[RISITAS] Ma vie, ce drame.

J'ai tous lus

Sweeeeeet

Hop Hop Hop

On revoit ses priorités et on poste un nouveau chapitre pour les kheys et on envoie balader son patron Hop Hop Hop

Je suis désolé les Kheys... J’ai voulu ramener mon pc du boulot chez moi pour continuer mais je n’ai plus de batterie et j’ai pas pensé à prendre le chargeur.

Mon pc de l’ecole est toujours HS et pas moyen de lancer le mode sans échec... Du coup je continuerai le risitas demain matin, j’ai dégagé du temps exprès.

Vraiment, ça m’embête et j’espere que vous continuerez à suivre le risitas après cette longue pause.

J'ai tout lu

C'est super bien écrit, mais assez banal. C'est ce que ça donne quand on a des parents qui ne sont pas capables de nous écouter, de nous parler, de nous éduquer. C'est triste...

Personnellement j'étais pire que toi à la base, tout le temps déprimé, et puis ma mère m'a poussé à avoir du courage, pendant des années, et puis un jour je me suis réveillé et j'ai défoncé tout ceux qui me saoulaient

Le 13 février 2018 à 09:40:49 richboyzz a écrit :
J'ai tout lu

C'est super bien écrit, mais assez banal. C'est ce que ça donne quand on a des parents qui ne sont pas capables de nous écouter, de nous parler, de nous éduquer. C'est triste...

Personnellement j'étais pire que toi à la base, tout le temps déprimé, et puis ma mère m'a poussé à avoir du courage, pendant des années, et puis un jour je me suis réveillé et j'ai défoncé tout ceux qui me saoulaient

Tu as eu bien raison de te défendre, j'aurais fait la même chose si j'avais pu... Mais bon, j'étais pas costaud.

VIII : La délivrance

(Salut mes Kheys. Voilà, je suis prêt à reprendre et voici une suite toute belle et toute fraîche ! )

_ Hey les gars, ce matin on peut gruger le cours de philosophie si on va à la messe.

_ Okay, go.

Avec Dylan et Joris, on décide donc de sécher légalement le cours de philosophie du matin pour assister à la messe de Noël. On avait trouvé un moyen légal de ne pas aller en cours. C’était plutôt sympa. Nous croisons notre professeur dans le couloir.

_ Vous allez où les garçons ?

_ A la messe de Noël.

_ Vous n’avez pas vraiment la tête d’aller à la messe.

_ S-si... Ahah.

On avait fini par bien s’entendre tous les trois et de temps en temps on allait manger EL FAMOSO Long Bacon au quick ensemble, histoire de discuter. Je ne pouvais pas les supporter au départ et j’ai finalement appris à me méfier des apparences. Ce n’est pas parce que l’on ressemble à un beauf que l’on en est un.

Joris et Dylan étaient des opposés.

Joris était un gringalet, sec, petit mais plutôt beau gosse, Dylan un gros baraqué, ceinture noire de judo et passionné de self-défense. On avait fini par se connaître grâce à Hélène et ma nouvelle personnalité, plus ouverte.

Plus le temps avançait, moins j’avais peur et avoir un ami comme Dylan me rassurait. Il représentait tout ce que je n’étais pas. Il avait du succès avec les filles, était fort, imposait le respect, et était plutôt intelligent.

Il m’a beaucoup aidé à affronter les cours de sport, a toujours été très cool, moqueur, mais moqueur sympa.

Ces mecs-là ne savent pas ce que je peux leur devoir. Une amitié sincère. Ils m’ont tous sauvé la vie.

Ils cherchaient une personne pour partir avec eux pendant les vacances d’été après le bac.

_ Célestin, tu veux venir avec nous au Cap d’Agde ?

_ En vacances ? Avec vous ?

_ Ouais… Par contre, il faut qu’on te prévienne. On fume des joints.

_ Ahah ? Vous me ferez essayer ?

Je n’avais jamais fumé de ma vie et j’allais partir avec eux, et j’allais devoir faire la même chose qu’eux. Je ne voulais surtout pas perdre la face. Ça promettait de partir en cacahuètes cette histoire. Nous allions être quatre durant les vacances. Dylan, Joris, moi et un ami à eux que tout le monde appelait par son nom de famille : El Pueblo.

Je me suis inscrit au concours de l’école des psychologues et praticiens sans grande conviction. Je ne savais pas vraiment ce qu’était la psychologie et j’avais des aprioris positifs sur le métier. Le concours avait lieu à Lyon et je n’avais absolument rien prévu, ni préparé.

Le matin, nous avions un test de personnalité en mode « avez-vous déjà rêvé d’être une personne du sexe opposé ? » , ainsi qu’une série de tests psychotechniques. J’y suis allé clairement au talent .

L’après-midi, nous avions un entretien collectif ainsi qu’un entretien individuel. Je me souviens du malaise présent à ce moment :

_ Sais-tu ce qu’est un psychologue ?

_ Ah ah, oui b-bien sûr, une p-personne qui é-écoute et a-aide les gens.

_ Sais-tu qu’il a d’autres branches de la psychologie ?

_ E-euh oui j-je… n-non. Ahah.

_ Bien, nous pouvons terminer cet entretien. Il a d’autres branches, comme la psychologie sociale. Pour t’informer, tu regarderas les expériences de Milgram par exemple.

_ M-merci.

Quelques jours plus tard, la directrice de l’école m’appelle pour me confirmer que je n’étais pas pris. Evidemment, j’allais donc partir en fac de psychologie, comme prévu et retenter le concours l’année suivante.

Petit à petit, je me rapprochais de la fille avec laquelle je parlais régulièrement, Camille. Intellectuellement, nous nous entendions très bien et même si elle faisait 30 cm de moins que moi, je la trouvais vraiment très mignonne mais je n’osais rien, trop timide.

En tout cas, je ne perdais pas le Nord et nous discutions tous les soirs sur MSN et/ou Facebook. C’était une période de transition et les réseaux sociaux n’étaient pas encore aussi développés. La messagerie instantanée comme nous la connaissions à l’époque vivait ses derniers instants.

Camille me dit un jour qu’elle pensait que j’étais intéressé par Hélène. Je lui répondis évidemment que ce n’était pas le cas. Hélène n’était après tout qu’une amie, elle m’avait parlé de son copain et même si on s’entendait extrêmement bien et que l’on passait tout notre temps en classe ensemble, j’avais des valeurs et jamais je n’aurais osé penser à une chose pareille.

Un soir, alors que je jouais à Devil May Cry 4 sur ma PS3, elle m’appela, en pleurs.

_ Célestin, j’ai besoin de toi. Je peux venir et rester pour la soirée ?

_ E-euh oui, qu-qu’est ce qui se passe ?

_ Je t’expliquerai. J’arrive.

_ J-je t’envoie mon adresse par SMS.

Seigneur, qu’est ce qui allait m’arriver ? Pourquoi est-ce qu’elle pleurait ?

Est-ce que ça ne serait pas... Le jour fatidique ?

SWEET ?