[RISITAS] Ma vie, ce drame.
Le 05 février 2018 à 21:22:30 Ezylox_ a écrit :
J'ai pas DDB. Je le jure sur mon honneur
T'as pris ta photo de profil sur newretrowave ?
Le 05 février 2018 à 22:00:59 Ezylox_ a écrit :
Oui
Tu connais Flashworx - Futurisma et Motorcycle cop de jesaisplusqui
Le 05 février 2018 à 23:51:44 Ezylox_ a écrit :
Oui je connais pourquoi
C'est assez rare de voir des fans de synthwave sur le fofo c'est tout
IV : Nouveau look pour une nouvelle vie
(Allez, il est temps de reprendre. Je suis motivé pour reprendre un rythme normal. Hop ! Surtout qu'on attaque une partie vraiment intéressante).
Durant les vacances, je me suis décidé à me reprendre en main. J’ai commencé par faire un régime. Je pesais 87 kilos à cette époque pour 1m85 et j’étais vraiment bien portant. Durant les deux mois qui ont suivi, j’ai perdu une dizaine de kilos, je me suis laissé pousser les cheveux parce que j’étais dark et je portais un carré au niveau des épaules.
C’était loin d’être beau, surtout que j’avais toujours mon problème de psoriasis mais désormais, ça allait mieux, même si j’avais des pellicules insupportables dans les cheveux. C’est une sacrée merde le psoriasis, ça démange tout le temps et il n’existe aucun traitement, à moins d’aller prendre un bain en Israël, dans la mer morte.
J’avais aussi changé de look. Je portais désormais des fringues sombres, type T-Shirt à tête de mort. J’avais complètement abandonné ce style pseudo-skater que portent tous les ados.
J’ai aussi laissé tomber Dofus, car je n’y trouvais plus beaucoup d’intérêt.
Virgile, mon ami de toujours avait redoublé et c’est une époque où nous nous sommes perdus de vue. Il était désormais en internat et s’était fait de nouveaux amis, dont la weed.
En arrivant en première L, j’étais toujours aussi timide, mais j’étais désormais débarrassé de Simon.
J’étais soulagé de ne plus le voir partout. Les seuls endroits où l’on pouvait désormais m’emmerder, c’était en cours d’allemand car les effectifs de la classe n’étaient pas énorme et du coup, tout le monde était rassemblé dans la même et en sport, car notre classe était mélangée avec d’autres.
Sa classe de ES était au couloir d’en dessous et notre classe de L, quant à elle, était isolée. J’étais enfin en paix.
Je me sentais en sécurité et même si j’étais avec des chieuses, au moins, on me foutait la paix.
Il y avait trois mecs dans ma classe pour une vingtaine de filles. Un petit catho coincé, un mec baraqué qui s’appelait Dylan et un gringalet tout sec, Joris.
On ne se parlait pas, on était bien trop différent, donc je me suis donc rapproché du seul mec qui pouvait me correspondre un peu, le petit catho geek, plutôt sympa.
En seconde, je m’étais fait un nouvel ami, Jean-Eudes avec qui je partageais ma passion des jeux-vidéos et nous nous retrouvions de temps en temps dans les couloirs pour discuter.
En fait, j’étais désormais en paix, pour la première fois de ma vie. Je craignais seulement les cours où tout le monde étaient rassemblés mais cela n’avait plus rien à voir avec ce que j'avais vécu.
J’étais puceau timide et parler aux filles était toujours aussi traumatisant pour moi.
Je me contentais donc de rester au fond de la classe et suivre attentivement les cours qui m’intéressaient. A la fin de l’année, nous avions le bac de français, mais aussi de sciences. Rien de bien fou au programme.
Pour une fois les cours étaient vraiment intéressants. J’avais choisi Spé.Maths, comme quoi on peut toujours pardonner à son Némésis.
Nous faisions des commentaires de textes en français, et nous devions trouver notre TPE. Je me suis donc mis avec Antoine, ma seule connaissance de la classe et nous avions un sujet libre du type : Littérature, Histoire et Politique. Nous avons donc choisi de travailler sur la première croisade. Ne me demandez pas pourquoi, c’était vraiment un sujet stupide.
Je n’avais toujours pas la foi de travailler, sauf en histoire, car j’adorais ça mais j’arrivais à me maintenir sans peine à la moyenne.
Quand je repense à cette époque, je me dis que j’arrivais à rester serein après tout ce que j’avais traversé et que le pire était désormais derrière-moi. Je n’ai jamais eu besoin de thérapie, j’ai toujours supporté et même s’il m’est arrivé de péter des câbles, justifiés d’ailleurs, je n’ai jamais vraiment craqué.
Effectivement, je n’avais toujours pas beaucoup d’amis, je ne branlais rien en classe et j’étais toujours aussi réservé et craintif, mais j’étais en paix.
Antoine se révéla être un parfait compagnon de fortune pour cette année et j’étais bien content de l’avoir même si nous avions peu de points commun. Il venait d’une famille très traditionnaliste et moi j’en avais strictement rien à faire.
Dylan et Joris me laissaient en paix, même si on ne s'aimait pas vraiment et une ou deux filles se foutaient encore allègrement de ma gueule mais cela sonnait comme un retour à une vie normale, même si je ne pouvais avoir confiance en personne.
Pour vous décrire un peu ma personnalité de l’époque, j’avais tellement était traumatisé des années passées que je ne pouvais pas m’ouvrir à qui que ce soit. J’avais tout simplement peur des gens mais j’ai fait des efforts pour être bien dans ma peau cette année-là et c’est passé par ce changement de look et ce régime.
Je savais que le plus dur était derrière moi et je me sentais soulagé. Je ne craignais plus d’aller en cours le matin, je ne craignais plus les devoirs, les coups, les insultes et finalement, j’avais grandi, même si j’avais toujours une moustache dégueulasse et quelques boutons.
Les autres aussi Ă©taient beaucoup plus matures.
L’appareil dentaire que je portais depuis la cinquième me fut retiré et je me sentis soulagé. C’était une horreur de moins et j’avais des dents parfaites. Je rêvais d’avoir un look émo à l’époque, c’était la mode.
Au milieu de l’année, j’ai fait couper mes cheveux longs et ça m’a fait un sacré choc. Je me trouvais toujours laid, mais moins. Au départ, je souhaitais ressembler à Aragorn et quand j'ai découvert que j'avais les cheveux lisses et que je ne pourrais jamais les avoir ondulés et beaux comme ça, j'ai été désespéré.
Mon professeur d’histoire était un type génial et même s’il m’a déchiré mes cartes plusieurs fois car je coloriais comme un cochon, je l’appréciais beaucoup. Il avait cette passion dévorante que j’aimais tellement chez un professeur. J’en garde un excellent souvenir et j’ai vraiment appris à apprécier la vraie littérature avec mon professeur de français par la même occasion.
Tout ça était de très bon augure.
Données du topic
- Auteur
- HojackBorseman
- Date de création
- 9 janvier 2018 Ă 11:58:24
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