[RISITAS] Ma vie, ce drame.
VII : Finalement, il ne suffisait que d’un signe, un matin
A partir de ce moment, Hélène et moi avons beaucoup parlé. Elle avait un sale caractère mais c’était une fille vraiment bien. Grâce à elle, j’ai eu un déclic. Elle m’a présenté à son amie Perrine, qui elle-même était la petite amie de Dylan et petit à petit j’ai élargis mon cercle de connaissance et je ne me retrouvais plus jamais seul.
Elle avait un copain qui était beaucoup plus vieux qu’elle, mais je m’en fichais car sa simple présence me rassurait. Nous discutions de nos projets, de ce que nous aimions. A part les jeux-vidéos et la musique je n’avais rien mais elle s’en fichait.
Finalement, les filles n’étaient peut-être pas en grande majorité les monstres que j’imaginais et peut-être que j’avais droit, moi aussi à être enfin quelqu’un. Je prenais sur moi et j’allais la voir. Petit à petit, j’avançais.
Peut-être que j’ai changé mais je ne pense pas. En tout cas, j’avais une nouvelle amie qui était très sociable et finalement j’ai eu très vite la sympathie de l’ensemble de ma classe. Bien sûr, cela commença timidement car je n’avais plus l’habitude des relations saines et parler m’était difficile mais elle s’asseyait souvent dans mon coin au fond de la classe.
J’avais enfin le droit à une vie normale d’adolescent.
Il aura fallu tant de temps pour que l’on me laisse enfin une chance de vivre, de rire, d’aimer. Dix ans de souffrance et de solitude scolaire pour qu’enfin les gens changent de regard. Je ne me sentais plus dégoutant. Je n’étais plus déprimé. Oui, j’étais heureux, enfin.
Je me levais le matin et j’étais enfin content d’aller en cours, pour la première fois de ma vie car je savais qu’on allait vraiment me foutre la paix, qu’on n’allait pas me laisser dans un coin. Pourtant, cela demandait des efforts considérables car il n’y avait jamais eu en moi de réelle force de me battre.
Je souriais, j’étais heureux, je m’affirmais enfin et surtout, j’étais libre.
Libre de faire des blagues, parfois avec les profs, de pouvoir enfin poser des questions ou exprimer mon avis sans qu’on se retourne et qu’on se foute de moi.
_ Nous avons terminé le chapitre sur la première guerre mondiale. Quelqu’un a quelque chose à rajouter.
_ Vous devriez tous aller à Verdun et notamment à l’ossuaire de Douaumont où les soldats français non identifiés reposent. C’est vraiment hyper émouvant.
_ Comme tu te la pète Célestin.
Mes notes remontaient. J’avais enfin le goût de travailler, sauf en philosophie. Je n’avais eu aucun point d’avance en première et je devais donc fournir le double d’efforts pour rattraper mon niveau. La littérature, l’histoire me passionnaient. Les langues, ce n’était toujours pas ça, mais je me maintenais en anglais. Forcément quand on a des années de retard, on cumule les lacunes…
_ Ze zera un miracle si tu as ton bac en Allemand Zéleztin.
Je tournais à 6 de moyenne dans cette langue infernale. Les seuls trucs que je savais dire : mon nom, femme de ménage et la date du jour. Autant vous dire que ça ne serait pas gagné.
Et sinon, du côté des filles. J’avais dépassé le stade de puceau de la bise et je commençais sérieusement à me demander si trouver une copine ne serait pas envisageable. Je laissais faire le destin même si il y en avait une qui me plaisait énormément. Une fille minuscule, fanatique de Napoléon Bonaparte avec qui je discutais souvent en rentrant chez moi le soir.
J’ai même pu me créer un compte Facebook sans avoir peur de représailles.
Les semaines passaient et je découvrais des passe-temps pour la déconne avec Joris et Dylan. Ils voulaient faire du droit après le lycée. J’avais choisi ma voie, j’irai passer le concours de l’école des psychologues et praticiens à Lyon et si ça ne marchait pas, j’irai à la fac de psychologie pour retenter le concours l’année suivante.
Je souhaitais aussi passer le concours de l’école du Louvre à Paris afin de pouvoir travailler dans l’art tout en ayant un métier un poil sérieux.
Au final, c’était peut-être bien ça la vie. Tout ce que j’avais vécu était loin derrière moi et je savourais chaque instant car je craignais qu’une erreur me fasse replonger dans le tourbillon infernal du harcèlement scolaire.
Hop hop hop.
Je vous remercie de votre soutien et de suivre ce risitas avec autant d'intérêt, ça me fait vraiment très plaisir !
Le 08 février 2018 à 16:57:40 HojackBorseman a écrit :
Désolé suite peut-être un poil trop courte, mais je vous en renvoie une tout à l'heure !
Putain ce khey en or, le mec a foiré son exam, il écrit une suite trop courte d'après lui du coup il en écrit deux
Le 09 février 2018 à 01:51:51 HojackBorseman a écrit :
VII : Finalement, il ne suffisait que d’un signe, un matinA partir de ce moment, Hélène et moi avons beaucoup parlé. Elle avait un sale caractère mais c’était une fille vraiment bien. Grâce à elle, j’ai eu un déclic. Elle m’a présenté à son amie Perrine, qui elle-même était la petite amie de Dylan et petit à petit j’ai élargis mon cercle de connaissance et je ne me retrouvais plus jamais seul.
Elle avait un copain qui était beaucoup plus vieux qu’elle, mais je m’en fichais car sa simple présence me rassurait. Nous discutions de nos projets, de ce que nous aimions. A part les jeux-vidéos et la musique je n’avais rien mais elle s’en fichait.
Finalement, les filles n’étaient peut-être pas en grande majorité les monstres que j’imaginais et peut-être que j’avais droit, moi aussi à être enfin quelqu’un. Je prenais sur moi et j’allais la voir. Petit à petit, j’avançais.
Peut-être que j’ai changé mais je ne pense pas. En tout cas, j’avais une nouvelle amie qui était très sociable et finalement j’ai eu très vite la sympathie de l’ensemble de ma classe. Bien sûr, cela commença timidement car je n’avais plus l’habitude des relations saines et parler m’était difficile mais elle s’asseyait souvent dans mon coin au fond de la classe.
J’avais enfin le droit à une vie normale d’adolescent.
Il aura fallu tant de temps pour que l’on me laisse enfin une chance de vivre, de rire, d’aimer. Dix ans de souffrance et de solitude scolaire pour qu’enfin les gens changent de regard. Je ne me sentais plus dégoutant. Je n’étais plus déprimé. Oui, j’étais heureux, enfin.
Je me levais le matin et j’étais enfin content d’aller en cours, pour la première fois de ma vie car je savais qu’on allait vraiment me foutre la paix, qu’on n’allait pas me laisser dans un coin. Pourtant, cela demandait des efforts considérables car il n’y avait jamais eu en moi de réelle force de me battre.
Je souriais, j’étais heureux, je m’affirmais enfin et surtout, j’étais libre.
Libre de faire des blagues, parfois avec les profs, de pouvoir enfin poser des questions ou exprimer mon avis sans qu’on se retourne et qu’on se foute de moi.
_ Nous avons terminé le chapitre sur la première guerre mondiale. Quelqu’un a quelque chose à rajouter.
_ Vous devriez tous aller à Verdun et notamment à l’ossuaire de Douaumont où les soldats français non identifiés reposent. C’est vraiment hyper émouvant.
_ Comme tu te la pète Célestin.
Mes notes remontaient. J’avais enfin le goût de travailler, sauf en philosophie. Je n’avais eu aucun point d’avance en première et je devais donc fournir le double d’efforts pour rattraper mon niveau. La littérature, l’histoire me passionnaient. Les langues, ce n’était toujours pas ça, mais je me maintenais en anglais. Forcément quand on a des années de retard, on cumule les lacunes…
_ Ze zera un miracle si tu as ton bac en Allemand Zéleztin.
Je tournais à 6 de moyenne dans cette langue infernale. Les seuls trucs que je savais dire : mon nom, femme de ménage et la date du jour. Autant vous dire que ça ne serait pas gagné.
Et sinon, du côté des filles. J’avais dépassé le stade de puceau de la bise et je commençais sérieusement à me demander si trouver une copine ne serait pas envisageable. Je laissais faire le destin même si il y en avait une qui me plaisait énormément. Une fille minuscule, fanatique de Napoléon Bonaparte avec qui je discutais souvent en rentrant chez moi le soir.
J’ai même pu me créer un compte Facebook sans avoir peur de représailles.
Les semaines passaient et je découvrais des passe-temps pour la déconne avec Joris et Dylan. Ils voulaient faire du droit après le lycée. J’avais choisi ma voie, j’irai passer le concours de l’école des psychologues et praticiens à Lyon et si ça ne marchait pas, j’irai à la fac de psychologie pour retenter le concours l’année suivante.
Je souhaitais aussi passer le concours de l’école du Louvre à Paris afin de pouvoir travailler dans l’art tout en ayant un métier un poil sérieux.
Au final, c’était peut-être bien ça la vie. Tout ce que j’avais vécu était loin derrière moi et je savourais chaque instant car je craignais qu’une erreur me fasse replonger dans le tourbillon infernal du harcèlement scolaire.
GG l’auteur.
Je voulais poster une suite mais je n’ai plus accès à mon ordinateur depuis ce matin.
Si quelqu’un a la solution afin que je puisse réparer ça, mais comme il m’a été fourni par mon école, j’ai l’impression que le problème vient de chez eux.
J’ai tous mes cours ainsi que l’integrale du risitas, donc je suis un poil inquiet.
Je vais devoir attendre de récupérer mon pc au boulot pour continuer...
TheRedligne, j’espere que tout va bien après ton opération et que ce n’est pas trop grave.
Quoi qu’il en soit, je vous donne des news.
Je ne suis pas disponible par mp, n’ayant que mon portable, donc si quelqu’un a une solution..
Les mots de passe windows vont être supprimés sûrement pour ça
Edit : S w e e t
Données du topic
- Auteur
- HojackBorseman
- Date de création
- 9 janvier 2018 à 11:58:24
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