'adore l'argument de la difficulté.

Le concours de médecine, c'est 11% de réussite.

L'agrégation c'est en moyenne 6% et dans certaines disciplines 2%...
Normale Sup', c'est 100 reçu / an.
Polytechnique, ça ne doit pas être beaucoup plus.

Bref, c'est très loin d'être la chose la plus dure qui soit, PACES...

Le 27 novembre 2019 à 01:36:16 Cmoiiiiiiii a écrit :
Vous voyez le probleme à l envers au fait.

On ameliore les conditions des hopitaux, on ameliore les infrastructure dans la creuse/region perdue et vous avez vos medecins hein.
Vous souhaitez litteralement enlevez la liberté de choisir son lieu de travail à un humain.

Si le mec habite paris sa famille " gneu gneu gneu jveux un medexin "

Ceci.
Mais l'auteur préfère davantage de contraintes et ôter les quelques libertés qu'il reste aux individus de choisir l'endroit où ils veulent vivre

Le 27 novembre 2019 à 01:36:07 TruiteduFutur a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:32:09 Hypo_Prof a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:27:07 TruiteduFutur a écrit :
Tu dois être un prof frustré pour rager de leur salaire et de leur liberté de choisir où ils s'installent

Non, aucune frustration.

J'ai fait 8 ans à Paris. 8 ans à me faire balader de collèges en collège, de lycées en lycées et parfois en REP+.
Ensuite seulement, j'ai pu quitter la région parisienne.
Et il me faudra encore 4 ans pour atteindre mon lieu d'installation final.
Actuellement, je suis en rase campagne, je pars le matin à 6h15 pour me taper 50 min de bagnole dans la nuit.

C'est normal. Je propose un SERVICE PUBLIC.

Ne confonds pas l'éducation et la santé, ce n'est d'ailleurs pas le même ministère

Il manquerait plus que l'Etat prenne en charge les affectations des médecins et leur impose un salaire maximum

Tu penses que j'ignore qu'il ne s'agit pas du même ministère?

Bien sûr que l'Etat devrait prendre en charge les affectations. La libéralisation de la médecine est une catastrophe. Et quand elle est poussée à son extrême, comme aux Etats-Unis, c'est carrément l'enfer.

Le 27 novembre 2019 à 01:36:38 Hypo_Prof a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:34:29 Kusone a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
Normal

Tu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?

Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.

+leurs études sont financées par l'état.

Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)

Tu ne te rend pas compte des sacrifices pour devenir médecin

Les mecs font une croix sur une partie de leur jeunesse, se tuent la santé à réviser 4 heures par jour, à enchaîner les gardes pendant leur internat

Et toi tu voudras que que le supplice continue une fois le diplôme obtenu

Ah, j'adore l'argument de la difficulté.

Le concours de médecine, c'est 11% de réussite.

L'agrégation c'est en moyenne 6% et dans certaines disciplines 2%...
Normale Sup', c'est 100 reçu / an.
Polytechnique, ça ne doit pas être beaucoup plus.

Bref, c'est très loin d'être la chose la plus dure qui soit, PACES...

Paces c'est juste la première année, on devient pas médecin après une paces hein au cas où.

Oui pour ceux conventionnés.
Ils devraient avoir le choix, s'ils veulent être couverts par la sécu, l'État a le droit de leur imposer un secteur.
Si pas couverts, ils ont le droit d'aller où ils veulent mais seuls les meilleurs pourront monopoliser une patientèle très aisée qui s'en fout de la sécu.

Parce qu'il faut savoir que c'est uniquement grâce à la sécu que leur business juteux continue de fonctionner. Sans sécu, la plupart des gens n'iraient pas chez le médecin et ne se soigneraient pas. À moins qu'ils baissent leurs tarifs, ce qui serait également une conséquence de l'absence de sécu, puisque la plupart des gens n'ont pas les moyens de mettre 23€ à chaque petit bobo.

Le 27 novembre 2019 à 01:38:17 Hypo_Prof a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:36:07 TruiteduFutur a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:32:09 Hypo_Prof a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:27:07 TruiteduFutur a écrit :
Tu dois être un prof frustré pour rager de leur salaire et de leur liberté de choisir où ils s'installent

Non, aucune frustration.

J'ai fait 8 ans à Paris. 8 ans à me faire balader de collèges en collège, de lycées en lycées et parfois en REP+.
Ensuite seulement, j'ai pu quitter la région parisienne.
Et il me faudra encore 4 ans pour atteindre mon lieu d'installation final.
Actuellement, je suis en rase campagne, je pars le matin à 6h15 pour me taper 50 min de bagnole dans la nuit.

C'est normal. Je propose un SERVICE PUBLIC.

Ne confonds pas l'éducation et la santé, ce n'est d'ailleurs pas le même ministère

Il manquerait plus que l'Etat prenne en charge les affectations des médecins et leur impose un salaire maximum

Tu penses que j'ignore qu'il ne s'agit pas du même ministère?

Bien sûr que l'Etat devrait prendre en charge les affectations. La libéralisation de la médecine est une catastrophe. Et quand elle est poussée à son extrême, comme aux Etats-Unis, c'est carrément l'enfer.

L'Etat prend en charge suffisamment de choses, il suffit de voir l'état des services publics pour voir que cette mainmise de l'Etat sur tout est un véritable échec

Imposer aux médecins de rester 10 ans dans des endroits paumés ou peu intéressants alors qu'ils commencent à travailler en étant déjà trentenaire serait tyrannique

Le 27 novembre 2019 à 01:36:38 Hypo_Prof a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:34:29 Kusone a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
Normal

Tu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?

Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.

+leurs études sont financées par l'état.

Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)

Tu ne te rend pas compte des sacrifices pour devenir médecin

Les mecs font une croix sur une partie de leur jeunesse, se tuent la santé à réviser 4 heures par jour, à enchaîner les gardes pendant leur internat

Et toi tu voudras que que le supplice continue une fois le diplôme obtenu

Ah, j'adore l'argument de la difficulté.

Le concours de médecine, c'est 11% de réussite.

L'agrégation c'est en moyenne 6% et dans certaines disciplines 2%...
Normale Sup', c'est 100 reçu / an.
Polytechnique, ça ne doit pas être beaucoup plus.

Bref, c'est très loin d'être la chose la plus dure qui soit, PACES...

après c'est la longueur qui fait aussi la difficulté. Un mec qui fait prépa puis qui choppe une très bonne école de commerce il aura ptet bossé comme un fou mais seulement pendant 2 ans

Le 27 novembre 2019 à 01:39:42 HRheinnNMsex a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:36:38 Hypo_Prof a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:34:29 Kusone a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:30:37 LordWilmore a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 01:27:43 Kusone a écrit :
Normal

Tu imagines t'installer dans un village au fin fond de la Creuse sans école ni hôpital à proximité après avoir fait 11 ans d'études et pour un salaire de 3000 euros ?

Ils sont payés par la sécu donc d'une certaine façon ce sont des agents de l'état, en vrai, et pas des libéraux.

+leurs études sont financées par l'état.

Par conséquent ca ne me choquerait pas qu'on exige d'eux qu'ils exercent quelques années dans des zones rurales / aux urgences (oui je sais, y'a déjà l'internat blabla...)

Tu ne te rend pas compte des sacrifices pour devenir médecin

Les mecs font une croix sur une partie de leur jeunesse, se tuent la santé à réviser 4 heures par jour, à enchaîner les gardes pendant leur internat

Et toi tu voudras que que le supplice continue une fois le diplôme obtenu

Ah, j'adore l'argument de la difficulté.

Le concours de médecine, c'est 11% de réussite.

L'agrégation c'est en moyenne 6% et dans certaines disciplines 2%...
Normale Sup', c'est 100 reçu / an.
Polytechnique, ça ne doit pas être beaucoup plus.

Bref, c'est très loin d'être la chose la plus dure qui soit, PACES...

Paces c'est juste la première année, on devient pas médecin après une paces hein au cas où.

Ca tombe bien, l'agreg c'est pas un concours bac+1 non plus