[FIC] Les SENTIERS de la DRAGUE
Edit: Tu vas avoir un up gratuit toutes les pages grâce au bug, la chance
Toystealer Toystealer
11 mars 2018 à 02:14:29
Alerte
Débug
Edit: Tu vas avoir un up gratuit toutes les pages grâce au bug, la chance
Cimer chef, ça fait toujours plaisir. :cœur:
Bon faut vraiment que je me mette à écrire ce satané message d'annonces que je laisse trainer depuis Janvier, foutue procrastination.
Le 11 mars 2018 à 21:36:05 _Paradista a écrit :
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11 mars 2018 à 02:14:29
Alerte
Débug
Edit: Tu vas avoir un up gratuit toutes les pages grâce au bug, la chanceCimer chef, ça fait toujours plaisir. :cœur:
Bon faut vraiment que je me mette à écrire ce satané message d'annonces que je laisse trainer depuis Janvier, foutue procrastination.
A que quel message d’annonce?
A que quel message d’annonce?
La mise en place d'un mini jeu annexe à la fic et quelques annonces sur la fréquence des sweets également. Ça va pas révolutionner la fic mais ça peut être sympathique.
Le 12 mars 2018 à 00:18:14 _Paradista a écrit :
A que quel message d’annonce?
La mise en place d'un mini jeu annexe à la fic et quelques annonces sur la fréquence des sweets également. Ça va pas révolutionner la fic mais ça peut être sympathique.
D’ailleurs tu fais plus finalement le système de président?
D’ailleurs tu fais plus finalement le système de président?
Le système continue mais je laisse plus de temps avant d'élire un nouveau président. Le perso de Thiriodrakondas va d'ailleurs très prochainement faire son apparition. Des qu'il sera dans la fic il y aura très certainement un nouveau président.
Par contre Derrière les Sentiers est un projet mort-né. Je dois en tout cas le remodeler pour apporter une plus-value.
Up
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
- Part 02 - La force de Coriolis (3-a/4)
Tu regardais le voluptueux corps de la jeune fille sublime s'installer plus loin dans la salle. L'air hébété, tu ne pouvais te défaire de chacun de ses mouvements de hanches. Ta voisine te fit alors reprendre tes esprits.
- Ferme la bouche tu vas attraper des mouches.
- Allo Silvain ici la Terre, on revient parmi les vivants.
- J’étais persuadé être en train de me reposer aux Champs Elysées auprès d’une magnifique créature
- Non ce n'est que moi. T'avais pas dit que t’étais crevé ? Tu comptes faire une nouvelle nuit blanche alors que tu tiens à peine debout ? Si tu fais une nouvelle syncope, c'est plus mon problème.
- Tout se passera bien je sais ce que je fais.
- S'il vous plaît, jeunes gens. Un peu de silence.
Monsieur Damiens vous fit taire commençant son cours en vous demandant de lui rendre les dossiers à thème qu'il vous avait demandé de préparer. Cela traitait de toute sorte de sujet en lien avec l'histoire de la linguistique anglaise depuis l’ère contemporaine. En un mot, un devoir très gonflant que tu n'avais pas pris la peine de travailler.
Bien heureusement tu pouvais compter sur l’insatiable soif d'apprendre de Jean-Sébastien qui avait une nouvelle fois menée le projet d'une main de maître. Jamais il ne t'avait fait de remarque sur ton manque de sérieux, ne rechignant jamais à fournir le double du travail qu'il fallait pour vous faire obtenir des résultats satisfaisants. Tu te promettais de le remercier pour sa totale dévotion de la plus belle façon qu'il soit dès que tu aurais davantage de temps à lui consacrer.
Les dossiers rendus, Monsieur Damiens vous entraînait à l'expression orale dans la langue de Shakespeare en parlant de divers sujets d'actualité comme la purification par l'air qui ravageait les côtes américaines ces derniers temps ou plus localement, la manifestation contre la loi travail.
- Ahhhhh ! Mais qu'est-ce qui te prend de crier comme ça, ça va pas bien !?
- Je suis en train de suivre ce qu’on appelle... un cours…
- J'avais cru que tu t’étais assis plus loin moi. Avec ce satané œil aux beurres noires je vois que dalle. Tellement agaçant. Préviens la prochaine fois.
Tu évitais à présent de discuter davantage avec ta collègue de table, fixant l'aiguille de l'horloge qui avançait bien trop lentement pour ne pas être contrôlé par un petit malin voulant faire durer un peu plus longtemps ton supplice.
- Mais c'est pas vrai ! La petite aiguille vient de reculer, c'est du jamais vu !
Quand tu ne regardais pas l'horloge défiler trop lentement tu contemplais la Belle assis quelques mètres plus loin lui lançant des regards complices quand tu arrivais à capter son attention. Regards auxquels elle répondait par de légers mais non moins ravageur sourires tout aussi exceptionnels que sa personne alors qu'elle baignait dans les sublimes rayons solaires de fin de matinée.
- Tu sais que j'aime la bite ?
Toute la classe se retourna tout à coup vers toi, Monsieur Damiens compris. Surpris, il avait même lâché son crayon blanc dans son sursaut.
- Je t’ai demandé si tu connaissais des synonymes à « little bit » pas la peine de nous faire remarquer par le reste des élèves…
- (Fichus hallucinations auditives) excuse-moi, j'ai cru que t'avais dit que…
- Tu devrais vraiment aller voir l'O.R.L, c’est avec ce genre de soucis que la surdité de Beethoven a commencé.
- J'en ai pas la moindre idée. C’était seulement pour vérifier si je constituais toujours une figure d'autorité dans ton esprit.
- Bien, jeunes gens. Je suis satisfait de votre travail, je vous revois la semaine prochaine pour finir l’activité. N’oubliez pas de vous exercer durant le reste de la semaine en regardant des conférences Ted ou en parlant anglais en dehors des cours, Bonne semaine à vous.
Ses mots signèrent ta libération. 1 heure 30 t'avait suffi pour te lasser de ses cours mais au moins ton supplice prenait fin. Tu libérais une grande expiration de soulagement. Tu pouvais à présent t’occuper pleinement du seul domaine qui t’intéressait : Lola. Tu avais en effet prévu de lui proposer de déjeuner avec toi. Une possible occasion de passer du bon temps avec elle.
Alors que ta voisine et toi rangeâtes vos affaires, Loreline gagna votre table et la retourna littéralement - malgré ses bras menus – vous obligeant à vous lever. Les pieds du support avaient même écorché ta joue tellement le mouvement avait été rapide.
- Bon sang mais ça va pas bien dans ta tête !? T'es vraiment malade !
- T'aurais pas du balancer mes précieuses affaires par la fenêtre. T'aurais vraiment pas dû. On ne s'en prend pas à moi sans en subir les conséquences. Je te garantis qu’à partir d’aujourd’hui tu vas regretter pour le restant de ta vie de t’être pris à une personne comme moi. Tu n'imagines pas, même dans tes pires cauchemars, ce que je vais te faire subir. Je te conseille de regarder davantage derrière toi désormais. Un accident est très vite arrivé.
Les mots de Loreline te glaçaient le sang. À l'accoutumée, on sentait toujours une pointe d’exagération et de surenchère à chaque phrase qu'elle énonçait mais cette fois-ci, chaque lettre, chaque virgule, chaque terme avait été pesé. Cette effet de gravité était appuyée par sa voix menaçante. Tu n'arrivais même plus à déglutir et tu retenais ton sphincter de lâcher un pet de stress. Bien heureusement, ses mots ne t’étaient pas destinés, ce qui – bien que terriblement lâche – te soulageait quelque peu.
- Toi aussi je t'ai dans le collimateur.
Loreline disparut ensuite de la salle de classe. Jenny jusqu’ici muette prit enfin la parole, elle semblait, malgré toute sa promptitude à ne jamais se laisser intimider, avoir elle aussi été pétrifiée quelques instants par les menaces de la richissime et terrifiante jeune femme.
- J'AI PAS PEUR DE TOI, JE T'ATTENDS QUAND TU VEUX !
- Oui, ne t'inquiète pas. Juste une folle qui se sent pousser des ailes parce qu'elle porte l’équivalent du PIB du Congo sur son cou… Bon on va manger ? Toutes ses bêtises m’ont donné faim.
- J'aurais bien croquer un bout avec toi mais je dois aller chez moi, faire une course pour ma mère. Je suis vraiment désolée, j'espère que tu ne m'en veux pas.
- Évidemment que non, Eleanor. On mangera ensemble une autre fois.
Il était impossible d'en vouloir à Eleanor, l'amie de Jenny. Il n'y avait pas une once de méchanceté, de ressentiment ou d'un quelque sentiment négatif en elle. Elle constituait ce qu’on appelait plus communément une crème. Certains auraient pu prendre son caractère pour de la candeur mais ils se trompaient. Elle n’était pas une fille naïve vivant dans un monde merveilleux coupé de la réalité, elle s'efforçait seulement de toujours voir le beau côté du monde dans les meilleures comme les pires moments. Était-elle rêveuse ? Non. Juste optimiste.
- T'inquiète on t'en veux pas.
- C'est pas très intéressant, je te jure. Jenny, tu manges avec nous, vu qu’Eleanor ne peut pas.
- Oui, nous. Moi, toi et elle ? Quelque chose ne va pas ?
Ronan venait en une intervention de t'embarquer dans un plan imprévu alors que tu comptais manger avec ta prétendante. Tu étais heureux de passer du temps avec lui et Jenny mais tu l’étais encore plus d’en passer avec Lola.
- Elle peut manger avec nous, non ?
- C'est gentil Ronan mais je veux surtout pas m'incruster.
- De quoi tu parles ? On est une sorte de Crew, c'est cool de t’avoir avec nous, hein Silvain ?
- Tu vas pas me demander d'appuyer tes phrases à chaque fois que tu dis quelque chose, si ?
De nombreux étudiants se sustentaient déjà déjeunant en petit groupe sur plusieurs tables blanches renforcées de quelques piliers en bois simple dans une ambiance conviviale de campus de faculté. Vous vous installiez à une table à quatre près de la fenêtre donnant sur le nuageux ciel parisien. Ronan était étonnement très excité. Désinhibé, il discutait avec Jenny tandis que tu étais davantage en retrait te contentant de les écouter plutôt que de prendre part à la conversation.
- Non plus, je joue pas vraiment aux jeux vidéo tu sais. On peut pas vraiment dire qu’on a des atomes crochus au contraire des séries et des films.
- C'est vrai !? Genre Narcos ? Riverdale ? Breaking Bad ?
- Toutes celles-ci ouais. Et bien d'autres.
- T'entends ça Silvain !? On devrait se faire une soirée Netflix un de ses quatre.
Alors que Jenny et Ronan continuaient de parler culture pop, tu observais le groupe de personnes s'installant à la table devant vous. Lola accompagnée de Milan, Kamille et 3 autres personnes dont tu ignorais le prénom s’étaient en effet assis juste devant toi. La brune te fit d'ailleurs un sourire dès qu'elle te vit. Tu te levas alors pour chuchoter quelque chose dans l'oreille de l'agent de cantine derrière les bacs à baguette de pain.
Te demandit Ronan quand tu revins à table.
- T’arrêtes de me poser toutes ses questions, oui ! Continuez de parler de votre Netflix et tout le tintouin.
Répondis-tu agacé.
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
- Part 02 - La force de Coriolis (3-b/4)
Quelques minutes plus tard, le cantinier s’approcha de la table de Lola et ses camarades tout en prenant des airs de serveur de restaurant huppé de la capitale.
Malheureusement pour lui, la saleté de sa blouse brisait toute volonté qu'il gênerait à dégager le peu de classe qu’il pouvait. Il tendit une barquette de pain sous le nez de la jolie brune.
- Voici nos meilleurs pains de la part du jeune homme à la table d’à côté.
Les étudiants de la table de 6 te regardaient interloqués tout comme Ronan et Jenny ne comprenant pas ton geste décalé.
Le repas avançait et tu étais lassé par toutes ses séries aussi insipides les unes que les autres auxquelles tes 2 compagnons de table s’adonnaient. Tu appréciais discuter série et télévision avec Jenny d'habitude mais pas aujourd’hui. Tu sentis alors une lourde main se poser sur ton épaule, c’était le cantinier.
- Voici une eau spécialement servie pour vous, de la part de la jeune fille devant vous. Elle m'a demandé de vous faire deviner l’ingrédient secret qu'il y'avait dedans.
Tu te gargarisas du liquide transparent servi par le cantinier.
- De l'eau fraîche ! J'en ai jamais eu depuis que je suis dans cette faculté. Cette eau est exquise, vous la remercierez de ma part.
Le cantinier servait donc de messager entre Lola et toi mais aussi de serveur personnel offrant toute sorte d’aliments, de boissons ou de petits cadeaux à l’autre. Au bout de plusieurs passages, il t'exprima sa lassitude
- Bon je peux retourner travailler ? Votre petit jeu était sympa 2 minutes mais j'ai toute la plonge à faire…
- Oui d-desolé. Merci pour votre aide.
Le cantinier s’éloigna. Tu levas le verre au ciel en direction de la jolie brune la remerciant pour ses divers attentions sucrées et salées. Malheureusement, en bon gaffeur que tu étais tu manquas de renverser ton verre sur la tête de Ronan provoquant l’hilarité de la jeune femme.
- T'as failli péter mes lunettes, tu veux que je m’électrocute ?
- Comment tu veux t'électrocuter avec du verre ?
- Ses lunettes ne sont pas simplement en verre, elles possèdent un circuit intégré sur le coin supérieur, juste ici. À la moindre goutte d'eau je risque de décéder !
- Laisse-le tranquille, il est trop occupé à impressionner sa belle.
Tu n'entendis même pas la réplique de Jenny trop occupé à faire des grimaces à Lola qui tentait de faire abstraction de tes drôles de visages pour écouter les histoires peu intéressantes du mec blond assis devant elle.
- Et là je bois 3 shoots de Jack Daniel’s en même pas 10 secondes. Le barman est choqué et me demande mon nom et prénom. Vous vous rendez compte !
- Ahah mais arrête, tu vas te bloquer les iris en faisant les yeux blancs !!
- Si si… désolé… tu peux continuer, Jo
Le rictus de Lola marquait progressivement son visage à cause de tes grimaces de plus en plus improbables. Elle fermait les yeux pour ne pas éclater de rire.
- T'as mal aux lèvres Silvain ?
- Comment on peut rire à ça ? Silvain, si tu trouves une fille qui aime ton humour très… approximatif ne la lâche surtout pas. Vraiment.
- Ses problèmes auditifs ne doivent rien arranger. Attends je vais faire un test : Silvain, je peux te toucher la nouille ? Non il réagit pas.
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_______________________ https://youtu.be/D7umgkNX8NM _______________________
- Arrête avec ses grimaces, Silvain !
- Laisse-le s'amuser Memphis. Il n’aura très certainement pas l’occasion d'en faire quand il sera grand. Je vais chercher la dinde.
- Oui, je le trouve vraiment magnifique et il est mieux sur mon cou que dans une boîte à bijoux.
L'heure de dîner était arrivé chez les Mistit. D'habitude, on dînait un peu plus tard dans cette petite famille mais le père de famille était aujourd’hui rentré plus tôt rendant ce jour un peu plus spécial. Alors que l'homme de la maison continuait de parler travail à table, le jeune garçon arrivait difficilement à cacher son mal de ventre engendré par tous les beignets qu'il avait pu ingéré. Il appuyait de plus en plus fort sur son pancréas mais rien n'y faisait.
- Quelque chose ne va pas mon oiseau ?
- Il ne mange rien. Tu t’es encore enfilé des sucreries avant de dîner, c’est ça ? Qu’est-ce que je t'ai dit à ce sujet ? Tu veux finir comme la sœur de ta mère ?
- Ce n'est pas ce que je voulais dire... Ma chérie… ses quelques kilos en trop lui vont très bien…
Répondit maladroitement le père du garçon tentant tant bien que mal d’effacer le regard fatal de sa femme.
La douleur devenait insupportable pour le jeune garçon. Des larmes coulaient sur son visage juvénile. De ses yeux, Les gouttes salées ruisselaient sur le morceau d'aile que sa mère lui avait précautionneusement découpé.
Devant le torrent de larmes qui s’écoulait, la madone prit le jeune garçon dans ses bras tout en le berçant afin de tant bien que mal le soulager. Elle accompagnait ses massages par de légers chuchotements tentant d'apaiser les pleurs de son enfant mais le mal était bien trop intense.
- Je t’avais pourtant dit de ne plus lui donner de sucreries, il réagit mal au glucose. Donne-le moi je sais comment le soulager.
L'enfant était à présent dans les bras de son père ce qui diminuait le flux de ses larmes. Il était surpris de se retrouver sur ses jambes. Il ne se rappelait même pas de la dernière fois où il lui avait reçu une étreinte de son paternel.
- Allez mon garçon, il faut que tu sois fort.
Le père de l’enfant pinça le bras de son fils afin d’atténuer la sensation de douleur que le garçon éprouvait. Cette technique de compensation était couramment pratiquée chez les médecins du Monde entier et briguait des taux de réussite satisfaisants. Néanmoins, le père du garçon oubliait un léger détail : il n’était pas médecin. L'enfant avait toujours mal au ventre mais il se plaignait aussi de son bras à présent
- Mais qu’est-ce que tu lui fais ? Le but est de le soigner pas de le mettre dans un état plus préoccupant qu'il n'est déjà !
- C’est pas la meilleure idée que j'ai eu… Bon Mon garçon, écoute-moi. Épelle l’alphabet à l'envers.
- Tu commences par Z et tu finis par A.
Le garçon se trompait souvent, confondant certaines lettres avec d'autres obligeant son père à le rectifier. Malgré les erreurs, l'enfant n’abandonnait point, recommençant à chaque fois qu’il se trompait, encore et toujours sans jamais courber l'échine. Après de nombreux échecs, il arriva enfin à la lettre fatidique.
- Bravo mon oiseau tu as réussi !
La mère du garçon le serra fort contre ses bras le couvrant d’innombrables bisous et de câlins.
- Et en plus il n’a plus mal au ventre
Répondit fièrement le père de l'enfant en tapotant sur le ventre ballonné de l'enfant.
Malgré les nombreux problèmes qui touchaient cette petite famille, tous les moments passés ensemble étaient de merveilleux intermèdes au périple quotidien de leur existence leur rappelant à quels points ils s’aimaient. Ils seraient toujours là les uns pour les autres dans les bons comme les mauvais moments, dans les joies comme dans les peines, dans le désespoir et la félicité, jusqu’à ce que la mort ne les sépare.
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
- Part 02 - La force de Coriolis (3-c/4)
Milan commençait à être agacé par l'attitude de sa copine de tablée. Même si elle était assise à côté de lui elle était ailleurs, trop occupée à regarder ce qui se passait à la table d'à côté. À vrai dire, cela t’était égal, tout ce que tu voulais c’était amuser Lola, lui faire vivre autre chose que le barbant repas qu'elle était en train de passer. Tout ce spectacle te permettait aussi de te divertir et de sortir des ennuyeux déjeuners étudiants.
La dernière idée que tu avais fut de présenter un tour de magie à la Belle. Il n'y avait rien de plus spectaculaire qu'un tour de passe-passe parfaitement réalisé. Ainsi, tu pris une orange, l'as mis sous une des serviettes posées sur la table puis tu renfermas ta main froissant par la même occasion le tissu blanc désormais vide. L’orange avait disparu. Le tour de magie avait eu l’effet escompté puisque les yeux brillants de la jeune fille baignaient à présent dans l’émerveillement et la surprise.
- Il te demandait si tu voulais nous accompagner à la Commanderie, après-demain ?
- Je sais pas. Je te dirai ça le jour venu … mais qu’est-ce qu'il fait encore !
Après avoir fait réapparaître l'orange, tu te lançais maintenant dans des jongles à 3, 4 puis 5 fruits piquant pomme, pêche et autres fruits sphériques à Jenny et Ronan. Les yeux rivés sur la flore en suspension, tu ne pouvais pas voir la réaction de Lola mais le son de sa voix attestait de ce qu'elle éprouvait.
Ses désirs étaient des ordres. Tu attrapas tant bien que mal un nouveau fruit tout en continuant de laisser en l'air les autres aliments. En pleine euphorie, tu voulais dépasser tes limites et incorporer un nouveau nutriment dans ce manège fruité.
- Pas 7, tu vas pas y arriver !
S'exclama Lola t’invitant à ne pas continuer dans cette folie incontrôlée mais tu entendais également dans sa voix une légère excitation à ce que tu le fasses. Ni une ni deux, tu attrapas le pamplemousse dans la coupelle de Ronan.
- Tu devrais pas tenter, Silvain.
- Attends, je veux voir comment tout ça va se terminer.
- Évidemment mais il faut que je sache si ce sera comme je l'ai imaginé.
Clouant le bec de Ronan, tu intégras un septième fruit dans tes jongles formant un magnifique cercle de fruits et les légumes se balançant dans l’oxygène chaud de la salle à manger de l’Université. Tu avais réussi.
- Mais comment il peut faire ça !!
- Finalement il a réussi, on s'est trompé Jenny.
- Mais qu'est-ce qui te prend ?
Alors que tu maîtrisais jusqu'ici la fréquence de lancers des fruits lancés en l'air, tout se dérégla en un instant. Tu lançais les sphères fruitées trop hauts, les réceptionnais approximativement. Il ne fallait plus qu'un instant avant que tout ça finisse en eau de boudin. Le temps de dire ouf, tu échouas à attraper le pamplemousse en l'air signant la chute des autres aliments.
- Tu lui as jeté un sort chamanique, Jenny ?
- Non, ça finit toujours comme ça avec lui. Il fait toujours tout foirer.
Certains fruits tombèrent sur ta tête tandis que d'autres voltigeaient à l'autre bout de la salle. L'une des pommes atterrit même en plein dans le crâne de Milan.
- PUTAIN MAIS TU FAIS QUOI, MEC !
Fulmina Milan en se levant de sa chaise tout en frappant son poing sur la table.
- Calme-toi mon pote, c'est qu'un fruit.
Milan, hors de lui, rappliqua à votre table s'approchant de toi alors que tu ramassais les fruits au sol.
- T'en as pas marre de jouer au con ?
★ QUE VAS-TU FAIRE ? ★
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Données du topic
- Auteur
- -PARADISTA-
- Date de création
- 18 novembre 2017 à 13:22:05
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