[FIC] Les SENTIERS de la DRAGUE

17 avril 2018 à 00:32:40

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

Part 06 - Un peu, beaucoup, évidemment (1/3)

La bombe était lâchée, les secondes avant sa fatale réponse passaient comme des heures et tu sentais la température monter dans l'ensemble de tes glandes sudoripares. Ton cœur, se libérant progressivement de sa prison osseuse, tapait de plus en plus fort sur les parois de ton sternum tandis que tes poumons atrophiés n'assuraient plus leur fonction respiratoire t'obligeant à rester en apnée. Pourtant l'intense réaction de ton corps à cette situation n’était pas la chose la plus dure à supporter. Voir Lola toujours silencieuse alors qu'elle avait le reste de ton amour-propre entre les mains étaient terriblement difficiles à supportés.

- C'est une blague ?

- Q-quoi ?

Elle éclata alors de rire.

- Donc t'es vraiment sérieux !? Tu crois vraiment que je vais sortir avec toi ?

- M-mais L-L-Lola…

- Ahhah ! Je suis désolée de partir en fou-rire c’est vraiment pas contre toi c'est juste que je peux pas me retenir. Comment t'as pu croire que nous deux c’était possible ? Parce que je suis gentille avec toi ou une bêtise du genre !?

- C-c’est C'est vrai que c’était complètement con..

- Tu m’as bien aidé pour porter le matériel de l’association et tous ses trucs où j'avais besoin de quelqu'un pour faire le sale boulot mais c'est tout quoi ! Quand je vais raconter ça aux autres ils vont halluciner !

- J-je t'en supplie, raconte pas ça aux membres de la classe !

- Qu'est-ce qui se passe ici ?

- R-r-rien Milan…

- T'imagineras jamais pas ce qu’il m’a demandé : il veut que je sorte avec lui !!!

- T'as pas fait ça Silvain !? C'est trop mignon !

- Je te jure !!

- Regarde comment il est maintenant il tremble de tout son corps comme une lopette, oh mon dieu,

- T'es pas gentille Milan, il me fait presque de la peine. Silvain on reste ami, hein…

C'était l'une des nombreuses options que tu étais en train de t’imaginer. L'une des pires d'ailleurs avec celle où Lola avalait le sifflet pour s’étouffer tellement elle était dégoûtée de ta proposition. Pourtant, ce ne fut ni l'une ni l’autre qui eu lieu, bien au contraire ce fut celle à laquelle tu avais le moins pensé que Lola choisit.

- Oui ! Évidemment !

- Quoi ?

- Pourtant je suis certaine de l'avoir dit en français…

- D-donc tu veux bien sortir avec moi ?

- On se connait depuis assez longtemps, non ? Pas tant que ça en fait. Mince Lola, tu vas passer pour une fille facile.

L'inimaginable s’était produit. Ça avait été finalement si simple comme si c’était une évidence pour elle. Elle semblait si légère au moment de te répondre à ce question qui te brûlait les lèvres depuis si longtemps déjà. Toi qui t’imaginais déjà devoir changer d’identité ou de nationalité – mongol était la première option sur ta liste. Quelle sensation paisible qui te remplissait le cœur à présent. Tu plainais au dessus du sol un grand sourire sur le visage. Néanmoins malgré toute la satisfaction que te provoquait cette situation tu sentais que quelque chose clochait et tu ne t'y trompas pas.

- Par contre tu m’as pas dit quand ?

- Quoi ?

- Pardi, quand comptes-tu m’emmener sortir ! Tu me sembles la tête ailleurs depuis quelques minutes. T'es sûr que tout va bien ?

- Ah…. L-le… je veux dire aujourd’hui. Ce soir.

- Genial, Et où ça ?

- Je sais pas.

En 10 secondes tu avais subi un doublé ascenseur émotionnel et tu en étais certains ton cœur ne s’en sortirait pas indemne. Alors que tu imaginais déjà embrasser fougueusement la belle et elle te ramena immédiatement sur Terre. Tu comprenais maintenant pourquoi elle semblait ne pas prendre au sérieux son acceptation. Elle pensait simplement accepter une belle soirée avec un de ses proches tandis que tu avais en tête de lui proposer de franchir une étape avec toi. Quel idiot !

- Je-je ne sais pas Lola… je ne sais plus.

- Faudrait peut-être un peu mieux préparer tes invitations la prochaine fois ! Bon, je ne t'en veux pas, je connais un bel endroit où on pourra décompresser et bien s'amuser ensemble.

- Génial alors…

Lola se rapprocha alors de toi et posa sa main sur ton torse. Les yeux plongés dans cette océan de vert, elle posa ses pulpeuses lèvres rosées à quelques centimètres du lobe gauche de ton oreille. Elle te susurra langoureusement quelques mots qui balayèrent ta déception.

- Et… peut-être qu’on finira la soirée chez moi. J'ai 2-3 choses à te montrer… Qu'est-ce que t'en dis ?

- Ça me paraît être une bonne idée..

Voyant tes sourcils monter, un sourire satisfait se dessina sur le coin de ses lèvres avant qu’elle ne sorte de la pièce ardente.

- Silvain.

- Oui ?

- Je voulais que tu co… je voulais juste te dire merci.

- C’est normal Lola.

- …

- On se dit 20h devant le Turc ?

- Le Turc ?

- Celui qui sert de la viande avariée et du pain vert.

- Je vois...

- A tout à l'heure.

Lola s’éloignait, les cheveux au vent et la démarche gracieuse. La confiance qu'elle semblait avoir perdu il y a quelques instants était pleinement revenu, resplendissant un peu plus à chaque nouveau pas tandis que tu revenais dans ton fort intérieur sur ce qui venait de se dérouler. Une fois encore tu n'avais pas les réponses aux questions que tu te posais. Qu'est-ce qu'elle ressentait pour toi ? Était-elle attirée ou voulait-elle juste tester son sex-appeal comme elle aimait le faire avec les autres figures masculines de la faculté ? Tu avais porté tes couilles jusqu’au bout comme tu l'avais voulu mais ça n'avait pas suffi. Pourtant tu le sentais, peu à peu toutes les ombres, toutes les brumes s'effaçaient au profit d'un ciel clair. Ce soir, les derniers nuages disparaîtraient dévoilant enfin les dernières lignes de cette sublime quête.

- Tiens 16h32 et je suis assis sur un banc à rien foutre. Ça m’était pas arrivé depuis des jours ! J'avais oublié que c’était si bon de n'avoir aucune obligation !

- …

- ..

- Merde ! J'ai oublié les filles à l’école !!!

Et oui. La parenthèse qu’était en train de prendre ton parcours à l’association des étudiants ne signifiait pas que ton emploi du temps était allégé pour autant. Vérifiant que ton collier étant bien dans la poche de ton sac avec le petit nounours que t'avais piqué à John-Mikael, tu détalas au plus vite direction l’école !
______________________________________

Attrapant in extremis le bus bondé de poussettes et de vieux retraités finissant précautionneusement leur grille de sudoku déjà bien entamée, tu te posais près du conducteur, la porte d’entrée aux côtés du conducteur facilitant ta future descente afin de retrouver au plus vite les sœurs de Lola.

- Je démarre pas tant que vous bloquez la porte Monsieur.

- Mais vous pouvez très bien la fermer, je ne suis pas devant…

- Et pousse twa de la porte, on a pwa que ça a faiwe.

- On démarre ou quoi !? Je suis pressé !

- Oui bon ça va, je me pousse…

- Et le jeunot il passe d’abord son titre de transport avant d'aller derrière ! Sinon je démarre pas !

- Ohhhhh !

- Fwou le camp lwa !

- D-d'accord, d'accord (vivement que Google sorte ses voitures automatiques que tu te retrouves à me servir des kebabs, enfoiré !)

Un jour sur 2, la Volve t'avait demandé, que dire ordonné de récupérer Juliana et Ninoo, les 2 petites sœurs de Lola jusqu’à chez elle. Elle sortait à 17h30, Ninoo restant en effet à l’étude jusqu’à la sortie de sa grande sœur. Tu étais donc très en retard, chose habituelle qui rendait folle la grand-mère de 2 filles.

On pourrait croire que cette mission te permettait de passer davantage de temps avec Lola - c'est d'ailleurs ce qui t’avait fait accepter cette mission – mais bien au contraire, la jolie brune se reposait généralement dans son logement étudiant au plein cœur de Paris, quand tu étais dans sa maison familiale elle brillait donc par son absence. Pourtant, à défaut de t'apporter de l'argent ou une quelconque reconnaissance de la Volve, tu appréciais t'extirper de ton quotidien d’étudiant pour replonger dans le rythme paisible d’écolier à travers ses 2 bambines.

Accroché à la barre suspendue au plafond du bus, le regard perdu au loin, tu replongeais une nouvelle fois dans tes jeunes années où tout était plaisir, où tout était découverte.

Toystealer

17 avril 2018 à 00:40:31

C’était sûr que ça passait :cool:

-PARADlSTA-

17 avril 2018 à 13:14:23

Nouvelle sweet aujourd'hui, normalement en fin d'après-midi sauf si y a déjà des lecteurs maintenant

Au programme

Des anniversaires
Des pièces de théâtre
des dragons

Question subsidiaire : Si Silvain part de la fac à 17h32 et doit récupérer les filles à 17h30, combien de giffles va lui mettre la Volve quand il déposera les gosses ?

_Paradista

18 avril 2018 à 15:04:35

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

Part 06 - Un peu, beaucoup, évidemment (2/3)

- Coucou mon oiseau, tu as fait de beaux rêves ?

- Bonjour maman ! Je montais sur mon gros dragon rouge et je parcourais les villages d’un immense pays aussi grand que la Russie !

- Que de beaux défis dis-moi, et tu sauvais les demoiselles en détresse sur ta fidèle créature ?

- Non ! Je brûlais toutes les maisons des habitudes sur mon passage !

- C'est gaie tout ça ! Lève-toi c'est l’heure du petit-déjeuner.

- Maman…

- Oui mon oiseau ?

- Non rien…

Ni une ni deux, le petit garnement s'extirpa de son lit et sautillait comme une petite puce. Qu’est-ce qu'il était mignon dans son pyjama uni aux motifs zébrés.

- Tu viens maman ?

- Oui j'arrive. Va devant.

Le garçon quittant la chambre, Tania fermait les yeux touchant sa tête. Elle était brûlante. Elle n'avait pas réussi à trouver le sommeil cette nuit, ni la précédente, ni toute celle d'avant d’ailleurs depuis trop longtemps déjà.
Titubant jusqu’à la salle de bain, elle se trempa le visage d'eau froide pour retrouver quelque peu ses esprits. Ouvrant le placard surplombant sa tête, elle attrapa difficilement le tube de pilules bleus bientôt vides. Un puis 2 puis 3 pilules bleus avalés et son mal de tête s'en alla.

Sa journée pouvait commencer.

Rejoignant ses 2 amours au rez-de-chaussée, elle se dirigeait vers la table. Son mari se leva et lui chuchota quelques mots à l'oreille afin d’éviter que le petit Silvain ne se doute de quoi que ce soit. Il était de toute façon bien trop occupé à s’enfiler l'ensemble du contenu de son bol de Chocapic déjà bien entamée.

- Tu veux que j'aille chercher le petit à l’école aujourd’hui ? Tu pourras finir les derniers préparatifs pour ce soir.

- Préparatif ?

- Pour Silvain…

- …Oh oui… je le ferai ne t'inquiète pas pour ça. Mon oiseau, c'est ton père qui viendra te chercher à l’école pour une fois.

Essayant en vain de se rappeler de quoi il pouvait s'agir, Tania feinta de savoir où voulait en venir son mari mais la fatigue jouait sur sa mémoire.

- No problemo, jo ! Oh non encore un maximonstre dans cette boîte !!

Memphis Mistit ne portait aucune attention à son fils à ce moment-là trop occupé par l’état de sa femme qui se frottait une nouvelle fois la tempe avec la paume de sa main.

- Tout va bien ?

- Oui, toutes ces lignes de texte à apprendre me font juste un peu mal à la tête rien de plus.

- Je sais que ce rôle est important pour toi mais lève le pied.

- Je t’assure que ça va. Merde, L’heure tourne, à plus tard mon cœur.

Elle l’embrassa rapidement son mari, prit son sac et se dirigea vers la sortie.

- Elle m'a même pas dit au revoir…

- Tu n'es plus un bébé, il va falloir t'habituer à ce que ta mère ne soit pas là pour te couver.

Sortie, elle jeta un œil sur son téléphone pour savoir de quoi son mari voulait parler tout à l'heure. L'effroi la prit quand elle vit la note apparaître sur son écran lumineux.

Rappel : Anniversaire de Silvain

- Comment j'ai pu…
___________________________________

Durant tout le chemin, Tania fut honteuse de n'avoir pas embrassé son fils pour le jour le plus important de l'année pour lui. 7 ans, on ne le fêtait pas tous les jours, l’âge de tous les défis pour un enfant. C’était décidé elle lui ferait une belle fête pour le rendre heureux et effacer le moment d’égarement qu'elle venait d'avoir.

Mais pour le moment elle devait assurer pour les répétitions d'aujourd’hui, aucune faiblesse ne lui serait permise. Arrivée au bâtiment 5 du Faubourg Saint-Honoré, Tanya entendit une joviale voix familière derrière elle.

- La meilleure de tous !

- Oh, Roowney, toujours la forme à ce que je vois. Alors, ton fameux rendez-vous avec ton beau brésilien s'est bien passé finalement ?

- C’était d'un chiant, j'aurais mieux fait de le sucer dans les toilettes pour que tout ça finisse plus vite !

Cette petite boule d’énergie nympho sur les bords, c’était Roowney. Passé quelques temps avec elle et tous les soucis du quotidien passaient au second plan. Tanya voyait en elle une personne qui vivait sa vie à 100 à l'heure sans se préoccuper des conséquences de ces actes ou de ce que les gens pourraient penser d’elle, chaque instant devait être vécu pleinement, sans aucune contrainte. Elle aimait écouter Roowney raconter ses aventures dans les bars nocturnes de la capitale ou encore ses trips dans des endroits plus glauques les uns que les autres lui rappelant ses jeunes années adolescentes qui paraissaient comme un souvenir de plus en plus obscures dans son esprit.

- Toujours aussi crue..

- Et toi alors, tu t'es bien reposée ? T'as bien fait ce que je t'ai dit ? Bain à la camomille et nuit de folie avec ton homme !? Ça a du grincer chez les Mistit…

- J’avais pas la tête à ça. Je devais répéter pour aujourd’hui…

Roowney souffla exaspérée.

- T'es la plus talentueuse de la troupe, Tania. T'as eu quelques moments de fatigue ces derniers temps mais ça va rouler maintenant. C'est comme du ketchup, au début ça sort pas puis après ça coule partout… non j'ai une meilleure image en tête c'est comm...

- Je crois que j'ai compris Roowney... Mais je n’ai plus le droit à l’erreur. Luc m'a dans le collimateur, au moindre souci il risque d'aviser… j'ai enfin le rôle que je rêve depuis la naissance de Silvain, je compte bien aller jusqu’au bout. Sinon d'autres le feront à la place…

- On peut pas te donner tord… en parlant de cette trainée, voilà qui arrive.

Une jeune femme l'air, la démarche pleine d’assurance, arriva au niveau de ses 2 collègues. Elle se faufila dans le bâtiment en n'oubliant pas de saluer mécaniquement ses 2 collègues.

- Bonjour les filles !

- Bonjour Uma !

Uma était la doublure de Tanya. Très douée, sa précocité lui avait permis de se sortir du lot dès sa toute première année au cours Florent. Mais à 2 semaines de sa première représentation, elle avait claqué en fracas la porte du projet. Officiellement, c’était une allergie trop prononcée aux tissus couds sur son costume qui constituait la cause de son abandon mais les bruits de couloirs penchaient davantage sur une guerre des égos entre son metteur en scène de l’époque et l'artiste qui avait du raison de son envie de jouer dans sa pièce.

Malgré ce revers, Il ne fallut pas 3 mois pour que le metteur en scène le plus en vogue du moment, Luc Xabonatski mit son grapin sur elle pour sa nouvelle œuvre.
Alors qu'elle s’était assez éloignée des 2 filles, Roowney reprit.

- Je peux pas la supporter avec son air bêcheur et ses grandes dents. C'est possible d'avoir d’aussi grands chicots honnêtement !?

- Arrête, c'est une fille gentille..

- Gentille ? À chaque fois que tu dois monter sur un échafaudage, elle croise les doigts pour que tu te pètes quelque chose. Et tu me l'as fait pas à moi je sais que tu la détestes.

- …

- On y va les filles, ça va commencer.

L'immense espace du bâtiment 5 faisait toujours le même effet à Tania dès qu'elle foulait son sol. Elle frissonnait à chaque fois, sa peau ébène réagissait presque instinctivement à ce lieu.

L'endroit où de grands artistes avaient gravé leur légendes allait bientôt se voir marquer d'une nouvelle nom sur son parquet, le sien.

- Bonne chance pour aujourd’hui.

- Merci Uma.

Tania du coin de l’œil regardait son amie Roowney à l'autre bout de la salle qui mimait les nausées que lui provoquait la concurrente de son amie. Qu’importait les encouragements teintées de mauvaises intentions d'Uma, Tania était déjà dans sa bulle.

Comme à l'accoutumée, elle commençait par les chorégraphies qu'elle devait faire. C’était avec tant de fluidité que Tania réalisait ses sauts de cabris. Ils semblaient si instinctifs et naturelles chez elle. Les autres membres de la troupe ne pouvaient s'empêcher de s'arrêter quelques instants pour contempler toute cette grâce spontanée et immédiate, vecteur d'une expression corporelle toujours plus fabuleuse et intemporelle.

Elle faisait désormais un avec l'espace qui l'entourait, ils communiquaient, se confrontaient, s'unissaient l'un à l'autre telle une sublime représentation de la parfaite harmonie de L'Homme dans son environnement. Au même moment, une voix fluette résonnait dans le bâtiment.

-PARADlSTA-

19 avril 2018 à 16:06:00

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

Part 06 - un peu, beaucoup, évidemment (3/3)

Au même moment, une voix fluette résonnait dans le bâtiment.

- L'art. Qu'est-ce l'art ? Au fil des siècles, philosophes, auteurs, musiciens ont cherché à le décrire, l'examiner, le tordre pour y trouver l’essence, la sève dont nous nous délectons avec toujours plus de passion, toujours plus d'envie. Alors que l'Art, c'est nous, c’est vous, c'est Elle.

- …

- Et c'est ça que je veux que vous comprenez et que vous donniez au public. Bonjour à tous, j'espère que vous êtes tous prêts pour cette longue journée, on est plus qu’à quelques semaines de la première représentation. Je vous demanderai une extrême dévotion pour tout ce qui nous reste à accomplir. Ça sera dure, ça fera mal, mais je veux pas de faibles ici. Si vous pensez ne pas être la hauteur, la porte est ouverte. Mais si vous restez, sachez que vous êtes déterminés à faire de grandes choses ! Alors au travail !

- Allez tout le monde en place.

Ce charismatique personnage s'approcha de Tania.

- Prête pour aujourd’hui ?

- Ce qui s'est passé hier ne se reproduira pas.

- Ne me déçois pas.

Luc Xabonatski était le metteur en scène le plus en vogue de sa génération, il avait fait polémique auprès du grand public avec son « Juliette sans l'Amour » où il avait confronté la légendaire œuvre de Shakespeare avec le célèbre et non moins culte Dracula. Son génie supposé n'avait d’égal que son impulsivité, lors des répétitions de sa précédente pièce, il n’avait pas hésité à violemment jeter de l'huile bouillante au visage d’une des artistes. La pauvre jeune fille avait effectué 2 sauts jetés au lieu de trois soulevant alors la colère du terrible metteur en scène. Pourtant défigurée, elle n'avait pas daigné porté plainte contre lui répondant promptement que ce petit incident faisait parti du métier.

Grandiose pour la critique, fécale pour le public, l'imposteur visionnaire revenait cette fois sur le devant de la scène avec un classique moins clivant en revisitant une célèbre pièce antique, Phèdre. Tania avait tapé dans son œil, dès l'audition elle avait su remporter le rôle principal du projet de Luc avec toute son expérience, son énergie et sa simplicité.

- « Luc m'a dans le collimateur » t'as vu comment il te kiffe !? Tu pourrais même lui faire une pipe et lui demander de virer l’autre s*lope comme ça bye bye la concurrence !!

- T'es vraiment dingue Uma.

- Allez on commence !

La première partie des répétitions se déroula sereinement pour Tanya qui montrait tout son professionnalisme et sa compréhension de son métier. Mais les heures passaient et elle devait toujours plus piocher dans ses réserves déjà épuisées par toutes ses nuits où elle n'avait pas su trouver le sommeil. Ses gestes devenaient de moins en moins certains tandis que ses jambes ne portaient que superficiellement sa carcasse au bord de l’évanouissement.

Cela faisait maintenant 5 heures que toute la troupe répétait, encore et encore, dans une atmosphère suffoquante n’améliorant pas l’inquiétant état de fatigue dans lequel Tania se trouvait. Malheureusement, Luc n'avait pas l'intention d'en rester là.

- S’il vous plaît tout le monde ! On a assez travaillé la partie danse pour aujourd’hui. Je veux du jeu pur maintenant. On commence par le dénouement de l'acte 3 avec Tania et Roowney. Je veux plus de passion que hier, d'accord, Tani... ? Où est Tania ?

Au bord du craquage, Tania s’était précipitée vers son sac à main pour se ravitailler en vitamine. Une seule, il ne lui restait qu'une seule pillule bleue. Ça fera l’affaire pour cette fois. Elle ne lâcherait pas maintenant, pas après toutes ses années de galère, pas après tous ses casting, pas après toutes ses heures à répéter. Et, même si son corps la lâchait dans un moment si décisif, sa tête, la plus grande de ses forces, la tiendrait debout jusqu’au bout. Elle en était aveuglément persuadée.

- Mais où elle est passée, putain !? Toi, l'esclave va la chercher !

- Excusez-moi, J’étais partie aux toilettes.

- Pas de toilette, pas de manger, pas d’eau, je vous veux dans un état second, où l'ensemble de vos sens sont totalement exacerbés, ok ? Ke veux que vous atteignez une nouvelle étape dans votre esprit. Celui de la quintessence et de la privation ! Bon mets-toi en place. Acte 3 scène 1 : Oenone annonce à Phèdre le retour de Thésée. Phèdre est désespérée et ne voit qu'une seule option à son sort. Go !

- « Alors que tu ne songes qu’à te plaindre. Il vaudrait mieux que tu te reposes. Au lieu de te préoccuper d'un ingrat qui ne cherche que la fuite. »

- « Moi, régner ? Alors que ma raison ne me gouverne plus ? Quand sous un joug honteux à peine je respire ?
Quand je me meurs ? »

- « Alors fuis. »

- « je ne peux le quitter »

- « Tu ne peux l’éviter »

- « Il n'est plus temps. Il sait mes ardeurs… il sait mes arde... »

Pas maintenant. Ma tête, fidèle alliée depuis toutes ses années, m’abandonnait également. Ma mémoire ne devait te lâcher maintenant. C’était trop important. Fouille ! Fouille dans tes souvenirs, Tania !

- C'est pas vrai !

- Il n’est plus temps. Il sait mes ardeurs…

- Tu vas pas me refaire le coup !?

- Mes ardeurs insensées ! Mes ardeurs insensées !

-« il n'est plus temps. Il sait mes ardeurs insensées… de l’austère pudeur les… » c’est pas possible...

- « De l'austère pudeur les bornes sont passées.
J'ai déclaré ma honte aux yeux de mon vainqueur, » bordel c'est pas si compliqué ! T'es comédienne oui ou merde !? T'es incapable d'apprendre 3 lignes de texte !? C’était pareil hier et pareil les fois d'avant ! C’est catastrophique ces derniers temps !Je veux toutes tes tripes dans cette putain de scène, qu'on sente la mort en Phèdre. Comment tu veux qu’on le ressente avec une idiote même pas capable de les sortir correctement une réplique !

Le metteur en scène souleva la table qui se tenait devant lui devant la pétrification des autres membres de la troupe.

- Ne me traitez pas d'idiote.

- Je te traite comme.je veux, ok !? Tout ce qui est dans cette pièce m'appartient. Dès que tu rentres ici, t’es à moi !

Tania n’était pas du genre à se faire marcher dessus mais son état la fatiguait trop pour qu'elle réponde aux sèches réponses du metteur en scène au bord de la crise de nerf.

- Je...je suis désolée. Ça ne se reproduira plus. Roowney recommence s'il te plaît.

- Évidemment que ça ne se reproduira. Uma tu passes rôle principal pour Phèdre jusqu’à nouvel ordre. Je peux pas continuer avec une incapable.

- Luc je…

- Tu peux rentrer chez toi, ta journée est terminée. Ne reviens pas demain si t'es encore aussi médiocre. Allez, barre-toi.

- Ne me faites pas ça…

- Pourquoi vous vous arrêtez les autres ? Vous croyez qu’on a du temps à perdre !? Allez, acte 3 scène 1 !

Désabusée, Tania rassembla les quelques affaires qui traînaient au sol ici et là devant Uma qui étalait sans retenu tout son jeu sans prêter la moindre attention à sa concurrente.

Le regard vide, elle s’éloignait de la scène. D'habitude, elle aurait tout tenté pour ne pas fondre en larmes mais, à cet instant, elle était trop épuisée pour retenir la funeste détresse qu'elle ressentait. Tania quitta le bâtiment 5 où tant de rêves devaient se réaliser pour elle. Où tant de rêves mourraient peu à peu.

★ LA VIE AVEC ELLE - QUE VA-T-ELLE FAIRE ? ★

Vote 1 : Tania rentre chez elle pour préparer l'anniversaire de son fils
Vote 2 : Elle va chez le pharmacien racheter des comprimés
Vote 3 : Une bouffée d'air lui fera le plus grand bien.

Thiriodrakondas

19 avril 2018 à 19:35:10

La 1) même si j'ai un mauvais pressentiment.

Pseudo supprimé

20 avril 2018 à 10:34:59

La 1)

-PARADlSTA-

22 avril 2018 à 18:04:49

Sweet aujourd'hui avec pleins de bonnes choses dedans

_Paradista

23 avril 2018 à 00:39:43

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

Part 07 - 13 ans

Après une vingtaine de minutes de voyage ayant chatouillé tes narines avec toutes ses odeurs fétides se mêlant a l’air ambiant, tu vis enfin le bâtiment du collège Fénelon se profiler devant toi. Le conducteur du bus poussa une nouvelle gueulante lorsque tu mis trop de temps, selon lui, à t’extirper du métro.

- La prochaine fois, je vous laisse pas monter.

__________________________ https://youtu.be/36ZAHmC4Bbc __________________________

18h21 et tu arrivais enfin aux devants des allées du collège. Certains parents discutaient encore des divers actualités de l’établissement. Le moins que l'on pouvait dire c'est qu’on était pas chez les ploucs comme aimait le répéter ta cousine Joy. Le bâtiment t’impressionnait de par sa classieuse modernité. Si tu n'avais plus de doute sur les moyens dont disposait les Moore, la vue de ce bâtiment te rappelait l'importance de la mission que tu devais accomplir.

Dans la cour de l’école, quelques enfants jouaient encore. Ils étaient assis par terre créant une ronde et s'amusaient avec des billes. Alors que l’ambiance était au départ bon enfant, elle se refroidissait lorsqu’un des enfants s’énerva.

- Tu vas pas me refaire le coup ! Rends-moi mes billes Ninoo !

- Cillian, ne t'énerve pas je te prie. Tu recevras très bientôt tes billes en temps et en heure. Nous reviendrons très prochainement vers toi.

- Et moi, et moi !?

- Je ne t'ai pas oublié, Paul. Je te rappelle les termes du contrat : Nous avions 10 billes à te fournir, avec des intérêts d'une bille par partie remportée. Tu me dois donc 15 euros.

- Mais tu m'avais dit que c’était 1 euro par bille !

- Oui bah les tarifs fluctuent. On est bientôt en hiver, mon fournisseur demande +, les prix augmentent aussi.

- Ça suffit je m'en vais !

Le petit garçon se leva, furieux, ramassant de rage son sac Spiderman plein de terre. C'est alors que le regard de Ninoo s'assombrit figeant sur place son camarade.

- Tu sais, je suis quelqu’un de gentil. Mais je déteste qu'on me tourne en bourrique. J'aurais beaucoup de peine qu'il t'arrive quelque chose, comme un incident pendant la sieste ou un crayon dans l'œil…

- Voici 20 euros ! Mais ne me fais rien ! Je t’en supplie !

- Nous sommes heureuses d'avoir travaillé avec toi, Paul. À très bientôt.

- Allons nous en !

Les 2 garçons s'enfuirent en courant tandis que les copines, triompheuses, contemplaient leurs billets fraîchement amassés.

- Vous vous amusez bien les filles ?

- Bonjour Célestin !

- Silvain ! C'est Silvain, je te le dis à chaque fois…

- Kikoukou toi !

- Encore ton jeu de billes ? Qu'est-ce que t’as réussi à piquer aux garçons cette fois, leur carte pokémon ? Une corde à sauter ?

- 45 euros !

- Quoi !!!??

- Et ils ont oublié leur bille !

- On les vendra pour le double demain ! Tiens garde les sous.

- Chouette ! Je peux m'acheter quelques bonbons avec ?

- Oui mais tu les déduis de ta part. Je te rappelle que tu ne touches que 20% de tout ce qu'on gagne.

- Bon je vous laisse régler vos problèmes de gros sous je vais chercher ta sœur.

+ Tu allais chercher Ninoo, + tu te disais qu'elle était en fait une adulte coincée dans le corps d'une enfant. Elle était en tout cas très maligne pour son âge n’hésitant pas à utiliser ses qualités pour se remplir au maximum les poches. Pour son jeune âge elle avait déjà amassé plus d'argent que toi en toute une vie. Ton père avait peut-être raison, il fallait que tu te bouges le cul, gros nigaud !

Le collège et l’école appartenaient au même bâtiment, il fallait seulement quelques minutes pour y accéder. En théorie en tout cas, puisque Juliana avait cette manie Juliana de toujours se cacher dès qu'elle le pouvait, feintant de ne pas recevoir tes appels. Tu l’accusais même d'avoir bloqué ton numéro pour ne pas avoir à te parler. Après quelques minutes de recherche, tu aperçus enfin 2 silhouettes au coin de la rue. Juliana discutait avec un gamin à lunettes. Un profond malaise se dégageait de sa dégaine, malaise amplifié par sa volonté de paraître superficiellement cool aux yeux de la jeune fille au look grunge. Les observant au loin en compagnie d'un chat errant, tu observais ce type pataugé littéralement avec elle.

- Et chez toi alors ?

- Y a toujours mes parents ou les domestiques. Et j'aurais pas envie qu'on…

- Pourquoi pas chez moi ?

- Vu ce que tu m'as raconté sur ta famille...

- Putain tu peux finir une phrase dans ta vie !? Bon… bah tu veux qu’on se voit où alors, y a pas 200 endroits ?

- On pourrait faire simple et aller au macdo ?

- Mais tu m'as pris pour une gosse ! J'ai 13 ans pas 7 ! Manquerait plus que tu me demandes d'aller au bowling…

- Miaouuuuuuuuuu !!!!!

- N-non j-je te jure je n’y pensais pas. Attends y a un type bizarre qui nous matte là-bas !

- C'est pas vrai encore lui…

Ce satané chat avait grillé ta couverture en arrêtant pas de miauler à côté de toi. Tu avais été obligé d'aviser en le shootant avec ton pied. Mais au lieu de s'envoler silencieusement, cette boule de poil s’était senti obligé de crier. Les chats sont des connards.

- Salut Juliana.

- Tu le connais…

- C'est le larbin de ma grande sœur, Lola. Il est contraint de venir nous chercher parce que ma tarée de mère a accepté.

- Tu-tu sais que je suis là hein ? Parce que tu me parles de moi à la troisième personne. C'est pas très sympa..

- Ah ouais, je vois la galère que ça doit être.

- M'en parle pas, en plus il m'aide à faire mes devoirs comme si j'avais pas déjà assez de mal sans un gros lourdaud à mes côtes…

- Moi qui pensais que mes pouvoirs d'invisibilité étaient des conneries…

- Passe quand même une bonne soirée, on règle tout ça demain ?

- Ouais si tu veux…

Juliana, exaspérée par toi et son camarade à lunettes s’éloigna sans même le saluer. La politesse n’était pas le trait le plus développé c'est chez cette gamine. Le moindre bonjour lui arrachait la bouche.

- Tu sais que je suis censé te raccompagner !? Juliana ! Je te cause !

- Excusez-moi ?

- Bon-Bonjour madame Laurent…

Alors que la petite sœur de Lola continuait sa route sans te prêter la moindre attention, Madame Laurent, maîtresse de Ninoo, t'interpella. Ses mains liées et son ensemble tout de noir vêtu lui donnaient un air strict contrastant avec son jeune âge mais collaient parfaitement avec sa personnalité. En effet à chaque fois que tu arrivais en retard, elle cherchait à te sermonner comme si tu étais un de ses élèves. Un comble puisque la différence d’âge entre elle et toi était bien plus étroite que celle la séparant de ses élèves. Même si la plupart du temps, tu arrivais à éviter ses reproches, elle avait cette fois-ci mis tout en œuvre pour ne te laisser aucune échappatoire.

- Bonjour. Comment allez-vous ?

- B…

- https://image.noelshack.com/fichiers/2018/06/2/1517938043-poklon525.png Je vois que vous êtes une nouvelle fois en retard pour venir récupérer Ninoo. Je me vois dans l’obligation de prévenir la mère de la petite. Je sais que pour vous, cette activité n'est très certainement pas une priorité.(Elle me laisse pas en placer une… ) Vous êtes sûrement un étudiant qui a besoin d'argent pour payer ses études, c'est pour cette raison que vous effectuez cette activité lucrative (putain elle parle tellement, comment la faire taire… ) sans avoir aucune réelle attache pour la tranche d’âge présente au sein de nos locaux. Sachez qu'il est important pour nous que les enfants ait un environnement structuré autour d'eux ( elle peut pas parler simplement, super Nanny ? Y a au moins 39 mots que j'ai pas compris.. ) et cela passe par des parents présents tout au long de leur cursus, une éducation omniprésente pour leur bon épanouissement et…

- Teub !

- ...Une nounou qui est à l'heure pour venir les chercher. Si vous aviez lu Freud, vous saurez que.. Excusez-moi qu’est-ce que vous venez de dire ?

- …

- Vous avez bien dit ce que vous avez dit ?

- C’était pour que vous arrêtiez de parler. J'avais peur pour vous, vous commenciez à devenir toute rouge.

- Comment osez-vous être si vulgaire ?

- Roooh… C'est pas comme si vous entendiez TEUB pour la première fois dans votre vie !

- …

- (Merde, je crois que je l'ai dit un peu trop fort.. ) b-bonjourr, J-je suis pas un malade mental hein. Je suis juste la nounou de cette fille ici qui joue avec des billets… et l'autre là-bas qui se grille une clope...

- …

- Je suis une bonne nounou, je vous jure !... bon, c'est le moment de se barrer avant que quelqu’un appelle les flics…

_Paradista

23 avril 2018 à 12:33:00

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

Part 07 - 13 ans (2/3)

________________________ https://youtu.be/CZpAjw09KDk ________________________

À quelques kilomètres du collège, 2 hommes faisaient du grabuge dans un local désaffecté en bordure de Paris. L'un près d'un gigantesque bain mélangeait différentes mixtures aussi répugnantes les unes que les autres.

- Lait de coco, Huile d'amande, une pincée de sel et du Chili concarnée !

Bon pas si répugnante que ça finalement… n'empêche que le Chili si vous êtes allergique… bon je me tais je crois que c'est là qu'il se passe quelque chose.

- Cazales ! Cazales ! Viens goûter ce que j'ai préparé, c'est ton dîner de ce soir ! Putain où il est passé ce psychopathe encore ! Je te préviens si je te surprends encore à te branler sur des vidéos de My Little Poney, ça va chauffer pour ton petit cul !

Enfourchant sa mini-Ludivine, John-Mikael partit à la recherche de son assistant dans les 4 coins du local. Il ne fallut que quelques minutes pour que ce magi-comico-musico-artiste ne tombe sur des douilles au sol. Suivant ses pièces métalliques à la recherche du petit Poucet qu’était Cazalès il tomba enfin sur son acolyte qui avait suspendu à divers endroits des portraits cartonnés d'Emilia Clarke qu'il s'amusait à mitrailler avec un pistolet SMG. C’était avec une précision d’orfèvre que cet expert en arme à feu réussit à déglinguer les très exactement 53 portraits de l’actrice la plus surcotée du 21 ème siècle. C'est pas moi qui le dit mais la science, vous n'aimez pas la science ?

- Mais qu’est ce que tu fous, GROS TÂRÉ !? Je t'ai dit si tu veux tirer tu vas dehors te défouler sur les Arbres ou les noix, c'est pas compliqué !

- Veuillez excuser mon acte de folie Monsieur.

- Non mais tu t'excuses et tu vas recommencer dans 5 minutes, je te connais ! Bon ton dîner est prêt, il est dans le bain.

- Il n'est que 18h43 Monsieur et je ne mange que des féculents pour favoriser mon endurance et aiguiser mes sens.

- Je m’en fous tu goutes ce que je t'ai préparé, non mais ! Y a pour 13 euros de produits cosmétiques et d'aliments sinon tu me les rembourses ! Bon, on verra ça plus tard, as-tu des nouvelles de notre cible ?

- Comme d'habitude Monsieur : il s'est rendu au collège Fénelon et il vient de rebrousser chemin sûrement pour retourner dans la banlieue où il se rend depuis 3 semaines.

- Grandiose ! Les pièces se mettent peu à peu en place tandis que mon Cougnafier préféré va très bientôt mordre à l’hameçon ! Par Émile Louis, mon plan est parfait !

- Monsieur, je ne crois pas qu'il est de bon ton de jurer sur des odieux personnages comme celui-ci.

- C’est pas un psychopathe comme toi qui va me dire ce que je dois faire non mais ! Tiens appelle Lili, j'ai les couilles qui grattent.

- Elle n'est pas encore rentrée de son cours de patte à modeler.

- Faut toujours qu'elles aient un truc à faire ses gamines… en tout cas prépare-toi, tu vas très bientôt aller voir notre Cible pour achever la première partie du plan.

- Bien.

___________________________________________________
https://youtu.be/C3xrywaq4gc
___________________________________________________

Le soleil commençait à se coucher sur l'île de France et tu arrivais enfin dans la banlieue où était installé les Moore. Ninoo s'était assoupie sur ta jambe tandis que Juliana regardait par la fenêtre son téléphone à la main. Posant délicatement la main sur la tête de Ninoo tu la réveillais, le moment de descendre du car était venu.

Tes yeux parcouraient l'ensemble de la villa à la recherche des yeux de chat de la Volve mais, ouf, elle n’était pas là. Tu devais tout de même te faire le plus petit possible afin qu’elle ne remarque pas ton nouveau retard. C'était sans compter sur Ninoo dont la fatigue n’était plus qu'un lointain souvenir.

- ON EST RENTRÉ !!!

- Arrête de crier ! Tu vas griller ma couverture...

- Vous êtes enfin là, que s'est-il passé pour que vous arriviez à cette heure si tardive ?

- Et bien l..

- LA maîtresse elle est venue gronder Silvain parce qu'il était tout le temps en retard ! C'est quoi une teub maman ?

- ...

- U-un nouveau Teletubbies Ninoo...

- Ne sois pas gêné Silvain, l'essentiel c'est d'avoir ramené les filles à bon port. Tu veux manger avec nous, ça va être so fresh !

- Putain ma mère est une ringarde..

- J'aurais bien voulu mais j'ai déjà mes plans de prévu pour ce soir.

Marina, la mère des 2 filles s'accroupit et serra contre elle, Ninoo. Elle tentait de faire de même avec Juliana mais cette dernière bloqua la main de sa mère avant de s'éloigner, toujours plus loin. Elle monta à l'étage avant de s'enfermer dans sa chambre. Tu étais peiné de voir Juliana et sa mère aussi distante, l'une comme l'autre baignaient dans l'incompréhension et n'arrivaient pas à être sur la même longueur d'onde. Gêné, tu te contentais de monter à l'étage sans dire un mot.

- T'es encore là le Larbin ?

- Oui, je te le répète encore une fois, on doit faire tes devoirs donc finissons-en que je puisse aller voir ta grande sœur !!!

- Tu déconnes ? Tu l'as vraiment persuadée de sortir avec toi ? Moi qui pensais que son problème de cuite était réglé... Ce serait con que je te fasse tout foirer...

- Ne joue pas à ça..

L'intérieur de sa chambre contrastait avec la personnalité qu'elle se donnait tant de mal à montrer. Sobre voir clinique, on ne trouvait que très peu d'ornement sur les murs ou sur ses meubles si ce n'est un poster de Nirvana et une pile de quelques jeux vidéo cachés dans un coin de la pièce. Elle possédait également un piano électrique mobile qui se tenait juste à côté de la fenêtre. Tu n'avais jamais eu l'occasion de la voir jouer mais vu toutes les heures qu'elle passait à prendre des cours de piano, son niveau était certain.

Elle ne partageait en vérité aucune de ses passions, tu te contentais de la guider dans son travail- quand tu comprenais ce qu'il y avait à faire - avant de la laisser faire silencieusement. En théorie, bien évidemment. Dans la pratique, Juliana faisait soit la gueule, soit t'ignorais jusqu’à que tu te décides à partir. Le moins que l'on pouvait dire c’est qu’il ne règnait pas une folle complicité entre vous deux...

- Bon qu'est-ce que t'as à faire aujourd'hui ?

- Rien.

Juliana jouait avec son téléphone tout en se balançant sur sa chaise.

- Prends-moi pour un idiot aussi...

- Done.

- On a une petite comique dans la famille... Bon si t'as rien à faire on va réviser les maths. T'es peut-être douée en sciences molles mais t'es nulle dans le reste ! Et tu ne feras jamais rien de ta vie en étant seulement bonne en langue !

- Ta gueule, je suis pas nulle ! Puis t'es pas en LEA toi ?

- Oui bon la ferme... allez on commence.

Juliana rechignait tout le temps à faire ce qu'on lui demandait et tu voulais à tout prix éviter d'éveiller son courroux. Avec cette écorchée vive, on marchait constamment sur des œufs ; contraint de peser le moindre de tes mots, tu préférais rester le plus taiseux possible. Plantant un cahier et un stylo à côté d'elle, tu lui demandais de commencer avec le calcul d'une moyenne.

- Sérieux tu sais pas faire ça !?

- Mais si je sais, c'est juste que j'arrive pas à me concentrer avec toi à côté. Tu respires si fort ! J'en ai mal au crâne putain.

- Ahah madame a sauté une classe mais ne sait même pas pondéré un nombre ! L'éducation nationale c'est plus ce que c'était...

- C'est bon j'arrête de bosser, tu me saoules.

- Non non désolé. J'arrête de me moquer.

- C’est mort, casse-toi.

____________________________ https://youtu.be/QWUF-m_sL3M ________________________

- Bon, J'ai une idée pour te motiver.

C'était certainement pas la meilleure idée que tu avais eu ni la plus académique mais c'est ce qui lui fallait.

- Si tu réussis un exercice, je te donne la permission de me gifler. Tu te défouleras sur moi vu comment je t’énerve et..

Elle te gifla. Satisfaite un sourire narquois se dessinait sur son visage.

- Je peux déjà le faire quand je veux qu'est-ce que ça change ?

- ... Je disais si tu réussis un exercice tu peux me gifler et si tu rates t'es obligé de te comporter comme une gentille fille. C'est-à-dire pas d'insultes et tout le tralala.

- ...

- Alors ?

- C'est carrément merdique comme idée mais j'accepte.

_________________________ https://youtu.be/0TMIe7P9gcI _________________________

Elle devait tout d'abord résoudre une multiplication de base. D'habitude, elle traînait pour le faire mais cette fois-ci elle réglait l'affaire en moins d'une minute.

- Aïe.

- Première baffe !

Le deuxième exercice fut la résolution d'un problème de distributivité. Elle eut davantage de mal à le résoudre mais l'appel de la baffe était trop fort pour qu'elle échoue.

- Aïe

- Deuxième torgnole !

Enfin la troisième fut le calcul d'une vitesse moyenne. Tu croisais les doigts pour qu'elle foire celle-ci. Ta joue droite te faisait affreusement mal. Qui aurait pu imaginer tant de force dans de si petite main !

- Ça fait 25km/h. Allez bichon, tends ta joue !

- V-vas y doucement s'il te plaît... Aïe ! Je t'ai dit doucement !!!

- Merde ta joue est toute bizarre, genre bleu/vert. C'est gore !

- Viens par là !!!

- Pauvre biquette ! Tu m'attraperas pas !

Thiriodrakondas

25 avril 2018 à 23:55:24

Mon personnage qui est le larbin fou de John-Mikael, pas mal :rire:

-PARADlSTA-

26 avril 2018 à 19:02:19

Thiriodrakondas Thiriodrakondas

25 avril 2018 à 23:55:24
Alerte
Mon personnage qui est le larbin fou de John-Mikael, pas mal :rire:

On est tous le fou de quelqu'un

Sweet à vote aujourd'hui d'ailleurs

-PARADlSTA-

26 avril 2018 à 23:22:25

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

Part 07 - 13 ans (3/3)

_____________________ https://youtu.be/HyU24rr0doo _____________________

Juliana détallait à toute vitesse après t'avoir baffé,
tandis que tu lui courais après elle dans tout l'appartement. Elle s'enfuyait avec un tel élan que l'écart vous séparant grandissait. Les rares fois où tu pensais pouvoir l'attraper elle réussissait à s'échapper en changeant en une fraction de secondes de direction. Dans toute la demeure on l'entendait crier et rire d'exaltation devant les yeux médusés des autres habitants. Comme un gamin, tu continuais à courir après ta camarade de jeu.

- je suis trop vieux pour ses conneries..

- Va falloir se mettre au sport au lieu de se taper des tas de pizza !

Heureusement pour toi, la fugitive s'était enfermée dans une impasse de la grande maison. Elle se cachait alors dans une des trois armoires devant toi. La première était étonnement vide. Te dirigeant alors vers la deuxième, tu l'ouvras délicatement, il n'y avait rien sinon qu'un petit carton. Juliana sortit brusquement de la troisième porte, te mit une nouvelle baffe sublimée d'un coup de pied dans ton derrière avant de s'enfuir.

- Tu vas me le payer !!!

C'etait reparti dans ce tourbillon infernal, les chaise volaient et la maison des Moore ressemblait désormais à un immense terrain de jeu pour vous deux. Pour la première fois depuis que tu la connaissais, Juliana s'amusait dans l'insouciance naïve de la fin de l'enfance. Ses cris résonnaient dans la maison loin d'être de voir tant de joie jaillir de la résidente à la personnalité la plus renfermée . Elle n'était pas la seule à prendre son pied dans cette course effrénée, tu te plaisais à la déstabiliser, ralentir ses courses, te cacher derriere divers éléments de la maison. En un instant tu avais régressé vers l'âge bête. Quel kiff !

Tu continuais à poursuivre la malicieuse jeune fille qui te lançait paquet de farine, cannette et produits ménagers dans ta direction. Riant à gorge déployée jusqu'à sa chambre, la jeune fille s'écroula bientôt d'épuisement après avoir tenté de t’empêcher de rentrer à l'intérieur. Complètement essoufflée, tu l'attrapas enfin avant de la jeter sur son lit. Elle s’étala de tout son long tentant de reprendre peu à peu son souffle bien trop court pour imaginer une nouvelle fuite.

- Qu'est-ce que tu vas me faire ?

- Je ne connais pas pire supplice que des chatouilles !

- Tu fais ça je te tue, je te jure ! T'approche pas ! Nan naaaaan !

Montant bientôt sur le lit, Juliana jouait avec son pied pour te faire reculer. Alors que tes mains d'humeur chatouilleuses se rapprochaient d’elle, tu entendais dans le rire de juliana une pointe de nervosité, le même rire pure et malicieux qui se dégage de la bouche charmeuse d'un nouveau-né. Même le personnage le plus impassible craignant les chatouillements.

- Pas de chatouille ! Ahaha ! Arrête c'est trop !! Je déteste ça ! Ahahahzjdjd ! Je peux plus respirer !

Elle se contorsionnait dans tous les sens mais elle n'arrivait à se défaire de tes mains chatouilleuses. Tu te vengeais gentillement de tous les coups qu'elles t’avaient mis et il fallait l’avouer tu aimais la voir rire à gorge déployée. C’était si rare chez elle. Tu aurais pu continuer pendant des heures jusqu'à ne plus sentir tes doigts.

- S'il te plaît Silvain, on va casser le lit !

Tu te stoppas net.

- Putain, ça doit être la première fois que tu m'appelles par mon prénom. Quels magnifiques pouvoirs ont les guillis. T'as vraiment l'air d'une folle maintenant.

- T'as mis carrément en bataille mes cheveux, putain ! Pas ma faute !

Te levant du lit, tu vis un petit carnet rouge trainant au sol marqué d'un léger relief dessinant de fine courbe sur cette couverture vernie.

- Tiens t'as fait tomber ça, mais serait-ce pas le journal intime de Juliana !?

- Rends-moi ça ! Par contre je déconne pas, donne-le moi tout de suite ! Mais vraiment !

- "Aujourd'hui j'ai discuté avec Matthieu, durant la pause. Il m'a demandé une clope alors qu'il ne fume même pas. C'est carrément con de sa part. Je l'ai envoyé baladé mais il est resté. On a parlé de tout et de rien. Je savais pas qu'il aimait Nirvana aussi, c’est tellement surprenant de sa part, il a l'air tellement... raide. Il est plus sympa que je pensais"

Juliana t'arracha violemment le livre de tes mains.

- BARRE-TOI !

- Tu vas pas en faire toute une montagne, c'était une blague..

- JE T'AI DIT DE TE BARRER !

Voyant que tu ne bougeais pas. Elle te lança divers bouquins dans la tête avant de partir de la chambre. Quel idiot ! Accéder aux secrets d'une jeune fille et les lire d'un air moqueur était la pire chose que tu aurais pu faire. Juliana devenait enfin agréable à vivre et tu avais réussi à encore une fois tout gâcher.

Tu la retrouvas toute seule dans un coin de la maison, couchée par terre, dos au sol et regard au plafond.

- Juliana, je voulais te présenter mes excuses. Mon intention était en aucun cas de te blesser d'une quelconque façon que ce s..

- Qu'est-ce que veulent les mecs ?

- Quoi ?

- Quand vous traînez avec une fille, que vous passez du bon temps avec elle, vous le faites juste pour coucher avec, c'est ça ?

- Qui t'a dit ça ?

- Nan mais je le sais, vous parlez constamment de ces trucs là, c'est obsessionnel chez vous. Enfin c'est pareil avec mes copines de classe. Elles ont que la b*te à la bouche. De vraies putes.

Tu lâchas un petit rire.

- Y a Quoi de marrant ?

- Bouche et b.. non non vas-y continue.

- Toi quand tu dragues une fille qu'est-ce que t’attends d'elle ? Par exemple avec Lola ?

- M-moi, je… ta sœur… rien… juste…

- Bon... bah dis moi en général alors, qu’est-ce que veulent les mecs !? Vous cherchez juste du cul ?

- Je pense pas que je devrais te parler de ses choses-là, surtout pas avec une enfant.

- Ne me traite pas comme une gosse.

- En tout cas t'es pas une adulte.

- …

Juliana était maintenant silencieuse. Tu pouvais pas la laisser dans cet état d'incompréhension alors qu’elle venait pour la première fois de te parler d'un élément qui semblait important pour elle.

- Bon si tu veux savoir… Quelques garçons peuvent vouloir coucher avec une fille quand ils passent du temps avec, mais ça ne concerne qu'une petite minorité... La plupart des garçons... Prenons une fourchette large, 90% sont comme ça.

- Ça m'étonne pas.

- Mais ce ne sont pas des bêtes en rute comme on veut te faire croire. La plupart des gens ne cherchent pas à faire du mal à l’autre. D'ailleurs la plupart des gens, homme comme femme cherchent leur âme sœur et n’apprécient pas vraiment de changer de partenaires comme de chemises ... À part Jimmy mais c'est un cas exceptionnel, je te jure.

- Je le connais pas.

- Ne t'approche jamais de ce type surtout quand tu deviendras majeure, c'est important... De toute façon tes amis de classe sont sûrement des gens très bien, alors ne te fais pas de soucis pour ça.

- T'es qu'un con.

- Nan mais je comprends (pas vraiment en fait) toutes les questions que tu te poses, avec tes copains de classe et toutes ses choses qui t'arrivent à la gueule avec la puberté mais je te le répète, t'es encore très jeune pour toutes ses histoires de... Ses histoires de... De...

- S*x.

- oui Voilà…

- C'est pas un gros mot, hein. T'es puceau ?

- Ça ne te regarde pas !

- Je suis sure que oui. C'est peut-être ce qui plaît à Lola… ce serait carrément glauque…

- De toute façon ... Pourquoi tu te poses toutes ses questions sur ça maintenant ?

- Pour rien...

Elle te cachait encore quelque chose, quelque chose d'important mais tu ne voulais la forcer à te révéler des évènements si intimes. Tu te couchas au sol auprès d'elle regardant vers le plafond, les mains sous la tête. D'une petite voix tu lui glissas quelques mots primordiaux pour toi.

- Je vais pas te dire ce que tu dois faire ou ne pas faire. Ce serait juste inopportun de ma part vu que je suis pas grand chose pour toi mais crois pas tous ces gens qui font passer les rapports intimes pour quelque chose de léger. Le seul conseil que je peux te donner c'est d'être toujours pleinement consciente de ce que tu fais, et de bien choisir avec qui tu le fais.

Tu sentais le regard de Juliana se poser sur toi comme si tes mots avaient une résonnance particulière pour elle. Assumant progressivement ton rôle s’assimilant à celui de précepteur, tu avais tenté le mieux que tu pouvais de répondre à ces questions si délicates et arrivant à un moment charnière de sa vie.

- Mais pour l’instant profite de ces derniers moments d'insouciance. Ils disparaitront plus vite que tu ne le crois. La teub, c'est surcoté.

Juliana s'amusait de ce dernier trait d'esprit.

- Ça sonne tellement gay ce que tu viens de dire.

- Ouais... J'l'ai remarqué que trop tard...

____________________ https://youtu.be/NMBBJn5aCDg ____________________

Tu te levas alors du parquet de la maison des Moore. Il était tant de quitter cette maison pour rejoindre Lola à votre rendez-vous.

- Silvain ?

- Wow ça fait 2 fois en 10 minutes que ton prénom sort de ta bouche sans dénomination humiliante qui s'ensuit. Je vais être ému. Je dois y aller. Tu sais : ta sœur + rdv...

- Oui je sais... c'était simplement pour dire que... T'es plutôt cool comme larbin..

- C'est le plus beau demi-compliment qu'on m'ait fait.

- je t'ai foutu une baffe gratuitement, il fallait que je compense avec un petit mot sympa, je suis pas une pétasse.

- c'est gentil, Juliana. Passe une bonne soirée.

- See you soon, larbin.

- ...

Tes quelques instants passées ici touchèrent à leur fin. Juliana se posait beaucoup de questions et tu espérais avoir pu l'aider de la meilleure des façons. Peu à peu, elle se dévoilait et tu découvrais une merveilleuse petite fille. La Volve avait peut-être peur que son petit papillon aux cheveux charbons ne s'envole trop vite dans la folie de la réalité du monde. Juliana arrivait à une période charnière de sa vie ; tant qu'elle ne brulerait pas ses ailes en se précipitant, le meilleur se déroulera pour elle et c'était bien là le plus difficile enjeu qui se jouait pour elle. De tout ton cœur, tu espérais que ses choix dans sa vie n'effacent pas l’éclat qui jaillissait son être.

Tu as brillamment réussi à accomplir toutes tes obligations de la journée, ton seul objectif est maintenant devant toi et il s'appelle : Jalabert ! Non je déconne

★ QU'ALLEZ-VOUS FAIRE ? ★

Vote 1 : T'as un peu de temps devant toi, tu pourrais acheter un petite truc à Lola qui lui ferait bien plaisir. Tes comptes sont dans le rouge mais tu es sûr que ça vaut que le coup !
Vote 2 : Demander conseil à Jimmy pour assurer au max ton rendez-vous.
Vote 3 : T'y vas directement, ta prestance naturelle suffit.

Thiriodrakondas

26 avril 2018 à 23:42:55

La 2)

Lybomb

27 avril 2018 à 14:53:08

2. jimmy elite de la nation

_Paradista

6 mai 2018 à 17:22:39

DERRIÈRE LES SENTIERS - NUMÉRO 02

_____________________ https://youtu.be/IxAKFlpdcfc _____________________

- Que nous réservent les prochains épisodes des Sentiers de la Drague ? Qui va ken ? Pourquoi il y a tant de personnes basanées dans cette fic ? Toutes ses questions auront bientôt une réponse sur ce plateau même ! Bonsoir, je suis Jennifer Lawrence et vous suivez Derrière les Sentiers, Générique !

__________________________ https://youtu.be/JCRX-EXR3_U __________________________

- Avant de commencer, je tenais à porter toute mon affection aux proches de Matt Damon, cruellement décédé juste après la première de cette émission en s'enfonçant un stylo trop profondément dans le nez. On est avec eux dans cette terrible épreuve, nous effectuerons d'ailleurs une minute de reniflement avec le public. Rip Matou... bon trêve de larme de crocodile...

- bilibiliboubou

- Oh mais qui voilà ! Mon compagnon Fanta, qu'est-ce que tu fais là ?

- bilibilibaba

- Quoi ? Tu me dis qu'un invité va bientôt s'asseoir sur le canapé rouge à mes côtés ?

- bilibilibouba

- C'est toi la p*te, enfoiré ! Je veux un tonnerre d'applaudissements pour lui, c'est l'une des personnes la plus talentueuse que je connaisse et je dis pas ça parce qu'il a des photos de moi nue, j'accueille la star de votre programme favori, le seul, l'unique, Tristan Wiilds !!!!!

_____________________ https://youtu.be/a9NIZOvfKpc _____________________

- Bonsoir tout le monde ! Quel plateau, Jennifer !

- Devais y avoir des lances flammes juste à côté de toi mais Fanta a peur.

- Des flammes ?

- Non des lances.

- ...

- Bilibilipipa

- Ahah, t'es con Fanta !!! Bon Installe-toi, Tristan. Alors tu es le héros des Sentiers, tu joues le rôle de Silvain Mistit, étudiant en LEA à Paris Diderot c'est ça ?

- Exactement.

- Timide, peu sûr de lui il essaie de faire fondre l'une des filles de sa promo, Lola mais ça s'avère bien plus difficile qu'il imaginait et il en chie pour arriver à ses fins. On peut le résumer comme ça ?

- Oui enfin j'essaie d'exister auprès d'elle après avoir passé davantage de temps à rêver d'une potentielle relation qu'à agir. Je vis un vrai parcours initiatique ce qui explique le titre de mon aventure, les Sentiers de la drague. Bises aux kheys qui a trouvé le nom d'ailleurs, qu'il reprenne vite du service pour sa fic.

- Tu emploies le "je" pour parler. Tu sais qu'on est plus dans la fic là. T'es pas vraiment Silvain Mistit, hein. Tu redeviens Tristan Wiilds, ce mec est fou !

Rire*

- Je vois sur mes fiches qu'on doit parler de quelque chose d'un peu moins rigolo. Tu me promets de ne pas le prendre mal, si tu veux je passe à la suite.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/21/1495972737-genee.jpg

- Non vas-y, je réponds à tout, c'est pour ça que je suis ici.

- t'Tant mieux parce que je te l'aurais posé quoi qu'il arrive. Je vais être cash comme à mon habitude, les audiences de la fic sont catastrophiques ces derniers temps, vous avez même perdu votre leadership sur les retraités en phase terminale.

- La plupart sont morts, c'est vrai.

- On peut même regarder plus en profondeur et voir que la fic n'a jamais pris réellement. Ça a toujours été poussif et vous n'avez jamais réussi à créer un vrai élan autour de vous, comment tu le vis toi qui fais parti intégrante de cette aventure.

- Oui on ne vit pas les heures les plus faciles de la fic et ça ne va surement pas aller en s'améliorant. Ce projet n'est très pas le plus populaire qu'on ait vu sur le réseau Risiflix et il est parfois difficile de trouver la motivation pour continuer.

- Vous vous êtes jamais dit que la solution était d'arrêter ici ?

- C'est pour cette raison que je suis ici aujourd'hui.

- Tu vas nous annoncer quelque chose ? La tension est palpable ! Wow, elle est grisante cette émission, excuse-moi, je t'écoute.

- Vu que la fic n'est plus du tout suivie, on prend une douche lourde de conséquences mais on pense que c'est véritablement le meilleur choix. Avec tout le monde on a décidé de continuer l'aventure.

- Il y a un mot dans ta phrase qui ne va pas, je crois.

- Non, t'as bien entendu Jennifer, les Sentiers vont continuer jusqu'au bout. Silvain se bat pour accomplir quelque chose qui lui tient à cœur, il continue encore et toujours malgré les innombrables problèmes qui s'accumulent toujours plus en face de lui. Qui serions-nous si nous abandonnons une fic qui traite de la persévérance et du courage.

- Bilibilidembo

- Oui, c'est ce que Tristan est en train de nous dire.

- Qu'importe le temps que ça prendra, on ira jusqu'au bout de cette aventure, tous ensemble.

- Wow, je pleurerai si j'avais pas épuisé tout mon stock de larme pour Matt Damon. Rip Matou. Je suis heureuse que tu continues, pas que je suivais ta fic, je la trouve clairement ultra chiante mais juste pour le message que tu portes en ce lieu même.

- Merci... Je crois...

- Bilibilipopo

- Quoi ? Tu me dis qu'on arrive bientôt à la fin de l'émission Fanta !? Mais tu as raison ! Je lis sur les fiches que je dois dire que c'etait un vrai plaisir de t'avoir à mes côtés Tristan, tu reviens quand tu veux nous voir, on t'adore ici.

- Merci Jennifer.

- Un dernier mot pour conclure ?

- Faites ce que vous aimez, c'est ce qui compte.

- Un truc + rock aurait été mieux, bon je vais conclure moi même, on peut vraiment compter sur personne sur les hauteurs d'Hollywood.

- Bilibiliquimper

- Oui bon je sais qu'on est pas à Los Angeles et ta tête de zgegue est là pour me le rappeler ! C'était la Lawrence, on se retrouve très bientôt pour un nouveau numéro de Derrière les Sentiers, bourrez-vous la gueule et filmez vous à poil, bizz Fanta !

- Bilibilibyebye

- Bizz tout le monde !

Quel prochain invité pour la troisième de Derrière les Sentiers ?