[FIC] Les SENTIERS de la DRAGUE
Dsl je suis salement malade ces temps-ci ( bref je vais pas raconter ma vie) en tout cas la fic ne s'arrĂŞte pas. Il faut juste un peu de temps pour remettre le train en marche.
Il y'aura normalement une sweet cette semaine avec :
- Des persos qu'on a pas vu depuis un moment
- Des crepages de chignon
- Des bastons
Une fic normale sur un forum normal en somme
Le 04 mars 2018 Ă 18:39:45 _Paradista a Ă©crit :
Dsl je suis salement malade ces temps-ci ( bref je vais pas raconter ma vie) en tout cas la fic ne s'arrĂŞte pas. Il faut juste un peu de temps pour remettre le train en marche.Il y'aura normalement une sweet cette semaine avec :
- Des persos qu'on a pas vu depuis un moment
- Des crepages de chignon
- Des bastons
Une fic normale sur un forum normal en somme
Remets-toi bien
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
- Part 02 - La force de Coriolis (1/4)
- Tu la prends ta décision ! Tu vas l'appeler ton père ou pas !? J'ai l'impression que ça fait des semaines que j'attends ta réponse, décide-toi, j'ai pas que ça à faire, le nouvel épisode de Tatsuko Moura ne va pas se regarder tout seul.
- Va regarder ta télé, je compte pas l'appeler. Si je peux éviter d’entendre son horrible voix encore quelque temps, c'est tant mieux.
- C'est pas moi qui vais critiquer la stratégie d’évitement mais tu devras que tu le veuilles ou non affronter ton père avant que ça tourne vraiment mal, je ne te cite pas du Sartre…
- Non ça va aller. Bon je reste pas ici plus longtemps, je dois me rendre en cours. Fais pas de bêtise, enfin pas trop !
- « Fais pas de bêtises enfin pas trop « ? Moi qui croyais avoir effacé de ton vocabulaire toutes les expressions désuètes. Toi, tu vas devoir reprendre une dose du petit Jimmy illustré !
Tu t’éloignais de ton appartement, Jimmy avait une nouvelle fois fait du Jimmy tout craché voulant te forcer à accepter ses conseils si extravagants alors qu'il se trompait sur toute la ligne, sauf peut-être sur un point. Les coups de fil de ton paternel.
En effet, Ils se faisaient à intervalle de plus en plus rapproché ces temps-ci, lui qui avait pourtant du mal à composer les 10 numéros de ton combiné ne serait-ce que pour te fêter ton anniversaire passait désormais son temps à vouloir rentrer en contact avec toi. Dès qu’il fallait parler situation professionnelle, ton père était au rendez-vous, n’hésitant pas à te rappeler à quel point tu étais en retard par rapport à son lui au même âge. Te voir sans emploi le rendait fou, il préférait même te voir arrêter les études que continuer à avoir un fils sans fiche de paie, tu en étais persuadé.
Jimmy avait peut-être raison, à force de faire trainer l’inévitable tu gangrénais très certainement une situation déjà complexe et invivable.
Tu repensais à cette fatalité tout le long du trajet vers ta faculté, perturbé par la possible gueulante que tu pourrais te prendre - ou pire - dès que tu déciderais de porter tes couilles. Tu étais bloqué.
Heureusement, tu arrivais enfin à la salle de classe dans lequel ton cours d'anglais ancien allait se dérouler éloignant durant quelques instants tes problèmes domestiques. Mais pour le moment, il n’y avait aucun élève. Aucun élève à l'excepté de Jenny et son pétillant sourire qui mettrait du baume au cœur sur la poitrine de n'importe quelle personne en plein doute. Tu hésitas pourtant à aller lui parler avant de finalement t’approcher d'elle.
Tu jetais un coup d'Ĺ“il sur le cahier sur lequel elle gribouillait quelques proses en anglais, une bonne amorce pour lancer la conversation avec la jeune fille rousse.
- Rien de bien intéressant, je révise ma syntaxe dans la langue de Shakespeare pour éviter de refaire des erreurs idiotes comme j'ai pu en faire.
- C'est une bonne méthode pour progresser.
- Bah évidemment sinon je ne la ferai pas…http://www.noelshack.com/2017-47-5-1511562299-picsart-11-24-09-37-25.png
Jenny ne faisait à présent plus attention à toi continuant de méticuleusement griffer le papier avec la mine de son crayon, tu t’assis devant elle, la regardant travailler ardemment ses langues. Les yeux rivés sur sa feuille elle te lança finalement :
- Et toi ça va comme tu veux ?
- Ça pourrait aller mieux. Un peu comme tout le monde, à quoi bon se plaindre.
- Oula, t’as une petite déprime. Laisse-moi deviner, t’as regardé la fin d'How I met your Mother et ça te fait déprimer, c'est ça ?
- Je t'ai déjà dit que j’étais fan de Friends pas de sa version eco+, je te le répète à chaque fois !
- Personne ne t’écoute vraiment.
- Toi tu sais remonter le moral Ă ceux qui vont mal.
- J'ai jamais été vraiment doué pour ça. Par contre je peux te signaler tous les défauts que j'ai trouvé chez toi, je commence ?
- Je passe mon tour pour cette fois… Bizarre qu'il y ait personne en cours, où sont-ils tous passés ?
- Les colles de langues vivantes 3 ne sont pas terminées, t’étais d'ailleurs convié à l’événement d’aujourd’hui…
- Et merde, encore une échéance de manquer.
- T’abuses Silvain. T'as 3 cours dans la semaine, t'arrives à les rater. Je me demande ce que tu fiches de tes journées… oh oui tes permanences à l'association étudiante. Plus inutile, tu meurs.
- Arrête avec ça, je dis ça pour toi. Moi, je suis première de la classe et sans vouloir me vanter de très loin. Je sais ce qui marche pour travailler efficacement et ça passe la plupart du temps par l’assiduité en cours !
- Si t’écoutais mes conseils...! Sinon, avant que les autres n’arrivent, tu veux pas qu'on baise ?
- Je t’ai demandé si tu voulais jouer au kem's, t'es sourd ? Le sérum physiologique c'est pas pour cuire des pâtes…
- (Encore ses fichues hallucinations auditives) désolé je suis un peu fatigué
- Lève le pied sur les activités annexes, T'es tout blanc. Enfin… tu m’as compris quoi.
Depuis quelques jours, tu entendais mal les mots qu'énoncaient tes camarades. Ton rythme de vie effréné n’aidait bien évidemment pas à te faire retrouver l'usage total de tes sens. Tu ne savais même plus quand était la dernière fois où tu avais dormi plus de 5 heures d'affilée.
- Putain mais tu caches des cartes dans ta manche, tu crois que je te vois pas !
- Tu m’accuses de triche c’est ça !? C'est juste mon deck de secours, pas de quoi crier au loup.
- Et au poker tu gardes tes rois sous ta chaussure juste au cas oĂą aussi ?
- Garde tes sarcasmes pour toi, rien n’interdit de garder des atouts dans mon vêtement. En plus je sais même pas comment on arrive à y jouer à 2 alors que ça se joue à 4.
- Tu vas me faire croire que tu connais les règles du kems par cœur ? Toi qui n’arrives même à te souvenir de tes verbes irréguliers ! Je savais que je ne devais pas retenter de jouer avec toi, tu ne peux pas t’empêcher de faire n'importe quoi.
- Bah nouvelle victoire pour moi.
Jenny fouetta son cahier sur le sommet de ton crâne provoquant le claquement caractéristique du plastique sur une surface arrondie avant de te regarder satisfaite de son geste. La studieuse étudiante ne semblait plus vouloir jouer avec toi, pourtant, après plusieurs refus, tu réussis à faire d’autres parties d’obscures jeux dont vous aviez le secret avec elle.
- T'as trouvé quelque chose en animaux vivants au Québec ? Moi je sèche.
- Qu'est-ce que tu me chantes encore ?
- C'est une sorte de Yeti des neiges, d'une taille bien moins imposante et qui ne sort que la nuit. Il chasse les chats errants dans les eaux gelés du nord de la région. J'ai vu un reportage dessus il y a quelques jours, ce sont des animaux incroyables.
- Bon j'arrĂŞte, je veux plus te voir, tu prends tes affaires, tu vas t'asseoir Ă l'autre bout de la classe mais le plus loin de moi.
- Tu veux me faire gober l’existence de Yeti bouffeur de minou ? En fait tu le prends vraiment pour une idiote.
- Bon il mange peut-etre pas autant de chats que j’ai indiqué, tu as raison.
- Plus jamais je joue avec toi, si ça me reprend je me coupe le doigt de pieds
- Non, non, une dernière. Promis je fais un effort.
Alors que tu énervais involontairement la jeune fille caractérielle tu prenais désormais un malin plaisir à provoquer le gonflement de sa veine temporale à chacune de tes interventions. L’évolution de son teint naturellement pâle vers le rouge écarlate témoignait de son envie de t'en coller une si tu faisais encore un geste de travers et ça t'amusais beaucoup.
- Bon, en M, catégorie « célébrité féminine qui exerce mal son métier » et je te jure que si tu me dis encore une ânerie…
- Moi aussi, alors Sophie Marceau qui réussit l'exploit de jouer plus mal à 40 ans qu’à 14. Le nombre de fois qu'elle regarde la caméra en jouant c'est juste aberrant, j'etais meilleure à l’écran à la captation de Tristan et Yseult en primaire. Ça fait 2 points de plus pour moi, et toi alors, qui as-tu écrit ?
- …Non en fait j'ai rien trouvé
- Tu m'as dit le contraire 2 minutes avant, je vois que t’as gribouillé quelque chose ; à quoi tu joues encore ?
Même si tu éloignais autant que tu pouvais ta feuille de jeu du champ de vision de Jenny, la rousse l’arracha de tes mains plongeant son regard sur l’inscription honteuse que tu avais griffonné sur le papier.
- Elle fait quoi dans la vie, c'est une chanteuse, une comédienne ? Elle joue mal c'est ça ?
- On peut dire ça comme ça…
- Pourquoi t'es si hésitant ? C'est encore une de tes âneries ? Ce nom me dit rien tu l’as encore inventé !?
- Bah Ă©nonce-moi sa filmographie, je peux pas deviner.
- La-la Tour de Pise, 2011 qui lui a valu de nombreuses reconnaissances et énormément de ma semen…. De ma reconnaissance.
- Il y a aussi la Missionnaire.
- Elle joue le rôle d’une bénévole aidant les Africains à avoir une vie meilleure, ou quelque chose dans ces eaux là ?
- Je ne crois pas que c'est le bon moment pour parler de fluide mais t'as plus ou moins raison…
- Mouais, tu me laisses dubitative… Je ferais les recherches de mon côté sur cette Mia dès que j’aurai un peu de 3G.
Avant que Jenny ne te pose davantage de questions sur le passionnant et non moins épuisant métier de cette honorable jeune femme, Loréline s'approcha de vous pour vous demander un service avec son amabilité et courtoisie habituelle.
Sinon en femme qui exerce son pouvoir il y a une maire Ă Paris
En tout cas bonne nuit
Toystealer Toystealer
10 mars 2018 Ă 01:57:25
Alerte
Sweet, c’est vrai qu’on avait vu Jenny pendant un long moment
Sinon en femme qui exerce son pouvoir il y a une maire Ă Paris
En tout cas bonne nuit
Toi tu vas avoir des problèmes avec les forces de l'ordre.
La sweet est Ă©crite j'attends qu'au moins une personne se manifeste pour sortir la sweet sinon elle sortira Ă 15h00
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
- Part 02 - La Force de Coriolis (2/4)
- Eh vous deux, vous pouvez vous asseoir ailleurs qu'ici, c'est un peu MA place. Je peux pile rien foutre sans que le prof ne me voit.
- Euh.. oui désolé, de toute façon je n'allais pas rester ici.
- Attends Silvain, j'ai quelque chose Ă te montrer.
Jenny posa alors sa main sur ta manche pour te retenir de partir, elle te montra plusieurs pages de son cahier d'allemand avec toute sorte de texte, photos et documents sur le grand pays d’Europe, le tout dénué du moindre intérêt. C’était d'un pompeux et Jenny le savait évidemment très bien. Cette manœuvre ressemblait surtout à une volonté d'ignorer sciemment l’hautain personnage devant vous pour faire monter la température de sa bile et le moins qu’on puisse dire c'est que cela marchait très bien, trop bien.
- Oh ! L’attardé mal habillé et son intello coincée, levez vos fesses de ses chaises, je vais pas le répéter 20 fois ! Donc vous vous dépêchez de vous barrer !!
- Elle m'a traité de coincée ?
- Jenny, laisse couler on va se placer ailleurs.
- Voilà quelqu'un de censé. Allez, on met en contact les 2 neurones qui vous servent tous les quatre matins et on va s'asseoir plus loin, hop hop hop
Alors que tu encassais le verbiage cru de Loreline sans réagir à ses nouvelles intimidations, la jeune rousse avait davantage de mal rester stoïque n'ayant pas l'habitude de se faire marcher sur les pieds par le genre de pimbêche parisienne que représentait Loreline. Elle lança donc un regard noir, empli de défiance vers les yeux en amande de la jeune blonde. Regard qui aurait figé n'importe quel individu normalement constitué. Malheureusement ce n’était pas le cas de Loreline, experte en déstabilisation et harcèlement moral. Elle balaya d'une expression la tentative de combat de regard initiée par Jenny.
- Ouais ouais, j’ai pas ton time donc va faire tes gros yeux au fond de la classe, ça te fera une belle jambe. Merci.
Pris de ton courage habituel, tu t'installas precipitamment à l' extrémité de la pièce le plus loin possible de la dictatrice aux Louboutin, près de Todus, le fan hardcore de métal. Il avait d'ailleurs étalé un ensemble de bibelots et de goodies de Metallica sur la table te laissait à peine assez d'espace pour poser ton sac sur la vernie surface boisée.
Jenny, quand à elle, prenait tout son temps pour ramasser tous ses cahiers et autres stylos sur la table adoptant une attitude des plus légères et impertinente. Elle faisait un aller-retour pour chacun des instruments posés sur la table provoquant une fois de plus l'impatience de Loreline. Au 4eme aller-retour, alors que ta camarade se présentait devant sa table, la blonde fit tomber d'un revers de main le reste de ses affaires sur le sol devant les yeux ébahis des autres élèves déjà stupéfaits par le spectacle que cette scène leur offrait.
- Je t'ai donné un coup de main.
Loreline ne s’arrêta pas là puisqu'elle balança un léger coup de pied dans la pile d'affaires de Jenny qu'elle venait de mettre au sol avant d'enfin s'asseoir à son bureau en remettant la mèche de sa chevelure méticuleusement coifée derrière son oreille et adoptant son habituelle posture altière regardant d'un air moqueur la pauvre Jenny ramasser des affaires. La jeune fille accroupie au sol ne disait pas un mot ramassant ses affaires éparpillés sur la moquette de la salle avant de les réunir sur une table à proximité. Tu l’aidas à tout récupérer le reste de ses fournitures et à retrouver une place où s'asseoir.
Elle avait oublié un crayon sous la chaise de Loreline, elle revint alors à sa position initiale se contorsionnant pour ramasser le stylo au pied de l'hautaine jeune fille avant de le mettre dans la poche arrière de son jean quand d'un geste, elle attrapa le Louis Vitton de Loreline et vida l’intégralité du contenu du sac de luxe par la fenêtre sous les grands yeux écarquillés de sa propriétaire. Rouge à lèvres de grande marque, carte de crédit, livres, serviettes hygiéniques, tout y passait. Jenny secouait vigoureusement le sac s'imaginant sûrement en train d'étrangler Loréline qui était figée par l’effroyable spectacle de défenestration d'objets avec autant de valeur.
La surprise, l'incompréhension mais aussi la rage qu'elle devait avoir à ce moment donné rendait la dédaigneuse blonde immobile jusqu’au moment où Jenny laissa tomber le sac à l’intérieur de la salle replaçant la scène dans une réalité palpable. Enfin elle pris à partie Loreline avec une cinglante phrase sonnant comme une ultime vengeance.
- J'ai fait prendre un peu l'air à tes affaires, tu m’en veux pas.
Les autres étudiants et toi étaient stupéfaits. Quelqu’un avait osé tenir tête à Loreline pour la première fois depuis le début de l'année. La plupart du temps, elle faisait la loi partout où elle allait au mieux parce ses sauts d'humeur étaient le dernier de vos soucis, au pire parce qu'elle inspirait une certaine crainte aux autres étudiants. Mais pas cette fois. Elle était tombée sur une personne au moins aussi caractérielle qu’elle.
Un silence de mort régnait à présent dans la salle, les autres étudiants, se regardaient mutuellement, l'air circonspect, s'interrogeant sur la suite des événements. La défenestration des objets de valeur de Loreline signait-elle la fin de ce bras de fer inédit ou au contraire était-ce le point de non retour d'une escalade de réaction disproportionnée ? Le sourire qui s'affichait sur le visage de Loreline offrait déjà un élément de réponse. Pourquoi souriait-elle dans un moment si critique ?
Jenny de son côté s'approchait de sa nouvelle place dans la salle juste à côté de toi quand elle se retrouva la tête plaquer violemment sur la table.
- Tu crois que j'allais te laisser t'asseoir comme une fleur alors que t'as jeté toutes mes affaires à la fenêtre, pétasse ! Va les chercher sinon je t'arrache tous les cheveux jusqu’à que tu ressembles à une cancéreuse !
- Tu peux toujours rĂŞver sale p*te !
Jenny leva la tête, assénant un coup sûr le nez de Loreline. La blonde désorientée, ta camarade en profita pour littéralement chevauchée l’hautain personnage qui, elle, tentait de déstabiliser l’écuyère en herbe en tournant sur elle-même. La toupie humaine à 2 têtes emportant sur son passage sac à dos, cahiers, chaise, table et fit tomber plusieurs étudiants dans la salle dont un rasta qui n’avait de Bob Marley que la coupe qui s'ouvrit la moitié de la jambe en percutant le coin tranchant de la fenêtre.
- Merde ça va mec !? Tu veux pas aller chez l'infirmière ?
- Oh je laisse Ă l'air libre, c'est qu'un peu de sang.
- Y a facile 2 litres qui se sont déjà barrés de ton corps, tu vas nous faire une Bob Marley.
Il fallait au plus vite interrompre cette tempête avant qu'il n'y ait un nouveau blessé dans la salle de classe.
- Mais arrêtez ça bon sang ! Jean-Sébastien, tu peux venir m'aider ?
- Tu as un magnifique exemple d'application de la force de Coriolis devant toi, tu trouves pas ça sensationnel ?
- T’as aucune intention de les séparer, hein ?
- La science est inarrĂŞtable mon ami.
Le bon chic bon genre Jean-Sébastien s’était assis sur une table adoptant une posture tout aussi improbable qu’esthétique et observait avec intérêt les 2 combattantes tourner sur elle-même
Jenny et Loreline continuaient de se battre roulant à présent au sol tout en se cognant à toutes les tables se tenant sur leur route. En un rien de temps, la salle de classe avait perdu toute son essence. Elle ressemblait désormais davantage à un cagibi qu’à un lieu d’étude. Tu tentais tant bien que mal de les séparer en prenant par la même occasion plusieurs coups et tirage de cuir chevelu dans la face, en vain.
Tous les élèves de la classe assistaient désormais à ce combat de filles des plus étranges, on notait néanmoins l'absence remarquée de Lola, Victor ou encore Milan dans la classe. Tirage de cheveux, griffures, morsures, uppercut, cette guerre des nerfs offrait toute la palette de mouvements à laquelle on pouvait assister sur le ring de catch Attack, les juste au corps en moins.
- J'en connais 2 qui vont se réveiller avec pleins de courbatures demain.
- Ronan, viens m'aider avant qu'elle ne détruise l’étage !
- C'est la dernière fois que t'utilises cette excuse avec moi, t'as grillé tous tes crédits. Eh, vous là ! Je donne 10 euros à celui qui m’aide à séparer nos 2 catcheuses. (Encore de l’argent jeté par les fenêtres, bon sang !!)
Alors que les étudiants se contentaient de regarder cette prise de bec sans y prendre part, ton annonce provoquait enfin leur réaction. Les 2 jeunes femmes débraillées furent alors séparés en quelques minutes. Tu te chargeais de retenir Jenny dans un coin pendant que 2 autres jeunes tentaient de calmer Loreline
- Bon ça suffit maintenant, vous m’avez déjà coûté 50 euros à vous deux, faudrait pas que ça monte !
- Approche que je te règle ton compte, j'ai pas fini de t’arracher toutes tes extensions de pétasse !
- Cause toujours poil de carotte, dès que ces 2 abrutis me lâchent je te fais bouffer tes livres jusqu’à ce que tu vomisses de l'encre !
Les 2 lionnes en cage se balançaient pique sur pique, prêtes à bondir l'une sur l'autre au moindre instant d'inattention des gardes du corps improvisés les retenant. Loreline avait d'ailleurs réussi par 2 fois à lancer des chaises dans votre direction mais ce fut 2 élèves lambdas derrière vous qui se les prirent en plein poire. Tristes victimes collatérales de ce déchaînement de violence.
L’étonnement avait laissé place à la peur chez les autres étudiants, certains quittaient la salle tandis que ceux ayant les trompes assez solides pour rester se tenaient le plus loin possible des 2 furies. Le rasta s’était évanoui dans son sang, on l'avait mis aux côtés des élèves qui s’étaient évanoui, blessés psychologiquement ou physiquement.
L’arrivée du professeur suivi de Lola fit descendre la tension palpable dans la salle de classe qui retrouva peu à peu son calme. Les 2 combattantes avaient désormais le visage boursouflé par tous les coups qu'elles s'étaient assénées. Elle partageaient d'ailleurs le gonflement difforme d'un de leurs yeux.
- Loreline, tu savais qu’il y'avait toutes tes affaires éparpillés dans le parc.
- Tu devrais pas reparler de ça.
- En tout cas j'ai tout ramassé, les voici.
- C'est un vrai champ de bataille ici.
- Mai qu’est-ce qui s’est passé !? Pourquoi les chaises sont dans tous les sens, tu vas bien Jenny ?!
- Oui ne t’inquiète pas Éleanor.
- Installez-vous jeunes gens, pourquoi il y a autant de désordre ici ? Je vous rappelle que les fêtes sont interdits dans l’enceinte de l’établissement sauf si vous invitez vos professeurs bien évidemment.
Monsieur Damiens, le professeur d'anglais ancien venait d'arriver, sa mallette noir métallique sous le bras et le ventre proéminent en bas du torse. Son manque évident de classe contrastait avec la prestance naturelle de Lola qui lui emboîtait le pas. Elle accéléra le pas pour venir te dire bonjour avant le début du cours. Elle s’appuyait sur le rebord de la table une jambe sur la surface plane tandis que l’autre servait de point d'appui au sol, le tout légèrement cambré sur ta table.
- Pas trop fatigué à cause d'y hier ?
- Quoi une permanence jusqu’à 2 heures du matin ? Tu crois que c'est ça qui m'a fatigué ? Moins que les discours barbants de Wallis, je te jure.
- En tout cas, on remet ça ce soir. On doit préparer l’ultime manifestation pour faire plier le gouvernement, c'est notre dernière chance, tu seras de la partie ?
- Oui oui Ă©videmment que je viendrais.
- Ça risque de durer toute la nuit.
La jolie brune joua avec l'une de tes bouclettes sur ta nuque, la nouant et dénouant sous son index avant de retourner à sa place
Le 11 mars 2018 Ă 02:09:32 _Paradista a Ă©crit :
Le 11 mars 2018 Ă 01:32:44 Toystealer a Ă©crit :
Le 11 mars 2018 Ă 01:27:38 _Paradista a Ă©crit :
La sweet sort dans quelques minutesEnfin 15h00!
Et les quelques minutes c’est des minutes dans l’espace?
Pas grave du moment que le sweet est de qualité
Données du topic
- Auteur
- -PARADISTA-
- Date de création
- 18 novembre 2017 Ă 13:22:05
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